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Alicia et son papa – Chapitre 5

Alicia et son papa - Chapitre 5



Lundi matin, je me rendis comme d’habitude au travail à vélo. Le plug en métal était si lourd et si épais que je ne l’oubliais pas une seconde, particulièrement quand je m’asseyais sur la selle. J’étais mieux en danseuse, même si c’était un peu plus fatigant. Je rejoignis ma chef de service, une femme grande et maigre, et vis tout de suite qu’elle avait changé d’attitude. Avant, j’étais une jeune employée comme les autres, attentive et désireuse de bien faire. Maintenant, j’étais la fille d’un ami du patron, mais également celle qu’il avait dans le collimateur. Une situation gênante pour tout le monde. D’emblée, elle me toisa et lâcha, dédaigneuse :

Bonjour, Alicia. Juste à l’heure, je vois.

Oui, bonjour Marine. Tu as passé un bon week-end ?

Ça ne te regarde pas. Finis les copinages, je suis ta chef. Donc tu me vouvoies et tu m’appelles Madame. Compris ?

Putain, ils se sont passé le mot ou quoi ? C’est une maladie contagieuse le vouvoiement ? Et elle me fait la gueule, en plus. Moi qui la trouvais sympa, bravo ! De copine potentielle, elle devient chef vénérée et pas marrante. Je ne peux pas dire que j’y gagne au change.

Ah bon… D’accord, j’essaierai de ne pas me tromper.

Tu as intérêt à y penser et à te tenir à carreau ; monsieur Rodriguez m’a dit de t’avoir à l’il et de lui signaler toutes tes incartades. Ce n’est pas un patron facile en général, alors je pense qu’il va t’en faire baver. Allez ! Direction les rayons de légumes. C’est lundi, il faut trier ceux qui sont abîmés.

Un peu oppressée, gênée par le plug, je bossai avec la hantise que Marine ou une autre personne le remarque à travers mon jean : il faisait sûrement une bosse visible au bas de mes fesses. Il y avait tellement à faire, en travaillant à fond, que j’oubliai de regarder régulièrement l’heure. À 10 heures 10, la voix courroucée de Monsieur Rodriguez interrompit notre tâche :

Bonjour, Marine. Tu savais que j’attendais la nouvelle à 10 heures dans mon bureau ?

Non Monsieur, elle ne m’a rien dit.

La menteuse ! Elle était à côté de moi quand le patron m’a convoquée. D’accord, j’ai du retard, mais j’ai une bonne excuse. Il y a tellement de travail que je ne peux avoir l’il constamment sur la pendule.

Oui, je suis naïve parfois. Je décidai de faire profil bas et me lançai :

Bonjour Monsieur. Je pose ma cagette et je vous suis. Je vous présente mes excuses, mais nous avons beaucoup à faire et je n’ai pas vu l’heure.

Beaucoup de travail ? Marine ?

D’accord, il y a à faire, mais Alicia n’avance pas assez vite, il faut que je contrôle sans cesse ce qu’elle fait. Alors on perd du temps.

Quelle salope ! Depuis deux mois, elle me laisse faire toute seule les rayons fruits et légumes. Je bosse bien, elle me l’avait dit vendredi matin. Et maintenant, je ne sais plus travailler. Je suis devenue le mouton noir du service, grâce à Marine. Merci Patron.

Voyez-vous ça ! Tu as quelque chose à dire, Alicia ?

Non Monsieur, je m’excuse.

Allons à mon bureau, si tu veux bien, ajouta-t-il d’une voix doucereuse.

C’était un grand bureau, mais sans aucune classe, éclairé par deux hautes fenêtres protégées par des barreaux d’acier, la pièce n’avait rien pour la rendre chaleureuse. Murs gris, plafond blanc, sol délavé, mobilier fonctionnel, aucun objet décoratif pour égayer les lieux. Monsieur Rodriguez s’assit lourdement dans un fauteuil qui couina sa désapprobation, puis m’examina en silence, sans me proposer de m’asseoir.

Alicia Leprince, soupira-t-il théâtralement. Donc tu es la fille de Flavie. Belle femme, ta maman, docile et soumise comme il sied à une employée modèle. Quand elle a commencé à travailler pour moi, il y a quatre ans, Arnaud m’avait conseillé la manière forte. En quelques semaines, je l’ai donc matée, avec l’aide de mes vigiles, et j’en ai fait la pute de la société. Je la mettais à disposition des employés méritants, de gros fournisseurs, et bien sûr de mon cercle de connaissances.

J’étais effarée ; maman se donnant à d’autres hommes que papa, avilie et abusée sur son lieu de travail, elle que je croyais secrétaire comptable avait une vie cachée, faite de sexe et de turpitudes. Probablement avec l’aval de son mari.

Bien sûr, elle rechignait parfois à la tâche. Mais Babacar et Hamid, mes deux vigiles et gardes du corps, ont su user de persuasion pour la convaincre d’obéir, même quand elle savait que l’expérience allait être douloureuse ou humiliante pour elle. Tu as quel âge ?

Dix-huit ans, Monsieur.

Tu parais plus jeune. Ce qui compte, c’est que tu es majeure. Tu as le permis de conduire ?

Non Monsieur, je dois le passer bientôt, dans un mois ou deux.

Ah ! Dommage. En attendant, il va falloir que je te fasse transporter par mes employés. Bon, déshabille-toi, que je voie si tu es aussi bien foutue que ta mère.

Que… Que je… bégayai-je. Me déshabiller ? Mais…

Alicia, tu as deux solutions, argumenta froidement Monsieur Rodriguez. Soit tu m’obéis et tout va bien, soit tu refuses, et j’avertis ton père que tu es une petite connasse qui me défie. Alors, tu es une petite connasse qui me défie ?

Présenté comme ça, évidemment… Je n’ai pas trop le choix, on dirait. Si je refuse maintenant, papa va m’attendre avec son ceinturon à la main. Et surtout, il sera très déçu de mon attitude, il m’a bien dit d’être obéissante avec Monsieur Rodriguez. Mon Dieu, il va découvrir ce que j’ai dans les fesses, c’est horrible…

Évitant de penser à la honte qui m’attendait, j’ôtai mon chemisier de coton et le pliai avant de le poser sur une chaise libre. Déchaussant mes Stan Smith blanches, je défis la ceinture de mon jean, le déboutonnai lentement et le fis glisser sur mes jambes. Le cur battant à rompre, les joues brûlantes, je le plaçai à côté de mon haut. En sous-vêtements, je me retournai vers mon patron, mue par le vague espoir qu’il se contenterait de cette tenue. Espoir vite douché, hélas.

Tu attends quoi ? Dépêche-toi !

Dépitée, je dégrafai mon soutien-gorge et le déposai sur la chaise ; soudain pressée d’en finir, je saisis les côtés de ma petite culotte et l’accompagnai jusqu’au sol, l’enjambai et la mis sur le petit tas de mes affaires. Nue, je résistai à l’envie de masquer ma poitrine et mon pubis glabre, gardant les bras le long du corps. Je ne pus m’empêcher de baisser la tête, incapable de regarder en direction de mon patron.

Tu es jolie, dans le genre lolita salope. Petits seins, hanches fines, belles jambes. Tourne-toi, montre ton cul… Ah, je vois qu’Arnaud a employé la manière forte, ton cul est joliment marqué. C’est quoi le truc noir entre tes fesses ? Penche-toi en avant… Tu entends ? Penche-toi !

En pleurnichant, j’obéis lentement, posant les mains sur mes genoux. Las, Monsieur Rodriguez exigea que je me plie en deux, les cuisses disjointes. Cambrée, je lui offris une vue directe sur mon entrejambe et le gros plug en acier noir. Mortifiée, j’entendis le ricanement du prédateur découvrant son déjeuner offert gracieusement.

Cet Arnaud ! Après la mère, la fille ! Je n’y croyais pas quand il m’en a parlé, j’avais tort. Allez, viens me sucer, ma queue me fait mal tellement elle est dure.

Je me redressai et m’approchai de mon patron à contrecur. J’avais honte de ce que je faisais, mais je ne savais pas quoi faire d’autre. La vérité était que j’étais terrorisée à l’idée de déplaire à papa. Alors, je m’agenouillai devant le gros homme et commençai à dégager sa verge de son pantalon. Il m’aida un peu en le baissant lui-même, me laissant face à un boxer noir déformé par une érection qui me parut vigoureuse. Le sang cognait dans mes artères alors que je baissai son sous-vêtement pour en faire jaillir une monstruosité de chair qui me rappela la bite de mon père. Celle-ci était plus sombre, brun foncé, sillonnée d’épaisses veines noires, le dessous était couvert de poils noirs qui rejoignaient le scrotum particulièrement velu.

Je déglutis et passai machinalement la langue sur mes lèvres, interrogeant Monsieur Rodriguez du regard.

Suce-moi, pompe ma bite comme Arnaud a bien dû t’apprendre. Tel que je le connais, il t’a déjà appris les gorges profondes. Ta mère était une championne, alors tu as intérêt à me faire la pipe de ma vie. Sinon, tu ne pourras pas t’asseoir avant plusieurs jours. Donc, applique-toi, pendant ce temps j’appelle mes vigiles qui testeront tes trous. Au moins, quand tu rentreras chez toi, tous tes orifices ruisselleront de foutre. Tu montreras ça à ton père et tu pourras lui dire que tu remplaces ta mère auprès de moi.

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