Histoires de baise Histoires de sexe noir Histoires de tromper

Croisière – Chapitre 7

Croisière - Chapitre 7



Jour 6 – suite

Appuyé contre le garde-corps de mon bateau, j’admire les côtes espagnoles. Cette partie de la péninsule, la Galice, est beaucoup moins bétonnée que la façade méditerranéenne. Et notre zone de mouillage est située au large d’une zone naturelle qui offre un paysage magnifique. Ce sont des instants comme ceux là qui me font aimer la mer plus que tout. J’ai l’impression d’être seul au monde.

Enfin à un détail près: le chahut monumental que font mes trois passagères. Comme je l’avais prédit plus tôt dans la journée, elles n’ont pas perdu de temps pour se jeter dans l’océan. Oubliée la gueule-de-bois. Toutes les trois s’en donnent à coeur joie en nageant et en s’amusant autour de notre embarcation. Sont-elles conscientes qu’elles se fabriquent des souvenirs pour la vie entière? À leurs âges, ce genre de considération n’a que peu de place dans les pensées. Mais je suis certain que dans quelques années, elles reparleront avec joie, et peut-être émotion, de ces moments là.

Heureux de leur faire ce cadeau, je regagne le poste de navigation afin de consulter la météo et de préparer ma route pour demain. Si le temps le permet, j’aimerai rejoindre le Portugal dans les 24 heures.

Une demi-heure plus tard, Meggh me rejoint toute excitée et me demande:

"Mon coeur, où sont les jumelles?"

"Euh… D’après le boucan que j’entend, elles ne doivent pas être bien loin. Le bateau n’est pas si grand que ça quand même."

Ma nièce éclate d’un rire que je trouve teinté d’une légère moquerie.

"Mais non! Pas tes filles. Je cherche les jumelles pour voir au loin… Alix me dit qu’elles doivent être ici."

Souriant de ma propre méprise, j’ouvre le tiroir où sont rangées deux paires de jumelles optiques. Meggh les emprunte toutes les deux, puis, après m’avoir rapidement déposé un baiser sur les lèvres, elles rejoint ses cousines à toute vitesse.

Curieux devant tant d’empressement, j’achève mon travail pour les rejoindre à l’arrière du bateau.

Je découvre les filles en pleine séance d’observation du littoral. Celle des trois dépourvue de jumelles, pressant les deux autres de lui passer leur paire. Formant ainsi un turnover qui permet à chacune de pouvoir profiter du spectacle lointain. Le tout, dans une certaine hilarité un peu contenue.

"Mais Alix, arrête de rire aussi fort, tu vas nous faire repérer et ils vont s’envoler…" sermonne Julie.

Mais cette réprimande n’a que peu d’effet sur sa soeur. Intrigué par ce petit manège, et curieux de savoir quels drôles d’oiseaux peuvent susciter autant d’intérêt auprès de jeunes filles, je prend place à leur côté.

"Qu’est ce que vous regardez?"

Meggh me tend alors ses jumelles puis me guide.

"Tu vois le groupe de rocher là-bas? Alors va légèrement sur la gauche… Et tu verras."

Et là je vois. Un homme d’une trentaine d’années, le short sur les chevilles, passant sa main dans les cheveux d’une femme totalement nue en pleine activité buccale. Trop occupés, et se croyant à l’abri des regards du continent, les deux amants semblent ne pas s’apercevoir de notre présence. Il faut dire que la femme s’active avec gourmandise et que l’homme semble savourer la chose avec plaisir.

Un détail chez l’homme attire mon attention: sur son tee shirt blanc est écrit en rouge LA HAVANA.

"Ah ok… Je vois ce qui vous amuse tellement. Et bien nous sommes surement à proximité d’une foire aux cigares, et ce monsieur fait déguster son dernier arrivage à cette jeune femme. Voilà tout."

Julie qui reprochait à sa soeur, quelques secondes auparavant, son rire sonore, l’accompagne à son tour aussi peu discrètement.

Rendant aux filles leurs instruments d’observation, je regagne la cabine pour préparer le diner. De temps à autre, des bribes de conversation me parviennent, ce qui me permet de tout savoir des petits jeux amoureux des amants de la côte.

Puis un nouvel éclat de rire, plus puissant que les autres, suivi par une série «Houhou» me parviennent. Les filles me rejoignent alors et m’expliquent qu’après avoir fini de besogner sa partenaire, l’homme s’était retiré de la jeune femme et avait lancé un salut en notre direction, comme un artiste saluant son public après une représentation. Les deux amants se sont ensuite rhabillés et pris des chemins différents.

Durant tout le repas, les filles se refont, avec ironie, le spectacle auquel elles ont assisté. Indulgent face aux commentaires parfois très grivois des filles, je m’amuse de cette atmosphère légère. Un souvenir de plus à ajouter dans les bagages de la mémoire. La soirée s’achèvent assez tard et nous retrouvons nos couchettes le coeur léger.

Allongée contre moi, la tête sur mon épaule, Meggh reste silencieuse. Elle semble si songeuse que je n’ose pas ouvrir la bouche. Je me contente simplement de sentir une nouvelle fois sa peau nue contre la mienne. De me délecter des douces effluves poivrées de son parfum. Du bout d’un doigt, elle trace, sur mon abdomen, des courbes formant des dessins imaginaires. Parfois, un bref frisson me parcourt le corps. J’aime ces instants. Je les aimerais bien plus si je savais vers quoi sont dirigées les pensées de ma nièce.

"Tu vas leur donner ce qu’elles désirent?" finit-elle par me demander, doucement.

Pas besoin de plus d’explication car je saisi fort bien ce dont elle parle. C’est donc cela qui l’inquiète…

"Euh… J’hésite encore un peu, mais je pense. Cela te dérange?" dis-je, tout en la serrant tendrement contre moi.

"En fait, si tu ne fais ça qu’avec elles, ça ne me dérange pas trop. Je sais bien qu’elles en meurent d’envie. Seulement…"

"Seulement?"

"J’ai un peu peur que tu te détournes de moi. Que je devienne moins intéressante pour toi." murmure-t-elle.

Je me redresse pour venir fixer mon regard dans le sien.

"Je ne me détournerai pas de toi. Jamais. Rassure toi, tu n’as absolument aucune crainte à avoir." dis-je, le plus sincèrement du monde.

"J’ai l’impression d’être si peu… séductrice. De ne jamais savoir comment m’y prendre pour te satisfaire."

Le ton de sa voix reflète son manque de confiance en elle. Je la serre contre moi, tendrement, et je la rassure du mieux que je peux. Je lui explique à quel point je la trouve belle et désirable. Elle n’a qu’à être elle même pour me séduire. Pas besoin de trahir sa personnalité pour éveiller en moi de coquines envies.

"Mais il y a bien des choses que tu aimes qu’on te fasses? Des caresses, des choses particulières…" insiste-t-elle.

"Bien sur! Mais c’est avec le temps que tu découvriras tout cela. Tu sais, il faut un peu de temps et d’expérience en commun pour savoir véritablement ce que l’autre aime. Nous aurons ce temps. Tu apprendras à me faire plaisir. Comme je le ferai pour toi."

Je ponctue ma phrase en lui déposant un baiser tendre sur les lèvres. Meggh entoure mon cou de ses bras bronzés, comme pour me garder contre elle.

"Et si on commençait maintenant?" chuchotte-t-elle, le visage éclairé par un large sourire.

"Hummm je ne dis pas non…"

Dès cet instant nos bouches ne s’expriment plus que par des baisers passionnés. Nos corps parlent pour nous. Nos caresses deviennent des déclarations d’amour muettes et pourtant si parlantes.

Meggh délaisse rapidement ma bouche pour faire errer ses lèvres dans mon cou. Je ferme les yeux pour uniquement me laisser envahir par la sensation de sa bouche et sa langue sur mon corps.

La voilà sur mon épaule qu’elle embrasse puis qu’elle mord tout doucement. Je sens sa poitrine qui frotte contre mon torse puis mon abdomen au fur et à mesure que ses lèvres descendent. Comme j’aurais pu le faire sur elle, ma nièce entreprend de m’embrasser la poitrine. Sa langue effleure mes aréoles. La sensation, nouvelle pour moi (on apprend à tout âge), n’est vraiment pas désagréable… Pour une fille qui doutait de ses capacités à me satisfaire, quelques instants auparavant, elle ne s’en sort vraiment pas mal. Malheureusement, elle quitte trop rapidement cet endroit pour continuer à descendre ses lippes passionnées. Toutefois, l’intervention d’une main timide à proximité de mon sexe efface immédiatement tout regret.

Meggh cesse ses baisers au moment même où ses doigts saisissent mon sexe. Cela suffit pour parfaire mon érection. Très attentive à chacun de ces gestes, elle me masturbe lentement. Son visage s’approche. D’après ce qu’elle m’a déjà raconté de son passé, je sais que ce qu’elle s’apprête à faire est une première pour elle. Ses lèvres entrent en contact avec mon gland. Pour un simple baiser pour commencer. Puis elles s’écartent pour laisser passer le bout de la langue. Je m’aperçois qu’elle tente de reproduire des choses vues dans des vidéos coquines. Tout cela se déroule avec un peu d’hésitation. Mais Meggh gagne en enthousiasme et en assurance. Mon sexe finit par être enveloppé par ces lèvres gourmandes. Évidemment il y a un peu de maladresse, mais sa tendresse compense largement. Et les sensations aussi. Me délectant de la situation, je referme les yeux quelques instants et je souris de satisfaction.

De temps en temps, lorsque Meggh se montre encore plus adroite dans ses faveurs, je laisse échapper des petits soupirs. Elle en prend conscience, et découvre ainsi ce qui me convient le plus. J’apprécie volontiers ses coups de langues sur mon gland, ses baisers sur mes testicules… De temps à autre elle interrompt son jeu de bouche pour me sucer à nouveau. Petit à petit, elle cesse de vouloir faire comme dans les pornos, pour jouer avec mon sexe dressé comme bon lui semble. Elle comprend à ce moment que le plaisir est dans l’échange entre les deux partenaires, bien plus que dans la simple mécanique sexuelle.

Les regards qu’elle me lance parfois ne sont plus ceux d’une «post-ado» hésitante, mais bien ceux d’une jeune femme sensuelle et terriblement attirante, pleinement consciente du plaisir qu’elle procure.

Ne souhaitant pas être en reste, je profite d’un moment où Meggh me masturbe pour lui faire changer de position afin que nous ayons mutuellement nos sexes à portée de bouche. Ainsi, lorsque ma troublante nièce se remet à me sucer, je peux également lui titiller le sexe avec ma bouche et mes doigts. Bien évidemment, je m’attarde plus longuement sur son clitoris. Chaque petit gémissement qu’elle émet est une grande fierté pour moi.

Tout à mon plaisir de lui faire du bien, je ne me rend pas immédiatement compte qu’elle a stoppé sa petite plume… Tout juste se contente-t-elle de garder mon sexe dans une main. L’autre main, se situant sur un de ses seins, qu’elle malaxe allègrement. Elle me regarde lui caresser son bouton alors que deux de mes doigts vont et viennent en elle. Je la devine prête à jouir. Sans attendre je m’installe dans la bonne position pour introduire directement ma queue en elle.

Nous nous livrons alors à un corps à corps endiablé. Ses mains aggripent mes hanches. Ses doigts labourent mon dos. Chaque coup de reins nous arrache des râles de plaisirs. Je suis à peine conscient du vacarme que nous sommes en train de faire. Il y a bien longtemps que je n’ai plus fait l’amour avec une telle force. Mais là, à cet instant, c’est ce dont nous avons envie, ce dont nous avons besoin. La sueur coule sur nos deux corps. Malgré sa peau mate et la faible lumière de notre cabine, je vois bien que le visage de Meggh est rouge.

Elle est la première à jouir. Je la suis quelques secondes plus tard. Un orgasme total. De ces orgasmes qui vous coupent les jambes. Comme si toute votre énergie s’écoulait avec les deux ou trois premiers jets de sperme…

Extènué, je m’allonge à côté de ma nièce. Le souffle encore haletant de notre étreinte…

"Oh quel pied!" ne puis-je m’empêcher de dire. "J’ai cru que mon coeur allait exploser…"

Meggh éclate de rire.

"Eh te moque pas! J’ai plus l’habitude de ces choses là moi."

Cette fois, Meggh reprend place contre moi. Elle est moins essoufflée que moi.

Lorsqu’après cinq bonnes minutes, ma poitrine cesse de monter et descendre à toute vitesse et que ma respiration a ralenti, Meggh m’embrasse. Sur le torse tout d’abord, puis sur les lèvres.

"C’est vrai que c’était pas mal du tout…" me dit-elle.

"Quoi? Pas mal?! Mais j’ai frisé l’infarctus moi!"

"Mais non, c’était fabuleux mon ange. Sincèrement… Et tu penses pouvoir remettre ça quand?"

Sans attendre que je lui réponde, ma nièce, particulièrement insatiable ce soir, fait de nouveau descendre sa tête vers mon bas ventre. Nul doute que sur mon sexe au repos elle retrouve la saveur de nos deux fluides. Cela ne semble guère la déranger car elle s’empresse de le sucer avec gourmandise. Je regagne lentement toute ma vigueur. Meggh s’installe à califourchon sur moi, mon sexe happé par le sien. Cette fois tout se déroule en douceur, tout n’est plus que caresses, baisers et volupté.

Il y a tellement de manières de s’aimer. Toutes aussi belles du moment que cela se déroule dans une parfaite osmose.

Nous jouissons une dernière fois avant de nous laisser emporter par la fatigue. Ma dernière pensée est une question: depuis quand n’avais-je pas joui trois fois dans la journée? Je n’ai pas le temps de chercher la réponse, le pays des songes m’ayant attiré dans ses douces contrées.

A propos de l'auteur

HistoiresDeSexe

Laissez un commentaire