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Colin-paillard – Chapitre 1

Colin-paillard - Chapitre 1



Les invités arrivaient, montant les escaliers avec un bruit tout à fait excessif. Comme des gens qui pouvaient se permettre den faire malgré le règlement de copropriété placardé dans le hall dimmeuble. Les garçons et filles investissaient lappartement du troisième étage appartenant à un certain Francis.S et à son épouse.

   Cest sympa dêtre venus, disait Elodie, la fille des époux.S, à des teenagers quelle ne connaissait pas pour la plupart. Certains de vue, peut-être. Au hasard de ses pérégrinations en dehors des heures de cours. La jolie petite brune aux cheveux bruns cascadant sur les épaules accueillait tout ce petit monde avec son assurance habituelle.

Tous se retrouvèrent bientôt installés tant bien que mal dans le vaste et luxueux appartement.

   Bon, on va commencer par sortir les rafraîchissements et après, je vous dirais comment va se dérouler la soirée.

Les bouteilles dalcool fort et autres bières encombrèrent bientôt la table et les guéridons.

  Les garçons jouaient les matamores ou samusaient de quelque réflexion grivoise pendant que les filles rignassaient de tout et de rien.

   Mes parents mon laissé lappart pour le week-end et on va pouvoir faire ce quon veut sans toujours les avoir sur le dos. Pour cette party, on va jouer à un nouveau jeu. Vous allez voir, cest super et ça change des trucs habituels.

   Un truc nouveau ? Ca fait dix ans que les gens quon connaît sont dans le coma, comment veux-tu quil y ait des trucs nouveaux ?dit un grand brun à la présentation impeccable.

   Ouais, et de toute façon, avec largent que nous donnent nos vieux, il y a longtemps quon a fait le tour.

   Oui, mais attendez. Cest un truc que vous ne connaissez pas. Qui est la fille la plus chaude, ici ?

   Ca doit être Audrey ! Sûr !

Lintéressée ne semblait pas soffusquer de cette appellation. Sa réputation de fille facile était connue de tous ici. Elle semblait même samuser de la situation et demanda à Elodie, leur hôte de la soirée, ce quelle avait prévu.

   Avant tout, on va te bander les yeux et te placer au milieu de la salle de séjour.

Ceci fait, la jeune fille ne pouvait se guider quau son des voix des invités. La pièce de tissu ne laissant pas même deviner les formes alentour. De son visage napparaissaient plus que son menton volontaire ainsi que sa bouche gourmande au coin gauche orné dun grain de beauté assez volumineux qui contribuait à son charme.

Le nez droit et régulier était mangé à moitié par le tissu tandis quun petit morceau de front surmonté dune chevelure châtaine foncée nouée en queue de cheval complétait le tableau.

   Cest sympa de me prendre comme cobaye, mais en quel honneur ?

   Attend un peu. Les garçons, un volontaire pour sortir sa teub ? Exprimez-vous seulement par signe.

Un garçon brun dallure quelconque leva la main. Les autres restaient dans lexpectative.

   Bien, alors sort ton bazard.

Linterpellé déboutonna son pantalon, le fit tomber à ses genoux avant de baisser son slip, déclenchant les quolibets des garçons et quelques remarques salaces des filles qui ne perdaient rien du spectacle.

   Maintenant, approche-toi dAudrey.

La fille commençait à se douter de la suite des évènements. Comme pour lui donner confirmation, Elodie annonça :

   Okay, maintenant, met-lui lengin en main.

Le garçon se saisit de la main soignée aux longs doigts minces qui semparèrent aussitôt de la verge. Visiblement, la chose nétait pas pour déplaire à Audrey, à la grande satisfaction dElodie qui pouvait maintenant compter sur la pleine participation de son cobaye.

   Super, maintenant, dit-nous à qui appartient la bite que tu as dans la main ?

Audrey palpait la verge sous toutes les coutures. Elle éprouvait son élasticité, évaluait lépaisseur, tentant également de se faire une idée de sa longueur au fur et à mesure de son déploiement.

   Hum, vu lengin, je dirais que cest William.

   Ggagné répondit celui-ci, excité par la manipulation dont ses parties intimes faisaient lobjet.

   Un autre ! Un autre ! Un autre! clamait lassemblée en cur, oubliant définitivement lheure tardive et jusquà lexistence des voisins.

Désormais, les prétendants se bousculaient, sauf les quelques-uns qui, accompagnés de leurs copines, ne voulaient pas avoir de problèmes.

Le garçon suivant ne fut pas aussi facile à identifier. Audrey tâta les testicules, tirant également sur les poils du pubis pour se faire une idée.

   Vas-y, tripote-lui les couilles, tu vas bien finir par trouver !cria un des garçons.

   Mobilise tes autres sens !renchérit un autre.

Audrey ne se le fit pas répéter. Elle porta les parties sexuelles du garçon à son nez et commença à renifler bruyament.Elle agit de même avec le sexe quelle décalotta pour mieux en sentir les effluves.

   Après, on va tenvoyer Kevin, il sest pas lavé la bite depuis un mois, ça devrait te parler !

   Arrêtez vos conneries, merde! rétorqua le mis en cause.

Audrey finit par passer sa langue sur les testicules, limprégnant au passage de leur goût salé. Le garçon commençait à bander ferme sous les caresses linguales prodiguées par la jeune nymphomane.

La fille saisit le membre et lengoula aussitôt. Ses lèvres cerclèrent la tige qui se tendait et elle commença à sucer avec gourmandise.

   Putain, quelle suceuse, il en a de la chance !

   Taisez-vous, laissez- la se concentrer.dit Elodie.

   Ca y est, je sais qui cest ! Cest Matthieu !

   Ouaiiiiiiiiiiis !!!!

Lassemblée exprimait son enthousiasme de vive voix tandis quun nouveau candidat se manifestait déjà, pantalon baissé et caleçon à mi-cuisses. Les yeux brillants, les filles regardaient le membre se faire empoigner par Audrey qui commençait ses palpations. Lassemblée séchauffait sérieusement. Les garçons sortaient leurs verges et se masturbaient tandis que les filles entraient en action à leur tour. Les mains féminines saisissaient les membres qui passaient à portée tandis que certaines filles mettaient leur bouche à contribution.

Pendant ce temps, Audrey devait de nouveau se plier à une fellation pour les besoins de la cause.

   Vous êtes sûrs quil a été mon amant, au moins ? Je ne reconnais rien ni au toucher, ni a lodeur ou au goût.

   Sûr ! Tu na quà goûter à sa liqueur !dit une voix anonyme.

Audrey continua à sucer le garçon avec plus de vigueur encore. La salive lui coulait sur le menton sans quelle cherche à lessuyer.

   Ouaaah, trop mortel comme elle lui glougloute le cyclope !!! Cest décidé, après cest à mon tour de lui badigeonner la bouche !sexclama un garçon.

Le pré-sperme commença à couler, la fellatrice goûtant le liquide clair et acidulé sans que cela ne la renseigne sur lidentité du garçon quelle pompait.

Audrey finit par faire éjaculer son partenaire dans sa bouche, faisant aller et venir le liquide épais dans sa cavité buccale et touillant avec sa langue pour en apprécier les subtilités gustatives. Elle mobilisait ses papilles pour en extraire la moindre particularité au niveau de la saveur.

   Je crois que cest Damien.

   Perdu !

Le Prénommé Damien se fit vertement réprimander par sa copine, suscitant lamusement de leurs voisins.

   Quoi, cette morue ta pompé le chibre ? Et elle à goûté à ton sperme ?

   Ben oui quoi, jai eu une occasion

   Tu iras te faire voir pour baiser avec moi, enfoiré !

A force de masturbations et fellations, certaines filles faisaient déjà éjaculer leurs partenaires. Pour rendre la chose plus amusante, elles les faisaient décharger dans un verre à pied dont la matière cristalline et la marque gravée rappelaient lusage dorigine plus noble.

Dautres filles, plus ou moins excitées, se faisaient doigter par les garçons qui fouillaient leur intimité sans vergogne. Prenant exemple sur leurs camarades, elles recueillaient leur propre jouissance dans un verre.

A un moment, Nathalie, la copine de Damien, lui dit :

   Boit la mouille de mes copines et je te tiens pour quitte de mavoir trompé avec cette poufiasse.

Damien sempara du verre que lui tendait une fille hilare. Les filles gloussaient en le regardant porter le verre à la bouche et commencer à en boire le contenu.

Lodeur puis le goût lui déplure.Laspect passablement gluant de la matière acheva de le dégoûter et il déclara forfait.

   Tout, jusqu a la dernière goutte !dit Nathalie, implacable.

   Cest trop dégueu.

Tout le monde nen pensait pas autant. En témoigna la prénommée Marylène qui arracha le verre des mains de Damien avant den mélanger le contenu à divers alcools, obtenant ainsi un cocktail des plus particuliers. Les filles goûtèrent légèrement au contenu du verre de sperme. Quand arriva le tour de la brune Nathalie, elle vida le verre dun seul mouvement et déglutit tout dun coup.

   Aaaahhh, quest ce que cest bon de boire un cocktail de sperme de mecs. Des vrais eux, pas comme toi Damien.

Pendant ce temps, Marylène éprouvait quelques nausées accompagnées dune bouffée de chaleur. Elle se rendit sur la grande terrasse pour profiter de lair nocturne et sintéressa à ce qui se passait en bas. Mal lui en prit. Prise dun vertige soudain, elle laissa sécouler le contenu de son verre, mélange de cyprine et de boissons alcoolisées qui fusa en un bref jet vers le trottoir, trois étages plus bas.

Laurent .F, trentenaire bien sous tout rapport, se trouvait bien agacé de regagner son domicile à une heure aussi tardive pour se rendre compte que les voisins organisaient une sauterie aussi bruyante. Les lumières agressives et les éclats de voix tonitruants ne laissaient planer guère de doute quant à lorigine du vacarme.

« A chaque fois quon laisse ces gosses tous seuls, voilà ce qui arrive. »pensa-t-il avec humeur en levant la tête en direction du troisième étage. Il croyait dailleurs apercevoir une silhouette se pencher au niveau de la terrasse. Une fille lui semblait-il du fait des longs cheveux dont la lumière en arrière -plan faisait ressortir les reflets châtains.

Il en était là de ses réflexions quand il reçut en plein visage une matière nauséabonde. Acre, visqueuse et dune puanteur peu commune. Mélange de cafards écrasés mélangés au contenu dune benne à ordures.

Linstant de stupéfaction passé, cest avec dégoût quil réalisa ce qui venait de se produire.

   Mais, cest de lalcool! Et dégueu encore ! Cette petite conne ma balancé sa boisson sur la gueule !

Pris dune sainte colère, il tapa à toute vitesse le code daccès à limmeuble, sengouffra dans le bâtiment et monta les escaliers quatre à quatre.

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