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Alain, ancien professeur – Chapitre 15

Alain, ancien professeur - Chapitre 15



QUATRIÈME PARTIE : LES AMIS IL NY A QUE ÇA DE VRAI !

Alain a mal dormi. Dapprendre à retardement linfidélité de son épouse la perturbé. Quand il pense que cela a assombri leurs dernières années de vie commune ! Et voilà quaujourdhui, il découvre que sa femme était au courant de sa liaison, pire quelle lavait provoquée. Il ne lui en veut pas davoir été lamante de Christophe, pas du tout, mais il regrette seulement quelle en lui en ait rien laissé paraître. Un simple mot de sa part et leurs relations avec le couple ami auraient été changées. Mon dieu quils se connaissaient mal ! Comment ont-ils pu vivre et saimer, car ils saimaient il en est persuadé et ce malgré leurs escapades, de si longues années sans aborder le sujet.

Il rêve de ce qui aurait pu être leur vie sil avait su ? Quels bons moments ils auraient passé ensembles tous les quatre, lui, Marie, Isabelle et Christophe à faire lamour sans honte ! Lauraient-ils fait séparément ou en commun? Hommes et femmes mélangés ? Femmes entre-elles ? Et entre hommes aussi ? Après ce qui sest passé hier après-midi il ne peut en éliminer léventualité.

Après le repas, il se verse un verre de cognac. Il ne sert à rien de ressasser le passé. Il est heureux quIsabelle et Christophe lacceptent dans leur intimité et décide de profiter de leur bon vouloir. Le seul regret est de ne pouvoir offrir à Christophe que la dérisoire compensation de ses fesses et pour Isabelle, lobligation de mêler le mari à leurs étreintes.

Il regarde lheure à lhorloge sur le manteau de la cheminée. Manon doit passer dans laprès-midi. Que lui veut-elle après la révélation de la veille ? Tout à coup il frémit : et si la jeune fille venait lui annoncer quil doit cesser toutes relations avec sa famille ? Non, ce serait trop horrible. Il espère que non, il a trop besoin deux qui lui ont redonné le goût à la vie.

Elle sonne à la porte. Alain sempresse douvrir.

— Je viens pour mexcuser de mon attitude dhier.

— Ce nétait pas la peine. Pour moi cest déjà oublié.

Il nose linviter à entrer.

— On dirait que cela ne te fait pas plaisir de me voir ?

— Si, si ! Tu es le soleil qui illumine ma modeste demeure.

— Nen fais pas trop je ten prie ! Je peux entrer ?

Il sefface et referme la porte derrière la jeune fille.

— Alors ? Tu ne membrasses pas ?

Il distribue deux baisers sur les joues.

— Cest tout ? Ce nest pas un baiser ça !

Elle prend ses lèvres dune bouche avide. Alain se laisse emporter par lenthousiasme de sa visiteuse. Ils se dénouent au bout dune longue minute passée à inspecter de la langue le palais et les dents adverses.

— Ah ! Jaime mieux ça ! Jai failli croire que tu étais fâché.

— Mais non ! Quelle idée !

Pour bien montrer quelle se trompait, il lenlace pour un nouveau ballet des langues. Leurs mains ne restent pas inactives. Alain éprouve la rondeur dun sein pendant que Manon explore le bas ventre. Ses doigts habiles attrapent la glissière de la braguette et la descendent. Encouragé, il tire le chemisier hors du jean et passe la paume sous le tissu Les doigts fouillent dans son slip et découvrent la queue qui grossit La paume remonte vers la poitrine pour envelopper un mamelon libre de tout soutien-gorge La jeune fille sécarte.

— Aah ! Je suis rassurée.

Elle retient Alain qui veut se rajuster.

— Inutile, je veux te montrer quelque chose.

Elle fouille dans son sac et sort triomphalement un godemiché.

— Jai bien vu comment Maman a procédé lautre jour. Je suis sûre dy arriver.

Il sourit devant sa détermination.

— Cela ne te gêne pas de faire lamour à un vieux comme moi ?

— Dis pas de bêtises, tes pas vieux.

Si, il est vieux. Jamais il ne lavait ressenti comme en cet instant où une toute jeune fille lui offre sa beauté, sa jeunesse, sa fougue, sa jeunesse. Il soupire.

— Quest-ce que tu attends pour te déshabiller !

— Tu es si pressée ?

— Oui, je dois encore passer chez Lucas tout à lheure.

— Cest que, même si tu dis que je ne suis pas vieux, je ne démarre plus au quart de tour.

Elle le dévisage étonnée. Qua-t-il voulu dire ?

— Ah !

Son visage séclaire.

— Viens ici mon gros, cest moi qui vais te dévêtir. Et je te promets de te faire de gros câlins en même temps. Ça ira ? Non, tout à lheure, poursuit-elle en séchappant des mains avides qui voulaient lenlacer.

Elle ôte le t-shirt. Alain docile lève les bras au ciel. Elle finit douvrir la ceinture du pantalon et le fait descendre sous les genoux entraînant le slip. Elle saccroupit, désentrave les jambes, et attrape la tige souple dune main et les bourses de lautre.

— Aah !

Elle porte le gland en bouche et samuse à le sucer tout en regardant Alain dun il facétieux.

— Aah !

Il se laisse envahir par la douceur de la caresse. La montée du plaisir lalerte.

— Arrête ! Tu vas me faire jouir et après je serai épuisé, ce nest pas ce que tu désires tout de suite, nest-ce pas ?

Elle se redresse un peu déçue.

— Non.

— Laisse-moi te déshabiller à mon tour.

Il termine dôter le chemisier et samuse à embrasser et patouiller les seins. Au bout dune minute, elle se dérobe.

— Je ne suis pas là que pour ça noublie pas.

— Excuse-moi. Que veux-tu, ajoute-t-il en descendant le jean et le slip, tu as une si jolie poitrine !

— Cest tout ce que jai de bien ?

— Non !

Il applique la bouche sur les poils du pubis cherchant à attraper le petit clitoris des lèvres.

— Aah !

Elle se laisse caresser quelques instants puis reprend linitiative.

— Va tasseoir sur le canapé Oui Avance-toi jusquau bord Bien.

Armée du sexe artificiel, elle lenjambe en lui tournant le dos, les genoux sur le siège.

— Ecarte les cuisses Encore ! Je vois pas bien ton trou du cul Ah ça y est !

Elle présente le bout face à lanus.

— Mon dieu joubliais ! Tas de la margarine ?

— Non Si : dans le frigo tu trouveras du beurre.

Les préparatifs lavaient excité à un tel point quil aurait accepté lintroduction à sec. Manon se lève.

— Oh ! Une idée ! Pas la peine de beurre.

Elle écarte les jambes, présente le godemiché devant son sexe et lintroduit plusieurs fois. Elle inspecte la tige luisante.

— Ça devrait suffire Ecarte les cuisses Oh ! Attends !

Elle enfonce le doigt dans son vagin et lessuie autour de lanus dAlain.

— Bon, on peut y aller.

Dune main elle positionne le godemiché, de lautre elle éprouve la raideur, pas encore satisfaisante de la verge. Elle pousse lengin.

— Aah !

— Cest bon ?

— Ou Oui !

Après trois manipulations elle sexclame :

— Oui, tu bandes ! Continue !

Comme sa mère trois jours auparavant, elle place son vagin au-dessus du gland violacé et sabaisse. La hampe fléchit. Deux allers et retours du godemiché dans le cul dAlain rétablissent la situation.

— Aah ! Que cest bon une queue en cet endroit !

Elle danse sur les cuisses dAlain sans oublier dagiter le sexe artificiel. Il veut participer et tente de rapprocher le torse pour caresser la poitrine de Manon.

— Non ! Penche-toi en arrière ! Jarrive plus à enfoncer lengin dans ton cul !

Il sappuie contre le dossier un peu gêné que la jeune fille fasse tout le travail. Ce nest pas lui qui la baise mais le contraire. Cela le déconcentre. Il ne peut retenir la montée de la sève et éjacule en deux ou trois sursauts de sa verge.

— Aaah !

Immédiatement la queue fléchit et sort de son logement.

— Oh !

Manon pistonne le cul de son partenaire. Sans succès.

— Arrête sil te plaît, implore-t-il. Cest inutile. Excuse ma faiblesse mais pour moi cest terminé et bien terminé.

Elle descend du canapé et vient lui donner un baiser sur la joue.

— Tu sais, cétait bien quand même.

— Tu ne dis pas ça par pitié ?

— Non, je tassure, jai beaucoup aimé. On le refera nest-ce pas ? ajoute-t-elle en se dirigeant vers la salle de bain.

Il ne sait pas sil le désire. Il regrette labsence dune tierce personne qui en soccupant de son cul avec une vraie queue bien vivante, lui aurait permis de tenir à bras le corps la jeune fille. Il est persuadé que dans ce cas il laurait transporté au septième ciel.

Manon revient au salon. Elle sessuie lentrejambe et dépose la serviette sur le dossier dune chaise.

— Je dois partir, tu men veux pas ?

— Ten vouloir ? La plus jolie fille du Lycée moffre des moments inoubliables et tu voudrais que je lui en veuille ?

— Non, de partir tout de suite.

— Tu nas pas de comptes à me rendre. Dailleurs, tu mavais prévenu.

Pendant quelle shabille, il nettoie le godemiché et le tend à Manon. Elle le range dans son sac avec un sourire.

— A bientôt.

Alain la regarde descendre les marches. Elle va retrouver Lucas qui saura, lui, la faire jouir. Cest dur de vieillir !

— Sois sans crainte, lui lance-t-elle avant de disparaître au tournant de la cage descalier, on trouvera une solution !

Pour ça il lui fait confiance

Isabelle lappelle au téléphone.

— Alain ? Christophe a reçu un bocal de foie gras, cadeau dun fournisseur. Voudrais-tu nous aider à lui faire un sort ?

— Avec plaisir. Japporte une bouteille de Bordeaux liquoreux.

— Ce nest pas la peine.

— Jinsiste.

— Bon, nous tattendons pour sept heures daccord ?

— A ce soir

Sa bouteille sous le bras, Alain sonne à la porte de Christophe et Isabelle. Ils laccueillent tout sourire.

— Mazette, du Château Vigneau ! Excusez du peu ! sexclame Christophe.

— Cest une bouteille qui traînait à la cave. Bonne occasion de louvrir. Il faut encore la mettre au frais.

— Je men occupe tout de suite. Tu en as beaucoup dautre comme ça ?

— Quelques-unes, sourit Alain.

— Il faudra que tu me montres ça !

Quand Christophe revient au salon, Isabelle déboutonne la chemise dAlain.

— Hé ben ! Hé ben ! En voilà des manières !

— Je ny suis pour rien, se défend Alain.

— Tu aurais pu attendre quon ait mangé chérie.

— Je nen ai pas la patience. Alain a dit que le vin devait refroidir, profitons-en !

Elle ôte la chemise et sattaque à la ceinture.

— Déshabille-toi ma chérie, je men occupe, déclare Christophe qui se place derrière Alain et baisse la fermeture de la braguette.

En un tour de main la jeune femme se débarrasse de ses vêtements et aide son mari à descendre le slip de leur invité. Elle se frotte contre celui-ci pendant que son époux ôte ses affaires.

Alain est coincé entre les deux corps. Il aime sentir la peau de ses amis sur lépiderme. Il masse dune main la poitrine dIsabelle et de lautre fouille entre les jambes de la jeune femme. Un index fureteur cherche son anus et une paume enveloppe ses testicules. Sa verge se redresse au moment où lindex senfonce dans son cul.

— Aah !

Isabelle lembrasse. Ses mains écartent les fesses.

— Merci, lui dit Christophe.

Il mouille de salive sa queue et la présente devant lanus. Alain se penche un peu en avant pour faciliter lintroduction.

— Aah !

Isabelle attire le couple soudé par la verge dAlain et lentraîne vers le canapé où elle sallonge. Elle présente le gland à la bonne place et encourage son mari.

— Vas-y ! Encule-le quil me baise à fond !

Christophe donne un coup de rein, le dard de leur invité senfonce dans le vagin de sa femme. Il frémit comme si cétait lui qui baisait Isabelle. Il impose son rythme attentif au plaisir de son épouse. Il alterne les pénétrations profondes et rapides. Alain est un jouet entre ses bras qui se laisse guider docilement, un simple intermédiaire qui suit exactement les poussées de son cavalier. Christophe juge, à létat dexcitation de son épouse que la jouissance est proche. Il accélère, Alain suit sans difficultés. Les contractions qui agitent le vagin dIsabelle en plein délire, masse sa queue à linstant où il perçoit larrivée des jets de sperme dans son cul. Leffet est immédiat.

— Aaaah !

Il donne quelques coups de rein de son propre chef et éjacule sa semence. Il est tout fier de sentir sa maîtresse vibrer une nouvelle fois dans ses bras, par contre il est vexé de la rapidité du retrait de sa verge. Celle de Christophe, conserve un volume et une raideur enviable et encombre délicieusement son intestin.

— Cest toujours aussi bon ma chérie ? interroge celui-ci.

— Plus que jamais ! Mais laissez-moi respirer, vous êtes lourds.

Christophe se retire doucement. Alain soupire. Un peu de sperme coule le long des cuisses. Il sécarte dIsabelle. La jeune femme se lève. Elle ramasse ses affaires éparses sur le sol.

— Allez mettre des robes de chambre les hommes. Moi je passe dans la salle de bain me rafraîchir.

— On peut venir avec toi ? Nous aussi on en a besoin, implore son mari.

— Utilisez celle de Manon !

Christophe guide Alain dans un petit cabinet de toilette encombré de flacons de parfums, de déodorants et de tubes de crème. Les deux hommes prennent une douche à tour de rôle, la cabine étant trop étroite pour les accepter ensemble. Ils rejoignent Isabelle qui met la table en déshabillé translucide

Ils ont presque fini le foie gras.

— Prends-en encore, Alain, invite Christophe. Ce serait dommage den perdre.

— Vous nen gardez pas pour Manon ?

— Oh ! Elle napprécie pas encore la bonne chère.

— Cela durera si vous ne lui donnez pas loccasion de la découvrir.

— Tu as raison Alain, approuve Isabelle. Laissons-lui ce qui reste.

— Et ajoutons un peu de ce nectar, complète Christophe en remplissant pour sa fille, un demi-verre du bordeaux liquoreux.

A ce moment, la porte dentrée se referme avec fracas. Les trois amis échangent un sourire entendu. Manon nest pas la douceur incarnée.

— Bonsoir tout le monde !

Elle embrasse à la ronde.

— Bonsoir ma chérie. As-tu mangé ? interroge Isabelle.

— Non, jai pas faim.

— Goûte un peu de ce foie gras, tu men diras des nouvelles Allez ! Ne te fais pas prier, insiste Christophe.

— Bon, jaccepte pour te faire plaisir. Juste le temps de me mettre à mon aise.

Elle revient dans un frou-frou de dentelles qui voilent imparfaitement son corps délié.

— Manon ! Voyons ! sexclame sa mère.

— Tu as quelque chose à dire toi ! Nous sommes habillées pareil.

Habillé nest pas le terme exact, sourit en lui-même Alain, mais ce nest pas grave, au contraire ! La jeune fille sattable et dépose une noisette de foie gras sur un toast que lui tend Christophe.

— Alors, quen penses-tu ? Demande-t-il impatient de montrer que sa fille a un bon palais.

— Oui, cest bon.

Il est soulagé.

— Goûte aussi ce vin. Il accompagne parfaitement le foie gras.

Manon trempe ses lèvres.

— Oh ! Cest délicieux ! Cest toi Alain qui la apporté ?

— Oui, je suis heureux quil te plaise.

Les trois adultes regardent amusés la jeune fille lécher ses doigts et siroter son verre à petits coups comme une chatte. Christophe se retourne vers sa femme.

— Tu vois, chérie ? Toi qui déclarais que ta fille ne savait pas apprécier la bonne cuisine.

— Oh ! De la cuisine comme ça jen mangerais tous les jours, sécrie Manon.

Elle sessuie la bouche et dévisage ses parents.

— Je vois que vous vous êtes amusés en mon absence. Ne tont-ils pas importuné ? demande-t-elle à ladresse dAlain.

— Pas du tout, réplique celui-ci en souriant.

— La queue de Christophe nest pas trop grosse ? Moi certains jours jai de la difficulté, surtout derrière.

— Manon !

Isabelle est horrifiée par laveu de sa fille. Déballer leurs secrets les plus intimes, elle est folle ! Que va penser deux leur ami ? Christophe se fait tout petit. Il évite le regard dAlain. Celui-ci nest pas choqué outre mesure : ayant déjà assisté aux ébats entre Isabelle et Manon, savoir que celle-ci fait aussi lamour à son père ne létonne pas.

— Ben quoi ! Quai-je dit dextraordinaire ? Alain est de la famille maintenant. Pourquoi lui cacher ce que nous faisons et qui nous rend heureux ?

Heureux ! Mot qui absout tout. Pourquoi voir le mal là où il y a le bonheur ? Alain ne se sent pas la force ni le droit de juger. Baiser une gamine qui pourrait être sa petite-fille est-il plus moral que faire lamour à son enfant majeure ?

Devant les regards désapprobateurs de son père et de sa mère, Manon se rend compte de son imprudence. Sa franchise ne va-t-elle pas éloigner Alain ? Ce serait trop bête.

— Tu Tu men veux pas ?

— Non, je ne ten veux pas Je ne vous en veux pas, corrige-t-il car il devine quil doit aussi rassurer les adultes. Tu nas pas lair dêtre traumatisée.

— Oh ! Pour ça non ! Christophe est un baiseur de première qui sait nous faire grimper au plafond Isabelle et moi.

— Tant mieux, jen suis heureux pour vous. Mais il se fait tard, je dois vous quitter.

Ni Christophe ni sa femme nosent le prier de rester. Il les abandonne pour shabiller dans la chambre dami où ses affaires lattendent. Isabelle est furieuse contre Manon.

— Quest-ce quil ta pris ? Tu es folle ?

— Daccord, daccord, jaurais pas du. Je mexcuse, mais maintenant avec Alain, nous naurons plus besoin de nous cacher. Ça risquait de devenir compliqué si vous persistez à linviter.

— Tu ne te rends pas compte de ce quil va penser de nous ?

— Je crois que tu te fais du mauvais sang pour rien. Tas vu comme moi quil ne la pas mal pris.

Christophe ne dit rien. Lui non plus nest pas fâché que leur secret soit partagé par leur ami.

— Bon, ben je vous laisse, déclare Alain de retour de la chambre.

— Est-ce que Euh Tu reviendras ? interroge Isabelle inquiète.

— Pourquoi le demandes-tu ? Vous ne voulez plus de moi ?

— Nous ? Cette question ! Peux-tu venir ce week-end ?

— Non pas le week-end prochain, je suis absent, corrige Christophe, le suivant Le vendredi soir ?

Alain avait prévu une sortie en montagne mais il accepte devinant quun refus serait interprété comme une dérobade.

— Ok, à vendredi en huit ! Je vous apporte quelques perles rares de ma cave.

— Ça cest une excellente idée !

Manon accompagne le visiteur. Elle est inquiète, avec ces hommes dun certain âge et leur morale on ne sait que penser.

— Cest vrai que tu ne nous en veux pas ?

— Pas du tout, rassure-toi.

Elle lembrasse sur la joue.

De retour au salon, Manon nen mène pas large. Elle doit affronter la colère de ses parents. Tant quAlain était présent, ils se sont contenus, mais maintenant quils sont seuls que va-t-il se passer ? Elle redoute plus son père qui est resté étrangement silencieux. Quest-ce que cela cache ?

— Approche ! Commande-t-il.

Le ton est sec. Elle obéit en baissant la tête.

— Tu mériterais une correction exemplaire ! On na pas idée ! Déballer nos secrets devant des inconnus !

Elle respire. « Mériterais une correction », lemploi du conditionnel est de bons augures, elle échappera à la punition. Il aurait dit « mérite une correction » sil avait lintention de linfliger.

— Alain nest pas un inconnu ! réplique-t-elle.

Elle se jette au cou de son père.

— Pardonne-moi Pardonnez-moi, corrige-t-elle en embrassant également Isabelle.

— Faut-il quon taime soupire celle-ci en rendant le baiser.

Les résolutions de punition de Christophe ne résistent pas au contact de la chair ferme et élastique de sa fille. Glissant la main sous le déshabillé il patouille le corps, remontant sur les seins quil empaume. Isabelle nest pas en reste. De caresses en pelotage et en baisers, ils se retrouvent tous trois nus, enlacés sur le canapé. Les deux femmes se sourient, elles vont soffrir en même temps à leur mâle de mari et père. Christophe les honore tour à tour, passant de lune à lautre. Celle quil ne pénètre pas caresse sa voisine. Létreinte dure, se prolonge. Dès que Manon perçoit au gonflement de la queue, que la fin est proche, elle noue les talons sur les fesses de son père, lempêchant de changer de partenaire.

— Aah !

— Ce nest pas du jeu ! Rouspète Isabelle, qui fesse à tour de bras le postérieur de son époux qui éjacule en gémissant de plaisir.

Ils se dénouent et restent immobiles plusieurs minutes. Christophe se lève. Il frotte son cul rougi.

— Tu aurais pu taper moins fort ! reproche-t-il à sa femme. Tu mas fait mal !

— Ça ne ta pas empêché de continuer avec ta fille !

— Serais-tu jalouse ?

Manon les contemple en souriant.

— Nest-ce pas que cest mieux ainsi ? Nous naurons plus à nous cacher dAlain. Le week-end prochain aurait été difficile autrement.

— Toi ! Naggrave pas ton cas !

Isabelle lance la main pour fesser sa fille qui se dérobe en riant.

— Bon, temporise Christophe. Je travaille demain, moi. Jai besoin dune bonne nuit.

— Oui mon chou, je taccompagne. Bonsoir ma chérie.

Ils sembrassent et rejoignent leurs chambres.

Sous les couvertures, Christophe enlace Isabelle.

— Tu sais, ma chérie ?

— Que veux-tu me dire ?

— Je crois que Manon a raison.

— Tu approuves sa conduite ?

— Nous naurons plus à feindre devant un ami. Nos relations nen seront que meilleures.

Elle ne répond pas. Elle non plus na pas caché à Alain les caresses échangées avec sa fille. Cela navait pas modifié le comportement de leur ami. Pourquoi celui-ci ferait une différence entre la mère et le père ?

— Tu crois ? murmure-t-elle.

— Jen suis sûr.

Il lembrasse avant déteindre la lampe de chevet.

A suivre

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