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Bal masqué – Chapitre 6

Bal masqué - Chapitre 6



12-

Tout comme Joëlle, je ne travaillais pas ce lundi. Malgré tout, elle avait des obligations professionnelles et j’étais donc livrée à moi-même. Je décidai de passer un moment aux Quatre Temps à la Défense. Je pris le RER et parcouru l’immense galerie marchande du centre commercial. Je fis encore quelques achats, entre dessous, dessus et chaussures. Je rentrai en milieu d’après-midi, heureuse que tout se soit si bien passé. Personne ne m’avait fait de réflexion. Au pire, quelques regards appuyés de la part de quelques garçons, plutôt mignons.

— Tu passes la semaine avec nous ? proposa Patrick.

— C’est gentil, mais je ne voudrais pas abuser. Vous avez déjà fait tellement pour moi.

— Eh bien justement, en nous offrant ton corps, tu pourras régler une partie de ta dette, ajouta Joëlle

— Vu comme ça

Je montrai mes achats du jour, achats que Joëlle trouva très sexy.

— Ce petit haut serait superbe si tu avais un piercing au nombril, dit Patrick

— Ne l’écoute pas ! intervint Joëlle. Il me tanne depuis un moment pour que je porte un et que je me fasse tatouer

— Pourquoi pas. Ça me tenterait bien, dis-je. Et me faire percer les oreilles aussi. Mais bon, y a pas d’urgence. J’ai encore une semaine de boulot.

On dina légèrement. La chaleur estivale n’incitait pas aux repas gargantuesques. Je débarrassai la table et amenai le café.

— Tu t’occupes de moi ? demanda Patrick

— Avec plaisir ! dis-je en m’agenouillant devant lui.

Assise à côté, Joëlle écarta ses cuisses. Puis elle prit son téléphone et filma aussi avec un petit caméscope numérique, plus performant qu’un smartphone.

Je suçai Patrick et léchai Joëlle. Joëlle installa la caméra sur un trépied quelque chose me disait que ce n’était pas la première fois puis m’invita à venir en elle.

Très vite Patrick passa derrière moi et me sodomisa.

La diode rouge indiquait que ma prestation était enregistrée. Je me laissai entrainer par les coups de reins de Patrick et je me concentrai sur les seins et la bouche de ma partenaire.

— Je vais pas tarder à venir, annonçai-je

— Retiens-toi un peu, j’arrive bientôt, dit Patrick

Joëlle criait que c’était bon. Je me joignis à elle. Patrick se vida en moi et je me laissai aller à mon tour. Joëlle m’embrassa. Patrick se retira doucement et j’en fis autant.

— Reste comme ça, au-dessus de Jo, dit-il.

Il attrapa le caméscope et l’approcha de nos orifices. Je sentis mon jus couler sur mon périnée.

— Oh oui, c’est beau de voir le sperme couler de vos chattes, commenta Patrick.

Je restai ainsi, ma langue dans la bouche de Joëlle. Elle avait beau avoir l’âge de ma mère, cela ne me dérangeait pas le moins du monde.

— Tu nous filmes ? demanda Joëlle

— Je ne suis pas sûr de savoir, dis-je

— Ne t’en fais pas. Quand tu regardes une vidéo porno, qu’est-ce que tu aimes voir ?

— Je

— Ne dis rien. Fais-le ! coupa Joëlle

Je fixai la petite caméra sur ma main et commençai à filmer le couple. Très vite, je sus quoi faire, tournant autour d’eux, alternant les plans larges et les d’autres plus rapprochés. Fellations, cunnilingus, soixante-neuf, levrette, missionnaire, sodomie pour finir en éjaculation faciale.

J’osai terminer la séquence en mode selfie où je léchai le sperme sur la figure de Joëlle avant un clap de fin sur un baiser poisseux.

— On dirait que tu as fait ça toute ta vie ! dit Patrick après avoir regardé le film en accéléré. On n’en espérait pas tant.

Patrick rangea la carte mémoire en lieu sûr et nous allâmes nous coucher.

Après le démaquillage et le retrait de mes faux-ongles qui, de toute façon, n’auraient pas survécus à ma journée de travail, je dormis dans la chambre d’ami.

Malgré les encouragements rassurants de Joëlle, je pensais toujours qu’aller au travail en fille n’était pas une bonne idée.

On en avait beaucoup parlé durant le week-end. Et la réponse était toujours la même :

— Soit tu ne le fais pas et tu le regretteras, soit tu le fais et ça passe, soit tu le fais et ça casse. Mais au moins tu auras essayé. Et après tout, qu’as-tu à perdre ? Tu ne vas pas passer ta vie à ranger des yaourts ?

Joëlle avait bien sûr cent fois raison. N’empêche

La veille, Patrick m’avait accompagné chez moi pour que je récupère quelques tenues plus conventionnelles. Léa continuait de m’approvisionner en vêtements et j’avais déjà pas mal de choses de saison. Je pris quelques pantacourts et autant de hauts.

— Tu devrais prendre ça aussi, dit Patrick en ramassant un short en jean tombé par terre.

— Ce n’est pas une bonne idée, dis-je en reconnaissant le vêtement.

Je l’avais déjà vu sur Léa et même Maman l’avait trouvé un peu trop olé-olé. Et pour cause, il recouvrait à peine les fesses.

— Mais j’ai très envie de te voir dedans, insista Patrick avec un regard lubrique.

Je l’ajoutai à la pile.

Je me levai d’humeur chafouine, angoissé par la réaction de mes collègues. Joëlle me maquilla. J’étais trop stressée pour faire un trait d’eye-liner correct. Puis elle me déposa devant le supermarché et repartit aussitôt.

Après un longue minute d’hésitation, je pris une grande bouffé d’air frais, mon courage à deux mains et avançait vers l’entrée du personnel.

Comme je m’y attendais, mon entrée dans les vestiaires jeta un froid. Martine s’avança et me dit que je n’avais rien à faire ici et je devais attendre l’ouverture du magasin à huit heures et demi.

— Je suis Thomas, dis-je d’une voix blanche

— Thomas ? répéta Martine incrédule.

Elle se secoua la tête comme pour effacer un mauvais rêve.

— Je crois que tu nous dois quelques explications.

Et je racontais ma vie. Enfin, ce qui pouvait être raconté.

— Bon, bon, dit-elle. Admettons. Sinon, je te présente Ahmed, il te remplacera. Je te laisse lui monter le métier.

Les deux jours qui suivirent se passèrent entre mise en rayon et questionnement sur ma transidentité. Pourquoi ? Comment ? Et après ?

Et après ?

Je n’y avais pas vraiment songé, trop contente de profiter du temps présent. Ma dernière punition m’avait appris à ne pas remettre à plus tard ce que je pouvais faire le jour même.

13-

Toujours est-il que Sarah fut acceptée plus ou moins joyeusement, voire avec une certaine défiance pour d’autres, comme un monstre que l’on devait enfermer.

Martine me demanda de déménager mon casier vers celui des femmes, outrepassant quelques vetos et critiques. Mes dessous sexy pouvaient affoler la gent masculine. Les esprits s’apaisèrent et Thomas était oublié au profit de Sarah.

Finalement, Joëlle avait eu raison. Comme toujours.

On était vendredi. Je n’avais plus que deux jours à tirer avant les vacances. Je m’étais changé, troquant mon pantacourt contre un pantalon de toile épais et mes sandales compensées contre des chaussures de sécurité.

— Sarah, Marie ? appela Martine.

Ma collègue et moi approchâmes.

— Marie tu feras le rayon vêtement et toi Sarah, la parfumerie. Sylvie ne viendra pas ce matin car elle accompagne son fils à la gare. Sarah, tu peux garder ta tenue de ville.

— Ok. Merci.

C’était cool. Je quittai enfin mes frigos et mes chambres froides pour un rayon bien plus glamour. Je rechaussai mes sandales et m’attelai à regarnir les rayons de mascaras et rouges à lèvres.

Mais, si jusqu’à présent, on se contentait de me demandait où se trouvait tel ou tel produit, ici, quelques clientes me cherchaient des conseils. Questions que j’éludai poliment en disant que j’étais nouvelle sans le rayon mais que j’utilisais telles ou telles références.

Le lendemain, Martine m’envoya à l’accueil. Mais si le poste semblait sympa, il était loin d’être de tout repos entre les doléances des clients et les demandes des caissières bloquées par un article sans prix ou une caisse muette. Je vis même passer Manon, ma camarade de classe experte en blogs. Je savais qu’elle avait eu son bac de justesse. Elle ne fit pas attention à moi.

Je terminai la journée sur les rotules et pour la première fois, je maudis mes talons hauts.

Au moment de partir, Martine me prit à part et me félicita pour mon travail.

— Petit cadeau, dit-elle en me tendant un paquet

Je le déballai pour trouver un petit flacon de parfum.

— Merci, c’est gentil. Mais il ne fallait pas.

— Mais si. Tu l’as largement mérité. Prends soin de toi.

On se fit la bise.

Je sortis enfin et retrouvai la chaleur bienfaitrice de la fin d’après-midi. Driss était là, à l’ombre fumant une cigarette.

— Coucou Princesse.

— C’est à moi que tu parles ?

— Tu vois d’autres personnes ?

— Euh non. Mais « Princesse », c’est pas un peu trop ?

Il haussa les épaules.

— Qu’est-ce que tu vas faire maintenant ?

— Partir en vacances ! Demain, je me repose, je fais du ménage chez moi, passe chez l’esthéticienne et lundi matin, je prends le train.

— Ah

Je sentis une pointe de déception. Mais je ne me sentis pas le courage d’aller dans son sens.

— Tu as le temps d’aller prendre un verre ?

— Oui, ça je peux.

Je le suivis, un peu inquiète quand même. On s’installa en terrasse, une table se libéra à notre arrivée. Le garçon arriva aussitôt. Driss commanda un thé tandis que je demandai un demi bien frais.

Il me raconta sa vie, ses origines marocaines, sa venue en France pour les études, les petits boulots pour les financer.

On parla un moment et deux thés et trois demis plus tard, je décidai de prendre congé.

— Tu repasseras nous voir à ton retour de vacances ?

— Je ne sais pas.

— Bon. Passe de bonnes vacances. Au revoir Princesse.

— Pourquoi Princesse ?

— Parce que tu en es une !

Je rougis flattée par le compliment

Je me sentis obligé de lui faire la bise, non pas que j’étais réticente quant à ses origines, mais je ne voulais pas lui donner de faux espoirs. Car je voyais bien qu’il en voulait plus.

Il posa ses mains sur ma taille, me fit la bise et garda la position un court instant.

— Au revoir Princesse, ma perle du désert, répéta-t-il.

Je quittai les lieux sans me retourner, en proie à une confusion totale des sentiments.

Je passai la soirée de ce samedi, seule chez moi. Autant moi que Patrick et Joëlle avions besoins d’un peu de distance.

Je fis du tri dans les affaires que m’avais laissé Léa. Et il y avait de quoi faire entre les fringues d’hiver et celles d’été. Je fis ma valise pour les deux semaines de vacances. Valise exclusivement féminine. Je ne concevais même pas, ne serait-ce qu’un instant, de redevenir Thomas.

Je me rendis le dimanche matin à la Défense. J’avais besoin de chaussures, plates cette fois. Mais je ne pus m’empêcher de craquer sur une paire de sandales à talons.

Je passai à Auchan et remplis ma trousse à maquillage, non sans oublier quelques dessous.

Je rentrai chez moi, vérifiai tout et fermai la maison pour me rendre chez Joëlle qui m’amènerait le lendemain à gare de Lyon.

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