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Caroline et la famille – Chapitre 11

Caroline et la famille - Chapitre 11



CHAPITRE 11 : LE PARDON.

Après avoir pris une douche rapidement, je me suis vêtue d’un autre jeans et d’une autre culotte bien évidemment, et je descendis les escaliers pour rejoindre mon père. Il était assis sur le canapé dans le salon, téléphone en main et en me voyant, il me fit signe de m’asseoir sur le petit fauteuil en face du lit. Nous étions à quelques mètres l’un de l’autre, avec une table basse nous séparant, et malgré cela, je ressentais son regard perçant sur moi. Il m’observait sans dire de mots, dévisageant parfois mon regard. J’étais mal à l’aise et ne le voyant pas lancer la conversation, je pris la parole la première :

Papa ! De quoi voulais-tu me parler ? lui demandais-je.

Je savais très bien qu’il voulait parler de ce qu’il venait de se passer, mais ma question permit au moins de casser ce silence si pesant.

Je m’excuse de mon comportement tout à l’heure. Je n’aurais jamais dû te faire ça en tant que père. J’ai honte de moi, me dit-il avec beaucoup de sincérité.

Ce n’est rien, Papa. C’est comme si c’était oublié. Et puis, je suis autant fautive que toi là-dessus, lui répondis-je.

Rien ? J’ai quand même doigté ma fille…

Et alors ? J’étais consentante, non ? lui dis-je maladroitement en tentant de le rassurer.

Il prit un air narquois et me dit :

Ça… pour avoir été consentante, tu l’étais bien, faisant référence à la quantité importante de mouille qui était sortie de mon vagin.

Je fus gêné parce qu’il venait de me dire, mais j’étais rassurée que notre conversation ait prise cette tournure. Avant de descendre les escaliers pour aller le voir, j’avais eu une mauvaise appréhension à l’idée de discuter avec lui. J’avais pensé qu’il allait me proposer d’aller plus loin avec lui, alors que c’était tout le contraire. Je voyais dans ses yeux qu’il était dégoûté d’avoir eu des actes sexuels avec moi, et il est vrai que je n’en étais pas fière non plus. Cela dit, il n’était pas du genre à faire des excuses. Alors, je ne comprenais pas pourquoi il m’avait fait venir ici pour m’en parler. Je lui fis donc une réflexion pour le motiver à me dire ce qui lui tenait à cur.

Arrête de tourner autour du pot, Papa, et dis-moi ce que tu voulais vraiment me dire ?

Mon père prit une bonne respiration avant de tout me déballer.

Ce qu’il s’est passé entre nous doit rester secret. Personne ne doit jamais le savoir et encore moins ton frère. Ton frère n’acceptera jamais ce qu’il s’est passé entre nous s’il devait l’apprendre un jour.

Oui, bien sûr. Je ne dirais rien, lui répondis-je.

Je ne voulais pas te caresser. Je t’assure que mon intention de départ était de te punir pour le comportement odieux que tu avais eu avec moi. En te touchant comme je l’ai fait, je me suis rendu compte que j’avais été tout aussi odieux envers toi, ajouta-t-il.

Ne t’inquiète pas, papa ! C’est du passé maintenant et … tu m’as déjà fait des excuses, tu sais ?! lui dis-je d’une voix rassurante.

Les excuses ne pardonneront jamais mes actes, Caroline ! s’exclama mon père.

Mon père semblait beaucoup culpabiliser de m’avoir caressé. Au plus, nous avancions dans notre conversation, et au plus, je le voyais baisser sa tête et déprimer. Le voyant s’inquiéter pour moi ainsi me toucha énormément. Je ne pouvais le laisser se morfondre de la sorte, alors je lui ai dit :

Sois honnête, Papa… C’est la première fois que tu avais envie de moi ?

Mon père avec le visage accablé me répondit :

Non, me répond-il d’un ton sincère.

Il reprit son souffle et me dit :

Pour te dire vrai … il y avait un moment que je voulais le faire. Je m’étais imaginé plusieurs fois te donner des fessées pour pouvoir te caresser ensuite. Mais cela n’était qu’un rêve. Cela n’aurait jamais dû se réaliser. Je suis ton père, bon sang ! s’énervant sur lui-même.

Et il continua dans sa lancée à vider tout son sac.

Tu es exactement le style physique de femme que j’ai toujours voulu avoir. Jeune, blonde, et avec un cul de rêve. Sans compter que j’avais toujours su résister auparavant malgré le fait que tu te baladais sans cesse dans cette maison en tenue moulante sans même porter de culotte. Je … Je ne sais pas ce qui m’a pris ces derniers temps.

Il est vrai que j’en voulais à mon père pour tout ce qu’il m’avait fait endurer ces derniers jours, mais le fait qu’il se confia à moi ainsi, c’était une première et je trouvais cela extrêmement touchant. C’était la première fois que j’avais eu une discussion aussi longue et sincère avec lui. Ayant envie de tourner la page et d’oublier tout ça, je me confiai également à mon père :

Je suis désolée, Papa. Je suis autant responsable que toi dans tout ce qu’il s’est passé entre nous. Si je ne portais pas de culotte à la maison, ce n’était pas que pour être à l’aise, mais aussi parce que je savais que toi et Fred me matiez discrètement. Vos regards portés sur mon cul m’aidaient à me sentir comme une femme malgré mon côté garçon manqué…

Mon père leva sa tête et me regarda rougir, au plus, je continuais dans ma confidence.

Depuis le décès de Maman, tu ne t’es jamais remis avec une autre femme. Je pense que c’est normal que tu aies eu des pulsions sexuelles envers moi vu le manque que tu dois avoir de ce côté-là. Je ne t’en veux donc pas.

Je pouvais voir des larmes briller aux coins de ses yeux. Mon père ne se sentait pas bien et je me devais d’intervenir au plus vite. Je me levai et je le pris dans mes bras pour lui faire un câlin. Tout étant blottie contre lui, je lui ai dit tout ce que j’avais au fond de mon cur :

Je te pardonne. Je te pardonne pour tout ce qui s’est passé entre nous, et je m’excuse de t’avoir injurié hier de la sorte aussi. Je te promets de ne plus te faire la gueule.

Mon père, effondré, me regarda et me dit en reprenant le sourire :

Oui. Merci ma fille. Tu es gentille. Cela dit, je ne suis pas sûr que ton caractère de cochon parte aussi facilement.

Nous nous mettions à rire ensemble comme un père et une fille le ferait normalement.

Depuis ce jour-là, mon père et moi, nous nous entendions à merveille. Ce qui s’était passé entre nous, et le fait que mon père se soit confié à moi m’avaient aidé à me retrouver également. J’étais toujours aussi impulsive et nerveuse, mais je respectais l’ordre familial. Ces évènements m’avaient aidée à me remettre en place et Dieu seul sait à quel point j’en avais grand besoin. Je vivais ainsi mes journées d’étudiantes au sein de notre famille, comme toute fille y vivrait normalement.

Avec mon grand frère Fred, bien que je lui ai caché mes rapports passés avec mon père, nous restions encore bien proches. Il n’avait pas remarqué que j’avais changé mon comportement de grincheuse vis-à-vis de notre père pour un comportement plus joyeux. En revanche, il avait bien remarqué au bout de quelques mois que je ne me promenais plus sans culotte sous mes vêtements à la maison.

Concernant mon père, plus jamais rien ne se passa avec lui, et ce durant plusieurs mois. Notre relation était des plus saines, et nous n’avions plus jamais reparlé de ces moments-là. Il n’avait d’ailleurs plus besoin de me mater, puisque cela allait faire plus de 2 mois qu’il sortait avec une femme, Sylvie.

Il ne nous l’avait pas encore présenté et attendait sûrement que cela soit un peu plus sérieux dans leur relation pour le faire. Tout ce que je savais sur elle, c’est qu’elle était beaucoup plus jeune que lui et que c’était une de ses collègues de travail.

Une chose de sûre, c’est que j’avais hâte de la rencontrer.

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