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Berin, le temps et l'espace – Chapitre 3

Berin, le temps et l'espace - Chapitre 3



Le docteur et Berin rentrent en courant dans le TARDIS, il ferme la porte brutalement derrière eux, Berin bloque la porte, pendant que le docteur s’active à faire partir sa boîte bleue. Le docteur porte un stetson transpercé par une flèche

« Dernière fois que je vais voir les amérindiens, ces gens-là ne m’aime pas du tout. Ils ont même fichu mon chapeau.

On va où cette fois.

Voir de vieux amis à moi. Madame Vastra, Jenny et Strax dans le Londres Victorien. Prendre le thé, rien de bien méchant, un truc simple »

Dans le petit jardin à l’arrière de la propriété de madame Vastra, se trouve la boîte bleue du docteur, entouré d’un léger manteau de neige, un début d’hiver assez froid ici. Berin sort dévêtue pour l’époque avec juste un jean et un long pull à col roulé. Le docteur toujours vêtu de sa veste en tweed, son jean, ses bottes noires et son nud papillon rouge.

Une femme sort un fusil à la main et leur fait signe d’entrée. Berin découvre un salon rouge velours avec des meubles assez chères et un canapé encore plus hors de prix assis dessus une Silurienne une race que Berin avait déjà croisé auparavant dans ces voyages avec le docteur, mais d’en voire une en position décentes l’étonné un peu. Elle tient un fusil de chasse porte des bottes en cuir marron, un pantalon blanc une chemise blanche surplombée d’une veste sans manche grise rien ne laissait voir sa peau verte écaillé en dessous, elle porte des gants noir pour cacher des doigts, elle a tout de même son visage à nue, elle a un visage très fin et très beau. La silurienne se lève.

« Docteur, désolé je n’ai pas le temps moi et Jenny devons partir à la chasse.

Sans être trop curieux, qui devait vous chassez ?

Mister Hyde. Sans oublier qu’on doit trouver ce Huckelberry qui vole les londoniens, plus ce jeu de chat et de souris qu’à Scotland Yard avec un terroriste du nom de M. La situation est intenable.

C’est une blague docteur ? Ce ne sont que des personnages de fiction.

Madame Vastra et moi avons hier soir vu un homme avec les bras arraché par monsieur Hyde, ce terroriste a déjà détruits plusieurs bâtiments de Londres et ce Huckelberry a volé pour plus de 100000 livres d’objet à nos concitoyens. Quand Scotland yard on besoin d’aide ils nous appellent mais depuis quelque semaines ça n’arrête plus.

Pouvons moi et ma compagnonne nous joindre à vous ?

Rien ne me ferait plus plaisir, Jenny donne un fusil au docteur.

Au fait où est Strax ?

Il attend dans la calèche. »

Jenny donne un fusil au docteur qu’il s’empresse de donner à Berin, celle-ci ne comprenait plus rien, une alien qui aide Scotland Yard, qui vit tranquillement dans le Londres du XIX ème siècle, des méchants sortis tout droit d’univers complètement fictionnel. Il rentre tous les quatre dans la calèche et se rende dans le centre de la ville où sévit le monstre. Berin suit le docteur quand ils sortent de la calèche. Les deux femmes échangent un baiser ce qui choque un peu Berin pas tant le côté saphique de la relation que par le caractère étrange de cette liaison. Un bruit vient interrompre le baiser des deux femmes qui partent en courant suivi du docteur et sa compagnonne.

Le docteur suit Jenny et Madame Vastra depuis un petit bout de temps sans faire trop attention au reste il remarque bien des objets en vrac au centre des allées dans lesquels il déambule avec ces deux femmes qui l’ont déjà aidés par le passé. Le Mister Hyde, ce personnage mille fois réadapté serait-il un vrai criminel. Au détour d’une rue le docteur voit l’ombre de la bête, il doit faire deux mètre, il porte un haut de forme trop petit pour sa tête et ressemble plus à un tas de muscle qu’à un homme. Un moment d’inattention et Madame Vastra chute dans la neige suivie de Jenny et du docteur. La silurienne pleine de neige et avec sa femme et son ami sur le dos est bloqué alors qu’elle voit Hyde s’enfuir. La nuit prochaine ils auront plus de chance. Le docteur se relève cherche tout autour de lui plus de trace de Berin. Le docteur panique, comment a-t-il pu la perdre, il tient tant à elle, il ne veut pas la perdre pas comme il a perdu tous les autres. Il court dans tous les sens disant des phrases incohérentes ne pouvant articulé correctement tant les émotions se bousculent en lui. Il est perdu comme un enfant sans sa mère. Son ancre est parti mais où ?

En sécurité, pour la première fois depuis longtemps Berin se sent vraiment protégé dans le lit de cet homme, il l’a laissé là le temps de se rafraîchir à la salle de bain. Elle ne sait quoi pensé de cet homme pour qui elle a eu le coup de foudre. Elle lui est rentré dedans durant la course poursuite et une demi-heure après ils sont dans sa chambre sur le point de baiser. Il sort nu de la salle de bain et arrive jusqu’au lit miteux de la chambre dhôtel dans laquelle il vit. Berin se déshabille en quatrième vitesse et commence à embrasser son amant, il lui rend son baiser et la plaque de ses mains fines et douce sur le lit en appuyant sur les épaules, bassin contre bassin, il se penche pour l’embrasser, leur corps ne font plus qu’un durant cette échange passionnant et intense, Berin ne s’est jamais senti aussi femme qu’à cet instant. Elle est au porte du Nirvana, son amant est trop bon pour être réel, les coups de pelvis qu’il donne son d’une précision chirurgicale comme s’il savait où, quand et comment il faut appuyer pour rendre une femme folle. Cet apollon, quoi qu’un peu trop squelettique et pale pour Berin, même si leur peau sont d’une même couleur, ces cheveux en boucles noires qui finissent ce chef duvre de 1m80 à la hampe de 20 centimètres. Ces coups n’arrêtent pas, il se relève, prends une jambe de Berin et la teint avec sa main, pendant que l’autre lui sert d’appui sur le lit, il continue sans s’arrêter, combien de temps cela va-t-il durer, Berin se le demande avec en face d’elle le visage si fin quasiment enfantin, Berin se sent bien avec lui comme si cet instant durerait jusqu’à la fin des temps eux même. Le plaisir est incommensurable pour Berin autant que pour son inconnu, les râles et cris qu’ils poussent ont dû réveiller toutes les personnes de lhôtel, les coups qu’il ne cesse de porter porte enfin leur fruit la jouissance de Berin comme une fontaine jaillissant sur le torse de son amant, sa cyprine coule désormais sur la peau de cet individu rencontrer au coin d’une allée, il ne tarde pas à ressortir pour la recouvrir à son tour, sa semence chaude qu’il déverse sur son ventre.

« C’était super.

Merci mais le plaisir n’a rien à voir la qualité du rapport seulement avec la stimulation de certaines parties de ton anatomie.

Quoi ?

Je suis Sherlock Holmes.

Bien sûr. Fallait que ça me tombe dessus. »

Berin se rhabille en quatrième vitesse et cours essayer de rejoindre le docteur. Elle pense à embrasser son amant sur la joue avant de partir. Elle fait un sprint avec une tache au niveau de son nombril. Elle tombe sur le docteur au détour d’une ruelle. Il a l’air inquiet. Arrivé chez madame Vastra le docteur assoit tout le monde au salon. Un homme sonne à la porte, puis rentre, c’est Sherlock.

« Bonjour je suis l’amant de cette fille.

Bien sûr et moi Sherlock Holmes.

Non c’est moi.

Ça approuve ma théorie.

Laquelle ? »

Madame Vastra est la plus étonné du groupe assis à écouter le docteur.

« Quelque chose fait ressortir les personnages de fiction de leur livre, on doit faire une triangulation des événements qui se produisent. Quelque chose ou quelqu’un sème la pagaille à Londres en relâchant ces choses dans un monde qui ne peut pas les Controller. M et Sherlock sortent des nouvelles de Doyle, Jeckyll et Hyde du roman éponyme, et Huckellberry sort de Tom Sawyer.

La triangulation sera difficile. M a agi aux 4 coins de la ville surtout sur des endroits représentant le pouvoir, Hyde agit dans les basfonds de la ville et ce voleur d’Huckellberry agi dans les quartiers riches. Aucun endroit ne réunis ses trois endroits dans tous Londres.

Vastra tu as dit que ça fait quelques semaines que c’est comme ça ?

Oui docteur, ça a commencé il y a un mois environ on a eu des chevaliers qui tuaient des gens en les accusant de cacher le Graal.

Les livres sur la table Ronde, ce furent les premiers événements ?

Oui.

Où se sont-ils produits ?

Je ne sais plus. Près de la tamise. Je n’arrive pas à me rappeler où. Il y en avait tellement des courses infernales et des combats à l’épée. C’est pour ça que depuis toutes deux avons préférées passer au fusil pour les chasser.

Je sais qui pourrait nous aider.

Qui ? Allez on attend la réponse Sherlock.

Si tous les personnages sortent de fiction vous devriez trouver Oliver Twist qui a passé une grande partie de sa jeunesse dans les quartiers de Londres. »

Le docteur et Berin sont conduits dans deux chambres mitoyenne de la maison luxueuse de madame Vastra. Le docteur se retrouve dans une chambre très bien décoré. Il commence à penser à ce qu’il pourrait arriver à Berin si jamais il ne la protège pas. Ça fait maintenant 1 mois qu’ils ont fui qu’ils ont pris la poudre d’escampette, qu’ils voyagent à travers le temps, il lui a montré des choses impossible et même plus grandiose encore, il est attaché elle, il n’avait pas connu ça depuis Rose, c’est sa femme qui va pas être contente. Le docteur entend taper à la porte, il espère que c’est Berin, il l’espère de ces deux curs, il y croit, il y pense tellement fort que ça deviendrais peut être vrai quand il aura ouvert cette porte. C’est Sherlock.

« Qui êtes-vous ? Vous n’êtes pas comme les autres. Vous voyagez à travers un moyen de transport inhabituel. Pas la puanteur d’un cheval, ni de semelles usé par la marche, pourtant vos chaussures n’ont pas l’air neuve.

Je suis marié.

Et alors ? Moi aussi. »

Il se déshabille.

« Je connais des millions de personnes qui crierait de joie devant ça. Mais pas moi au revoir. »

Le docteur bloque sa porte avec sa chaise et part se coucher.

La chambre de Berin est non seulement mitoyenne à celle du docteur mais aussi à celle de Madame Vastra et Jenny. Berin remarque une peinture mal placé au-dessus de son lit, en l’arrangeant elle découvre un trou de voyeur, comme pour observer, la chambre voisine, celle de de ces hôtes. Elle voit Jenny et Madame Vastra complètement nue, la queue de lézard caresse le corps de jenny pendant que les mains et la bouche se concentre sur les seins en forme de pommes et légèrement gonflés de l’humaine. Berin est excité par ce qu’elle voit, c’est sûrement la première terrienne à voir un acte sexuel inter espèces, mais surtout c’est érotique au possible sans même avoir de partie féminine si ce n’est une poitrine écaillé dépourvue de téton, Madame Vastra donne à son amante un plaisir certain, Jenny prit la queue et se l’inséra dans la chatte tout en embrassant sa femme. Elle s’aime vraiment ce n’est pas seulement pour le plaisir, il y a plus que ça entre ces deux. Comme ce que Berin avait avec Jim, voilà que Berin se retrouve à pleurer tout en étant mouillé et un doigt caressant son bouton. Lorsqu’elle remarque la larme elle arrête de regarder. Elle repense à Jim, à cette belle histoire qu’elle avait avec lui, il était mort, mort, mort. Ça sonne étrange dans sa tête elle n’arrive pas à l’admettre comme si on fond d’elle elle pouvait sentir qu’il est encore en vie, mais sans pouvoir le décrire. Elle se retrouve larmoyante dans son lit à penser à un homme qui a préféré mourir que de risquer de la blesser et maintenant elle se retrouve avec un aventurier qui préfère la laisser prendre des risques plutôt que de risquer qu’elle coure plus de danger. Elle se pose sur son lit et regarde par la fenêtre les premiers éclats du jour luire dans son il.

Le docteur est réveillé par les derniers rayons du soleil qui tape dans son il. Il se lève débloque sa porte, l’ouvre et trouve Sherlock toujours aussi peu vêtu, avec un tas de feuille à ses pieds, le docteur lui tends ses vêtements et pars vers le salon.

Madame Vastra parle déjà à Jenny et Berin.

« L’inspecteur Lewis a dit qu’un enfant du nom d’Oliver a était arrêté pour vol. Ça pourrait être lui ?

Oui, mais on cherche l’épicentre des événements. »

Sherlock arrive avec une cinquantaine de feuille.

« Heureusement que je travaille moi. J’ai reproduis Londres de mémoire, madame l’écaillé à vous de placer les points où les criminels ont étaient repérés. »

Madame Vastra place des points noir sur la carte au fur et à mesure un schéma semble se former. Le centre de l’épidémie de fiction semble bien être dans la ville, mais pas là où il l’attende. L’épicentre du problème est Big Ben. Toutes l’équipe fonce jusqu’au monument. Ils foncent au sommet dans les milliers de rouage complexe de la tour se trouve un objet étrange et un petit homme assez gros à côté de la machine, celle-ci a l’air en or, elle mesure 1m de haut et est surmonté d’une orbe bleue qui a l’air de produire de l’électricité.

« Docteur, je vous rencontre enfin, j’ai un message de sa part. Je viens chercher mon bien. Les seigneurs du temps ne sont plus, plus aucune règle. »

Le petit homme sort un pistolet et tire sur le groupe. Ils se séparent dans les rouages et les escaliers en pierre de la tour, le docteur se retrouve au niveau de l’homme avec Berin, il les menace d’une arme, ils sont sur une petite plateforme qui doit dordinaire servir pour remplacer des rouages. Sherlock arrive à s’infiltrer sur la plateforme dans le dos de l’homme. Il regarde Berin et le docteur et leur envoie un baiser, avant de jeter la machine dans les rouages de Big Ben. La grande horloge londonienne est figée, Sherlock reçoit une balle du propriétaire de la machine, le docteur s’empresse de le désarmer en lui décochant un crochet dans la mâchoire. Berin se jette sur Sherlock mourant sur la plateforme, il s’évapore petit à petit pour finalement ne laisser derrière lui que la balle qui l’assassinat.

Une fois Big Ben réparé et le calme revenu le docteur et Berin peuvent repartir l’esprit tranquille. Enfin pas tout à fait, une fois dans le TARDIS, Berin sort la balle de sa poche et la regarde, une larme au coin de l’il.

« Il est mort.

Tout le monde DOIT mourir sinon la vie serait sans intérêt.

Mais c’est le premier homme que j’avais laissé

Depuis Jim, je comprends de s’imaginer que toutes les personnes qu’on aime meurent tragiquement par NOTRE faute.

Mais je

Jim n’était qu’une façade du maître un visage parmi tant d’autre qu’il a pris au cours de sa vie, au moment où la montre a commencé à laisser le maître s’échapper Jim n’existait déjà plus que par intermittence et Sherlock n’était qu’un personnage de fiction, on ne doit jamais s’attacher à des personnages fictionnels. Tu dois rester avec des vrais personnes t’attacher à elle, vivre l’instant présent. Maintenant si on prenait un peu de repos sur un complexe de vacances du 51 ème siècle, qu’en dis-tu ?

Du moment que tu ne nous mets pas dans un merdier pas possible.

Le tutoiement ça commence à s’améliorer. »

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