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Dame Erika – Chapitre 14

Dame Erika - Chapitre 14



Chapitre 14 : Le contrat

LIOUBOV

Après avoir donné un spectacle des plus hots, dormi comme des masses, tripoté la servante et être tombés amoureux, les voici au garde-à-vous, ou presque, devant Dame Erika.

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ÉLISE

Sa voix est plus douce ; je ne sais pas si cest mon demi-cinéma qui a fonctionné ou pas, mais on dirait que ça va mieux. Par contre, le « Vous repartirez un jour. », jaime beaucoup moins. Ma conscience me souffle : « Tu te bouges ou je te botte les fesses : tu ne vas pas te laisser emmerder par cette ancêtre ! » Leffet est immédiat : la discussion qui sensuit entre Dame Erika et moi va ressembler à une joute.

Dame Erika ! Avec tout le respect que je vous dois, je vous rappelle que vous nous aviez promis que si nous faisions un beau spectacle, vous nous conduiriez chez le magicien.

Ne vous inquiétez pas : vous partirez, mais pas maintenant ; jai besoin de vous.

Et en quoi vous avez besoin de nous ?

Vous ne pensez pas que je vais vous laisser partir comme cela ; vous allez rester ici pour nous faire des spectacles et me servir. Vous ne repartirez que quand je le déciderai !

« Ouh là là Dame Erika, on se calme : je ne vais pas te servir de bonniche ! Elle rigole ou quoi ? Là, il faut trouver une solution, et vite ! »

Dame Erika, vous avez plein de gens ; vous navez quà leur dire de le faire. Et pour vous servir, vous voulez des garçons aussi ? Vous leur avez promis un petit-ami : eh bien prenez-les, et voilà. En plus, ce sera des couples, comme nous.

Oui mais elles ne savent pas faire comme vous, et le service ce nest pas ça.

« Elle commence à me chauffer, celle-là ; elle ne va pas continuer à me faire chier longtemps Merde ! Moi je veux me barrer dici, à la fin ! » Là, jai les neurones qui commencent à bouillir.

Bon, quest-ce quelles ont, ces petites ? Elles sont mignonnes, elles ont un beau cul, elles savent soccuper des femmes, et ça je peux vous le confirmer ; et des hommes ? Pat !

Oh, putain con ! Bien, très bien, Dame Erika, elles sont très, très bonn bien bien foutues, et câlines par-dessus le marché.

Alors, il est où, le problème ?

Je réponds un peu sèchement, technique destinée à la déstabiliser, et lui faire prendre conscience quil ne lui manque presque rien pour arriver à ce quelle veut obtenir : juste une formation pour ces pauvres filles belles comme des curs.

Vous allez voir par vous-mêmes.

Elle tire sur une espèce de grosse corde pendue au plafond, et trente secondes plus tard nos deux servantes entrent dans la pièce la tête baissée, le regard au sol ; elles ressemblent à des gamines qui viennent de se faire prendre à piquer des bonbons. Quelque chose ne tourne pas rond ; il faut que jen sache plus. Les deux filles arrivent auprès de nous.

Vous voyez bien : elles ne ressemblent à rien. La tête baissée, on dirait quelles sont punies en permanence.

Il suffit de leur expliquer, de les mettre en confiance. Et ce nest pas facile de servir comme ça, toutes nues ; vous le feriez, vous ? Il leur faut du temps. Et vous leur avez demandé, au moins ?

Oui, elles sont daccord.

Vous leur avez appris à se tenir droites, à être belles ?

Non.

Et le petit-ami ?

Je nai pas encore cherché.

OK ! Il y a du boulot ! Je vais vous montrer comment nous faisons dans notre contrée, comme vous dites. Ce que lon vous a fait à vous, les câlins et tout, ça vous a plu ?

Oui, cétait très très bien ; cest ce que je veux.

Daccord. Alors vous me laissez faire : cest moi qui commande. Vous êtes daccord ?

Oui, Damoiselle Élise : si vous arrivez à leur faire faire ce que vous faites et le théâtre pour animer les soirées, je vous emmènerai chez le magicien, je vous donne ma parole.

Cest quoi, ce chantage à deux balles ? Elle commence à me casser les couilles, celle-là ! Bon, cest vrai, je nen ai pas que quand on me les prête.

Bon, les mecs, au boulot ! Vous la cuisinez sil faut, et foutez-lui un coup de bite ou deux. Tina, tu viens avec moi : on va les former.

Tina et moi attrapons les filles. Une petite claque sur le cul, et hop ! Direction la pièce doù elles sont sorties. Arrivées dans les lieux, je découvre une cuisine ; génial, on va lui faire un service cinq étoiles ! Je questionne les deux filles et les conseille : il faut vous tenir droites, comme ça.

Je montre, mais ce nai pas concluant ; elles ne sont pas motivées. Idée !

Tina ! À poil !

Sitôt dit, sitôt fait : nous voilà toutes les quatre nues comme des vers. Je recommence :

Tête droite, sourire ! En avant ! On bombe le torse, on rentre le ventre (vu ce quelles ont comme ventre, cest à moi de rentrer le mien) ; mieux que ça. Et voilà, cest juste parfait. La suite.

Tina et moi montrons, elles font. Ça marche ! Elles sont magnifiques ; elles viennent de prendre une taille de soutif en plus. Nous leur montrons tout ce que lon peut. La tête haute et les miches en lair, elles ont fière allure et ça fonctionne bien, même très bien, à tel point quelles nous demandent de leur montrer comment caresser et embrasser. Nous leur montrons et leur expliquons et, pour les motiver, on leur dit quon leur montrera des trucs secrets plus tard.

Chacune un plateau. Nous faisons le service des boissons, et après vous allez faire comme nous ; nous allons vous montrer. Daccord ?

Oui, oui, on va faire quoi ? Et pour le petit-ami ? demande Sara.

Vous allez vous embrasser et vous caresser, toutes les deux. Nous allons le faire et vous referez la même chose, ça va ?

Oui, mais pour le petit-ami, elle veut

Cest une idée fixe chez elles ! Je pense avoir compris ce qui bloque.

Vous avez déjà un petit-ami, cest ça ? Et ils sont où ?

Elles baissent la tête, rougissantes.

Holà, mes cocottes vous allez relever la tête !

Je leur prends le menton et dun doigt le lève ; il faut quelles prennent de lassurance.

Je vous repose la question, moi à Sara. Tina, tu la poses à Ode.

Il faut que la réponse sorte direct, sans réfléchir. Je serai alors certaine quelles disent vrai. Droit dans les yeux, les sourcils froncés. Un hochement de tête. Je repose la question :

Tu as déjà un petit-ami, cest ça ? Et il est où ?

Elles ont compris : la réponse arrive franche, directe. Sans broncher, Sara, le regard fixe, déterminée, me répond :

Il sappelle Étienne. Il travaille aux cuisines, il a mon âge, et on on saime ; mais on na pas le droit de le faire.

Ode a suivi Sara dans sa description.

Le mien, il sappelle Renaud. Il est beau, il est fort. Des fois, il part à la guerre ; jai peur et je pleure quand il nest pas là. Il est palefrenier, il soccupe des chevaux.

Faites-nous confiance : vous allez les avoir, vos amoureux, et vous allez le faire, comme tu dis Tu lui as dit que tu laimes, au moins ? Tu las déjà embrassé ?

Non, Élise, on na pas le droit de le faire, sinon

Tout à lheure vous irez les chercher. Quand tu vas le retrouver, tu vas lui prendre la tête comme ça (je lui prends la tête à deux mains), tu vas le regarder comme ça (mon regard se plante dans ses yeux) et tu vas lui dire « Je taime. » Après, tu vas lembrasser comme ça (je lui roule la galoche de chez galoche), et pour finir, tu le prends par la main et lamènes chez Dame Erika au galop. Cest compris ?

Elles nous répondent à lunisson un « Ouiii ! » si fort que Dame Erika a dû lentendre de là où elle se trouve. Tout est fin prêt : chacune a un plateau, la tête haute, la poitrine relevée, le sourire aux lèvres. Elles sont belles ; elles ont une de ces paires de seins jen suis presque jalouse. Nous nous avançons, nues, fières, le regard haut, telles des servantes égyptiennes. Les plats déposés, une révérence et un sourire étincelant, les deux jeunes femmes attendent debout, immobiles. Dame Erika écarquille les yeux.

Dame Erika souhaiterait-elle avoir un avant-goût du nouveau spectacle ? dis-je.

Un nouveau spectacle ? Déjà ? Euh, je veux bien répond Dame Erika, surprise.

Damoiselles, cest à vous. Tin-tin-tiiiin

Mes deux apprenties comédiennes choisissent de répéter le « Je taime » prévu pour leur petit-ami, version accélérée ; elles préfèreraient le jouer avec Renaud et Étienne. Elles décident de se placer face à face, et de profil par rapport à Dame Erika afin quelle apprécie mieux le spectacle.

Les yeux dans les yeux, les mains sur les joues, elles sengloutissent la langue, laissant échapper des « slurp » de succions. Sara quitte la bouche dOde, lui suce les tétons, accroupie, et cest au tour du mont de Vénus et du clitoris dOde de subir les assauts de la langue de Sara. Elle remonte vers la bouche dOde sans oublier au passage les tétons qui se font mordiller allègrement.

Ode à son tour reproduit les mêmes gestes sur Sara. Leur respiration saccélère ; elles y mettent du cur, de la passion. Putain, je me vois avec Tina ! Je ne sais pas si elles sont lesbiennes, mais en tout cas, si cest de la comédie, cest magnifiquement réussi.

Pour finir je massois par terre en tailleur face à Dame Erika pour quelle puisse bien voir ma chatte dégoulinante de mouille, tellement ces deux futures déesses de lamour mexcitent. Les coudes en appui sur les genoux, les avant-bras à la verticale, je leur offre deux doigts en guise de godemiché. Linvitation leur plaît visiblement car elles viennent sempaler sur mes doigts, le plus loin possible. Lune pince les tétons de lautre ; je les masturbe, et elles sembrassent avec la fougue de leur jeunesse.

Tina, les de deux mains dans lencolure de Dame Erika, lui malaxe les seins ; je la vois lui pincer le tétons. Les garçons fouillent sous sa robe. Deux mecs et une nana rien que pour elle, il y en a qui ne se refusent rien ! Mais cest pour la bonne cause.

Mes deux apprenties respirent de plus en plus fort ; mon doigté devient rapide. Les deux filles se pincent très fort. Leur vulve se resserre sur mes doigts, les contractions sont là, fortes ; elles se broient littéralement les seins. Elles sembouchent encore plus fort, crient dans leur bouche dégoulinante de salive et moi de mouille.

Dame Erika na pas joui. Je me relève au milieu delles, les prends par les épaules, et nous saluons. Dame Erika applaudit. Je suis contente ; cest le moment de tenir ma promesse. Les deux filles me regardent ; je leur rends un clin dil complice.

Dame Erika, cela vous a-t-il plu ?

Damoiselles, pour un début, cest très prometteur. Je vais tenir ma promesse : je ferai sonner les trompettes pour que je vous trouve un mari à vous donner en épousailles.

Je cramponne les deux filles.

Dame Erika, elles ont une faveur à vous demander.

Je leur donne une claque dencouragement sur le cul.

Dame Erika, nous avons déjà un petit-ami, et nous voudrions que ce soit eux nos maris, sil vous plaît.

Après un long silence à observer nos corps, elle regarde ses servantes qui nont pas lâché du regard leur maîtresse ; nos trois paires dyeux sont braquées sur elle. Toutes les trois, nous sommes plus déterminées. De plus, jai une parade imparable au cas où elle ne céderait pas. Nous attendons le verdict qui fera tout basculer ; le temps paraît durer une éternité, et enfin cest la délivrance. Dame Erika parle :

Soit ! Cela mévitera de chercher. Vous irez les quérir ce soir et vous me les présenterez demain.

Le ton est froid, autoritaire ; je me demande si elle nest pas contrariée parce que je suis intervenue, parce que je lui ai un peu piqué sa place en quelque sorte.

Dame Erika, ils sont ici, au château. Ils travaillent lun aux cuisines, et lautre est palefrenier. Ils sappellent répond Ode dont la timidité semble avoir disparue.

Eh bien, en ce cas, allez les chercher que je les voie, ces garçons ; et habillez-vous !

Elle na pas fini sa phrase quelles sont déjà parties. Il nest même pas certain quelles aient terminé de fermer leur cape avant darriver en bas.

[à suivre]

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