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Adeline petite soeur – Chapitre 2

Adeline petite soeur - Chapitre 2



Le lendemain de ce que je pensais être une belle soirée ayant chassé ses démons intérieurs, je retrouvais toutefois Adeline avec les yeux rouges, des cernes qui mutilaient son regard d’ordinaire si doux, si tendre. Nul doute qu’elle avait pleuré plus que de raison, mais pourquoi ? Je ne voyais que deux raisons à cela, soit sa rupture d’avec son ex, soit des regrets naissants rapport à notre soirée de la veille. Avais-je été trop loin, trop vite, n’aurais-je pas dû être le grand frère doué de raison et refuser cette union incestueuse et néanmoins charnelle ? La seule solution était évidemment de lui poser la question, mais comment le faire ? Comment trouver les mots justes qui ne risqueraient pas d’empirer les choses ? Et surtout, vu son état, cela ne mènerait-il pas une nouvelle fois nos deux corps sous les draps ? J’étais inquiet et pourtant, honteusement très excité à l’idée de lui faire l’amour encore une fois.

Je lui demandais alors simplement : « Tu as besoin de parler ? Tu préfères que je parte ?

— Non reste s’il te plaît » et elle se blottit aussitôt dans mes bras sans mot dire. Ce n’est qu’au bout de quelques minutes qu’elle continua : « J’ai honte mais je dois t’avouer une chose quand même.

— Tu peux tout me dire tu le sais bien depuis longtemps. Lâche toi ma puce.

— J’ai beaucoup aimé notre soirée, mais j’ai peur de ce que tu penses de moi.

— Et c’est juste ça qui te mets dans un tel état ?

— Oui, j’ai pensé à ça toute la journée, j’ai encore envie de toi mais on ne doit pas recommencer n’est-ce-pas ? »

Saisissant un peu l’occasion au vol, sans fierté je dois l’avouer, je lui répondis juste par un baiser puis enchaînais : « qu’est-ce qui nous en empêche ?

— Oui mais après nous ferons quoi ? Un jour tu rencontreras une femme avec qui tu voudras vivre et fonder une famille, et tu me laisseras.

— Tout comme toi tu finiras par retomber amoureuse, c’est la vie.

— Mais ma vie c’est avec toi que je veux la faire, même si c’est dur à entendre. Je t’ai dit que je t’aimais, je n’en aimerai pas d’autre j’en suis certaine. »

Tout se compliquait d’un coup, mais sans le lui avouer, j’éprouvais la même chose et ne puis me résoudre à être raisonnable et après l’avoir embrassé de nouveau, je finissais par lui glisser ces quelques mots au creux de l’oreille « je t’aime aussi ».

Elle s’assit alors sur moi, et bien qu’habillés, cette position me procura une sensation d’excitation telle qu’une érection se fit sentir. Adeline la perçut aussitôt, et retira d’emblée son pull et son soutien-gorge. Elle prit ensuite mes mains et les posa sur ses seins dont les tétons roses pointaient déjà. Un autre baiser s’en suivit et elle déboutonna la petite jupe qu’elle portait. Se relevant pour ôter le dernier rempart qu’était son joli string en dentelle noire, je me déshabillais également. Elle reprit d’elle-même la position, plaçant mon sexe tendu maintenant à l’extrême le long de sa fente trempée de désir. Mes mains caressaient ses seins doucement, triturant les tétons, leur donnant de petits coups de langues pour les durcir d’avantage.

Adeline saisit alors de sa main délicate ma queue qui était au bord de la rupture tant elle était tendue, guida mon gland surgonflé près de ses lèvres et fit disparaître doucement d’elle-même cette colonne de chair dans le doux sillon de son triangle d’amour. Je posais alors mes mains sur ses fesses toujours aussi douces pensant la lever un peu pour la pénétrer, mais c’est elle qui prit les devants. Elle montait et descendait sur cette tige qui avait butiné sa petite fleur pour la première fois, imprimant son propre rythme, sa propre cadence de pénétration. Nous restâmes ainsi de longues minutes puis je m’allongeais, la laissant guider cette union telle une amazone des temps modernes, me laissant aussi une vue imprenable sur cette poitrine chaude livrée à l’emprise délicate de mes mains. Adeline avait fermé ses yeux d’anges, et tout en bougeant sur ma queue, parvenait à contrôler les quelques gémissements qui s’échappaient de sa bouche, à étouffer les cris qui ne demandaient qu’à sortir et extérioriser ce plaisir qui était le sien.

Je laissais glisser l’une de mes mains vers le haut de fente délicate et mon pouce caressa doucement son petit bouton d’amour. Il sortit aussitôt de sa grotte pour se dresser à l’appel du plaisir. Adeline se mordait la lèvre inférieure tant sa jouissance s’accentuait. Elle finit par jouir d’ailleurs une première fois, et un petit flot de son jus d’amour fusa sur mon ventre. J’ignorais qu’elle pouvait avoir ce genre de réaction, mais j’en fus ravi. Je trempais mes doigts dans ce nectar délicieux et les portais à ma bouche pour en découvrir le goût suave et légèrement sucré. Je me mis à imaginer lui lécher avidement la fente et recevoir ce jet d’érotisme en plein visage. (Cela viendrait par la suite…) Adeline avait ouvert les yeux et me regardait avec un air gêné, presque désolé de n’avoir pas su contenir son émotion. Je lui souris pour la rassurer et répétais mon geste pour cette fois, mettre mon index dans sa propre bouche. Elle ne se refusa pas à cela et, approchant son visage du mien me susurra : « Tu sais, j’y ai déjà goûté, et plus souvent que tu ne le crois.

— Ah ? Lui répondis-je étonné, je l’ignorais (ce qui était vrai car je ne l’avais jamais imaginée en train de se donner du plaisir en solitaire)

— Bien sûr, et je pensais à toi en plus, quand je t’entendais avec ton ex, ou plus exactement, quand j’aurais aimé être à sa place.

— Heureuse aujourd’hui que la fiction soit devenue réalité ? »

Elle me donna la meilleure des réponses avec un baiser torride, certainement le plus torride que nous ayons eu depuis la veille. Elle continuait de s’empaler sur moi mais accentua sa vitesse. S’étant relevé de nouveau, je regardais ma queue entrer et sortir de ce palais si chaud, de cette fente ruisselante de désir, de cette antre dont je pouvais maintenant savourer égoïstement mais tendrement la conquête. Dans un moment de lucidité inexplicable, je parvins à stopper tout mouvement avant son second orgasme, mais ne souhaitant pas la frustrer lui expliquait : « patiente encore un peu, j’aimerais qu’on y parvienne encore ensemble ». C’est effectivement ce qui se produisit, et nos deux voix se mirent à l’unisson pour crier notre jouissance commune. Adeline s’effondra sur moi, le corps tremblant, la respiration haletante mais surtout, mon sexe emprisonné en elle. Je sentais les parois de son paradis enserrer ma verge pour la garder encore, elle ma tendre et sensuelle geôlière.

Quand elle eut repris ses esprits (et moi les miens aussi je dois l’avouer), j’étais toujours en elle. « Tu ne m’en veux pas grand frère j’espère ?

— T’en vouloir pourquoi ?

— De ce que j’ai dit, de ce que j’ai fait…

— Il n’y a rien venant de toi qui puisse me déranger. Comment tu sens tu maintenant ?

— Tellement bien, j’ai envie de recommencer.

— Moi aussi, mais d’une part j’ai besoin de récupérer un peu, tu as beau être très excitante, je ne peux repartir de suite. Et d’autre part, maman va rentrer bientôt, ce serait dommage de couper notre élan. Crois-tu que tu puisses attendre ce soir ?

— Tu as raison, mais ça va être long… »

Notre mère rentra en effet un petit quart d’heure après. Elle me trouva affairé à la cuisine et Adeline dans la salle de bain. « Comment va ta sur ? Je ne l’ai pas vue ce matin. Elle a dormi avec toi ?

— Oui tu t’en doutes maman. Et pour ce qui est de son état, les choses sont compliquées pour elle, c’est dur de réaliser qu’elles ne seront plus pareilles.

— C’est vrai. Heureusement que tu es là car je n’ai pas beaucoup de temps à lui consacrer ce qui me désole.

— Elle ne t’en veut pas, ne t’inquiète pas. Et quand bien même ce serait le cas, je lui remettrais rapidement les idées en place car tu n’y es pour rien. Cependant, ne t’étonne pas si elle dort plus souvent avec moi.

— J’ai l’habitude avec vous, depuis toute petite elle se réfugiait déjà dans ta chambre quand un truc lui faisait peur, qu’elle était triste ou autre chose. Alors, ça continue. »

Adeline descendit quelques minutes après. Elle dit à notre mère qu’elle avait entendu notre discussion et qu’elle était désolée de lui faire de la peine. Un gros câlin mère-fille scella définitivement le sujet. Une fois passée à table, Adeline passa la frontière de la fille triste à l’amante excitée. Elle était en face de moi et je sentis son pied se glisser entre mes jambes, puis se poser sur ma queue. J’avais beau avoir mon jean, elle réussit quand même à me faire un effet quasi immédiat et je la vis rougir quand elle sentit la bosse sous son pied. Elle retira même celui-ci en baissant les yeux. Surpris par cet acte, je voulus toutefois la mettre au dépourvu autant qu’elle m’y avait mis et lui lançais innocemment : « Tu m’as dit de te rappeler de continuer ton exercice physique. Je ne sais pas de quoi il s’agit, mais ça avait l’air de te captiver alors voilà, c’est fait. » Me remerciant, et sans que cela fasse ciller ma mère le moins du monde, elle replaça son pied entre mes jambes le temps du repas. Nos regards coquins se croisaient de temps à autres et la soirée qui se profilait prenait une tournure des plus chaudes. Notre mère alla se coucher rapidement, comme presque chaque soir, anéanti par les heures infernales de son boulot.

Je regardais la télé quand Adeline descendit en nuisette. Si je l’avais déjà vue dans cette tenue, elle portait souvent un peignoir par-dessus, ou au moins une culotte. Là, au risque de croiser notre mère, d’être surprise dans une tenue qui ne laissait pas de doute quant à son état d’esprit, elle s’assit de nouveau sur moi et me lança comme un défi : « fais-moi l’amour, là, maintenant, je n’en peux plus d’attendre.

— Mais tu n’es pas bien ! Imagine que… »

Je ne pus terminer ma phrase car elle baissa mon caleçon aussitôt, dressa l’objet de son désir de quelques coups habiles de poignets et se l’enfila directement sans même me demander mon avis. J’avais abandonné toute illusion personnelle à me convaincre que ce n’était pas l’endroit, et le risque devant faire partie de notre quotidien dorénavant, autant s’y habituer. Mais ne souhaitant vraiment pas que notre mère nous entende, je posais ma main sur la bouche de ma sur. Elle se démenait comme une furie sur moi, et franchement, c’était un délice. Je décidais de l’allonger sur le canapé, et, relevant ses jambes en arrière, la pénétrait de nouveau avec cette même fougue dont elle avait fait montre. Elle attrapa d’emblée un coussin pour étouffer ses gémissements, mais je le lui retirais en murmurant: « Lève la tête ma puce, et regarde ! »

Adeline parut subjuguée par cette vision s’offrant à elle. Elle mouillait de plus en plus et l’on entendait presque plus le « floc-floc » (c’est sa propre expression), produit par nos deux sexes que le bruit de la télé. Elle ne releva la tête que pour me regarder droit dans les yeux alors qu’elle fut terrassée par l’orgasme tant attendu. Elle était au bord des larmes, de joie cette fois, et serrait les lèvres pour ne pas crier son plaisir. Quand je lâchais à mon tour le jus tant attendu, nous continuâmes de nous fixer. C’était magique, intense et incroyablement sensuel. J’aurais pu me noyer dans son regard ce jour-là, je m’y suis noyé depuis…

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