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elle 20 ans, lui 70 ans… – Chapitre 13

Mon super anniversaire - Chapitre 8



A peine Victoria était-elle partie que Justine m’envoya un texto.

–    Alors, ça t’a plu ?

–    Génial !

J’avais été aux premières loges de leurs jeux lesbiens et c’était tout simplement admirable : La femme affirmée face à la femme en devenir, 2 corps dans une lutte passionnée et passionnante, comment aurais-je pu ne pas aimer cela.

Victoria avait embrassé une dernière fois Justine avant de partir, elle voulait retarder le plus longtemps possible ce moment, elle avait envie de rester, je le voyais bien et j’étais certain qu’elle reviendrait souvent.

Je n’avais quant à moi qu’une seule envie ; rejoindre Justine.

–    Je peux venir ?

J’avais envoyé le texto alors que j’étais déjà en route.

–    Oui !

Avait-elle simplement répondu.

En arrivant, j’ai hésité entre frapper ou ouvrir,  Justine m’a donné le double de la clé, je n’avais donc nullement besoin d’attendre qu’elle m’ouvre, mais je n’utilisais que rarement cette clé, car en règle Générale, je ne voulais pas la surprendre.

Mon hésitation fut de courte durée, la clé introduite, j’entrais à l’intérieur du studio.

Le canapé lit n’avait pas été replié et Justine y était allongée nue.

A peine dans la pièce, je me suis déshabillé sans dire un mot et me suis à mon tour glissé sous la couette.

Nous avons fait l’amour, je suis partie avant elle, mais elle m’a suivi de peu.

Ce n’est qu’après nos orgasmes presque simultanés que nous avons commencé à parler.

–    C’était comment ?

–    Divin et pour toi ?

–    Sublime.

Nous ne parlions pas de ce que nous venions de faire tous les 2, mais de ce qu’elle avait fait avec Victoria et de ce que j’avais ressenti en les voyants.

Elle m’avoua avoir pris énormément de plaisir avec Victoria et qu’elle aimerait recommencer, avec elle ou une autre.

–    Mieux qu’avec moi ?

–    Non, différent.

Elle me confirma qu’elle aimer se lover contre moi, qu’elle aimait beaucoup ma douceur, mais aussi mon autorité.

–    Avec une autre femme, enfin Victoria, car je ne voudrais pas faire d’un exemple une exception, je me sens sur un pied d’égalité, mais avec toi, je n’ai qu’une envie, te faire plaisir et t’obéir.

Elle me confirma ce que j’avais senti, elle aime être soumise, elle aime que je décide pour elle.

–    J’aimerais me réveiller tous les matins dans tes bras, me lever te préparer ton petit déjeuner, puis prendre une douche avec toi, te laver, que tu me laves.

Elle m’avait dit cela de manière naturelle, sans se montrer chatte ou sensuelle, sans chercher à m’exciter ni à m’enjôler de ses mots.

Elle ne faisait que prononcer des phrases sincères, le reflet de ses pensées de son état d’esprit.

–    J’aime m’agenouiller devant toi et te prendre en bouche, j’aime m’offrir là où tu veux me prendre

Ses mots, il ne fallait pas se méprendre, n’avaient rien de vulgaire dans sa bouche. Il glissait comme une déclaration d’amour, bien plus romantique dans la signification qu’elle leur donnait que le sens que l’on pouvait lire dans le dictionnaire.

Elle me parlait de ce qu’elle aimait me faire, en m’indiquant qu’elle n’avait aucune limite, qu’elle était prête à tout pour me faire plaisir.

Cela lui donnait de la responsabilité, elle se soumettait entièrement à moi, il fallait qu’il soit à la hauteur.

Prenant conscience de cela, mais aussi de cette merveilleuse déclaration d’amour qu’elle venait de me faire.

Elle l’avait fait d’une manière originale, mais efficace, il me fallait lui répondre et lui dire aussi à ma manière ou plutôt à sa manière, que je ressentais la même chose qu’elle.

–    Tu es belle, tu ne peux le nier ne joue pas la modeste et accepte le. J’ai connu tare plus    pénible.

        J’ai la chance d’être celui que tu as choisi. Je sais que je ne suis pas toujours à la hauteur, mais j’essaie de m’améliorer et de t’offrir ce qu’il y a de mieux pour toi je dis bien j’essaie, je n’ai pas la prétention de te dire que j’y arrive.

          J’adore aussi te faire l’amour, me glisser entre tes cuisses, pour sentir ton désir, pour gouter ton plaisir. J’aimerais que tu te laisses aller, jouir sous ma langue et mes doigts en toi. Que tu laisses ton orgasme inonder ma bouche de ton bonheur. Je voudrais tant te procurer des orgasmes multiples, le premier procurer par ce cunnilingus et ensuite quand je laisse mon sexe prendre possession de ta grotte humide et chaude.

           Que ce soit ce premier orgasme ou voire les suivants, j’aimerais tellement qu’ils te libèrent, que tes gémissements soit sincères,  spontanée et que ta jouissance soit si forte que tu ne puisses te retenir de crier ton plaisir.

             J’aime te prendre en douceur, prendre le temps de m’imprégner de toi, j’aime me faire bavard, j’adore te parler quand je fais l’amour et j’aimerais encore plus t’entendre me parler pas une conversation soutenue, bien entendu, mais des mots qui s’échappent presqu’involontairement pour m’encourager ou me guider j’aimerais que tu murmures mon prénom, entendre des, « oui » des « que c’est bon » Ou des « prends-moi »  accompagnant ton bassin qui m’indiquerait le rythme à suivre  des « encore.. ; » ou je ne sais quoi d’autres

Je savais que mes mots n’étaient pas aussi forts que les siens, je n’ai jamais été doué pour exprimer mes sentiments.

Elle basait notre liaison sur son obéissance, je la placerai plutôt sur le signe du jeu et de l’amusement.

Oui, il me plaisait qu’elle me soit soumise et de savoir qu’elle m’offrait cette servilité m’ouvrait de nouvelles perspectives. 

Nous avons tant à explorer.

Il n’était pas tard, mais après cette conversation, elle a fermé les yeux.

Elle était allongée blottie contre moi, sa tête sur mon épaule et son bras sur mon torse. Je la regardais sans rien dire et rapidement elle s’endormit.

Je fermais à mon tour les yeux en repensant à cette journée et très vite je me suis retrouvé à mon tour dans les bras de Morphée

Je me suis réveillé en fin de soirée, Justine dormait.

La couette gisait au pied du lit, nos corps nus embrassaient l’air sans aucune parure, il faisait bon, il faisait doux, aussi bien dans l’appartement qu’au fond de mon cur.

Je me suis levé doucement  et sans faire de bruit, pour la laisser voguer dans ses rêves.

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