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Alice au pays de la soumission – Chapitre 2

De feu et de glace - Chapitre 2



Quand la voiture s’arrête, Alice est tourmentée par une peur qu’elle peine à gérer. Quand Paul l’aide à s’extraire du véhicule, tout se bouscule dans la tête d’Alice. La main ferme de Paul la guide, sa petite robe déchirée l’empêche de marcher comme il faut. Paul n’est pas tranquille, il sent la peur chez sa stagiaire.

On est devant la porte. Alice, c’est ta toute dernière chance de refuser ce stage. Une fois que la porte se refermera derrière toi, tu ne t’appartiendras plus pendant ces trente prochains jours. Alors ?

Alice se racle la gorge, se redresse fièrement et fait le pas en avant que Paul souhaitait. Alice vient de vaincre sa peur. Il faut dire que la voix de Paul avait, comme à son habitude, l’art de l’apaiser des pires craintes d’Alice. Derrière elle, la porte se referme, elle entend la clef qui tourne par deux fois dans la serrure avant que Paul ne l’en retire.

Il se met devant elle, lui retire ce qui reste de sa robe. Tournant autour de ce corps, il le caresse, le hume, l’embrasse même parfois et le palpe, surtout entre les jambes d’Alice. Si elle tremble, Paul ne doit pas prendre cela comme de la peur. Alice a dépassé ce stade, non, c’est l’excitation qui l’a emporté sur cette peur. Paul s’en rend vite compte en caressant le sexe d’Alice.

Ainsi on mouille. Sache que tu n’auras pas toujours l’occasion de mouiller de plaisir. Je vais maintenant de guider. Pas besoin de lever les pieds, il n’y a aucune marche. Par contre, même les yeux bandés, vu que tu es dos à la porte, mémorise bien partout où tu vas. Avance droit devant toi. À part la porte d’entrée, il n’y a qu’une porte, celle qui nous sépare du lieu où je te punirais. Là, maintenant, un quart de tour à gauche.

Alice suit à la lettre les instructions de Paul. Parfois, comme pour la désorienter, il glisse sa main entre les fesses d’Alice. Il lui ordonne de s’arrêter, de s’agenouiller avant qu’il ne la force à se pencher en avant et de se glisser dans une cage.

OK, ceci est la cage où quand tu ne seras pas mise à contribution, tu passeras le plus clair de ton temps. Elle est juste assez grande pour te coucher en boule. Inutile d’essayer de te lever, tu ne tiendrais qu’à quatre pattes. Du reste, quand je viens te chercher, c’est à quatre pattes que je veux te voir en arrivant. Oh, je sais que tu n’as pas dit un mot depuis chez toi. Tu n’as plus aucun droit, sauf le mot magique, sans mon autorisation.

Alice entend le cadenas qui verrouille sa cage. Paul lui explique encore deux ou trois points de son règlement avant d’aller vider sa voiture de son contenu. Dans sa cage, Alice prend toute l’ampleur de sa détention, recroquevillée sur elle-même, elle peut réfléchir et imaginer la suite. Paul prend tout son temps, se servant un café, il s’en va dans ce qui est le donjon de ce lieu, préparer tout ce dont il aura besoin.

Puis, toujours aussi lentement, il revient vers la cage. Il en sort Alice. Lui retire son bandeau. Il lui fait faire une visite de tout le lieu. Il garde, cependant, le donjon pour la fin. Une fois dans la pièce, il lui fait l’éloge de tous les instruments et le mobilier de supplice. Il prend un soin tout particulier à faire peur à Alice. Puis, il la conduit vers la porte d’entrée, il la met dos à cette porte.

Maintenant, jusqu’à midi, j’exige que tu apprennes par cur la maison. Que ce soit depuis la cage ou de n’importe quel endroit. Je veux pouvoir te dire, quand tu auras les yeux bandés, de te rendre dans n’importe quelle pièce sans que tu te cognes à un mur ou autre chose. À midi, tu auras ta gamelle de nourriture, plus une gamelle d’eau. Vu comme tu es, tu n’auras droit qu’à un repas par jour. Exécution !

Alice, toujours menottée dans le dos, commence ce long apprentissage. Parfois, elle fait et refait un parcours, les yeux fermés. Elle remarque que toutes les fenêtres sont masquées de l’extérieur comme de l’intérieur. Comme elle le sait, simple, la seule à ne pas être masquée de l’intérieur est celle de la salle de bain. Parfois, Paul vient regarder ce que fait Alice de temps à autre quand il n’est pas dans ce coin, en train d’étudier le programme prévu pour Alice sur cette petite table servant de bureau. C’est qu’il est méthodique, le bougre, il ne laisse que très peu de place au hasard.

À midi, Alice découvre, près de la table, une gamelle en plastique avec des boulettes de viande informes. Devant ce visage exprimant le dégoût, Paul la réprimande sévèrement en la fessant cruellement.

Première leçon, jamais ton visage n’aura d’expression autre que la douleur ou le plaisir. Mange, tu n’auras rien d’autre.

À genoux, penchée en avant, elle commence à manger. Paul la regarde, de la pointe de son stick, il relève la croupe d’Alice. Voyant le manque d’entrain à manger, il pose son pied nu sur la tête d’Alice.

C’est soit tu manges, soit j’écrase ta figure dans cette gamelle, t’as dix minutes pour la vider !

Soudainement, au pied du mur, elle mange. Plus elle mange, plus Paul l’encourage par quelques caresses sur le dos de son apprentie soumise.

Une fois son repas terminé, il lui commande d’aller se laver le visage, les dents et de se tenir prête pour la suite. Là encore, il ne lui laisse que dix minutes. Il ajoute que tout retard sera sanctionné. Alice se presse. Tout ce qu’elle peut utiliser est soigneusement étiqueté. Prête, elle revient vers Paul qui sans attendre lui montre la vaisselle. Pendant qu’elle la lave, Paul va prendre un collier et une autre paire de menottes, de celle avec une chaîne plus longue. Il pose le tout sur la table. Quand elle a terminé, il lui tend les menottes qu’Alice pose à ses chevilles. Puis, c’est au tour du collier que Paul cadenasse une fois en place.

C’est ta tenue de tous les jours. Tu garderas ton corps entravé en tout temps.

Alice se plie à tous les ordres que lui donne Paul. Elle le fait avec cette ferveur qui, pour Paul, dénote d’un certain amour qu’elle pourrait lui porter. Dans le salon, à genoux près du fauteuil de son Maître, elle se tient prête à lui obéir. Pendant qu’il corrige son programme, d’une main, il lui montre sa queue. Elle ne peut utiliser que sa bouche. Elle s’applique, offre à son Maître le meilleur de son être dans cette fellation. Quand il jouit, c’est sur son visage. Il lui interdit de s’essuyer. Il la relève, pose un livre sur sa tête, un gros, bien lourd.

Tu vas apprendre à marcher comme un mannequin. Chaque fois que le livre tombe, je te punis.

Les mains dans son dos, Alice apprend à marcher, le corps et la tête bien droite. Elle n’est pas habituée à se déplacer de la sorte. Le livre chute une première fois. Près de Paul, à genoux, la tête sur le sol, la croupe relevée, elle se prend trois coups de cravache. Paul précise que les coups iront en augmentant. Il ajoute que la prochaine fois que le livre tombe, ce n’est plus trois, mais quatre et ainsi de suite.

Alice s’applique, donnant encore le meilleur de son être. Elle veut parvenir à devenir parfaite. L’apprentissage risque pourtant d’être douloureux pour ses fesses. En fin d’après-midi, son cul souffre de cette dernière correction, onze coups qu’elle a reçus. Paul note soigneusement les progrès, les punitions d’Alice sur son cahier. Pendant qu’il mange son souper, Alice est debout, à le regarder manger. À ses pieds, si elle a soif, une gamelle remplie d’eau. Cependant, sans un ordre de Paul, elle n’a pas le droit de boire.

La soirée avance, Alice fait encore quelques allers et retours dans ce salon. Elle reçoit sa dernière correction, douze coups de cravache, dont le dernier est le plus violent de tous. Si elle n’a pas crié sa douleur ou à peine, Paul note ; un léger sourire aux lèvres.

Maintenant, il l’enferme dans sa cage, oblige sa soumise à lui tailler une dernière pipe avant de suspendre un abreuvoir pour oiseau de taille XXL. De son fauteuil, il la regarde, pensant déjà au lendemain. Avant d’aller se coucher, il s’approche de la cage. Alice croit alors qu’il veut une dernière fellation, elle a tout faux. Il tient son pénis entre ses doigts et lui urine sur tout le corps. Enfin, sans un mot, il s’en va se coucher confortablement.

La première nuit d’Alice dans sa cage n’est pas de tout repos. Peu habituée à dormir roulée en boule, elle n’arrive pas à trouver une position confortable. Elle sait que chaque nuit, cette cage lui servira de chambre à coucher.

Quand un coup de pied secoue toute la cage, Alice peine à s’étirer. Elle est courbaturée de partout. Paul ouvre la cage, lui ordonne d’aller se doucher, de nettoyer sa cage et de préparer son déjeuner, celui du Maître, cela va de soi. Alice se presse encore. Même si Paul ne lui a pas donné un temps imparti, elle sait qu’elle n’en a que très peu et sans montre, sans la moindre horloge, elle sait qu’elle n’a pas le droit de perdre de ce temps précieux. Douchée, rasée, à peine sèche, elle nettoie sa cage de fond en comble. L’odeur de l’urine lui remplit encore ses narines. La cage faite, c’est à la cuisine qu’elle prépare le déjeuner de Paul, de Monsieur Paul. Si elle cherche un peu, la logique d’une cuisine bien agencée l’aide. Très vite, les premiers toasts sortent du grille-pain. Dans le salon, Paul regarde sa montre. Il sourit, très satisfait de la performance de sa soumise.

Quand il la voit arriver, il est très surpris de la voir, mains menottées, porter le plateau sur son dos et s’approcher à quatre pattes.

Cela te vaudra une récompense. Tu vois, quand tu te comportes comme ça, sans en avoir reçu l’ordre, ça me plaît.

Alice, intérieurement, sourit de bonheur. Pendant qu’il mange, il la masturbe. Très vite, Alice ressent les prémisses de cette récompense. Quand il pose sa tasse à café sur le plateau, elle jouit longuement sans que rien ne tombe de son dos. Paul est des plus ravis.

Dans la cuisine, elle achève de tout laver, de tout ranger. Paul l’appelle, elle vient au plus vite s’agenouiller devant lui, posant sa tête sur les pieds de son Maître. Il lui montre le livre, elle ravale sa salive. Sauf que cette fois, Paul corse le supplice en posant des pinces réunies par une chaîne sur les tétons d’Alice. Il pose sa cravache bien en évidence.

Aujourd’hui, je remets le compteur à zéro. Cela signifie que la prochaine fois que le livre tombe, c’est trois coups de cravache et non treize. Il te faut prendre cela comme une récompense pour ton déjeuner, le nettoyage de ta cage. Vas-y, marche. Pendant que j’y suis, tu iras me faire un autre café sans retirer le livre.

Alice obéit, fait deux allers et retours dans le salon avant d’aller dans la cuisine faire ce café. Elle le rapporte, la tasse posée sur un plateau rond qu’elle ne tient que par une main. Seulement, au moment de se mettre à genoux pour présenter le café, le livre en profite pour tomber. Les trois coups de cravache sont aussitôt assénés et bien plus forts que le jour précédent. Si le plateau ne tombe pas, Paul ne la récompense pas. Le café bu, le livre sur sa tête, Alice se redresse et remporte le tout à la cuisine, lave la tasse, la range en même temps que le plateau. Puis, dans le salon, elle déambule en long et en large. Paul corse encore, lui imposant de lever très haut ses genoux. Alice découvre la marche chevaline. Ne pouvant s’aider de ses mains pour garder l’équilibre, très vite, le livre retombe. Quatre coups de cravache s’abattent sur sa croupe et ils sont encore plus forts que les trois premiers.

Ensuite, après plus d’une heure de marche imposée, Paul se rend à la salle de bain.

Tu vas me laver uniquement avec ta bouche et ta langue. J’exige de sentir ta bouche et ta langue partout sur mon corps, même entre mes fesses.

Alice, encore une fois, ravale sa salive tout en essayant de garder un visage impassible. Paul pose un gros savon dans le porte-savon. Alice tente une première fois de lécher ce savon. Sa langue lui pique, sa gorge peine à encaisser ce goût. Pourtant, elle se force et parvient à nettoyer les pieds de son Maître.

Ce faisant, Paul l’instruit sur la suite. À savoir que si Alice se comporte comme lui l’entend, il se pourrait qu’elle vienne dormir aux pieds du lit de Paul. Quand Paul se penche en avant pour qu’Alice découvre l’anus de son Maître, elle ferme les yeux et avance lentement ses lèvres en direction de cet anus. Ses coups de langue sont timides. Paul insiste pour qu’elle enfonce sa langue. Ce qu’elle finit par le faire, contrainte et forcée. Si le cul était propre avant, cette région du corps n’est de loin pas la préférée d’Alice. Avec du savon plein sa langue, Alice s’applique pourtant. Elle finit même par se rendre compte que ce n’est pas aussi sale ou malodorant qu’on le prétend. Elle prend même un goût certain à insister sur cet anus, plongeant sa langue aussi loin qu’elle le peut dans cet orifice.

Plus que satisfait, Paul lui annonce une autre récompense. Une fois bien propre, il la penche en avant et la baise en traitant Alice de tous les noms vulgaires qui lui passent par la tête. Il n’en fallait pas plus pour Alice. Plus elle se sent insultée, humiliée, plus elle se rapproche de l’orgasme. Quand elle finit par hurler son bonheur, elle sent aussi ces vagues de sperme qui lui remplissent son vagin. Paul s’agrippe à cette croupe comme à une bouée de secours au moment d’éjaculer. Il se retire prestement, retourne Alice et lui enfonce cette queue dans la bouche. Se sentir utilisée, baisée et sans plus aucune liberté commence à ravir Alice. De ses mains entravées, de sa bouche, elle nettoie cette queue jusqu’aux testicules et l’anus de son Maître. Elle en profite même pour s’attarder sur l’anus, histoire de lui montrer qu’elle peut et qu’elle veut aller plus loin encore dans sa soumission. Oh ça, Paul l’a très bien perçu.

Alice lui plaît de jour en jour, cette idée de se la garder pour lui devient, chaque jour, plus précise, plus obsessionnelle.

Enfin, les mains menottées dans son dos, à genoux, elle doit nettoyer le sol de l’entrée avec une simple éponge dans sa bouche et ce seau d’eau que Paul dépose dans un coin. Il ne la quitte pas du regard une seconde, admirant ce corps qui fait tout pour lui être agréable. Pourtant, il se dit que s’il relâche la discipline, Alice pourrait ne plus vouloir être sa compagne.

Quand la première semaine se termine, Alice a fait d’immenses progrès. Elle parvient à porter le livre sur sa tête nettement plus longtemps. Dans le salon, Paul affiche une mine réjouie au moment de faire ce premier bilan. Il lui dit tout ce qu’il a aimé et la liste est longue, nettement plus courte que la liste de ce qu’il n’a pas aimé. Pour Alice, connaître ses points faibles est très important. Elle sait ce qu’elle doit encore corriger pour devenir la plus parfaite des soumises. Oui, si au début ce n’était que pour connaître, dans la tête d’Alice, c’est on ne peut plus clair, elle sera l’esclave de Monsieur Paul dont elle s’est rendu compte de l’amour qu’elle lui portait depuis son arrivée dans ce lieu.

Cependant, Alice sait que le chemin sera très long pour devenir l’esclave à part entière de Monsieur Paul. Elle décide de tout faire pour y parvenir. Elle profite du seul moment de liberté de parole pour poser une question, elle est longue et tout aussi précise.

Monsieur Paul, voudriez-vous de moi comme esclave ? Parce que dans ma tête, depuis mon arrivée ici, il est clair que c’est là mon vu le plus cher. Je désire que vous poussiez mon éducation au maximum afin que la salope que je suis soit rapidement plus apte à vous servir au mieux.

Te garder près de moi. Oui, j’y ai pensé. Après tout, si tu me le demandes, je ne suis pas contre. Maintenant, te pousser, griller les étapes, je ne dis pas non. Seulement, tu sais que cela implique de plus douloureuses punitions pour la moindre erreur. Es-tu prête à ça ?

Je le suis d’autant plus que je suis amoureuse de vous, Monsieur Paul.

Voilà qui n’est pas très surprenant. Alors, voyons ce que j’avais prévu pour la semaine prochaine. Ah oui, OK, pas de souci. Demain, déjeuner à six heures. À cet effet, je vais fixer cette longue corde à ton collier pour que tu puisses aller de ma chambre à la cuisine et en revenir.

Le temps de parole d’Alice est terminé, elle n’a plus qu’à redevenir la salope soumise qu’elle désire devenir pour Monsieur Paul. Alice profite de ses dernières secondes de liberté pour décocher son plus beau sourire à Monsieur Paul. La main sur sa joue, caressante, presque douce, la ravit.

À suivre si ça plaît.

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