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Baby-maker – Chapitre 1

Baby-maker - Chapitre 1



Daprès vous, quel homme peut prétendre au record mondial du nombre denfants engendré ? Quel que soit le nombre de femme avec lesquelles il les aurait faits ? Personne na la réponse ? Bah moi non plus. Pour ce qui concerne le record mondial du moins. Par contre pour le record Français, je pense être bien positionné car, à ce jour, à plus de quarante ans, je peux affirmer être le père de cinquante et un gamins aujourdhui disséminé à travers le monde, sachant que quatre autres sont en route.

Non je nexagère pas et je sais quen Europe, je ne suis pas le seul car il y a un hollandais qui fait comme moi et lui en a le double. Je lai rencontré pour discuter avec lui et cest un robot ce type. Il couche avec une dizaine de femme par mois. Cest presque de labattage.

Oui, je vous vois vous demander comment et pourquoi je le fais. Pour le comment, dun côté purement technique, je ne vais pas vous donner les détails, tout le monde sait comment ça fonctionne. Pour comprendre le pourquoi, il est préférable que je vous raconte mon histoire.

Afin de commencer je me présente : moi cest Paul et pour lever toute hésitation, je me dois de préciser certaines choses sur moi : je suis donneur de sperme bénévole. De tous mes gamins, je nai aucun droit parental sur eux. Jusque là rien dextraordinaire si ce nest que je fais ça en directe, chez moi, dans ma chambre dami, « du producteur au consommateur » comme on dit. Dans les grandes lignes, on me contacte sur internet, je dialogue avec les couples et selon mon emploi du temps on se met daccord. Je dis selon mon emploi du temps parce que jai un autre boulot à coté, mon vrai boulot. Je suis gérant et associé dans une boutique Geek. Au départ on ne faisant que de la vente de goodies et BD. Puis on sest diversifié sur les jeux vidéos, les DVD et plus récemment on sest lancé dans linformatique avec réparation de PC en panne, récupération de données effacées, mais aussi dans laudiovisuel avec le transfert de films de cassette VHS et super 8 sur DVD. Cest une affaire qui marche.

Donc je disais que, quand on sest mis daccord avec le couple, jexige des garanties. Avant de passer au lit, je réclame un résultat de test HIV négatif récent. Manquerai plus que je chope une saloperie. Je fais également signer un contrat, un accord entre nous plutôt, qui mentionne que je renonce à tout droit quel quil soit, et que compte tenu de la gratuité du service, aucun résultat nest garanti. Je ne demande quune chose à la naissance : que les parents me donnent le prénom et le sexe de lenfant. Si je demande ça cest pour ma base de données. Non pas que je me constitue un tableau de chasse, cest plutôt pour éviter que deux de mes gamins couchent ensemble plus tard. Je pourrais en avertir les parents si les deux sont de moi. Cest un truc auquel tous se sont pliés, comprenant lutilité de la chose. Bien évidement je ne suis pas en contact avec tous. Pour certains jai régulièrement des nouvelles et pour dautre, plus rien depuis laccouchement. Compte tenu de la demande, je peux me permettre de choisir. Et contrairement à mon collègue hollandais, je ne fais ça que le Weekend. Je mabstiens durant la semaine et je lâche la sauce quand le couple vient chez moi. Jen fais peut-être moins que mon collègue mais qualitativement jai un meilleur taux de réussite.

Cest bizarre. On dirait que vous nen avez rien à foutre (sans mauvais jeu de mot) de ce que je dis. Ahhh ! Jai compris. Effectivement tous ces détails ne vous intéressent pas. Ce que vous voulez savoir cest comment jen suis arrivé là. Pourquoi ça vous intéresse dabord ? Vous voulez faire pareil ? Même si je naime pas la concurrence, je consens à tout vous dire. De toute façon, vu la demande, yen a assez pour plusieurs.

Tout dabord il faut savoir que je suis loin dêtre un apollon. A lépoque où les jeunes découvrent leur corps et leur sexualité, moi, cétait plutôt les consoles de jeu qui mintéressaient. Evidemment, comme tous les mecs de cet âge, je me suis tiré sur lélastique. Dailleurs ma mère avait un doute sur ses traces quelle voyait sur mes draps. Mon père lui nen avait aucun et me demandait de faire ma petite affaire manuelle soit dans mon linge sale avant de le mettre à la lessive soit dans du Sopalin. Il ne comptait pas mempêcher de me faire du bien, juste me demander de ne plus salir mes draps.

Commençons par le commencement : mon passif sexuel. Après mon Bac, javais décroché un poste de livreur de Pizza en boulot dété. Quand jai commencé ce boulot jétais encore puceau mais ça nallait pas duré. Ma première fois sest passé durant une livraison. Une femme avait appelé et cétait moi quon avait chargé de lui livrer sa quatre fromages. Quand elle ma ouvert, elle était en nuisette limite transparente. Mon malaise était palpable. Elle minvita à entrer et me fit attendre quelques minutes le temps pour elle daller chercher largent. Elle arriva avec plus dargent que nécessaire et me coinça contre le mur.

— Dis mois mon mignon, tu resteras bien boire un verre ?

— Euh .. Désolé madame mais jai du trava Aaail ! lui ai-je dit, gêné par sa main qui me massait le paquet par dessus mon futal.

— Tu ne vas pas me dire que ça ne te plait pas ? Je le sens dans ma main < Ziiip > Ta queue, elle, semble apprécier. Continua-t-elle en passant sa main dans mon pantalon par louverture de ma braguette.

Jétais tétanisé sur le moment. Cette femme avait lâge de ma mère. Elle était larchétype de la MILF super bien foutue. Elle lâcha ma queue pour retirer ce quelle avait sur elle, prendre mes mains et les poser sur sa poitrine.

— Tes tout timide, jadore ça. Tes puceau ? Cest ta première fois ?

— Ça ce voit tant que ça ?

— Tu sais tes pas le premier puceau que je me propose de déniaiser. Viens, suis moi, on va dans ma chambre.

Je ne me contrôlais plus. Ma raison me disait « non, il ne faut pas. Tas dautres livraison à faire » alors que mon corps, lui, semblait lui obéir. Inconsciemment, il était évident que cétait ce que je voulais. Alors je me suis laissé aller entre les mains expertes de cette femme dexpérience.

La chambre cétait « LuxureLand ». Lambiance était feutrée et il y régnait une lumière tamisée rose. Partout sur les étagères, on y voyait des lotions, gels intimes, lubrifiants, préservatifs et plein dautres jouets vibrants. Visiblement, elle aime autant le sexe à pile quelle en a (du sex-appeal). Après mavoir sucé, je lai léché, un peu maladroitement dailleurs, puis elle ma chevauché et a fait tout le travail. Quand elle eut fini, elle membrassa maida à me relever pour que je me rhabille et juste avant de partir, elle me fila cinquante euros de pourboire en plus du règlement de la pizza. Sur le retour, je réalisais à peine ce que je venais de vivre. Enfin bref, cétait fait.

Plus tard, chaque vendredi, elle commandait une pizza et je me proposais pour y aller connaissant le trajet. Oui, javais aimé et oui je voulais y retourner. Ça a duré plusieurs semaines jusquà ce quun jour ou jétais malade, un autre me remplace. Sauf que lui nétait pas daccord avec elle, il sest défendu et à porté plainte. Je ne lai plus jamais revu depuis lors.

Après ça, je nai plus eu de rapport avec aucune autre femme, le temps de mes études de commerce en fait. Je vivais chez mes parents quand jai réussi à décrocher une place de télévendeur. Jétais tout content. Habitant en province, je me suis rendu à Paris la veille de lentretien. Javais réservé dans un hôtel bon marché à proximité. Quand je me suis pointé sur place, la personne à laccueil de lhôtel ma demandé si je voulais un deuxième oreiller. Je me suis dit sur le coup « oui pourquoi pas si cest trop je le mettrai de côté ». Je ne savais pas ce que ça voulait dire sur le moment. Cest en revenant dun fast food où javais dîné que jai compris. A ce moment là, ma mère mavait appelé, elle voulait savoir comment son « petit poussin » se débrouillait pour sa première sortie à Paris. Jétais encore au téléphone quand jai ouvert la porte et que jai trouvé allongé sur mon lit une belle black svelte mais visiblement maquillée comme une voiture de contrebande et complètement nue. Jai immédiatement coupé court à la conversation en disant « Maman ? Je te rappelle ».

En fait, demander un deuxième oreiller, ça voulait dire demander à avoir un peu de compagnie. Bon Bah, comme elle était là, jen ai profité. Evidemment la prestation a été rajoutée sur la facture mais ça ma fait du bien. Dailleurs, ça ma tellement détendu que lentretien sest super bien passé et jai eu le job. Je me suis trouvé une collocation et commencé ma nouvelle vie.

Mais pourquoi vous faites la gueule ? Oui je sais, ce qui vous intéresse cest de savoir comment jen suis arrivé à avoir cinquante gamins. On y arrive ne vous en faite pas.

Javais un boulot et un salaire correct, des collègues sympas, jy ai même croisé un vieux copain que je navais plus revu depuis des années. Bref, tout pour réussir. Un jour mon boss ma convoqué dans son bureau. Entre nous, on avait entendu parler de rumeurs sur lui. Comme quoi, certains jeunes hommes avaient été conviés à des rendez-vous secrets avec lui. Du coup ça me dérangeait un peu car si les rumeurs sur lui étaient vraies, à savoir quil est gay et quil pioche parmi ses subordonnés celui qui partageait son lit, valait mieux que je longe les murs.

Je me suis pointé à heure dite dans le bureau de mon patron et jai eu la surprise de constater quune femme était présente. Elle tenait dans les bras la version papier du trombinoscope de la boite.

— Bonsoir Messieurs-dames

— Bonsoir jeune homme, laissez moi vous présenter ma femme. Comment la trouvez-vous ?

— Madame, vous êtes charmante.

— Asseyez-vous je vous en pris. Je suppose que vous vous demandez pourquoi vous êtes là ?

— Oui effectivement.

— Je voulais vous voir pour une affaire privée pour laquelle vous pourriez maider.

— OK

— Avant toute chose jaimerai savoir : Vous êtes gay ou hétéro ?

— Pourquoi cette question ?

— Pour un travail que jaimerai vous confier. Alors ? La réponse ?

Sa question me faisait peur. Cherchait-il un partenaire pour un plan à trois dans lequel le deuxième mec allait devoir satisfaire les deux ? Où alors était-il gay comme le prétendait la rumeur et était-il en quête dun petit cul à fourrer avec cette femme pour cacher sa vraie nature genre mariage de complaisance ? Dans les deux cas jallais men prendre plein les fesses et il était inutile de mentir. Jespérais me tromper.

— Hétéro mais je ne vois pas en quoi ça vous regarde.

Ils se regardèrent tous les deux et madame fit un signe dapprobation de la tête.

— Bien . Veuillez lire ceci et signer en bas de page. Cest un accord de confidentialité pour ce que je mapprête à vous dire.

Etant curieux, jai tout lu et il ny avait pas de piège, pas de petite lignes en bas de page, rien que mon accord pour fermer ma gueule sur ce qui allait se dire dans cette pièce.

— Voila cest signé. Jespère que vous nallez pas me proposer de coucher avec vous parce quautant vous le dire de suite : cest non.

— Vous faites référence à cette rumeur qui court à mon sujet ? Elle me fait bien rire celle là dailleurs. Rassurez-vous je nai quun service à vous demander. Quelque chose pile dans vos cordes. Vous avez vu ma femme ? Elle est belle.

— Je ne vous contredirais pas là-dessus.

— Voila, elle arrive à quarante ans et nous navons pas denfants parce que je ne peux pas en avoir.

— Jen suis navré pour vous mais . Hola, ne me dites pas que

— Ma femme vous a choisi pour que vous soyez le géniteur de notre enfant.

— Euh Cest que

— Je vous paierai pour ça.

— Je ne sais pas, je . Combien la paie ?

— Ah ! Je savais bien quon trouverait un accord. Les jeunes comme vous ont besoin dargent. Je suis prêt à vous donner cinq mille euros

— Je ne sais pas. Je nai pas envie davoir dennuis.

— cinq mille au moment de lacte et vingt mille de mieux à la naissance.

— Bah euh . Daccord.

— Bien, parfait. Je vais rédiger un accord écrit entre nous que lon signera. Je reviendrais vers vous pour la suite.

— Très bien monsieur. Au revoir monsieur.

Mon patron avait raison. Jétais jeune, nouveau à Paris Si je pouvais mettre du beurre dans les épinards je nétais pas contre. Je commençais à deviner doù venait cette rumeur sur lui. Je ne devais pas être le premier à qui il faisait cette proposition et les rendez-vous discrets avec le patron pouvaient prêter à confusion. Enfin bon, je navais signé quun accord de non divulgation, tant que je nai rien signé de définitif, je peux toujours dire non mais ça voudrait dire non aussi au pognon.

Une semaine plus tard, je fus de nouveau convoqué par mon boss. Pour éviter tout problème, il me donna rendez-vous plus tard dans la soirée, dans un endroit discret. Accompagnée de sa femme, il déposa sur la table un exemplaire du contrat quil avait rédigé, un pour lui et un pour moi. Il déposa également une enveloppe que je supposais contenir le pognon. Me voyant hésiter, il prit lenveloppe et commença à sortir les billets. Sans men rendre compte, lappât du gain avait guidé ma main et jai fini par signer. Il me donna lenveloppe et on commença à discuter sur les modalités.

Après sêtre assuré que ni lun ni lautre ne risquait rien et que je ne sois pas stérile, chaque samedi, il choisissait de minviter à dîner chez lui. Cest après le repas que madame et moi nous devions nous mettre à la tache et pour ça, nous avions carte blanche. Ça se passait bien avec madame la patronne. Il faut dire quelle était super bien conservé, une jolie poitrine, une taille de guêpe, Bref tout ce quil faut là où il faut. Elle sentretenait et ça se voyait. Le seul truc qui me dérangeait cétait la présence de monsieur dans la pièce, ça me bloquait. Il mavait dit être un adepte du caudalisme (regarder sa femme coucher avec un autre). Je ne connaissais pas ce mot avant. Maintenant je sais.

Chaque samedi, je disais à mon colloc que je sortais voir des amis, ce qui nétait pas forcement faux et en fait je passais la soirée avec mon boss et sa femme. Peu de gens peuvent se vanter davoir baisé la femme du patron. Bah moi si ! Et avec son consentement en plus, cest ça le plus beau. En plus, elle avait de lexpérience et ça cétait top. Comme sa présence me gênait, mon patron a trouvé la parade pour que je ne perde pas mes moyens : il a installé une caméra et nous regardait en directe depuis une autre pièce avec un rouleau de Sopalin. Jen ai passé des soirées à coucher avec la femme du patron. Et en plus il nous laissait toute liberté pour nous amuser. La seul pratique que jai refusé cest quand elle a sorti un God ceinture de trente centimètre. Je lui ais dit un NON catégorique, même si elle massurait que son mari adorait et en redemandait depuis quil avait essayé. Je lui ai répondu que, pour accomplir ce que je devais faire, il était préférable que ce soit le plus agréable possible. Là . Ça maurait fait cauchemarder. Elle na pas insisté.

Cette histoire a durée presque deux mois au terme desquels mon patron me signifia, avec une joie non dissimulée et en me serrant dans ses bras que sa femme était enceinte. Heureusement que personne nest entré dans son bureau à ce moment là sinon jose à peine imaginer ce quil aurait pu se dire sur moi par la suite. Sur ma boite mail, le patron me donnait des nouvelles sur lévolution de la grossesse ainsi que des photos des échographies et neuf mois plus tard la femme du patron accoucha dun petit garçon.

Grace à mes vingt mille euros en poche, jai pu macheter une nouvelle voiture. Mais ma plus grande satisfaction était quand même davoir donner un fils à mon boss car depuis ce jour, quand jai un service à lui demander comme un jour de congé surprise, une réduction sur lachat des produits de la marque, il sarrangeait pour que ça me soit accordé. Un jour par exemple, jai voulu changé dappartement. Jen avais trouvé un qui me convenait mais mes parents ne pouvaient pas se porter caution. Il sest gracieusement porté caution, estimant que cétait la moindre des choses quil pouvait faire pour moi.

Souvenez-vous que, dans ce boulot, javais retrouvé un de mes anciens copains. Avec mon nouvel appart, on se voyait souvent et cest là quil me parla de son projet de boutique Geek, BD, Informatique, (mon boulot actuel). Ne pouvant se lancer seul, il ma proposé dêtre associé, ce que jai accepté. Mon patron la un peu mal pris, mais ne nous a pas empêchés de partir, on est tout de même resté en bon terme.

Alors quon se lançait à deux dans ce projet professionnel, en privé javais fait la connaissance de mes voisines, un couple de lesbiennes avec qui javais sympathisé. Cest avec elle que ma deuxième carrière parallèle a véritablement commencé.

Comme tous les ans, il y avait la fête des voisins. Limmeuble dans lequel jhabitais avait une cour intérieure et cest là que tous les locataires se réunissaient pour manger et faire la fête. On était souvent côte à côte avec mes voisines et on samusait bien. Cest un jour quelles sont venues frapper à ma porte. Je les sentais nerveuses et cest après avoir longtemps hésité quelles ont fini par lâcher le morceau.

— Si on a voulu te voir, Paul, cest pour te demander un service.

— Oui Lequel ?

— Voilà tu sais quon veut avoir un bébé ?

— Oui cest légitime. Vous en avez le droit.

— Malheureusement la procédure dadoption est très longue.

— Vous avez pensé à une FIV avec donneur de sperme ?

— Oui et cest un peu pour ça quon vient te voir.

— Vous voulez que je sois le donneur ? Moi ça me dérange pas mais va falloir faire ça en suisse où dans un autre pays. En France on na pas le droit de choisir une personne précise.

— En fait on pensait à quelque chose de plus directe.

— Holà ! . Jai peur de comprendre.

— Comme on est voisin, on avait pensé pouvoir faire ça chez toi et

— Cest bien ce que je pensais.

— Si tout ça te fait peur, on comprendra.

— Non ça ne me fait pas peur. Cest juste que je suis surpris. Vous savez, ce ne sera pas la première fois que je fais ça.

— Quoi coucher avec une lesbienne ?

— Non faire un enfant à quelquun. Je ne suis pas sensé en parler mais comme je ne bosse plus pour lui je peux le dire : Jai fait un môme à la femme de mon ancien patron.

— Ah ouais ? Cest rassurant car au moins ça marche.

— Écoutez, je ne suis pas contre le faire mais va falloir quon se mette daccord. Lenfant sera officiellement de père inconnu et je naurais aucune obligation sur lui.

— Tout ce que tu voudras.

Dans ce couple, seule la future maman avait déjà eu des rapports avec un homme. Cest donc avec elle que jallais faire ma petite affaire, lautre étant un pur produit issu à 100 % du saphisme et nayant jamais approché une bite, de près ou de loin. On a fixé une date pour le faire et je me suis retenu toute la semaine. Le jour dit, elle est arrivée chez moi avec un long manteau qui cachait ce quelle avait en dessous. Quand elle la ouvert . OH ! Aïe, aïe, aïe, aïe, Mazette. Elle était en porte jarretelle, dessous affriolants bref tout pour me mettre en condition.

Lavantage avec cette situation cétait quon savait directe pourquoi elle était là. Pas besoin de diner aux chandelles ou de lui faire du rentre-dedans (enfin si le rentre-dedans elle allait lavoir mais. Enfin vous mavez compris). Donc directe, on est passé au lit. Et on ne sest pas juste contenté dune missionnaire. On sest fait plaisir en multipliant les positions et les caresses. Le seul impératif était que je lâche la sauce au bon endroit. En plus de rendre service, jai passé un super moment.

Il a fallu remettre ça une autre fois pour que ça prenne mais mes voisines ont eu ce quelles voulaient. Le truc cest que, dans leur bonheur, elles en ont parlé à plusieurs de leurs amies ayant les même désirs et je me suis retrouvé à avoir de plus en plus dappel de couples qui voulaient la même chose. Déjà, au départ je nétais pas forcement daccord. Il a fallu que je mexplique avec mes voisines et jai bien compris que ce nétait pas prémédité. Après avoir réfléchi, jai donc mis toutes ces demandes en suspend et je me suis organisé : Une femme par semaine (le Week-end), elle se déplace chez moi, accompagnée ou non et après bah En avant le zizique.

Même si je navais pas prévu den faire une activité secondaire, étant célibataire, jai bien compris ce que ça pouvait mapporter. Non, pas des morpions monsieur, je pensais à autre chose. Ça me permettait de coucher régulièrement avec des femmes comme le ferait un séducteur avec ses plans cul tout en rendant service. Chaque Week-end cétait la fête à Popole. OK, Je nallais pas men plaindre mais parfois ce nétait pas si marrant. En effet, parfois on avait que très peu de manuvre avec madame.

Je me souviens dun couple qui était venu. La femme était belle comme un cur mais son mec nétait pas commode. Je me souviens quil mavait dit un truc du genre « Bon tu fais ta petite affaire en missionnaire, dans le noir rideau tirés, pas de préliminaire, ni autre attouchement. Tu lâches la sauce et on repart. De toute façon je reste à regarder si vous nallez pas trop loin. » . Ok Le mec étant une montagne de muscle, valait mieux pas le contrarier si je voulais garder mes dents. Jai aussi eu le même discours dune femme, une lesbienne dont je devais inséminer la compagne. Cétait une copie très ressemblante de Josiane Balasko dans Gazon Maudit, le type camionneuse en salopette.

Ok jai connu des cas difficiles et jen connais encore dailleurs mais jai aussi connu le contraire : des conjoints qui me donnait carte blanche et qui partent se faire une toile pendant quon est à luvre. Ça cest le top et on se fait plaisir : Fellation cunnilingus, 69, Le tout agrémenté de plusieurs positions dont certaines mont été enseignées par la future maman. Ce qui est sûr cest que je méclate dans ces cas-là. Bien évidemment, tout ne fonctionne pas du premier coup. Pour ceux chez qui ça na pas marché, il faut réorganiser un autre rendez-vous. Il y a aussi les couples chez qui ça a marché et qui men demande un autre. Dans les deux cas, ça dépend. Normalement, je devrais les mettre en queue de peloton mais tout dépend de la manière dont ça sest passé la première fois. Si on a passé un super moment avec laccord de monsieur, je peux marranger pour la replacer à un autre moment par contre si le ou la conjointe sest montré désagréable, je peux prétexter « désolé mais dautre nont pas encore eut leur chance. Je préfère les privilégier ». Bah oui si jai le choix entre une bonne baise avec une jolie femme où jaurai toute liberté et juste cinq minutes rapide et sans fantaisie . Bah je fais comme tout le monde je fais comme pour moi.

Oui oh ça va. Vous seriez dans mon cas, vous feriez pareil. Ne soyez pas hypocrite. Jai beaucoup plus de demande que de disponibilité. Du coup, je choisis. Et daprès vous quel est mon critère de sélection ? Lâge ? Oui, ça compte mais au départ cest surtout le physique. Faut pas se mentir. Cest toujours plus agréable de faire ça avec une belle jeune femme quavec un laideron affublé dun sac sur la tête. Je sais, quelque part cest dégueulasse. Mais malheureusement je ne peux pas en prendre plus. Si je choisissais den prendre une autre en milieu de semaine je ne serais pas forcement disponible avec mon boulot et mon sperme serait de moindre qualité (excuse bateau mais bon ). Non cest bien comme ça.

Voilà donc mon quotidien depuis plus de 10 ans. Cette situation a tout de même un élément comique. Chaque année, ma mère me rabâche sa rengaine « mais quand est-ce que tu vas te marier pour avoir des enfants ? ». Imaginez une seconde que je lui annonce la nouvelle. Elle risque la crise cardiaque. Quand elle vient me voir parfois dans mon appart, elle ne simagine pas que le petit garçon quelle croise dans le couloir est le fils de mes voisines, et donc le mien. Dailleurs, pour lui je suis « un ami de la famille ». Est-ce que ses mamans lui ont dit qui jétais ? Mystère.

En tout cas il y a des couples avec qui je dialogue souvent par internet avec webcam. Certains enfants savent qui je suis. Certains mappellent papa 2, papounet, tonton ou simplement par mon prénom mais savent faire la différence. Tous les ans, je reçois une dizaine de cadeau de fête des pères. Visiblement certains parents, avec qui jai sympathisé, tiennent à garder le contact. Bon autant vous le dire ce nest pas que par amitié. Je me souviens dun couple qui mavait un jour invité à passer mes vacances avec eux dans leur villa de la côte dazur. Jai trouvé ça sympas mais ce que jignorais cétait quils voulaient que je leur en fasse un deuxième. Papa étant partit avec le fiston, la maman ma fait un show Pffff . Comment résister. Dailleurs je nai pas résisté. . Ouais bon OK je me suis carrément laissé faire. Il faut dire quelle était super bien roulée et quelle navait pas son pareil pour mexciter. Jai vraiment passé de bonnes vacances mais il fallait faire attention. Dans ma situation il faut faire en sorte de ne pas trop sattacher.

Bon, que dire de plus . Rien, vous savez tout. Moi je fais ça en assurant mes arrières et en faisant signer à ceux qui font appel à moi, un contrat privé me dégageant de toute obligation. De mon côté je renonce à mes droits. Chacun en garde un exemplaire et je marrange pour que les demandeurs en aient une copie avec une trace (envoi avec accusé de réception par exemple). Jai aussi mon fichier avec tous les noms, au cas où deux dentre eux commençaient à flirter ensemble, je pourrais dire STOP ! Dailleurs vu lâge des premiers, ça ne devrait pas tarder.

Bon bah moi je vais vous laisser car jai de la visite Ah ça doit être elle qui sonne. Une jeune femme qui ma contacté. Elle nest pas mariée ni pacsée, ni même en couple. Tout ce quelle veut cest un môme. OK ça me va. La première fois quelle est venue, ça na pas marché mais elle est restée tout le week-end et elle a lintention de recommencer. Si cest comme la dernière fois elle va vouloir quon passe tout le week-end au lit. Perso, je ne suis pas contre. Elle est jeune, belle et super bien foutue. Elle me fait triquer en un rien de temps et en plus elle est chaude comme une baraque à frite. Je sens que je vais passer un bon moment entre ses cuisses moi. Allez, je vous laisse.

Ah oui au fait, si jamais vous aviez envie de faire comme moi, allez-y. Il y a largement de quoi faire. Et si on vous pose la question, dites à ceux qui vous le demandent que toutes ces filles ne sont que des aventures de passage. Dans un sens cest un peu vrai.

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