Histoires de sexe en groupe Histoires érotiques au travail

Ah les jolies colonies… – Chapitre 1

Ah les jolies colonies... - Chapitre 1



Ah les jolies colonies de vacances..

Eva manuvra pour garer sa Peugeot 207 en face du port de la Cotinière et sortit de la voiture. Elle ne paraissait pas ses 50 ans. De taille moyenne, les cheveux raides et châtain, elle ne dégageait rien de charismùatique, juste un bout de femme ordinaire. Équilibrée et sportive, elle était institutrice à Neuilly.

L’odeur d’iode de l’océan vint immédiatement chatouiller ses narines.

Elle claqua la portière et se dirigea vers le Café du Port. En longeant les navires rouillés alignés le long du quai, son cur se serra. Son amour pour l’île d’Oléron ne s’était jamais démenti, malgré les aventures mouvementées qu’elle y avait vécues durant sa jeunesse.

En s’asseyant à la terrasse, elle aperçut derrière le port la petite église où elle s’arrêtait parfois avec son groupe d’adolescents, elle avait 20 ans… et c’était il y a 30 ans.

C’était bien ici, à St Pierre d’Oléron, c’était en 1983, sa troisième colonie en temps que monitrice avec la ville de Massy-Palaiseau.

Dimanche 10 juillet 1983- 7h30… Elle ferma les yeux et revit le quai de la gare à Paris, la centaine d’enfants âgés de 12 à 14 ans qui embrassaient leurs proches. Elle était jeune et naïve, tout gonflée d’espoir et de bonne volonté. Puis le voyage en train avait été long et difficile, la chaleur et l’agressivité de certains pré-ados l’avaient éprouvée. En arrivant vers 20h au camp de St Pierre, elle avait eu la mauvaise surprise, en temps que "ancienne" monitrice, d’être affectée d’office à un Marabout (grande tente de 10 places) de garçons, pour pallier la défection tardive d’un moniteur.

Tous les ados s’étaient installés rapidement, avaient avalé une rapide collation vers 21h puis s’étaient rendus en maugréant à la réunion d’accueil organisée par le directeur. Il n’y avait pas assez de places assises et Eva s’était retrouvée debout au fond, entourée de quelques garçons de son groupe.

Dans le groupe serré, elle tressaillit soudain. Un effleurement contre sa cuisse droite se répétait avec insistance. Mais elle eut beau scruter, elle ne croisa aucun regard. Tous les ados semblaient concentrés sur le discours d’accueil. Eva se déplaça lentement de quelques dizaines de centimètres vers sa gauche pour fuir et se rapprocher du mur. Mais elle sentit distinctement une main lui toucher les fesses. Se retourner d’un bloc ne lui permit pas de comprendre qui en était l’auteur. Pire une autre main s’attarda sur son postérieur tandis qu’une autre glissait vers l’intérieur de sa cuisse. Elle se pinça les lèvres pour ne pas crier. Aucun visage ne semblait s’intéresser à elle. Prise de panique, elle reprit sa progression vers la gauche, se faisant peloter les seins et les fesses abondamment. Le souffle court, elle parvint à rejoindre un moniteur qui était adossé à la cloison. Les attouchements cessèrent, et Eva put reprendre ses esprits, conservant la peur au ventre.

Vers 22H30 le signal de la fin de la réunion fut donné, et la salle se vida peu à peu. Eva restait tétanisée, son amie Florence s’approcha d’elle avec un sourire.

— Dis donc ça n’a pas l’air d’aller toi, tu es toute pâle!

— Non effectivement, fit Eva en baissant la voix. "On " m’a pelotée le cul, c’est dingue…

— Tu plaisantes, là, non?

— Ai-je l’air de plaisanter? Florence?

— Non excuse moi, je suis désolée. il faut que tu en parles à Fred, le dirlo.

— Oui, on verra demain.

— Ok à plus tard alors!

— Merci, à toute Flo.

Eva regagnait son Marabout. Les bruits du camp semblaient diminuer. Elle repéra un groupe de filles qui chahutaient et parlaient fort en se lavant les dents au sanitaire B , celui réservé aux filles. Puis elle longea

celui des garçons, le sanitaire A, où elle reconnut certains des ados de son groupe. Sans s’arrêter, elle s’efforça de sourire et annonça:

— Allez on se dépêche, les garçons, je vous attends au Marabout dans 10 minutes.

— Oui, oui, M’dame firent certains…

Mais Eva crut aussi entendre des murmures et parmi les mots elle put distinguer "mono" "salope" et "pouf". Le Marabout était vide. Six lits de camps étaient alignés. Le septième, au fond, perpendiculaire à la rangée était le sien. Elle prit sa trousse de toilette, puis se ravisa. Il lui faudrait repasser devant le sanitaire A, et c’était au-dessus de ses forces pour ce soir. Alors elle se glissa toute habillée dans ses draps.

Cinq des six adolescents la rejoignirent au cours des minutes qui suivirent.

Il y avait un noir un peu taciturne mais souriant, Ibrahim, deux maghrébins, Mohamed et Nasri volubiles et vantards, un rouquin timide, Joël, et deux bruns corpulents, Marco et Kevin. Mohamed et Nasri semblaient bien se connaitre et commencèrent à palabrer dans le noir, jusqu’à ce qu’Eva les prie de se taire et de dormir. De mauvaise grâce ils mirent fin à leurs bavardages. Seul Joêl lui sembla être déjà venu l’an dernier, les cinq autres étaient nouveaux.

Au bout d’une heure, ils étaient tous endormis. Vers 0H10, Eva se leva pour se rendre au "5ième repas" réunion traditionnelle nocturne des moniteurs au cours de laquelle ils mangeaient pour compenser le manque de sommeil. A aucun moment elle n’osa parler devant toute l’équipe de ce qui lui était arrivé, malgré les les regards éloquents de Florence. Il y avait là le Directeur, sa femme qui tenait la cuisine, et son fils à l’économat, le sous-directeur et sa femme infirmière, ainsi qu’une une vingtaine de moniteurs totalement inconnus pour la plupart.

Lorsque la réunion prit fin, Eva s’éclipsa en vitesse, morte de fatigue. Elle marcha d’un pas rapide jusqu’à son Marabout. L’air vif de la nuit lui apportait des effluves des pins et de l’océan mêlés. Elle n’avait pas le courage de retourner aux sanitaires faire sa toilette. Alors elle enfila une chemise de nuit par-dessus ses sous-vêtements et se coucha non sans avoir réglé le biper de sa montre sur 7H.

En s’endormant elle eu une dernière pensée pour sa valise qui lui sembla avoir été déplacée et sombra dans le néant.

Lundi 11 juillet – 7h

Le bip de sa montre retentit de longues secondes avant qu’elle ouvre les yeux et l’arrête.Encore engourdie, elle se redressa et s’étira. Sa valise! Oui elle n’était plus sous son lit, mais à côté. Soudain complètement réveillée, Eva se leva et l’ouvrit. Ses affaires avaient été chamboulées et un mot en grosses lettres s’étalait sur une feuille de classeur de petit format: S A L O P E

Elle fit une boulette rageuse du compliment anonyme, prit sa trousse de toilette et des vêtements propres puis se dirigea vers le sanitaire B. Des moniteurs occupés à se raser au sanitaire B la saluèrent. Elle leur répondit sans s’arrêter pour éviter d’aller leur faire la bise, contrariée par l’incident de la valise. Elle réalisait que toutes ses affaires personnelles étaient en libre service, nul endroit pour les enfermer en sécurité durant quatre semaines. Heureusement, elle avait glissé son sac à main sous son matelas, personne n’aurait pu y toucher sans la réveiller.

Elle entra dans une cabine de douche qui avait un coin toilette avec un miroir et un évier. Sous la douche chaude son angoisse s’apaisa. Ce n’était qu’un petit bout de papier, une blague de potache. Elle se savonna puis se rinça et se sécha. lorsqu’elle prit le soutien gorge propre qu’elle avait apporté elle eut un coup au cur. La lanière en caoutchouc avait été sectionnée au ras de la fermeture, rendant inutile ce sous-vêtement. Le slip, un slip ordinaire blanc très ajusté à la peau, présentait quand à lui une large ouverture pratiquée au ciseau à l’endroit de sa chatte. Les larmes lui vinrent aux yeux. Pourquoi? La mort dans l’âme elle dut remettre son soutien gorge et son slip sales. Puis enfila un short beige propre et un t-shirt jaune pâle. Un mélange de rage et d’angoisse lui nouait la gorge. Elle retourna au pas de charge au Marabout pour inspecter ses sous-vêtements. Fort heureusement elle n’était pas de corvée de petit déj, et donc sa présence au réfectoire ne serait pas indispensable avant mercredi.

Il était 7h40 et le camp s’éveillait peu à peu. Des cris d’enfants résonnaient maintenant dans les deux grands sanitaires. Deux lits étaient vides dans sa tente, Mohamed et Nasri devaient déjà être à table. Elle ouvrit silencieusement sa valise et put constater que la dizaine de sous-vêtements qu’elle avait emportés avaient tous été mutilés de la même façon. Horrifiée, elle vérifia que son sac à main n’avait pas bougé en passant la main sous son matelas puis décida de prendre son petit déjeuner, dans l’immédiat elle ne pouvait rien faire d’autre. Des regards insistants se posèrent sur elle lorsqu’elle s’installa dans un angle de la grande salle avec son plateau. Mal à l’aise, cherchant Florence des yeux, elle songea que ce pouvait être luvre de n’importe lequel d’entre eux. Son amie n’était pas là. En revanche elle croisa des yeux noirs et brillants qu’elle reconnut : c’était Abdelmalik un colon de l’année passée. Il avait grandi et forci, et devait être un des plus vieux garçons du camp. Elle rougit et détourna les yeux se souvenant qu’il l’avait surprise l’an dernier dans les bras de Marc, 34 ans Bade boy au look ravageur et moniteur de voile au camp de voile à la Cotinière. Il lui avait fait une cour assidue et elle avait fini par accepter de lui faire une gâterie, ne voulant pas avoir de rapport sexuels en dehors de son petit ami resté à Massy. "Dans les bras" était une façon édulcorée d’évoquer la fellation qu’elle était en train de lui prodiguer dans les douches des garçons en plein milieu d’une nuit d’aout 1982. Abdelmalik avait alors ouvert la porte et ouvert de grands yeux avant de s’éclipser immédiatement.

Elle rougit et détourna les yeux. Le souffle coupé. Et si c’était lui? Une façon de se venger par exemple? A moins qu’il n’en ait parlé à d’autres. Le malaise d’’Eva grandit et elle ne put rien avaler de plus. Le cur serré elle décida qu’elle lui parlerai dès que possible, autant crever l’abcès le plus tôt possible.

Elle fila au bureau pour parler à Fred. Il était au téléphone et de fort méchante humeur. Un fournisseur avait oublié de livrer une partie des moules pour le repas de midi et la conversation était animée. Eva renonça à lui parler et profita de sa présence au bureau pour s’inscrire sur le planning des sorties pour accompagner un groupe au village cet après-midi, espérant profiter de l’occasion pour se racheter des sous-vêtements. Puis elle regagna ta tente. il était 9H et tous étaient levés. Elle contempla les lits défaits et les draps froissés, se demandant si l’un de ses colons avait vu ou entendu quelque chose. Elle arrangea les lits et rangea un peu la chambre en soupirant puis se rendit à l’appel de 10H pour la constitutions des groupes et des activités.

Lors du repas de midi, elle se mit avec Florence sans pouvoir vraiment participer à la conversation. Elle sentait peser sur elle des regards hostiles et n’osait lever le nez de son assiette. Elle participa au rangement avec d’autres monos puis fila à sa tente. Son groupe s’était inscrit à une activité de pêche et serait absent pour l’après-midi. La sortie à St Pierre étant fixée à 16h, elle avait donc deux heures devant elle. Il fallait qu’elle en profite pour parler à Fred et mener l’enquête. de tels actes ne devaient pas rester impunis. Il fallait qu’elle voie aussi Abdelmalik mais en douceur, car il valait mieux que le Directeur n’apprenne rien au sujet de ses frasques avec le moniteur de voile, elle risquait un renvoi pur et simple pour manque de moralité. Problème épineux, les deux affaires étant peut-être liées finalement…

Un froissement la fit se retourner. Abdelmalik venait d’entrer. Impassible et le regard dur.

— Tiens.. bonjour Abdel… Que veux-tu ? fit-elle surprise et inquiète, sur la défensive visiblement.

— Salut! Calme ! Caaalme! répondit Abdelmalik avec un sourire qui laissa voir toutes ses dents. On peut causer? Non? T’es une meuf canon j’adore!.

— Causer de quoi? s’empressa-t-elle soudain mal assurée, ignorant sa grossièreté.

— Je suis sympa. Je t’aime bien moi. Je suis venu faire un échange…

— Un échange? Je ne comprends pas! Se figea-t-elle.

— Alors… Voilà… Il prenait les temps, d’un air sournois. Je dis rien à personne pour l’an passé, mais si tu es très gentille avec moi… Ok?

— Hein? … fit Eva qui s’étouffa.

— … oui oui tu sais bien, la pipe dans les douches… et bien sûr, en plus je te rendrai tous tes papiers à la fin du camp, promis!

Soudain inquiète, Eva souleva le matelas et récupéra son sac à main qui paraissait bien léger. elle blêmit en constant qu’il n’y avait plus son porte-monnaie, son chéquier ni son portefeuille.

— Rends les moi aboya-t-elle en s’approchant, menaçante.

-Abdel leva une main menaçante comme pour la gifler et Eva recula, envahie par la peur. Il est plus fort que moi songea-t-elle. Il mit son doigt sur sa bouche et ajouta:

— chuut.. pas de cris, tu sais j’ai des potes à Passy, il pourraient faire des problèmes à ta famille.. j’ai ton adresse, ton tel.. j’ai tout… quoi.. j’appelle quand je veux.. tu vois? Oui?

Eva était glacée d’horreur et le laissa s’approcher sans mot dire. Lorsqu’il fut tout près, il lui souffla dans l’oreille:

— Ah tu comprends vite… tu sais… une grosse salope dans ton genre n’a pas besoin de soutif… ni de slip… pense à ta famille… sois gentille t’aura pas de problèmes…

Il joignit le geste à la parole et posa une main sur sa hanche. Elle tressaillit et voulut attraper sa main, mais d’un geste vif il intercepta sa tentative de défense avec son autre main, puis la tordit en arrière.

— Arrête, gémit-elle, alors qu’il la faisait fléchir fermement jusqu’au sol.

— Tiens tu fais moins la fière? on dirait. Je te kiffe à genoux devant moi.. ironisa-t-il en lui pelotant les seins tandis qu’elle avait les larmes aux yeux.

— Je t’en prie.. arrête.. suppliait elle, le souffle court et la voix rauque…

— Tu ne porteras aucun soutif ni slip durant un mois… Compris? Il accentua la pression sur sa main tordu en arrière. Ok? insista-t-il?

-Je..oui.. d’accord, fit enfin la jeune femme, qui était effrayée par sa violence et émoustillée à la fois par les doigts d’Abdel qui lui trituraient les pointes de seins qu’elle sentait durcir.

— Alors file moi ceux que tu portes … allez! file-les moi! Termina-t-il en la lâchant, pantelante.

Eva se redressa, ses jambes tremblaient, elle ne bougeait plus.

— Tu sais mes potes, y sont sympas, mais… faut pas les énerver… y peuvent violer ta sur, y peuvent dépouiller ta mère… y peuvent taper ton p’tit frère… démolir ta caisse ou foutre le feu à ta baraque…

Vaincue la monitrice ôta son t-shirt puis son soutien-gorges et le tendit au garçon, elle remit le t-shirt pudiquement, ce qui le fit sourire, puis ota son short et donna également son slip d’une main tremblante. Elle fuyait les yeux cruels.. un regard de fou!

— Mmhh renifla-t-il dans les sous-vêtements sales, rejoins moi aux toilettes salope ça fait un an que j’attends ce moment.. et il sortit.

La jeune femme rajusta son short et son t-shirt et partit à sa suite quelques secondes plus tard. Ses joues pourpres et ses seins dansants lui donnaient l’impression que tous ceux qu’elle croisait savaient. Le frottement de ses lèvres dans le short et du tissus sur ses tétons acheva de la mettre dans un état second.

(Une suite vous plairait-elle?)

A propos de l'auteur

HistoiresDeSexe

Laissez un commentaire