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Au téléphone – Chapitre 1

Au téléphone - Chapitre 1



J’écris beaucoup sur mon téléphone.

Je ne parle pas seulement d’histoires obscènes. J’écris toutes sortes de choses et le téléphone permet d’écrire partout de façon très pratique. Dans la rue, dans les transports, au café…

Mais j’ai une attirance particulière pour les histoires obscènes. Et depuis quelques temps, je me plonge plus régulièrement dans ces fantaisies. Il faut dire que je suis fréquemment amené à improviser de telles histoires pour une amie qui m’appelle parfois simplement pour que je lui explique comment elle doit être foutue et qui multiplie les expériences en fonction de mes indications. Mais d’une manière générale, toutes sortes d’incidents du quotidien déclenchent en moi des évocations obscènes. Et la technologie permet de saisir ces tableaux avec beaucoup d’aisance.

J’avais fait les boutiques pour acheter des vêtements. Au final, je n’avais rien acheté mais juste essayé un costume que la vendeuse m’avait recommandé. Elle était très jolie cette vendeuse. Et très professionnelle. J’ai imaginé un instant l’emmener dans la cabine avec moi. Je la voyais me sucer et me présenter son cul pour que je la foute dans cette cabine. Je bandais en me changeant. Mais je n’allais pas l’inviter, non. Je me suis contenté de la remercier avant de sortir. J’ai pris le bus pour rentrer.

Je pensais toujours à elle. Je m’assurais que je reviendrais bientôt ! Et que je me montrerais plus audacieux cette fois. J’ai pris mon téléphone et j’ai commencé à noter des choses dans le désordre… Le va-et-vient de ma queue dans sa bouche… La vendeuse qui se branle en suçant… Son joli cul, le mince string descendu… Ma queue sur son visage, qui lui caresse la joue…

— Excusez-moi !

Je me décale pour laisser s’asseoir à côté de moi la plus jolie demoiselle du monde, une étudiante à ce qu’il.semble. Je souris en reprenant mes notes qui détaillent une fellation et poursuis la description, ravi d’avoir en ma voisine une muse inspiratrice car, même si elle est très différente de la vendeuse, ma voisine est terriblement excitante. Nous nous regardons peu, jamais longuement, mais le fuselé de ses jambes est juste sous mes yeux.

Dans mon récit, la vendeuse très excitée se relève lentement après cette fellation et se retourne pour que je la prenne. Mon membre s’enfonce dans un con merveilleusement humide et accueillant et je la fous en m’attachant à planter ma queue aussi profondément que possible. La réalité est suspendue dans cette cabine d’essayage à une heure opportunément creuse.

Mais dans le bus, je sens bien que ma voisine est intriguée par mon activité. Je n’écris pas un SMS, c’est sûr. Peut-être de la poésie ?

Et je bande terriblement mais elle ne voit qu’un monsieur qui écrit sérieusement sur son téléphone. Elle regarde de temps en temps l’écran de l’appareil mais elle ne peut rien lire à cette distance. De temps en temps, je lève le nez en lui souriant. Quand mon regard attrape le sien, je vois un sourire très agréable se dessiner timidement. Je suis heureux qu’elle soit à côté de moi. Elle finis par me demander ce que j’écris.

— On dirait un roman !

— Non, pas vraiment mademoiselle. Ce sont des histoires courtes.

— Vous êtes écrivain.

— Non, j’écris.

— Et ce sont des histoires de quel genre ?

Je me sens obligé de lui dire la vérité.

— Obscènes, mademoiselle, lui dis-je très sérieusement, comme si je lui disais être magistrat.

— Oh !

L’étudiante s’est mise à rougir. Je m’attendais à ce qu’elle s’en aille mais elle a continué de regarder l’écran qu’elle ne pouvait lire.

— Vous écrivez des scènes de sexe dans le bus ? Vous êtes un peu pervers, non ?

— Non, mademoiselle… Pas forcément dans le bus ! Cela peut se passer partout…

— Mais moi, je voudrais lire le genre d’histoires que vous écrivez ! Ça m’intrigue…

— Avec plaisir, mademoiselle ! J’approche le téléphone de ses yeux et me rapproche d’elle. Nous sommes à présent l’un contre l’autre comme deux amoureux. Elle lit la scène de la fellation dans la cabine d’essayage.

— Vous entrez tout de suite dans le vif du sujet, vous !

— Oui, peut-être… Je veux que ces histoires soient comme des flashs,  des tableaux immédiatement très obscènes qui excitent l’imagination en prenant, peut-être, le lecteur par surprise.

— Ah ! Vous aussi vous pensez que le lecteur est quelqu’un qu’on sodomise ?

— Vous voulez bien être ma lectrice ?

Je l’embrasse. Elle colle sa langue à la mienne avec une avidité égale. Je prends sa main et la pose sur oin entrejambe. Sous le tissu du pantalon, elle sent une excroissance significative. Elle la masse. Nous continuons de nous embrasser dans ce bus où les voyageurs sont à présent peu nombreux, ce qui explique sans doute que la jeune fille introduise sa main sous le pantalon qu’elle vient de déboutonner pour se saisir de ma queue et caresser le membre sans entrave.

Nous continuons de nous embrasser comme deux amoureux innocents, à cette différence près qu’elle manoeuvre mon membre en le branlant.

Moi aussi je suis parti à la recherche de son sexe sous sa robe. Son sexe a avalé mes doigts qui se sont logés en elle pour un va-et-vient très vif.

— Nous arrivons au parc, mademoiselle. Vous venez avec moi.

Nous nous sommes libérés de nos emprises respectives et avons quitté ce bus magique qui nous laissait juste à l’entrée du parc. Je l’ai à nouveau embrassée comme mon amoureuse alors que je ne connaissais pas son prénom et, à nouveau, j’ai senti son désir d’entrer en contact avec mon sexe.

Il n’était pas difficile de trouver des coins isolés dans ce parc. De temps en temps nous nous arrêtions. Je la branlais. A présent elle était nue sous sa robe.  Je pouvais la foutre à ma guise.

Avant de nous quitter, nous nous sommes promis de nous revoir. Mais nous avons laissé au hasard la possibilité d’une future rencontre. Je lui ai recommandé de rester, autant que possible, toujours nue sous sa robe. Elle m’a demandé si cette aventure ferait l’objet d’une narration. 

— Peut-être, lui ai-je dit un peu confus. Mais déjà elle repartait. Je voyais disparaître sa délicieuse silhouette à l’angle de la rue. Et il me restait à attendre le prochain bus pour rentrer.

J’ai réactivé mon téléphone.

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