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Désirs malsains – Chapitre 5

Désirs malsains - Chapitre 5



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A-t-elle dit cela pour voir mes réactions ? La douche ! Elle m’attire irrésistiblement. Mais cette fois je suis beaucoup plus proche de la fenêtre d’où un rectangle de lumière s’échappe et éclaire la terrasse.

Et toujours la petite voix qui me dit :

× Vas-y regarde ! Mais regarde donc ! Vois ses jolies fesses ! Ces seins ne te donnent pas envie ? Tu voudrais bien y poser tes mains ! Hein ! Regarde-la se laver le cul ! Ne fais pas ton timide ! Tu bandes de la voir à poils !

Et l’autre qui lui revient comme en écho dans ma tête :

* Fabien ! Ce que tu fais, c’est dégueulasse ! C’est ta mère ! C’est son ventre qui t’a donné la vie. Tu ne dois pas avoir envie de coucher avec elle ! Va au lit, maintenant, laisse-la tranquille ! Elle sera tellement déçue, si elle sait ce que tu fais !

Mais qui peut dire que dans un pareil moment, il entend la voix de sa conscience plus que celle de ses envies ? Je n’échappe pas à cette règle et je vais lentement, jusqu’à pouvoir regarder ce qui se passe derrière cette lumière. Elle est là, comme ce matin, laissant couler l’eau partout sur ce corps qui me fait encore plus frémir. Les gouttes viennent s’écraser sur sa peau, rejaillissent en petits torrents qui dégoulinent tous vers ses pieds. Ils empruntent différents chemins, mais ceux-ci se retrouvent tous, au centre de son anatomie, pour finir en une vraie rivière en dévalant ses cuisses. Ses seins sont sous mes yeux, éblouissants de fermeté. Maman a dénoué ses cheveux et elle a de la mousse qui lui couvre toute la tête. Ses yeux sont fermés alors qu’elle masse énergiquement son cuir chevelu. Je peux tout à loisir détailler ce corps que je vois comme je ne l’ai jamais vu.

Ses pieds sont fins et bien calés sur le sol du carrelage de la douche. Surmontés de longs mollets eux aussi partant de chevilles d’une telle finesse, pour parvenir à des genoux sans angles saillants. Prolongés ensuite par deux cuisses juste musclées ce qu’il faut et c’est un ensemble parfait qui vient mourir dans une fourche où le sillon de sa chatte vient parachever un ventre plat.

Légèrement plus haut un nombril délicat, continue de souligner la montée vers une poitrine aux courbes alléchantes. Les doigts de ma mère s’incrustent dans la tignasse brune, blanchie par le shampooing, et elle frotte doucement en rejetant sa tête vers l’arrière. L’eau s’insinue partout dans la chevelure, puis finit par former une chute qui part de la pointe de ses cheveux jusqu’au sol. Cette opération importante terminée, elle laisse longuement couler le jet sans doute tiède sur ses épaules.

Je peux presque voir le grain de son épiderme, en tendant la main, si la fenêtre était ouverte, je sentirais sous mes doigts le velours de cette peau et bien sur, je bande violemment. Les paumes largement ouvertes, elle s’empare maintenant de chacun des seins, dans des gestes aussi simples que ceux qu’elle faisait pour ses cheveux. Là aussi, elle débute un savant massage, tournant lentement sur les globes et pinçant les tétons que je regarde enfler. Les mains gonflent l’ensemble de la poitrine par de minutieux passages dont seule maman connait les méandres luxurieux. Elle souffle fort, elle soupire et ensuite ses mouvements se portent vers cet endroit que je voudrais toucher moi aussi. Vers ce sanctuaire qui fait faire le yoyo à ma conscience. D’un index précis, elle tourne dans les poils, puis le même doigt étire quelque peu le haut de cette fente que je vois en gros plan.

Un petit mont rose apparait alors, coincé bientôt entre son index et le majeur ! Elle fait remonter ses deux doigts, en gardant le sillon ouvert, puis de son autre main, elle presse sur le bouton qui émerge de sa coquille. Le clitoris est en érection, comme ma queue qui tressaille dans mon slip. Je n’en ai pour l’instant jamais vu d’autre que celui de Lola. Mais ce que j’observe en ce moment, n’a rien de commun avec celui que je connais. J’ai sous les yeux quelque chose qui ressemble trait pour trait à une bite miniature. La pression exercée par la main, entraine cette excroissance à se développer encore et encore. Ce que je vois fait bien trois centimètres de longueur. Gros comme mon auriculaire. Et maman qui frotte cette chose avec le bout d’un de ses ongles. De sa gorge sortent des gloussements, couverts, mais si peu par le bruit du jet que distille toujours sa douche.

Alors que je l’imagine en transe, que je comprends qu’elle va jouir, je baisse mon short et mon slip. J’empoigne mon sexe fermement, mais je n’ai besoin d’aucun mouvement du poignet. En cinq secondes, en même temps que maman qui frémit de partout, j’éjacule sur le sol, les jambes légèrement fléchies. J’ai dans la tête des idées de viol, des envies de toucher cette femme qui pour l’heure, n’est plus rien d’autre que l’appel de mes sens. Elle est ce que je voudrais, elle est ce dont j’ai besoin. J’ai peur, de ne plus me maitriser et je me mords les lèvres, juste pour être certain que je ne rêve pas. Elle a une serviette et éponge ses cheveux, puis passe partout avec le coton sur tous les endroits qu’elle peut atteindre. Ensuite devant son lavabo, elle sèche longuement ses frisettes brunes. Elle n’a pas remis de peignoir, rien. Sa nudité intégrale m’agresse les regards, me rendant désespérément dépendant de cette cambrure, de cette chute de reins que je ne peux plus quitter des yeux.

Voila ! La lumière de la salle de bains vient de s’éteindre! Je reste en dehors de la maison encore un long moment. Pour calmer ces nerfs qui sont tellement en pelote, tellement excités que je ne pourrais pas dormir de toute façon. Je vais au devant d’autres lumières, celles de la rive lointaine, celles qui se reflètent dans les eaux maintenant couleur nuit de l’étendue d’eau. Assis sur le ponton, je laisse traîner mes pieds dans cette masse fraiche et j’essaie de faire taire les images qui restent accrochées au fond de mes yeux. Je les tourne dans tous les sens, essayant de me persuader que je n’ai rien vu. Les cloches de l’église du village viennent de sonner douze coups. Quelques larmes non maitrisées, se permettent de perler entre ces cils que je voudrais pourtant étanches.

Pardon ! Pardon muet pour toi ma petite maman !

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