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Amandine, ma voisine d'en face – Chapitre 11

Amandine, ma voisine d'en face - Chapitre 11



Lola sort de la douche avec un peignoir court en coton blanc, une petite serviette de même couleur serrée autour de ses cheveux…

— Ça fait du bien !… J’ai tellement eu chaud ce matin dans le métro pour me rendre au bureau…

Elle se mord les lèvres. Elle vient de se rendre compte de ce qu’elle vient de dire. Elle n’a parler que de l’aller. Elle se dit que je vais trouver çà bizarre…

— Pour revenir aussi, bien sûr !… C’était pire. Le samedi, il y a peu de rames. On était serré. Je te dis pas la chaleur qu’il faisait…

Elle regarde vers moi pour voir si j’ai cru à ce petit mensonge. A priori, oui. Elle semble rassurée. Moi, cela ne me rassure pas du tout !…

— Mathis ?… Tu me trouves séduisante ?…

Je lève les yeux vers elle. Je la détaille, sa serviette, son peignoir court, ses pieds nus, ses orteils. Je voudrais les prendre dans ma bouche, les lécher, les sucer…

— Mmm, mmm…

— Je te fais envie ?…

Avant que je ne réponde, elle tend le bras pour vérifier. Elle tâte doucement de ses doigts à l’endroit de la bosse…

— Mmmm… Je suis un peu déçue, Mathis. Je pensais que je te ferai un peu d’effet. Non, çà n’a pas l’air. Je touche. Rien… Ah si, peut-être… Je sens quelque chose… C’est doux. Ça a l’air de durcir, de grandir. Hoouuh !…

Elle éclate de rire, tourne ses yeux vers moi, continuant de pétrir du bout des doigts mon sexe…

— J’ai envie, Mathis !…

Je souris, je me lève, l’invite à s’étendre sur le canapé. Je défais la ceinture du vêtement de coton. J’ouvre les pans. J’observe. Ce corps, ces seins, ce minou tendre. Ma langue se porte à son cou, sa poitrine, la presse de caresse, la tête furtivement. Ma bouche passe sur le dessous des seins -elle tremble- le plexus, le ventre, la toison, s’insère lentement. Elle pousse un cri, deux, trois. Elle monte tandis que mes baisers se font hâtifs, précis, fondant sur le bouton qui roule entre ma bouche. Elle gémit. Mon sexe à l’intérieur de ses parois chaudes, je m’immisce plus loin. Elle a un orgasme, grand, plus que tout ce que j’avais vu. Elle jouit, sort d’un coup mon sexe, s’écroule les bras ballants, les lèvres qui se mordent, face à la fenêtre ouverte. Quelqu’un pourrait nous voir. Son corps étendu. Ses jambes encore offertes. Ses yeux clos. Je m’avance à nouveau, le sexe encore dressé…

— Non, pas tout de suite, je ne peux pas, c’est trop !…

Elle recule la tête vers l’arrière dans un spasme…

— Oh, Mathis, Mathis, Mathis !… Je n’ai jamais eu quelque chose comme çà !…

Je me retrouve bête. J’attends, l’objet entre mes doigts. Je me rends compte que c’est trop fort pour elle, qu’elle ne pourra plus. Je me mords. Je replace mon sexe dans sa toile. Je lève mon pantalon, le zippe. J’ai encore envie…

— Ce soir !… Ce soir, on reprendra, Mathis. C’est promis !… Là, j’ai faim. J’ai trop faim. On va manger, peut-être ?… Tu peux me préparer des pâtes ?.. S’il te plait !… Beaucoup !…

Le portable de Lola sonne… Son patron, peut-être ?… Il a besoin d’elle pour un dossier. Elle n’attend pas. Elle court vers la chambre. Elle me dit qu’elle rentrera tard sans doute. Discrètement, je la suis alors qu’elle fait filer ses vêtements en l’air, prend une jupe plus courte se fermant elle aussi par des boutons-pression. Elle ne met rien dessous. Elle se regarde dans la glace, satisfaite. Ses seins qu’elle touche au bout, les voilà qui se dressent. Elle enfile un top. On voit tout par le décolleté. Cela ne la gêne pas. Elle prend le métro, entre dans la société, le hall, les couloirs, imprégnés d’obscurité. Seul le bureau de son boss est gorgé de lumière. Sa main serre la sienne, ne la lâche pas, la fait s’avancer. Sa paume se plonge sous le décolleté, saisit la petite poitrine énervée. Elle ferme les yeux, se pince les lèvres. Il laisse s’immiscer ses doigts sous sa jupe. Voyant qu’elle ne porte rien, il craque les boutons-pression, la laisse filer dans la pièce, fesses à l’air dans ses petits talons, chatte taillée, seins tendus. Elle sourit, vient se mettre à son cou, l’embrasser par touches sur les lèvres. Sa langue s’immisce dans sa bouche. Son minou se serre au pantalon. Les mains sur le derrière le presse. Elle défait chacun des boutons, fait sortir d’un geste le sexe, l’installe en elle, commence à se mouvoir pour faire entrer, sortir, l’homme plus profond. Elle gémit, pousse plus loin contre les hanches, sent l’objet qui se dresse glissant sur ses parois. Elle a comme un orgasme qui commence…

— Allo, maman !…

D’un coup, je me ressaisis, je reviens dans le salon. Je regarde Lola. Elle parle tranquillement. Mon imagination s’est envolée. C’est bien la première fois que j’apprécie que sa mère appelle le soir. Je souris, détendu, soufflant de ma bêtise. Tout m’amuse…

Seul écueil, je sais qu’avec sa chère maman, cela risque de durer des heures. Je fais signe à Lola de faire vite. Elle hoche la tête, mais elle part dans la chambre pour parler. C’est mauvais signe…

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