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Claire, offerte à des inconnus – Chapitre 2

Claire, offerte à des inconnus - Chapitre 2



Il ne me fallut pas très longtemps pour réaliser que cette soirée m’avait changée. J’étais plus amoureuse de Laurent que je ne l’avais jamais été et je me sentais enfin réellement femme. Je m’étais montrée capable de me comporter comme une trainée et même si je comprends que cela puisse surprendre je ressentais cela comme une fierté. Pour l’homme que j’aime j’étais capable de me muer en la dernière des salopes, je n’allais pas le crier sur les toits mais au fonds de moi, j’en étais très heureuse.

Et puis ce n’était pas tout. Depuis la nuit du parking, dès que Laurent me touchait je m’embrasais littéralement. Au moindre baiser, à la moindre caresse j’étais immédiatement trempée et affamée de sexe. Il s’en rendait compte et profitait de moi quasi quotidiennement même s’il ne s’autorisait aucune des pratiques qu’il avait permis à d’autres de m’imposer. Il me prenait tendrement le plus souvent, parfois plus fermement mais toujours très classiquement. Qu’importe. Dans l’état ou j’étais je jouissais à chaque fois.

Malgré cela il m’arrivait souvent de repenser à la soirée du parking, et lorsque mon mari s’absentais une nuit ou deux pour son travail je ne pouvais m’empêcher de me caresser en revivant ces moments dans mes songes. J’ose à peine le dire mais en me rappelant ce que j’avais vécu, il arrivait de plus en plus souvent que je me touche entre les fesses. J’avais pensé à m’acheter un sex-toy prévu pour cet usage mais je n’avais pas encore franchi le pas. Étrangement, c’était le souvenir des pénétrations anales qui me faisait le plus tourner la tête. Pourtant ce soir-là, même si j’avais joué la comédie et donné le change, cela ne m’avait pas donné de plaisir, loin de là.

Les choses auraient pu continuer comme cela longtemps entre rêveries, caresses solitaires et tentatives infructueuses d’amener mon mari à me traiter comme il avait laissé d’autres hommes le faire. Mais ce ne fut pas le cas, mon destin était bien différent.

Un dimanche matin du mois de mai, j’étais sur un transat au bord de notre piscine. Comme souvent je fermais les yeux en me remémorant mes sensations de cette nuit-là. Je me souvenais des premiers instants lorsque mon époux m’avait abandonnée à ces inconnus. Il me semblait de nouveau sentir le contact des mains qui s’étaient posées sur moi : d’abord la première, à plat sur mon ventre puis une autre sur ma cuisse droite et une troisième sur mon bras gauche. Ensuite deux doigts avaient glissé sous un de mes seins et un index plus timide avait effleuré ma bouche. Un instant après, un homme s’était plaqué contre mon dos, je me rappelais avoir ressenti un frisson en percevant son érection au travers du tissu qui nous séparait. Son souffle près de mon oreille avait tout dit de son désir de me souiller.

A ces pensées, je fus prise d’une envie difficilement contrôlable de me caresser, ma main droite posée négligemment sur ma hanche était dangereusement proche de l’élastique de ma culotte. J’aurais à peine eu besoin de bouger pour que mes doigts filent en dessous. Je sursautai et mes pommettes s’empourprèrent lorsque Laurent posa ses lèvres sur les miennes par surprise. Il me sourit puis me tendit un verre de jus d’orange. Il posa les yeux sur mon ventre plus plat que jamais depuis que j’avais perdu 2 kilos au sortir de l’hiver.

— "Qu’est-ce que tu es belle"

— "Merci mon amour"

Il me fixa quelques secondes.

— "Claire, tu voudrais qu’on le refasse ?"

Je me mis à rougir encore plus. Cela faisait des semaines que j’attendais ce moment et cette question.

— "Tu sais de quoi je parle ?"

Je fis oui de la tête.

— "Alors ? Tu voudrais qu’on le refasse ?"

De nouveau je fis un signe affirmatif puis après quelques secondes, j’essayai d’articuler.

— "Je ferais tout ce que tu voudras"

Nous échangeâmes des sourires gênés.

-"Je t’aime Claire"

-"Moi aussi"

Il partit vers la maison, j’essayai de me réinstaller sur le transat mais j’étais trop curieuse pour tenir en place alors je retournai à mon tour à l’intérieur.

— "Je ne te dirai rien. Un jour je viendrai te chercher, je t’emmènerai et il faudra que tu sois aussi docile et coquine que la première fois. Tu pourras faire ça pour moi ?"

— "Oui mon chéri"

— "Tu feras tout ce que ces hommes voudront ?"

— "Oui mon Amour"

— "C’était délicieux de te voir autant t’offrir à ces types la première fois."

Je coupais mon mari pour lui montrer que je ne le décevrai pas et aussi parce qu’il semblait s’apprêter à rentrer dans des détails qui me mettaient mal à l’aise.

— "Oui, je te rendrai fier, quoi qu’il arrive et quoi que ces hommes me demandent"

Ce bref échange m’avait mis dans tous mes états, j’avais envie de supplier Laurent de me baiser sur le champ mais il sembla prendre un malin plaisir à me faire languir jusqu’au soir.

Les jours passèrent et je n’avais plus que cela en tête. J’espérais avec envie et anxiété que Laurent passe à l’action mais il fallut être patiente. J’essayais pourtant de discerner les indices et je lui lançais régulièrement des perches pour essayer de deviner si nous approchions du jour fatidique. Je lui confirmais régulièrement mes jours de rendez-vous chez l’esthéticienne en lui demandant s’il avait des demandes particulières, je lui rappelais mes cycles. J’espérais en tirer quelque indice mais malheureusement sans succès.

Et puis enfin, cela arriva. Je rentrai d’un après-midi shopping et je trouvais un mot sur la table du salon.

"Il y a une boite de dessous et une paire de chaussures sur le lit. Sois dans le salon à 19h avec cette tenue et uniquement cela.

A ce soir mon Amour

Laurent"

Même s’il subsistait un léger doute, je le savais. C’était ce jour-là, nous y étions enfin.

Je regardai ma montre, j’avais pris tout mon temps dans les magasins, il était 18h passé, j’allais pouvoir me préparer mais il ne fallait pas trainer non plus. Je filai dans ma chambre, je vis d’abord les chaussures à talons noires et violettes. Laurent les avait bien choisies, elles avaient des talons de neuf centimètres mais étaient tout de même confortables. A côté il y avait un sac, je l’ouvris et je découvris les très beaux bas noirs opaques qu’il contenait. Ils montaient assez haut sur mes cuisses et se terminaient par des volants du même violet que les souliers. Laurent avait un gout exquis, l’ensemble était à ravir.

En fouillant dans le sac je trouvai également un soutien-gorge assorti, les bretelles étaient assez épaisses et les bonnets, parfaitement à ma taille, me faisaient une très jolie poitrine. En revanche il n’y avait pas de culotte ni porte-jarretelles, que les bas et le soutien gorge.

Après cet essayage rapide j’allais à la salle de bain me doucher. J’étais allé chez le coiffeur le matin même, je protégeais donc mes cheveux. J’étais dans tous mes états, je mourrais d’envie de me caresser sous les jets d’eau mais il était plus sage de garder mes forces pour la suite de cette soirée. En repensant à tout ce que mon postérieur avait subi la première fois et au fait que Laurent ne profitait jamais de cette partie de mon corps, je poussais toutefois une phalange enduite de savon entre mes fesses ; La sensation était un peu étrange, comme toujours. Je me mordis les lèvres en imaginant que j’allais sans doute devoir m’offrir de cette manière d’ici quelques minutes ou quelques heures.

J’arrêtai ces attouchements assez vite et je terminai ma toilette puis me séchai. Je me maquillai un peu plus qu’à l’accoutumée en dessinant un dégradé de gris et de noir sur mes paupières. Après cela j’enfilai définitivement la tenue fort légère que mon mari avait prévue pour moi. Je laissai mes cheveux simplement lâchés, c’était ainsi que mon mari me préférait.

Courageusement mais pratiquement nue, j’allais l’attendre dans le salon. Je croisai mon reflet dans le miroir en bas de l’escalier, je me trouvai belle. J’étais totalement épilée et cela se voyait au premier regard. Ceux qui allaient profiter de moi ce soir-là étaient des petits veinards.

Cette remarque intérieure m’aida à me détendre. Je rigolai toute seule et me dirigeai près de nos canapés en essayant de trouver une posture qui ne soit pas ridicule. Ce n’était pas si facile compte tenu de ce que je portais.

Je finis par trouver une position élégante, debout une main posée sur le dossier du canapé et ma jambe gauche légèrement fléchie contre la droite. Je patientai à peine deux ou trois minutes avant d’entendre les roues du X6 crisser sur les graviers de la cour. Je m’attendais à voir mon mari arriver mais ce furent deux silhouettes qui se dessinèrent devant l’entrée vitrée de la maison. Vous me pardonnerez l’expression mais "la chatte à l’air" au milieu du salon j’eus quelques secondes de panique et l’espace d’un instant je me vis courir me réfugier à l’étage.

Laurent avait été clair, il me voulait exactement dans cette tenue à cet horaire dans notre salon, la présence d’une autre personne faisait donc forcément partie du programme qu’il avait imaginé. Je pris une grande respiration en entendant la clé tourner dans la serrure.

Mon mari entra accompagné d’un type d’une cinquantaine d’année, bel homme et dix bons centimètres plus grand que mon époux. Il avait dû être brun à une autre époque mais sa chevelure avait maintenant surtout des reflets argentés. Ils posèrent tout deux leurs yeux sur moi, l’air satisfait de ce qu’ils découvraient. Je restai immobile en leur souriant, feignant de ne rien trouver d’anormal dans cette situation pourtant saugrenue.

— Bonjour ma chérie je te présente Francis

— Bonjour Claire, enchanté de faire votre connaissance

L’homme me détaillait minutieusement. Dans d’autres circonstances cela aurait été le symptôme d’un manque d’éducation mais dans le cadre de cette soirée si particulière, c’était sans doute un passage obligé.

— On ne m’avait pas menti, Claire est d’une absolue beauté et d’une élégance incroyable

Le ton et les mots étaient flatteur, la voix profonde de notre invité ne manquait pas de virilité.

J’approchais pour déposer un baiser sur les lèvres de mon mari puis faire la bise à son ami. A cette occasion il posa sa main au bas de mon dos, me pressa légèrement contre lui et la façon dont il m’embrassa fut plus appuyée que la normale. Il n’en fit pas trop mais à ce simple premier contact, je compris que ce soir-là il me baiserait et qu’il était le genre d’homme qui entend posséder une femme totalement lorsqu’il en fait l’objet de son désir. Mon dieu, je commençais déjà à avoir chaud.

La main de l’invité glissa sur ma hanche alors qu’il me libérait, ce contact me fut étonnement agréable. Je lui lançai mon plus beau sourire.

— Claire, nous allons partir dans quelques minutes mais avant cela je dois discuter un peu avec Francis. Peux-tu nous servir deux verres de vin au salon ?

— Bien sûr mon amour

Je partis vers la cuisine. J’étais gênée d’être à poil devant un inconnu et folle d’excitation mais je n’avais pas le temps de réfléchir à ce conflit intérieur. Cette soirée que j’avais tant attendue commençait enfin, il fallait assurer.

Lorsque je ramenai les verres au salon, les deux hommes étaient dans les fauteuils, occupés à discuter. Je les servis tour à tour en me déplaçant autour d’eux toujours vêtu de bas et d’un soutien-gorge uniquement. Les regards sur mes formes me gênaient toujours mais je commençais déjà à m’habituer. Je fus presque surprise qu’on ne me touchât pas.

Je m’assis en face d’eux en gardant le dos bien droit et les seins fiers, je voulais être jolie et aussi attirante que possible. Les hommes poursuivirent leurs palabres que je ne suivais pas vraiment jusqu’à ce que Laurent m’interpelle.

— Claire, nous allons bientôt y aller. Mais en te voyant je me dis qu’il manque quelque chose à ta tenue.

Une culotte et des vêtements peut-être ! Je me retins de faire cette réponse à mon mari et je continuai de jouer la parfaite épouse soumise.

— Tu veux que j’aille chercher quelque chose dans mon dressing ?

Laurent arbora un grand sourire et il chercha dans la poche de sa veste en me répondant

— En fait, je pensais plutôt à ceci

Il posa un objet devant moi et dans la folie du moment il me fallut quelques secondes pour comprendre qu’il s’agissait d’un plug anal.

C’était un assez petit modèle de couleur noir et orné d’une sorte de cristal violet. Dans un surprenant raffinement il était assorti aux volants qui ornaient le haut de mes bas. Il ne mesurait sans doute même pas dix centimètres base comprise et le diamètre de sa partie la plus charnue n’excédait pas trois centimètres. Même si c’était choquant de voir Laurent me présenter cet objet devant un inconnu, en soit, cela restait un jouet que je pensais pouvoir supporter sans trop de difficultés. Je faillis toutefois perdre ma contenance mais je tentais de rester digne.

— Ça t’ira très bien mon amour et puis c’est parfait pour la suite de notre programme.

— Tout ce que tu voudras mon chéri.

L’ambiance avait changé. L’invité de mon mari me dévorait des yeux. Un silence pesant s’était installé mais il fut bientôt rompu par le dénommé Francis.

— En parlant de cela Claire, Laurent m’a raconté votre première aventure. Vous n’avez pas été ménagée

— Oui c’est vrai et apparemment, il en sera de même ce soir

— Ce sont bien trois hommes qui vous ont sodomisée ce soir-là ?

— Je Oui

— Et ça vous a plu ?

Je plongeai mon regard dans celui de Laurent, l’autre homme répéta sa question.

— Alors Claire, ça vous a plu ?

— Oui beaucoup. J’ai toujours énormément de plaisir lorsque j’obéis à mon mari.

Laurent était ravi, évidemment. Je pense que je pouvais difficilement en faire plus dans mon rôle de victime consentante.

— Claire, mets-toi le plug.

Puis il se ravisa.

— Mais j’oublie mes manières, nous avons un invité. Francis, tu veux peut-être t’en charger ?

Il se passa la langue sur les lèvres, je ne saurais dire s’il s’agissait d’un geste contrôlé ou d’un reflexe animal

— Avec un immense plaisir mon cher Laurent.

— Claire ma chérie, mets-toi à quatre pattes.

Ma tête tournait. J’avais honte mais en même temps j’attendais cela depuis des semaines. Je ne parvins pas à répondre mais je m’installais sur le canapé, en appui sur les avant-bras, le visage contre le tissu, le dos cambré et la croupe tendue. Je devais être totalement indécente.

Je sentis mon nouvel ami s’approcher de moi. Une de ses grosses pattes agrippa ma fesse gauche et la seconde empoigna ma fesse droite. Il me malaxa lentement puis il maintint mes lobes écartés. Ce temps d’arrêt me sembla durer une éternité, je frissonnais lorsque je sentis son souffle contre ma raie.

Sa langue se posa délicatement à l’entrée de mon vagin avant de lentement glisser jusqu’à ma corolle. La pointe flatta ma chair d’abord par de doux mouvements de bas en haut avant de débuter le dessin de formes circulaires. Il alterna entre ces mouvements et faisait varier ses attentions tantôt en m’effleurant à peine et tantôt en les appuyant.

Au début je me forçais à me détendre mais ce fut rapidement de plus en plus naturel. Notre hôte était doué, je ne tardais pas à me laisser aller. C’était beaucoup plus facile que la première fois : la douceur de mon partenaire et le fait qu’il soit seul à profiter de moi (pour l’instant) y étaient évidemment pour beaucoup.

Après avoir joué avec la pointe de sa langue uniquement, il la plaqua avec plus de gourmandise contre les replis de mon intimité. Cela me fit trembler. Jusque-là les amants que j’avais laissé approcher cette partie sensible de mon anatomie avaient toujours été soit maladroits, soit empotés, soit trop pressés et souvent un peu tout cela à la fois ; L’homme qui me caressait ce jour-là était tout le contraire. Il était patient mais sûr de lui, il semblait percevoir la façon dont mon appréhension s’évaporait petit à petit.

Ses mains malaxèrent mes fesses plus fermement alors qu’il me léchait toujours. C’était merveilleusement érotique. Je soufflais un "oui, comme ça" malgré moi et je me sentis immédiatement rougir.

Mon ventre était chaud, je sentais la pointe de mes seins durcir, ma chatte dégoulinait d’envie et mon cul s’attendrissait irrémédiablement. Je capitulais et pas qu’un peu.

Si la première fois que Laurent m’avait offerte à d’autre je l’avais fait pour lui et un peu dans une démarche de sacrifice, cette fois c’était diffèrent. Je n’avais aucune envie que cet homme cesse ce qu’il avait commencé.

J’écartai mes genoux encore plus pour m’offrir à lui. Je sentis la pointe de sa langue appuyer à l’entrée de mon rectum et je soufflais d’aise en m’ouvrant à cette caresse. Il fut de nouveau merveilleusement tendre en ne me brusquant aucunement, il se contenta tout un temps de très légères pénétrations qu’il alternait avec de délicieuses caresses externes. J’eus envie qu’il aille plus loin avant même qu’il ne le fasse et je geignais d’envie lorsque pour la première fois il poussa sa langue en moi.

A chaque millimètre gagné je soufflais plus fort. Notre invité en profita pour continuer ainsi en me forçant toujours un peu plus. Pourtant il ne se précipitait pas, il me donnait l’impression de comprendre à chaque instant ce dont j’avais envie. C’était bon, c’était même meilleur que ça. J’en voulais encore.

Je fermai les yeux en miaulant comme une chatte, j’offrais mon cul à un inconnu et j’adorais ça. Je me laissais aller à ce plaisir sale en ne calculant plus rien. Mes soupirs se transformèrent en râle, je ne ressentais plus que du plaisir et je m’y abandonnais. Lorsque je réalisai quelques minutes plus tard que j’avais laissé un filet de salive s’échapper de mes lèvres, c’était en entier que notre invité enfonçait sa langue en moi. Je mordis un de mes doigts pour ne pas gémir trop fort.

Je découvrais le plaisir anal pour la première fois de ma vie et cela me rendait dingue. A cet instant, également pour la première fois de ma vie j’avais vraiment envie de me faire sodomiser. Pas pour flatter un partenaire, ni par curiosité comme par le passé mais pour moi, pour répondre à mon propre désir. Si je m’étais laissée aller j’aurais quémandé qu’on me prenne sans plus attendre. Cette idée me troubla encore davantage et je gémis en me contorsionnant pour toujours plus offrir mon cul aux attentions qu’il recevait.

Je me concentrais sur la douceur et la profondeur de ces pénétrations. J’étais sur un nuage, les mots m’échappèrent

"Oui, oui"

"Encore"

"Ah oui, doucement comme ça Humm"

"Hummf Oui, c’est trop bon"

De délicieuses minutes s’égrenèrent puis à regret, a grand regret même, je sentis le visage de mon partenaire se détacher de moi. Il attrapa le plug sur la table et le fit glisser contre mes lèvres intimes. J’étais dans un tel état qu’il fut sans doute luisant instantanément.

J’avais envie de supplier que ce Francis me baise mais je craignais que mon mari n’apprécie pas que je me montre aussi séduite par son ami. Je me contentai de simplement continuer à lascivement balancer mes hanches.

L’inconnu fit glisser la pointe du plug autour de ma petite porte puis doucement il en enfonça les premiers millimètres. Il posa ensuite le plat de sa main sur le bas de mon dos pour que je me cambre à nouveau, je me laissai faire et je soufflai avec érotisme en sentant l’objet lentement me remplir. Il n’était pas très volumineux et j’avais été si bien préparée que je ne ressentis pas la moindre douleur.

Je sentis une main empoigner ma fesse gauche puis la droite. L’homme me caressait et observait l’extrémité du sex-toy qui ornait désormais ma croupe. Je tendis mon cul pour lui offrir une vision parfaite, j’étais excitée comme jamais je ne l’aurais imaginé.

Il déposa un baiser sur ma hanche en même temps qu’il tirait sur le jouet pour l’extraire de moi. Je soufflai et je m’ouvris de mon mieux pour lui faciliter les choses. Je grognai ensuite lascivement en sentant l’objet revenir se caler en moi. Francis répéta cela plusieurs fois, et à chaque nouvelle introduction je répondis par la même démonstration de plaisir. J’étais à deux doigts de lui demander de remplacer le plug par sa queue mais de nouveau je me retins de peur de blesser mon mari.

Il finit par mettre une petite tape sur ma fesse, je compris que nous avions fini de jouer, du moins pour le moment. Laurent tendit une serviette de table à son ami qui s’essuya le visage avant de boire une gorgée dans le verre de vin que je lui avais servi un peu plus tôt.

— "Laurent, ton épouse est absolument merveilleuse. Tu as beaucoup de chance."

— "Merci. Ce n’était pas prévu mais tu peux la baiser ou je peux lui demander de te sucer avant que nous ne partions."

Je crois que je n’avais jamais entendu mon mari parler aussi crûment.

— "Je la connais bien et je crois qu’elle en a très envie. N’est-ce pas Claire ?"

J’étais tellement troublée que je n’osais pas répondre. Je me contentais de rester offerte sur le canapé en me mordant la lèvre inferieure.

— "Francis, je t’en prie. Puisque Claire est à ton gout, profite de sa bouche ou de son ventre."

Notre invité revint près de moi. Il me fit frissonner en faisant glisser un index le long de ma colonne vertébrale. Au son du tissu et du métal je compris qu’il enlevait son pantalon. Il se plaça derrière moi, je sentis son gland frotter mes lèvres intimes, je tremblais de nouveau, mon corps réclamait ce sexe, j’avais envie de le crier.

Je sentis les deux mains puissantes saisir ma taille et en même temps la verge bandée au maximum s’enfoncer en moi. Francis me força jusqu’à butter contre mes fesses, je poussai un cri de surprise et de plaisir. La présence du plug et cette pénétration immédiatement complète me faisaient ressentir des sensations extrêmes.

Mon amant du jour n’en eut cure et il me baisa sans ménagement. Il cognait contre moi brutalement les mains toujours cramponnées à ma chair. Sa queue me paraissait énorme et nos mouvements désordonnés me donnaient l’impression que le plug aussi avait des mouvements de va-et-vient. J’eus un orgasme presque immédiatement. Francis répondit à mes cris de plaisir en me fessant mais sans cesser de me besogner.

Lui aussi ne résista pas. Il arracha très vite sa verge de mon ventre, je pensais qu’il allait venir m’éjaculer sur le visage mais je crois que mon mari l’arrêta. Il dû se contenter de se répandre sur mon dos, abondement d’ailleurs. Notre coït n’avait sans doute pas duré plus de trois minutes.

Laurent m’essuya avec une serviette propre et il me nettoya avec des lingettes, il en profita pour me rafraichir entre les fesses et entre les cuisses. Ensuite il m’aida à me relever.

— "J’espère que tu es en forme ma chérie. Ce n’était qu’un avant-goût."

— "Je suis prête mon amour."

Je fis quelques pas hésitants. Marcher avec un plug n’est pas si simple mais j’essayais de ne rien montrer. Mon mari alla choisir une veste cintrée pour moi dans l’armoire de l’entrée, elle ne couvrait que la moitié de mes fesses et pas vraiment mon sexe mais je l’enfilai sans protester.

Après que Francis se soit rhabillé lui aussi, nous montâmes tous trois en voiture, moi derrière et les deux hommes devant. De nouveau en m’asseyant le plug me gêna mais je tentai de masquer tout signe ostentatoire d’inconfort.

Lorsque la voiture commença à bouger, je me permis quelques questions.

— "On va où mon chéri ?"

— "Pas très loin"

— "Et c’est quel genre d’endroit ?"

— "Un endroit où on va bien s’occuper de toi."

— "Et il y aura combien"

— "Claire, plus de question. Tu sauras vite."

.

— "Au fait ma chérie. Tu pourrais remercier notre invité."

— "Oui bien sûr. Merci Francis"

— "Allons, allons ! Je suis sûr que tu peux faire mieux que ça"

— "Merci Francis. Vous vous êtes très bien occupé de moi."

— "Enfin, Claire ! Moi qui vante tes mérites, tu vas finir par me gêner. Tu veux me faire honte ?"

— "Je. Non, bien sûr que non. Je suis désolée."

— .

Je n’étais pas sûr de comprendre ce que mon mari souhaitait exactement mais il semblait vouloir que je flatte son ami. Je n’avais même pas besoin de mentir pour lui tresser des louanges. Je me lançai.

— "Francis, permettez-moi de vous remercier, vous m’avez délicieusement fait jouir Mais Mais Mais surtout, vos caresses étaient exquises avant que vous ne me mettiez le plug et aussi ensuite lorsque vous l’enfonciez en moi. Vous m’avez donné énormément de plaisir… Du plaisir et de l’envie aussi Je . Je Je n’ai pas osé vous le dire tout à l’heure mais j’avais très envie que vous m’enculiez. Très très envie même."

Je restai coi l’espace d’une seconde. Les mots s’étaient enchaînés d’eux même, comment avais-je pu dire un truc pareil ?

— "Quel joli compliment ma chère Claire. Surtout dans la bouche d’une jeune femme aussi raffinée que vous. N’ayez pas de doute sur le fait que je partage votre envie "

Francis s’était retourné vers moi pour me répondre, je tentai de lui sourire malgré ma gêne.

— "Peut-être n’est-ce que partie remise, qui sait ce que votre mari nous réserve pour la suite de cette soirée ou même à d’autres occasions ?"

Je devais être rouge écarlate et puis j’avais peur d’être allée trop loin au goût de Laurent. Le trajet continua silencieusement sans que je sache ce qu’il fallait en penser. J’étais stressée et cela me rendait le port du plug désagréable. Ce fut finalement l’ami de mon mari qui relança rapidement la conversation.

— "Laurent, Laurent, Laurent. Ton épouse est absolument exceptionnelle "

— "J’en convient. Et même pour moi elle se révèle pleine de surprise"

— "J’espère que tu me laisseras de nouveau poser les mains sur elle"

— "Comme tu l’as dit, qui sait ce que l’avenir nous réserve ? Ce qui est certain c’est qu’un programme chargé attend notre charmante passagère"

Je levai les yeux avec crainte pour sonder le regard de mon époux dans le rétroviseur intérieur. Je vis la satisfaction sur son visage et ses yeux brillèrent quand il comprit que je cherchais son approbation. Cela me rassura complètement et presque immédiatement la présence du sex-toy redevint plus confortable.

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