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Cathy et Richard 2: l'anniversaire – Chapitre 2

Cathy et Richard 2: l'anniversaire - Chapitre 2



24H EN ROND DE CUIR*

*Nom donné aux fonctionnaires qui restent assis toute la journée (ils utilisaient un coussin en cuir)

Cathy revint avec deux cordes blanches et une ceinture en cuir. Elle poussa la table de la cuisine dans un coin et le fit lever jusquà une chaise où il sassied avec plaisir après une matinée passée à genoux. Mais sil avait su, il ne se serait pas tant réjoui. Les yeux baissés, il pensait malgré tout que le week-end de Pâques allait être chaud, très chaud. Avec la ceinture, elle fixa son buste bien calé contre le dossier de la chaise. La boucle fut serrée sur son ventre, inaccessible à ses mains toujours menottées dans le dos. Elle poussa un grognement de satisfaction. Quoiqu’il fasse , le point de non retour était atteint, il ne pouvait plus sopposer à ses projets Avec les deux cordelettes, elle fixa chacune de ses chevilles séparément au pieds avant de la chaise. Elle avait habilement réglé lattache de la cheville à la hauteur de chaque premier barreau latéral, de sorte que ses orteils pouvaient prendre appui au sol pour soulager ses liens, mais étaient impuissants à déplacer la chaise : ils glisseraient sur le marbre de la cuisinecompte tenu du poids de lhomme et de la chaise conjugués. En aucun cas, il ne pourrait saider de la plante du pied. Le garçon assistait impuissant à cette préparation minutieuse. Sa verge se dressait à nouveau, entre ses jambes légèrement écartées du fait de la position de ses pieds. Bon calcul, se félicita-t-elle Cathy flatta un peu de la main le reste de son anatomie masculine sans prendre le soin de caresser aucune autre partie de son corps, pourtant doux et musclé, par mépris affiché pour cet homme-saucisse. Puis elle coiffa son membre dun préservatif. Retirant ses collants et sa culotte, elle présenta face à lui qui écarquillait de grands yeux. Elle releva son tailleur et sinstalla à califourchon sur ses genoux, en tête à tête. Elle mouillait abondamment et trouva la position agréable immédiatement. Elle inclina son visage sur le côté et lembrassa à pleine bouche, émue par sa touchante impuissance. Elle sentit larôme chargé de son haleine et se rappela ce quil avait osé boire ! Alors elle le mordit cruellement sur les deux lèvres. Il gémit. « Quel douillet mon petit amour ! Moi cest le contraire, tes plaintes mexcitent ! » Elle pencha et lui mordilla les tétons. La caresse finit à nouveau en morsure, et il ne put se retenir de crier. « Oh cest dommage, je vais devoir te bâillonner, tu vas finir par alerter les voisins qui appelleront le numéro vert des maris maltraités ! » Lui pinçant le nez elle lobligea à accueillir sa culotte (second cadeau danniversaire) roulée en boule dans la bouche. A tâtons dans son « sac à gadgets », elle attrapa son rouleau de scotch américain. Un morceau de 20 cm suffit pour lui faire admettre quil devrait garder sur la langue ce cadeau odorant au possible (elle avait abondamment mouillé ce matin !) sans en faire part à quiconque. Il aurait du mal à hurler sa douleuret elle ne tarda pas à sen assurer en lui griffant le dos et en lui faisant un suçon au cou. « Mmmh !mmmh !.. » Le désir montait à nouveau en elle, de même que lalcool avait aboli ses dernières limites Elle se laissa aller doucement en avant pour faire glisser le membre incroyablement dur et long du garçon dans son intimité frémissante. « Tu vois, souffla-elle, lui, ton petit oiseau, il ne se plaint pas, au contraire, je crois quil adore ça » Elle se mit à pratiquer des petits mouvements du bassin qui lui permettaient de se placer au mieux. Il soufflait bruyamment du nez, passant de la douleur à un plaisir intense. Je dois être un peu fou, pensa-t-il, mais javoue que jadore toutes ces humiliations Oooh ! jaurais été bien incapable dinventer un truc pareil. Elle me possède à 100%, je suis devenu son jouet sexuel à présent Il était gonflé de désir à en avoir mal aux reins. Penchant sa tête à droite, tout contre lépaule de Richard, elle prit son oreille dans sa bouche chaude. Il se rappelait quelle adorait ça étant plus jeune, mais un mauvais pressentiment lenvahit. La langue de Cathy fouillait les recoins cartilagineux de son pavillon auditif et le goût amer de son sébum envahit brusquement ses papilles gustatives sensible. Son bas ventre de femme débridée était irradié dondes chaleureuses. Elle glissa sa main gauche pour stimuler son clitoris. Richard salivait, lui, derrière le bâillon très serré et déglutissait avec peine. Il craignait de sétouffer ce qui faisait encore monter dun cran son excitation. Il sentait que lexplosion finale nétait plus très loin et se préparait au bonheur libérateur Mais elle savait très bien le mal quil a toujours eu à retenir sa jouissance ! Que de fois, plus jeune, avait elle souhaité le gifler ou le griffer parce quil avait joui en premier et par là-même, il avait mis un terme à ses propres espoirs de bonheur total. Souvent, elle ne pouvait pas atteindre lorgasme à cause de son manque de résistance à lui, et elle avait supporté ça en pleurant intérieurement tant de fois ! Cest fini, ça mon vieux ! pensa-t-elle, en resserrant lentement sa mâchoire sur loreille de Richard. Sous leffet de cette douleur croissante, il raidit son buste et ses cuisses. Tentant de la secouer, de se débarrasser delle. Cathy, bien cramponnée à son cou, accéléra le va et vient de sa main gauche pour déclencher son propre plaisir. La douleur surpassait le désir de Richard, une panique subite le paralysa, tout son être voulait être ailleurs Les soubresauts désespérés du mauvais amant la faisaient tressauter et rebondir sur ce membre distendu. Son ventre se dilatait dexaltation, annonçant un bonheur proche A la joie de se sentir vengée et de voir cet égoïste souffrir, elle sentit lorgasme déferler sur elle comme une vague partie de ses entrailles. Elle lâcha loreille de Richard pour exprimer longuement, dans un cri, sa libération. Richard était rouge et roulait des yeux exorbités. Il reniflait fort et avec difficulté, lui qui ne pouvait pas se servir de sa bouche. Son nez émettait un sifflement disgracieux. Soudain, prise de pitié et de haine mêlés pour cet homme quelle avait tant aimé, elle ouvrit sa bouche aux lèvres charnues, et recouvrit ce nez qui osait encore se plaindre !Sous le « baiser esquimau » , Richard se retrouva en apnée. Alors il comprit lissue quelle attendait maintenant. Le temps pressait. Pourtant elle ne bougeait pas encore alanguie par sa jouissance Il navait dautre choix que de serrer et écarter ses cuisses alternativement pour créer un mouvement de glissement de son sexe en elle. Elle ne ferait rien pour laider ! Tous ses liens lui interdisaient dautres gestes qui lauraient mieux favoriséSentant lapnée se prolonger, toute son énergie se concentra au seul endroit qui le libérerait. Frénésie. Cathy laida un peu, reprenant quelques mouvements du bassin, car elle sentait à nouveau son désir lirradier dans cette situation nouvelle. Elle lui laissa inspirer une goulée dair frais, histoire de le motiver, et le remit en attente. Rien à faire, elle ne lui laisserait aucun autre répit. Sa tête et ses poumons le brûlaient. Et soudain il crut mourir : dans un sursaut violent, il éclata en elle. Et, chose merveilleuse, il jouirent ensemble comme cela nétait encore jamais arrivé. Elle lâcha son nez, enfin repue. Et elle posa sa tête sur son épaule. Le grand corps de Richard était agité de petits tremblements nerveux. Son visage lui sembla envahi dune vague de chaleur. Il pensa quelle navait encore jamais profité de lui de cette façon-là. Paradoxalement, il en était fier. Elle avait su dompter le cheval fou quil était. Il ne se sentait pas humilié mais anobli, magnifié. Il lui en était reconnaissant comme un chien pour sa maîtresse. Alors Cathy souffla dans son oreille « Bon anniversaire ! ».

Elle le laissera longtemps sur cette chaise. 24H00 de bondage en tout. Ne lalimentant quune seule fois, alternant les vexations, comme de boire et manger sous son nez, et les tortures à la cire de bougie par exemple, avec des épisodes sexuellement torrides que je ne peux évidemment pas raconter ici. Ce week-end allait marquer un second tournant dans leur relation. Tous deux auraient du mal à reprendre le travail et le train-train quotidien ensuite.

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