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De Papillon De Nuit à soumise – Chapitre 3

De Papillon De Nuit à soumise - Chapitre 3



Une fois sortie de ma douche et séchée, je dus me rendre à l’évidence : je n’avais rien à me mettre sur le dos ! J’enfilai un peignoir trop grand pour moi et allai frapper à la porte du bureau de ma Maîtresse.

Oui, entrez !

Je pénétrai dans le bureau où elle tapait quelque chose sur son PC portable. Je fermai la porte derrière moi, me mis immédiatement nue et pris ma place aux côtés de ma Maîtresse dans la position habituelle, à genoux, yeux baissés. Je constatai qu’elle s’était rajustée.

Qu’est-ce que tu veux, ma chienne ? me demanda-telle sans quitter l’écran des yeux.

Pardonnez-moi de vous déranger, Maîtresse, mais je n’ai rien à me mettre. Je voulais savoir quelle était pour vous la tenue adéquate que vous m’autorisez à mettre.

J’ai prévu de t’acheter quelques affaires ce matin même, dit-elle en éteignant son PC. Non pas que ta tenue actuelle me déplaise, mais je vais avoir besoin de toi pour certaines… hmmm, disons… tâches bien particulières.

Quel genre de tâche, Maîtresse ?

Tu verras. Déjà, lève-toi pour commencer ! ordonna-t-elle.

J’obéis promptement, et je sentis son regard sur moi. Elle se leva, fit le tour de moi pour m’examiner en détail. Mes yeux et ma tête restaient baissés.

Nous allons t’acheter des fringues ; ensuite, tu iras chez le coiffeur : tu auras besoin d’une nouvelle coupe de cheveux, me dit-elle en me les touchant. Et une fois rentrées, je t’expliquerai ce que j’attends de toi.

Maîtresse, sans vouloir vous manquer de respect, je ne peux pas sortir nue, et vous…

Je fus interrompue par une gifle. J’avais les larmes aux yeux, et dus fournir un gros effort pour ne pas me mettre à pleurer.

Tu oses me parler ainsi ? cria-t-elle. Tu oserais prendre ta Maîtresse pour une conne ?

Non, Maîtresse, loin de moi cette idée, je vous prie de me pardonner, dis-je dune voix tremblante.

De toute évidence, je vais devoir faire toute ton éducation… dit elle en se calmant. Je dois avoir deux ou trois fringues devenues trop étroites pour moi ; et bien que tu risques de flotter dedans, ça fera parfaitement l’affaire pour le peu de temps que tu auras à les porter. Allez, suis-moi dans ma chambre, et ne traîne pas !

Oui, Maîtresse.

Jobéis et la suivis dans une chambre d’un luxe jamais vu auparavant. Elle avait la taille de tout un étage d’appartement ; du mobilier chic, des tapisseries, armoires murales, un lit king-size : une vraie chambre de reine. Elle ouvrit une de ses armoires et fouilla dedans. Elle finit par sortir un pantalon de tailleur intégral couleur crème, un chemisier blanc, une culotte et des chaussures blanc cassé à talons plats.

Essaye-moi tout ça, et au trot ! Je reviens dans deux minutes : j’ai un truc à vérifier, me dit-elle en quittant la pièce.

Je lâchai le peignoir pour m’habiller avec les vêtements qu’elle avait sortis, et aussi incroyable que cela puisse paraître, je ne flottais pas autant dedans que je ne l’imaginais. Je m’ajustai devant un immense miroir. Elle rentra dans la pièce et s’avança vers moi ; je baissai les yeux. Elle ajusta un peu ma tenue.

Hmmm, finalement, ceci ne te va pas si mal… me dit-elle fièrement en me regardant à travers le miroir. Cette tenue te va bien mieux que cette espèce de tenue noire immonde que tu portais cette nuit, en tout cas…

Merci, Maîtresse, dis-je gênée.

Regarde-toi un peu dans le miroir.

Je pris le risque de me regarder : je ne me reconnaissais pas. Moi qui étais habituée à porter des fringues de jeune fille assez fashion ou ma tunique noire pour remplir mes missions, j’avais l’impression qu’une autre moi mais provenant d’un autre milieu se tenait en face.

Allez, on va te transformer pour ce soir, m’annonça-t-elle en mettant ses mains sur mes épaules. Viens !

À lextérieur, et exceptionnellement, j’avais une seule règle à respecter : celle de l’appeler "Madame". Et elle, en retour, de m’appeller par mon prénom. Toutes les fringues n’étaient achetées quavec son accord, rien d’autre. Tout y passait : des fringues classiques aux plus BCBG, ainsi qu’une tenue de soubrette achetée dans un magasin de charme. J’étais horriblement gênée parce que je me faisais regarder par certains pervers. Durant le shopping au sexshop, j’avais déjà une idée de ce qui pouvait m’attendre, sans en être réellement sûre.

Nous avons mangé le midi dans un restaurant vietnamien, et durant le repas, à sa demande, je lui appris quelques mots de ma langue natale, bien que je sois dépourvue de l’accent. Chez le coiffeur, mes cheveux longs furent un peu raccourcis pour arriver jusqu’aux épaules avec un dégradé que je trouvai magnifique, d’un point de vue personnel. La fin de cette séance de transformation fut épuisante. Sur le chemin du retour, j’eus l’impression que nous étions plus proches, elle et moi, lors de notre sortie ; il n’y avait pas de relation Maîtresse/soumise. Je l’avais regardée plusieurs fois, d’ailleurs.

Une fois rentrées, les règles d’usage reprirent et je montai dans ma chambre afin de ranger mes nouvelles affaires dans mon armoire. Lorsque ma Maîtresse entra et ferma la porte, je pris ma position habituelle.

J’ose espérer que tes nouvelles fringues te plaisent ?

Oui, beaucoup, Maîtresse. Je vous remercie pour les moments agréables que j’ai passés en votre compagnie, et pour tous ces achats. Seulement, je ne comprends pas cette tenue-là… dis-je en désignant du menton le costume de soubrette.

C’est la raison de ma venue, ma chienne. Pour tout te dire, ce soir, j’ai deux gros clients. Je dois leur faire signer un contrat qui risque de me rapporter un joli paquet de pognon ; et tu entreras en jeu.

Je compris instantanément ce qu’elle attendait de moi ; je ne me faisais pas d’idées. Je frissonnai à l’idée de me retrouver seule face à deux hommes en rut, surtout déguisée comme j’allais l’être.

Mais rassure-toi, me dit-elle en saccroupissant face à moi ; je serais à côté de toi, et en cas de débordement de leur part, jarrêterai tout personnellement. Ton boulot, entre guillemets, sera de les accueillir et de les distraire. Enfin, je pense que ce n’est pas la peine de te faire un dessin, tu comprends ?

Je déglutis bruyamment en aquiesçant de la tête.

Oui, Maîtresse, j’ai parfaitement compris ce que vous attendez de moi, et je ferai de mon mieux. Mais il me faut vous avertir que personne n’est entré dans… mon… enfin, vous comprenez ? bégayai-je.

Dis-le ! Appelle les choses par leur nom ! me dit-elle fermement.

Eh bien, Maîtresse, personne ne m’a jamais… sodomisée, déclarai-je, rouge de honte.

Quoi, tu es vierge de ce coté ? demanda-t-elle avec les yeux ronds.

Oui, Maîtresse.

Oh, ben si ce n’est que ça, j’ai exactement ce qu’il te faut, ma soumise! me dit-elle en gloussant.

Elle se leva et sortit de ma chambre. Je gardai ma position et la vis revenir avec un petit objet métallique ovale orné d’un bijou qui ressemblait à un saphir à son extrémité, ainsi qu’un tube qu’elle me tendit.

Tiens. Ça sappelle un rosebud, et ça se place justement à cet endroit pour bien te préparer. Je vais te le mettre immédiatement en le lubrifiant bien. Allez, à poil, et à quatre pattes ! me dit-elle d’un ton ferme.

J’obéis, plutôt anxieuse mais excitée, sachant maintenant que j’aurais la protection de ma Maîtresse en cas de pépin ; ça ne pourrait être que bénéfique, et ça me rassurait. Elle mit du lubrifiant sur mon anus c’était froid et elle l’étala délicatement sur toute la partie sensible.

Je vais rentrer un doigt, alors décontracte-toi, m’annonça-t-elle doucement.

Je sentis un doigt forcer mon intimité, mais aucune douleur ne fut ressentie. Elle voulait, je pense, se montrer rassurante, ce qui m’aidait un peu, Un second fit son entrée, mais un peu plus difficilement cette fois, et elle ne bougea plus.

Détends-toi un peu, sinon on n’y arrivera jamais ! dit-elle en me caressant les fesses.

Je pris de profondes inspirations et commençai enfin à me décontracter, ce que ma Maîtresse sentit rapidement. Ses doigts se retirèrent de moi. Elle plaça l’objet métallique à mon entrée et je le sentis coulisser en moi. Je serrai les dents et me crispai un peu ; c’était assez froid, mais mon corps finit par l’accepter. Presque aucune douleur ne se fit ressentir.

Voilà ! me dit-elle. Tu vas garder ça jusquà ce qu’il te soit retiré. En attendant, essaie de dormir un peu, car tu auras besoin d’énergie pour ce soir. Je passerai à 18 heures pour que tu prennes une douche, et je t’aiderai à te préparer.

Bien, Maîtresse.

Elle sortit de la chambre et je m’allongeai sur le lit. L’horloge au-dessus de la porte indiquait 15 h 24. La sensation du jouet en moi me parut étrange ; je me sentais pleine, mais petit à petit je finis par m’y accommoder. Je vérifiai qu’il n’était pas en train de ressortir, et finis par faire une petite sieste.

Je fus réveillée a 18 heures précises par ma Maîtresse. Elle avait une robe noire très sexy fendue sur les côtés, des collants noirs avec des chaussures à talons aiguilles assorties. J’avais la bouche pâteuse, et la douche me fit du bien. Après, elle rasa mes poils pubiens afin de faire la meilleure impression possible et m’aida à enfiler ma tenue de soubrette. Après les derniers ajustements et avoir constaté que mon anus était toujours plein, elle m’interdit formellement le port d’un quelconque sous-vêtement, puis me maquilla les yeux juste ce qu’il faut. J’étais enfin prête.

Voilà, t’es à croquer comme ça, et je suis persuadée que tu vas faire ton petit effet, ma soumise ! me complimenta-t-elle.

Merci, Maîtresse.

La sonnette de l’entrée retentit et elle alla accueillir ses invités. Je lui emboîtai le pas. Nous étions presque arrivées au salon lorsqu’elle me plaça dans un renfoncement juste avant l’accès du salon.

Reste ici afin qu’on ne te voie pas pour l’instant ; et quand je frapperai dans mes mains, tu feras ton apparition. C’est compris ? murmura-t-elle. Ensuite, présente-toi brièvement, puis improvise un petit mot pour leur souhaiter la bienvenue ; c’est important ! Je compte sur toi.

Oui, Maîtresse, murmurai-je.

Ne me déçois pas… me dit-elle en me quittant.

Ils s’installèrent tous au salon, et le majordome leur servit des rafraîchissement. De mon côté, je tentais de réfléchir rapidement à ce que je pourrais dire, mais aucune idée ne me vint à l’esprit. Je décidai d’improviser une fois le moment venu. Les deux hommes étaient plutôt grands et assez mignons, l’un en costume bleu-nuit et l’autre en gris rayé. Ils navaient pas l’air de dépasser la quarantaine, je dirais, et ils semblaient assez costauds.

Je restais cachée, obéissante, et j’entendais toutes les conversations. Je sentis une boule au ventre ; j’avais les mains moites et je commençais à transpirer. C’était sûrement dû au trac, mais je ne n’avais pas le droit de me défiler. Il était trop tard : je pouvais être appelée à tout moment, et ma Maîtresse comptait sur moi. Je ne voulais pas la décevoir.

Messieurs, pour la négociation de notre petite affaire pour laquelle vous êtes ici, j’ai pensé qu’un petit présent vous aiderait peut-être à faire pencher la balance de mon côté. Je sais que vous êtes sensibles aux petites attentions…

Tiens donc ! Et de quoi parlez-vous, très chère ? demanda l’un des hommes.

De ceci, dit-elle.

Je l’entendis frapper deux fois dans ses mains et je fis mon apparition sans attendre, yeux et tête baissés. Des yeux ronds me fixaient simultanément, suivis de sifflements admiratifs. Je crus entendre un des hommes qui buvait son verre s’étouffer à moitié lorsqu’il me vit.

Messieurs, laissez-moi vous présenter ma soumise qui a pour objectif de bien s’occuper de vous durant notre soirée. J’espère qu’elle sera à votre goût. Elle est très docile et fera tout ce que vous exigerez ; vous verrez… dit-elle fièrement.

Une suite ?

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