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Annie et Lucien – Chapitre 2

Chroniques immortelles - Chapitre 18



CHANGEMENT

Dans la cour du Lycée, Annie sapproche timidement de son amie.

— Bonjour, Martine.

La jeune fille détourne la tête. Annie insiste.

— Sil te plaît Je te demande pardon Tavais raison pour Luc tu sais.

— Tu ten es rendue compte, nest-ce pas ?

— Oh oui !

La réminiscence des événements de la veille lui fait monter les larmes aux yeux. Compatissante, Martine entoure les épaules dAnnie.

— Quest-ce qui sest passé ?

— Je te raconterai Non, pas tout de suite.

Elle essuie les larmes dun revers de la manche.

— Dis ? Tu peux me prêter tes cahiers de math et de physique que je les recopie?

— Quest-ce que tas fait des tiens ? Cest à cause de Luc pas vrai ?

— Oui, murmure la jeune fille.

— Écoute, viens chez moi après les cours, je te les dicterai, ça ira plus vite.

— Tas pas peur que François

— Il nous importunera pas je te le promets.

Annie sourit, le garçon ne limportune pas, elle apprécie ses caresses même si de faire lamour avec lui ne lui apporte pas le plaisir, la jouissance éprouvée dans les bras de son père.

— Je sais pas si ma sur sera daccord.

— Dis-lui que mes parents seront présents Cest la vérité, je tassure, ajoute-t-elle devant la moue dubitative dAnnie, ils rentrent vers cinq heures sauf les mercredis.

Les deux filles réconciliées rejoignent ensemble la salle de classe.

Pendant les récréations Annie dévoile bribes par bribes ses déboires avec Luc et ses trois complices. François les rejoint au réfectoire.

— Personne a vu Luc depuis mercredi. Tu lui fais tellement peur Annie ?

Celle-ci ricane en silence, cela létonnerait quil réapparaisse. Une des révélations de son amie trouble Martine.

— Tu disais quils tont forcée à les sucer ?

— Oui.

— Oh ! Cest sale ! Comment tas pu ?

Annie rougit. Elle ne peut pas avouer à son amie quelle pratiquait déjà cette caresse sur son père.

— Ils mont pas demandé mon avis tu sais. Puis, ajoute-t-elle un peu rêveuse, cest pas plus sale que ce que nous faisons nous deux quand on se caresse avec la langue.

Martine rougit et détourne le regard. Son frère, lui, semble très intéressé. Il sait que cela se pratique, les vidéos pornos sur Internet ne sont pas pour les chiens, mais na jamais osé le réclamer. Puisque Annie en a parlé la première, cest un sujet dexpérience tout trouvé pour le mercredi suivant après les révisions !

Le week-end, Isabelle et Michel le couple ami des deux surs, leur rendent visite. Joseph le tendre copain de Sylviane, est là aussi. Évidemment, la mésaventure dAnnie est le sujet principal des conversations. La jeune fille est gênée dêtre le point de mire de lassemblé. Isabelle la prend à part. Les trois autres continuent leur conversation. Ils ont lhabitude : Annie prend souvent la jeune femme pour confidente.

— Viens dans ta chambre me raconter. Je suis sûre, ajoute-t-elle en confidence, que tu nas pas tout avoué à ta sur.

Annie rougit.

— Tu peux tout me dire, ça restera entre nous.

Arrivées dans la chambre, les deux femmes sembrassent.

— Tu as été imprudente tu sais.

— Oh oui ! Je men rends compte maintenant. Sur le coup, il semblait si gentil, il mavait proposé de maider dans mes révisions Javais pas vu quils étaient plusieurs, les autres étaient cachés à mon arrivée. Ils se sont jetés sur moi dès que la porte a été fermée. Ils Ils mont déshabillée. Jai résisté autant que jai pu, je tassure.

Ce quelle ne fait pas en cet instant où Isabelle ouvre le corsage et fait sortir les seins du soutien-gorge.

— Je te crois. Ils tont vraiment fait mal ces énergumènes ?

— Oh ! Bien sûr ! Comment tu peux me dire ça !

— Vraiment ? insiste Isabelle. Sois franche avec moi !

— Euh Pas tout le temps.

— Raconte.

— Ben à un moment y en a un qui me prenait par derrière

— Il tenculait ?

— Non, ça jai pas aimé ! Pas du tout ! Non, il me frottait devant avec les doigts

— Comme moi ?

— Aaah !

Annie se tait. A son tour elle fouille sous la jupe dIsabelle et caresse le sexe en écartant le tissu de la culotte. Les deux femmes basculent sur le lit

— Cest tout ? interroge laînée en se rasseyant.

— En même temps, un a présenté sa queue à mes lèvres

— Tas aimé ?

Au lieu de répondre Annie écrase la bouche de son amie sous ses lèvres.

— Quest-ce que jai eu mal quand un autre sest enfoncé dans mon derrière !

— Mon pauvre chou ! Puis ton père est venu te chercher Quest-ce qui te fait rire ?

Annie se souvient des deux costauds qui ont sodomisé Luc avant de lassommer.

— Il est venu avec de laide et euh

— Ils se sont payés en nature ?

— Pas avec moi, je tassure !

— Sur ton copain alors ?

— Cest pas mon copain !

— Ça ta fait du bien nest-ce pas de le voir souffrir ?

— Un peu.

— Sylviane ma raconté quelle ta trouvé nue chez ton père.

— Cest pas vrai, jétais pas nue ! Il mavait prêté une robe de chambre. Javais plus dhabits tu comprends ?

Isabelle prend la figure dAnnie entre les mains.

— Il a couché avec toi, nest-ce pas ?

Elle baisse les yeux.

— Il fait bien lamour ?

— Cétait la première fois je tassure !

— Ce nest pas ça que je te demande. Il ta fait jouir ? Inutile de me répondre, je vois que si.

— Cétait javais jamais ressenti ça avant

Isabelle ninsiste pas.

— Rejoignons les autres, ils doivent se demander ce que nous fabriquons.

Sylviane, Joseph et Michel sils sont impatients de les revoir ne le montrent pas ! Les deux hommes tentent de déshabiller et dembrasser la jeune femme qui se défend en riant.

— Aidez-moi vous deux au lieu de rester là immobile ! leur lance Sylviane.

Annie et Isabelle se précipitent. La mêlée est générale. Chacun est trop occupé à dévêtir les autres pour se défendre efficacement, ce qui fait quau bout de quelques minutes, ils se retrouvent tous nus comme des vers. Les gestes se font plus câlins, plus tendres. Michel accapare Isabelle tandis que Joseph se positionne entre les cuisses de Sylviane pendant quAnnie un peu frustrée papillonne dun couple à lautre

— Dites-donc, déclare Sylviane après avoir servi à boire. Vous en avez mis du temps dans la chambre !

— Nous discutions, élude Isabelle.

Elle sourit à une idée quelle vient davoir.

— Dites les hommes ! Nêtes-vous pas davis que cette jeune fille semble plus avertie que nous le pensions et quelle pourrait participer plus activement à nos amusements ?

— Oh ! sindigne Sylviane. Tu voudrais que Michel la baise ?

— Pas plus Michel que Joseph rassure-toi. Simplement lui permettre de caresser de près, de très près, de goûter même, la partie de lanatomie de nos partenaires qui nous apporte tant de plaisir. Quen dites-vous les garçons ?

Michel abhorre un large sourire. Se faire sucer par Annie, il en rêve depuis longtemps. Joseph est inquiet de la réaction de Sylviane. Celle-ci fronce les sourcils puis hausse les épaules. Sa sur nest plus vierge depuis pas mal de temps, elle vient de se faire violer, elle couche avec son père, elle a déjà touché la queue des deux hommes, quon lui donne en plus lautorisation de sucer na pas grande importance.

— Viens ici toi ! ordonne Isabelle à Annie.

Elle fait sagenouiller la jeune fille sur le tapis.

— Les deux hommes maintenant !

Ils sapprochent. Isabelle prend les deux queues qui pendent et les place dans les mains dAnnie.

— Restaure leur vigueur !

Tour à tour celle-ci les présente à sa bouche. Elle retrouve dessus la saveur des sécrétions des deux femmes. Cela la fait trembler. Les tiges vivantes sallongent, se redressent. Isabelle sassied à coté de Sylviane. Elles se caressent la poitrine tout en contemplant le tableau. Les hommes ferment les yeux. Nosant sappuyer sur ladolescente ils se tiennent par la main au-dessus de sa tête. Une grimace de Joseph alerte Sylviane.

— Ça suffit ! Interdiction de décharger dans sa bouche !

— Tu as raison, renchérit son amie. Cest à nous de recevoir leur offrande !

Elle sagenouille dans le dos de Joseph, fait tourner le jeune homme et enfourne la verge prête à éclater. Sylviane se précipite sur Michel à qui elle rend le même service. Annie se relève. Prenant place sur une chaise, elle compare la technique de sa sur et de son amie. Isabelle alterne les pénétrations du gland avec des caresses et le léchage de la tige tandis que Sylviane engloutit la queue presque en totalité tout en masturbant la base. La jeune fille est de nouveau un peu frustrée. Ce nest pas pour aujourdhui quelle expérimentera avec Michel ou Joseph si elle ressent dans leurs bras autant de plaisir quavec son père.

Les deux femmes reviennent après sêtre rincées la bouche.

— Il y a une chose que jai pas bien comprise, demande Michel. Comment tas pu prévenir ton père ? Ils tont laissée téléphoner ?

— Oh non ! Il avait pris ses précautions. Non, quand je me suis retrouvée seule, jai découvert un portable qui avait glissé dune poche sans quils sen aperçoivent.

— Tu as eu de la chance.

— Oh oui ! Une sacrée chance ! Tu te rends compte ? Y avait une fille avec mes habits et une perruque qui se faisait passer pour moi une bonne partie de laprès-midi !

Sylviane pâlit.

— Ce nest pas vrai ?

— Si je tassure, des copains ont cru me voir au bistrot à lheure où jétais chez Papa.

Cétait plus grave quelle ne le pensait, sa sur la échappé belle, heureusement que Lucien était là ! Son père ! Il a sauvé Annie mais sest bien payé en retour !

— Ouais ! Pendant quil te baisait !

— Cétait la première fois je tassure !

— Cest du propre ! Profiter de ton état de faiblesse !

— Allons, allons ! tempère Isabelle, Annie na pas lair traumatisé.

Un soupir soulève les épaules de la jeune fille au rappel de la jouissance éprouvée.

— Quest-ce que tu comptes faire Annie ? interroge Michel. Tu reverras ton père?

— Il nen est pas question ! rugit Sylviane.

— Et comment tu lempêcheras ? rétorque le jeune homme en haussant les épaules. Tu ne peux pas être derrière elle toute la journée. Tu ne veux pas me répondre Annie ? Tu le voyais avant ces événements nest-ce pas ?

— Ou oui.

Sylviane bondit.

— Comment le sais-tu, Michel ?

— Pas difficile à deviner. Cest à lui quAnnie sest adressée dans sa détresse. Veux-tu revoir ton père ?

— Ou oui.

— Ça te fera plaisir ?

— Ou oui.

— Grand plaisir ?

— Ou oui.

Sylviane est effondrée.

— Oh ! Tout ce que jai enduré pour rien !

— Ne soit pas négative, la supplie Michel. Toi tu étais traumatisée, ta sur pas du tout. Et grâce à toi qui as su la protéger quand elle était fragile. Son père la satisfait sexuellement ? La belle affaire ! Cela ne lempêche pas dêtre une jeune fille équilibrée. Elle vient de nous en apporter la preuve.

— Oh !

— Oui, elle naurait pas pris autant de plaisir à nous caresser Joseph et moi.

Les épaules de Sylviane saffaissent. Elle est à court darguments.

— Quand elle rencontrera le véritable amour, poursuit Michel, elle saura faire le bon choix, jen suis sûr.

Joseph a suivi la conversation avec un intérêt croissant. Il a une solution, lui.

— Dis Sylviane, tu mas toujours affirmé que lunique raison qui tempêchait de tinstaller chez moi était de ne pas abandonner ta sur, nest-ce pas ?

— Euh oui.

— Et toi Annie, tu verrais un inconvénient à ce que ton père

— Tu ne penses pas le faire revenir ici ? explose Sylviane. Je my oppose !

— Je crois au contraire que cest une excellente solution, renchérit Michel. Quen dis-tu Isabelle ?

— Ne pourrait-on pas laisser Annie décider toute seule ? suggère celle-ci peu pressée de prendre parti entre les hommes et son amie. Veux-tu que ton père revienne ? Un peu de courage ma chérie Allez ! Tu ne risques rien. Exprime le fond de ta pensée.

— Ou oui.

— Oui quoi ? Que ton père habite avec toi ?

— Ou oui.

Sylviane ne rend pas les armes.

— Elle est si jeune !

— Oh ! Les événements récents lont muri, tempère Joseph ravi de la tournure prise par la discussion. Avoue ma chérie que cela te fait plaisir de vivre avec moi.

La jeune femme soupire. Les séparations le soir sont insupportables et cela empire à chaque fois.

— Bon je veux bien, mais ne viens pas te plaindre si ça se passe mal !

— Si justement, corrige Isabelle. Si elle se plaint, il sera toujours temps de revenir en arrière !

— Lavenir de cette demoiselle est décidé ? lance Michel, bien vrai ? Alors, passons aux choses sérieuses.

Il se rapproche de Sylviane et lenlace. Elle se défend sans conviction. Un baiser les unis.

— Viens tasseoir à mes cotés, invite Isabelle à ladresse de Joseph.

Annie les laisse samuser. Elle sisole dans sa chambre. Elle a besoin de réfléchir. Tout va changer dans la maison. Sa sur sen va, son père revient. Est-ce quil permettra à Martine de venir le mercredi après-midi ? Et François? Qui va faire le ménage ? La cuisine ? Une nouvelle vie sannonce

(A suivre)

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