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Anne-Sophie – Chapitre 2

Anne-Sophie - Chapitre 2



Trois jours plus tard, c’est l’anniversaire d’Anne-Sophie. Je lui envoie de la lingerie. Trois ensembles soutien-gorge et string : un rouge orangé, un rose fuchsia et un bleu; et un bustier rouge. Elle m’appelle le soir, m’engueule avant de me traiter de fou. Elle est folle de joie. Elle regrette mon absence pour lui remettre le cadeau. Je sais qu’en fin de journée, elle ne voit jamais son copain avant 19h. Je lui dis :

— Demain, je peux passer te chercher au travail vers 15h30. Tu arrives à sortir à cette heure-là ?

Elle me rappelle le lendemain matin et me dit qu’elle a eu l’accord de son patron.

Anne-Sophie travaille non loin de son domicile. Je me gare un peu à distance de son lieu de travail et me délecte de la voire arriver dans un combo tailleur-jupe courte-talons tout à fait excitant. Chez elle, elle ne quitte que son manteau. Nous baisons sur son bureau, car cela l’excite d’être en "tenue de travail". Cela me rend fou de la prendre ainsi : la voir assise sur le bureau, le chemisier ouvert, ses seins à moitié sortis de son soutien-gorge, la jupe relevée à la taille, les jambes gainées de nylon et écartées, ses talons encore aux pieds, son string négligemment mis de côté et ce visage coquin limite pervers Pfff, un cliché irrésistible !

Après cette entrée en matière, Anne-Sophie passe le bustier rouge et me suce. Elle passe ensuite l’ensemble bleu et me suce. L’ensemble rose fuchsia ? Elle me suce, mais j’ai repris de la vigueur et nous faisons l’amour dans son lit. Ou plutôt, je la baise dans son lit.

A 18h, Anne-Sophie passe l’ensemble rouge orangé alors que je suis sur le départ. Baisers, fellation. Je la prends contre la porte d’entrée. Il me faut de longues minutes pour jouir en elle et cela la comble au plus haut point. Je dois ensuite filer en vitesse.

Je suis alors quasiment certain de la revoir bientôt. Mais si notre relation continue par téléphone, Anne-Sophie refuse que l’on se revoie. Je pensais qu’elle quitterait son mec, mais il garde son influence sur elle. Avec le recul, je n’étais pas assez mûr pour comprendre ce qui se passait. Après coup, j’ai eu un temps presque honte, car je me sentais coupable d’avoir profité d’elle ce jour-là, en la baisant sans cesse, sans qu’elle ne jouisse.

Petit à petit, nous cesserons nos téléphones. Nous garderons encore contact par mail jusqu’à la fin de l’année avant de le stopper aussi.

J’oublie finalement Anne-Sophie pendant trois ans et demi. Jusqu’à ce jour où, dans un ascenseur, j’ai un flash en croisant une femme. Son regard me rappelle soudainement Anne-Sophie et il me prend alors l’envie de la recontacter. Que devient-elle ? Est-elle toujours aussi jolie ? Peut-être est-elle disponible après tout. Je lui écris un mail sans beaucoup d’illusion cependant. Une semaine plus tard environ, surprise, elle me répond qu’elle serait ravie de me revoir et nous prenons rendez-vous.

Il fait grand beau ce samedi de juin et vers 11h, j’arrive chez Anne-Sophie. Baiser timide sur le coin de la bouche en arrivant, elle est aussi empruntée que moi, on ne sait pas trop ce qu’on doit faire. Un bon signe. Elle m’offre un verre tandis qu’elle finit de se préparer.

Nous nous rendons au lac. Anne-Sophie souhaite que nous soyons discrets. Nous prenons le soleil puis nous allons nous baigner. Dans l’eau, je caresse doucement ses seins, son cul. Elle touche mon torse, mes fesses. Au large, elle s’accroche à mon cou, j’ai juste pied. J’écarte son bikini, sors ma bite et elle s’empale sur moi.

— On ne devrait pas

— Mais ?

— Mais mmmh

Nous "coïtons" ainsi durant plusieurs minutes, mais la fraicheur du lac m’empêche d’éjaculer. Calmé mais toujours dans l’eau, j’en profite pour m’excuser de mon attitude lors du week-end chez moi et pour son anniversaire. Anne-Sophie me regarde, l’air ahuri :

— C’est toi qui t’excuse ?

En quelques minutes, elle me "déculpabilisé" en me disant qu’à l’époque, elle ne connaissait rien et que je ne devais pas me sentir coupable de quoi que ce soit. Elle avait adoré les deux évènements et gardait un souvenir particulièrement ému de toute la tendresse que je lui avais donné quand elle était venue chez moi. Elle me dit deux mots sur la relation tumultueuse avec son copain, leur séparation d’une année et la découverte des plaisirs de la chair avec un autre homme. Pourtant, aujourd’hui, elle est à nouveau avec son copain de l’époque !

Après la baignade, nous nous changeons et nous allons acheter de gros sandwiches.

Anne-Sophie m’indique ensuite une route et nous montons au milieu des vignes. A mi-chemin environ, elle me dit de me garer. A pied, nous descendons à travers vignes jusqu’à un arbre, une sorte d’îlot perdu au milieu des ceps. La vue est à couper le souffle et nous sommes seuls, isolés. Je déroule la couverture sur laquelle nous nous asseyons pour manger. Nous papotons. Elle me dit que ça va mieux avec son mec, qu’elle a mis les points sur les "i". Je ne dis rien, dépité. Cela va mieux, mais elle est tout de même avec moi et si elle m’a emmené là, je sais que ça n’est pas pour rien.

Nous nous y allongeons ensuite et Anne-Sophie s’endort sur mon épaule. A son réveil, je me tourne vers elle pour l’embrasser. Je la pelote et retire rapidement son top. Je lèche ses tétons au travers de son soutien-gorge. Elle gémit et me dit que c’est toujours aussi agréable lorsque je la lèche. Je viens sur elle, elle écarte les jambes. Je remonte sa jupe et ôte son string. Je lèche son sexe avec avidité et Anne-Sophie, allongée au soleil, semble prendre un pied d’enfer. Cette fois, elle ne ferme pas les jambes. Au contraire, elle les ouvre très largement et, pour la première fois avec moi, se laisse aller à un puissant orgasme. Elle a les larmes aux yeux, m’enlace tendrement. Elle me raconte la relation de près d’une année qu’elle a eue avec une homme de 40 ans et comment il l’avait petit à petit initiée aux plaisirs.

— Avec lui, j’ai tout essayé.

— Tout ?

Elle rougit :

— Beaucoup de choses alors !

Leur relation a vécu et quand ils se sont séparés, elle a recroisé son ex. Elle l’a laissé poireauté deux mois avant de le reprendre et a posé ses conditions pour la suite. Fièrement. Je lui demande si elle jouit à chaque fois qu’ils font l’amour :

— Chaque fois, non. Mais très souvent. Il a beaucoup changé.

Anne-Sophie rit et je suis heureux de la voir ainsi. Elle me dit de m’allonger, me branle quelques secondes pour me faire reprendre vigueur et me fait une longue fellation. Elle vient à califourchon sur moi en souriant. Ça aussi, c’est nouveau. Elle prend mon sexe en main et le dirige dans le sien. Là, elle ondule des hanches, va et vient sur moi, sensuelle et torride. Je caresse et pelote doucement ses seins. Elle gémit et parvient à un second orgasme, long et intense. Elle s’allonge sur moi :

— C’est tellement bon de faire l’amour avec toi. Tu me donnes tout, j’ai l’impression que tu ne veux que mon plaisir.

— Reste sur moi, continue. Je veux te voir jouir encore.

Anne-Sophie se redresse, me regarde un peu comme si j’étais un extraterrestre et relance ses mouvements de bassin. Quelques secondes plus tard, elle jouit une troisième fois et enchaine sur un quatrième orgasme. Avant de s’affaler sur moi :

— A toi ! A toi ! Quatre orgasmes, ça ne m’est arrivé qu’en me masturbant !

Je ris, elle aussi. Je provoque :

— En pensant à moi, j’espère ?

— Très souvent à une époque.

J’explose de rire, elle aussi. Nous avons chaud, les gouttes perlent entre ses seins, c’est adorable. Je lui demande de m’emmener au bout à son tour. Dans la même position, elle entame ses va-et-vient. Yeux dans les yeux, des baisers. Quand je me sens arriver au bout, je lui dis :

— Viens avec moi.

Elle modifie à peine l’orientation de son bassin et mords ses lèvres. Tandis que j’explose en elle, elle jouit un cinquième fois sur le mouvement de hanche qui suit. Mes yeux n’ont pas quitté les siens qui se gonflent de larmes. Elle m’enlace tendrement, me couvre de baisers. Pas besoin de mots.

Nous nous endormons à nouveau quelques minutes, à l’ombre. Anne-Sophie me dit ensuite qu’elle va peut-être partir en Amérique du Sud durant quelques mois. Je lui dis de faire attention, qu’elle garde mon numéro et qu’elle n’hésite pas à appeler. Je la ramène chez elle. Au moment de nous quitter, elle me dit :

— Je n’ai aucun remords vis-à-vis de mon copain. Mais là, j’ai beaucoup de regrets.

Nous nous réécrirons quelques mails, puis cesserons nos contacts. Je ne l’ai jamais revue.

FIN

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