Histoires de sexe gratuites Histoires de sexe voisins Histoires érotiques

Chroniques Saphiques. – Chapitre 2

Chroniques Saphiques. - Chapitre 2



Chapitre 2

L’eau était fumante et parfumée, blanchie au lait d’ânesse. La reine Lilithia descendit doucement les quelques degrés du bassin, totalement nue, jusqu’à ce que sa lourde poitrine laiteuse se trouve immergée, elle se dirigea vers ses invitées.

— Alors Baronne avez-vous agi comme je vous l’ai demandé.

La Baronne d’Aréole, une femme puissante dans le royaume, était en charge du trésor royale et s’acquittait de toute demande de la reine des plus banales aux plus saugrenues. Une femme à la cinquantaine à peine flétrie, comme la reine, encore très belle, rousse coupée à la garçonne, yeux gris perçants, nez fin, bouche charnue. Jolie dans son genre.

— Oui votre grâce. J’ai trouvé la personne qu’il faut pour mener à bien la mission.

— Êtes-vous sûre de ses talents ?

— Oui ma reine. C’est une jeune femme qui nous vient du vieux continent, du levant plus précisément, elle a les yeux bridés la chevelure noire très lisse. Elle fût secourue par l’une de nos trirèmes sur un navire de transport d’esclaves. Elle a été accueillie toute jeune par la maîtresse d’arme de la cité d’Alenguis. Rompue à toute sorte de combat et de filature, elle n’a pas son pareil pour le pistage la dissimulation et l’assassina. Elle se nomme Yuri.

— Elle doit être irréprochable dans sa mission Baronne ! Si je lui demande de suivre et de surveiller la générale Adria il faut qu’elle soit à la hauteur car elle n’aura pas à faire à une débutante.

— Je réponds de Yuri ma reine. Mais si je puis me permettre pourquoi faire suivre celle que vous envoyez en mission. N’avez-vous point confiance en elle ?

— J’aimerais dire que oui. Mais il se trouve qu’avec les années Adria s’est adoucie et est devenue disons plus sensible, surtout depuis qu’elle a épousée cette Mina. Elle s’est ramollie, et même si je sais qu’elle est la meilleure pour cette mission, je redoute le pouvoir de son amour pour sa femme . Si nous voulons gagner face à Saphilia, il nous faut mettre toutes les chances de notre côté. Savez-vous qui est Mina?

— Non ma reine à part qu’elle est la femme d’Adria.

— Mélinden, voulez-vous nous laisser un moment je vous prie.

Mélinden, l’épouse de la baronne d’Aréole, qui n’avait dit mot jusque la, sursauta comme tirée de ses pensées.

— Oui votre grâce, de suite.

Elle fît une révèrance maladroite dans l’eau, puis s’éloigna.

La reine et la baronne la regardèrent sortir du bain, Mélinden, une jeune femme de 25 ans aux cheveux bouclés blonds, très bien faite des pieds à la tête. Elles ne perdirent pas une miette du spectacle quand Mélinden commença l’ascension des quelques marches du bassin, l’eau fumante ruisselant de ses épaules jusque dans la raie de ses fesses fermes et bronzées. Mélinden disparut derrière une colonne de la salle des bains et se couvrant d’un drap blanc qui épousa son corps mouillé, elle sortit de la pièce.

— Tu ne t’es pas trompée en choisissant ce petit cul Raka.

— Pour le choix de mes femmes ou de mes amantes j’ai été à bonne école majesté.

Lilithia sourit malicieusement et se rapprocha de la baronne Arka d’Aréole jusqu’à ce que sa poitrine vienne s’écraser sur celle de son invitée.

— J’espère qu’elle est moins intelligente qu’elle n’est belle, tu sais, si tu as retenu mes leçons, combien une femme belle et intelligente est dangereuse.

— oui ma reine je le sais que trop, mais vous me parliez de Mina qui est-elle ?

La reine regarda alentour afin de s’assurer que personne d’autre n’était présent. Puis tournant la tête plongea ses yeux dans ceux d’Arka.

— Ce que je vais te dire en aucun cas tu ne dois le révéler, à qui que ce soit. Si jamais tu en parles, tu le regretteras Arka d’Aréole, est-ce bien compris ?

— Je serais muette comme une tombe votre grâce.

— Il y a plusieurs années j’ai envoyé Adria en Sustria afin d’enlever la princesse Lyne la soeur cadette de Saphilia. C’était une mission risquée mais elle a réussi à l’enlever. Après plusieurs semaines de fuite avec Lyne, Adria, poursuivie sans relâche par les sbires de Saphilia, fut capturée et emprisonnée. Saphilia n’avait cependant pas prévu que sa petite soeur Lyne et Adria tomberaient amoureuses l’une de l’autre. Plusieurs semaines de cavales ou de cache les avaient rapprochées. Lyne organisa alors l’évasion de son amante et s’échappa avec elle. Plus tard, Adria se présenta à moi, pour me dire que sa mission était un échec car la princesse Lyne avait été tuée pendant l’évasion. Je la remerciais malgré l’échec, et lui accordais la retraite due à son rang et à son service. Quelques mois passèrent et Adria épousa une certaine Mina. Grace à mes espionnes, il y a peu j’ai découvert que Mina n’est autre que Lyne la petite soeur de Saphilia. Adria l’a cachée tout ce temps chez elle, elle m’a menti, et elle paiera pour cela à son retour, elle le paiera de sa vie.

— La princesse Lyne est donc vivante et à notre merci ?

La reine passa ses mains dans le dos de la baronne et lui agrippa les fesses fermement accentuant l’écrasement de leurs seins. Approchant son visage de celui de la baronne à toucher son nez avec le sien.

-Oui à ma merci ! Mais il faut qu’Adria me ramène cette arme extraordinaire. Ainsi je possèderais l’arme et Lyne. Saphilia n’aura plus qu’à plier le genou si elle veut récupérer sa soeur vivante et surtout si elle ne veut pas voir son royaume détruit. Elle sera forcée de capituler.

Tout en caressant la joue royale et en serrant sa poitrine contre celle de la reine, Raka continua,

— Pourquoi laisser Adria en liberté alors que vous savez qu’elle a épousé la soeur de votre ennemie ? Envoyez mon agent Yuri pour récupérer l’artefact, et une escouade pour prendre Lyne et éliminer Adria. C’est une traîtresse !

— Lyne sera bientôt dans mon lit, ou au pire dans une de mes cellules je te le garantis. Et Adria… Adria est la seule capable de réussir cette mission. Elle est dévouée, jusqu’à l’aveuglement. Elle ne m’a jamais déçue, jusqu’à maintenant. D’une manière ou d’une autre si elle venait à périr durant cette mission cela m’éviterait de la faire tuer. Si elle réussit, ce que je souhaite, non seulement je récupère cette fameuse arme, mais en plus je traine Adria en justice pour trahison. Décapitation à la clé.

— Puis-je vous soumettre une idée ma reine ?

— Je t’écoute.

— Après avoir éliminé Adria, pourquoi ne pas épouser Lyne ? Cela vous mettrais d’autant plus en position de force face à Saphilia.

— Pourquoi n’y ai-je pas pensé ? Ton idée est géniale Arka. Si cela réussi je te promets de bien belles récompenses ma chérie.

— Votre grâce est trop bonne.

— Arrête ce vouvoiement stupide et fais-moi l’amour Baronne !

La baronne agrippa le royal fessier en le malaxant et se pressa plus encore contre Lilithia. Nez à nez, se dévorant des yeux, les deux femmes s’embrassèrent passionnément. Leurs langues tournoyant dans un bain de salive, elles se mangeaient furieusement la bouche. Leurs dents s’entrechoquèrent, leurs nez s’écrasèrent et se tordirent sous la fougue du baisé. Elles ouvrirent leurs cuisses et commencèrent à frotter leurs entre jambes l’une sur l’autre. L’eau du bain s’agitait de plus en plus sous l’étreinte passionnée. Leurs mains explorant leurs corps, leurs bouches scellées, ne formant plus qu’une. Elles se léchèrent le cou les joues, les lèvres, se sucèrent la langue à tour de rôle.

Bientôt les deux femmes sortirent du bassin la baronne s’allongea sur une méridienne en velours noir écartant les jambes, sa toison couleur feu toute offerte, la reine se plaça tête bêche sur elle, présentant sa forêt noire au visage d’Arka et les deux amantes commencèrent à se manger l’entre cuisse goulûment. La langue de la reine allait et venait du prépuce en passant par le clito puis s’engouffrait dans la vulve continuait sur le périnée et finissait sa course sur le bouton de rose de la baronne qui de son côté rendait la pareille à sa reine. Elles s’attardèrent sur les lèvres et les clitos puis plongeant leurs langues dans leurs fentes humides aidées de deux doigts se besognèrent méthodiquement. Après de longues minutes à ainsi se lécher et se doigter, elles basculèrent sur le flan, passant chacune une jambe derrière celle de l’autre, s’offrant ainsi encore bien plus ouvertes à leurs bouches affamées. Elles restèrent ainsi un bon moment se donnant plaisir pour plaisir, se faisant jouir à tour de rôle et après un ultime orgasme elles se lovèrent l’une contre l’autre échangeant de doux baisés pleins de tendresse.

— Ma reine je t’aime.

— Je le sais Arka moi aussi je t’aime.

La reine déposa un ultime baisé sur la bouche d’Arka, puis se leva.

— Viens me laver maintenant.

Elles entrèrent dans le bassin et Arka entreprit de laver le dos de Lilithia à l’aide d’une éponge et d’un savon.

— Mélinden est très jolie, je n’ai pas pu être présente lors de votre union. Quel genre de femme est-elle ?

— Elle est dévouée et gentille, quelque peu réservée et peu intéressée par les choses du pouvoir. Et très coquine !

— Intéressant…

— La voudrais-tu au près de toi ce soir dans ta couche ma reine ?

— Tu me l’offres sciemment ? Je n’ai même pas besoin de te le demander ?

— Je ferais n’importe quoi pour toi ma reine.

Lilithia se tourna, enlaça Arka et l’embrassa.

— Je ne peux qu’accepter un tel présent. Ce soir donc !

Il était minuit, peut-être plus, Adria se redressa dans son lit et posa sa tête entre les doux seins de Mina, assise à califourchon sur elle. Leur étreinte avait durée longtemps comme à chaque fois. Les deux femmes connaissaient leurs corps par coeur, le moindre pli, le moindre grain de beauté, la moindre ride, la moindre courbe sensuelle. Adria inspira une grande bouffée pour s’imprégner plus encore de l’odeur de sa douce Mina pour mieux sans souvenir lorsque demain elle la quitterait.

— Ne parts pas Adria, reste avec moi.

— Tu sais que je voudrais rester mais je dois effectuer cette mission. La reine l’exige.

— Oui elle exige, c’est la tout ce qu’elle sait faire.

— Cette mission est particulière et ce sera la dernière, si je réussis je mettrais fin à la guerre.

— Mais pourquoi toi ? Il y en a beaucoup d’autre qui peuvent le faire, elle t’avait donné ton congé, ta retraite, combien de temps encore il faudra que tu la serves ?

— Je ne peux pas me dérober à la reine Mina, j’ai prêté serment lorsque je suis devenue soldat, je suis à elle corps et…

— CORPS ET ÂME OUI MERCI J’AI CRÛ COMPRENDRE !

Mina se leva d’un coup et sorti du lit ramassant sa chemise de nuit en soie blanche.

— Mina chérie ne te fâche pas et essais de comprendre, tu es bien placée pour le savoir ta soeur est reine de Sustria.

— Je suis sa soeur, je ne suis pas elle !

Adria se leva et vint doucement dans le dos de Mina, l’entourant de ses bras, et posa son menton sur l’épaule douce et tiède. Elle lui déposa un baisé sur la joue.

— Je te promets que c’est la dernière fois que je te quitte. Je vais régler ça vite fait et je reviens te faire l’amour illico !

Mina sourit en penchant sa tête vers Adria.

— Tu me promets ?

— Je te le jure.

— Tu sais pour ce dont on n’a parlé, tu crois que ta reine nous autorisera à ce que je sois fécondée ?

— Elle ne pourra plus rien me refuser quand ce sera fini. Allez viens au lit ma chérie.

Adria prit Mina dans ses bras et alla la déposer sur le lit. Elle s’allongea alors sur elle lui écartant les cuisses avec son genou puis se plaça en missionnaire. Posant son pubis sur celui de Mina tout en l’embrassant doucement, elle commença alors gentiment à frotter son entre-jambe sur celle de Mina. Le rythme s’accéléra peu à peu, Mina l’accompagnant de longues ondulations du bassin. Puis Adria releva les jambes de Mina et son vagin épousa très vite celui de sa douce, s’imbriquant merveilleusement. Leurs lèvres poisseuses de cyprine, échangeant leurs fluides dans un baisé moite. Le vas et viens se fit petit à petit plus appuyé et les gémissements des deux amantes se firent plus lourds et plus forts. Leurs bouche se soudèrent dans un baisé humide. La sueur perlant huilant les deux corps et facilitant le mouvement. Mina agrippa les fesses de sa femme pour mieux la faire pénétrer en elle accentuant plus encore ses mouvements de bassin. Leurs langues dansant en tourbillon. Elles reçurent une formidable décharge lorsque leurs clitoris se rencontrèrent et dans un grognement et un spasme d’ultime plaisir jouirent de concert.

Restant-ainsi pantelantes l’une sur l’autre pendant de longues minutes elles finirent par sombrer dans un sommeil profond.

Adria se réveilla soudain. Une sensation étrange l’envahit. Elle s’extirpa doucement du lit afin de ne pas réveiller Mina. Celle-ci se tourna sur le côté en marmonnant dans son sommeil. Adria la couvrit car la nuit avancée, la fraicheur se faisait sentir.

Adria s’habilla avec sa tunique et sorti de la chambre. Elle se dirigea vers l’atrium pour s’y rafraîchir à la fontaine. Elle aimait sa villa. Une belle demeure due à son grade. Adria avait pris particulièrement soin de l’atrium y plantant nombre de plantes variées de petits arbres fruitiers et d’oliviers. Mina y avait fait installer une statue de la guerrière Phalia la Grande, légende parmi les légendes. Adria plongea ses mains dans le bac de la fontaine qui chantait joyeusement, et s’aspergea le visage d’eau fraiche. Elle leva la tête et se mis à contempler le ciel étoilé. Tournant sur elle-même afin d’appréhender toute la voie lactée. Soudain elle se figea et tourna vivement la tête vers le toit de la villa. Depuis son réveil une sensation étrange la tenait, comme si quelque chose ou quelqu’un l’observait. Pourtant elle ne distingua rien. Elle monta sur le rebors de la fontaine et distingua une forme noire aplatie sur la toiture. La forme se leva à quatre pattes et avança nonchalamment le long de la bordure du toit, s’arrêta sur son séan pour se lécher une patte.

"Un chat Adria ", se dit-elle, le stress d’avant le départ certainement. Elle se dirigea alors vers l’entrée de la villa ou se trouvaient les gardes issus de son ancienne garde rapprochée lorsqu’elle était encore Générale en chef , afin de leur donner les dernières consignes avant son départ.

Sur le toit, une ombre se releva prudemment, puis dans une posture féline se détendit et furtivement, sans un bruit, sauta du toit et disparue.

A suivre.

A propos de l'auteur

HistoiresDeSexe

Laissez un commentaire