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emmanuelle – Chapitre 11

emmanuelle - Chapitre 11



Elle menvoya dans la chambre pour mettre ma tenue de soubrette en vinyl : tablier fermé dans le dos par une chaînette qui mord la taille et qui se ferme avec un petit cadenas, poitrine visible de profil et par le décolleté accentué par la fermeture par une autre chainette cadenassée aussi derrière la nuque. Le cul rouge bien visible, elle me fit me regarder dans la glace en me faisant remettre des souliers vernis, hauts talons de douze centimètres, puis menvoya éponger mes saletés dans la salle de bains. En pleine nuit, jai passé la serpillière habillée en soubrette, sous son regard, et me mettant à quatre pattes lorsquelle en émit le souhait.

Vendredi 21 mai 2013

Je nai pas vu Frédérique de la semaine. Partie dimanche en Egypte, elle est revenue hier vendredi. Cette pause dans notre relation de moins en moins ambiguë ma permis de me consacrer au job. Jai ainsi retrouvé un rythme que javais perdu depuis un bon moment maintenant.

Nous sommes samedi matin, il est neuf heures, et je suis déjà réveillée. Frédérique dort encore. Elle a passé la nuit et la soirée avec moi à lappartement. Nos retrouvailles après cinq jours de manque. Je dois lavouer, son corps ma manqué. Dès son arrivée, nous nous sommes tendrement embrassées alors que Florence se trouvait avec nous, à lautre bout du couloir. Nous en avions trop envie.

Quelques minutes par jour au téléphone nont jamais remplacé le contact et le plaisir dun baiser.

Nous avons proposé à Florence de dîner avec nous. Elle a poliment décliné linvitation. Ainsi, nous sommes allées à Paris pour dîner et nous balader. Alors que je navais pas joué de la semaine, Fred mimposa la pressante présence du body en latex, ce fameux body qui laissait mes seins nus caresser le pull moulant quelle avait choisi pour moi. « On ne sait jamais, si ça se rafraîchit » avait-elle dit en souriant. Avec ce pull gris en coton et le body, il est vrai que je navais pas vraiment froid en ce début de soirée. Malgré laspect décontracté du jean, elle avait souhaité que je me chausse avec mes talons hauts de quinze centimètres. Parfois, durant la balade qui suivit notre dîner, Fred mentraînait dans un coin sombre, une porte cochère ou une cour, pour membrasser tout en glissant une main sous le pull pour taquiner lextrémité de mes seins. Jétais terriblement excitée. Trempée par la sueur et le désir. Cest sans doute ce qui me donna le courage et linconscience pour maccroupir et lécher sa chatte après avoir relevé sa longue jupe fendue. Nous avons du arrêter et fuir à cause de personnes que nous entendions sapprocher. Mais plus tard, Frédérique profita dun étroit et désert couloir du métro pour menlever mon pull. Jétais debout dans ce couloir, les bras croisés sur ma poitrine nue quand elle méchangea sa lourde veste en cuir contre la protection du pull. A peine lavais-je fermé que des usagers de la ligne passèrent en dévisageant les deux femmes que nous sommes, immobiles comme deux copines qui discutaient. « Montre-moi tes seins » me dit-elle doucement à loreille. Jai eu un peu de mal à rouvrir la veste pour écarter les deux parties qui se fermaient sur moi, mais aussi de les maintenir ouverts alors que nous risquions dêtre surprises.

Cest alors quelle a sorti de son sac les pinces crocodiles achetées la semaine passée à la boutique. Sans me le demander, elle pinça le mamelon gauche puis le droit, déposant la chaîne qui reliait mes seins sans prendre la peine den stopper le cruel balancement. Elle referma ma veste alors que javais un peu de mal à reprendre mes esprits et quand les passages furent passés, elle fit le contraire afin de fixer à chaque pince un poids de 400 grammes.

Grimaçante, jai refermé la veste en cuir sur moi et nous avons repris notre chemin. Non seulement je fus martyrisée par la marche et le mouvement des poids, mais la veste ne cachait pas entièrement le body en latex et son étrange matière. Quand nous avons été accostées par deux mecs profitant du RER pour nous draguer, je me sentais très peu à laise.

Ensuite, alors que nous rejoignions seules mon appartement, Frédérique ma taquinée en me disant quelle aurait dû profiter de ces deux types pour me regarder « en train dêtre baisée ». Elle plaisantait mais je sais quau fond delle-même, lidée de me voir me soumettre à cette chose aussi incroyable que gratuite lexcitait. « Etre baisée par deux mecs en même temps. Les sucer sous mon regard. » : je crois quelle va finir par réaliser ce fantasme.

En rentrant, nous avons fait lamour après que mes mamelons soient libérés de la terrible pression. Elle ma fait lamour sans menlever le body, jouant à glisser le plug entre ma peau et le latex.

Et quand elle eut joui peu après moi, elle ma interdit dôter le body. Je le porte encore. Je me sens complètement emprisonnée. Je suis bien.

Samedi 22 et Dimanche 23 mai 2013

Nous avons pris le petit-déjeuner ensemble. Avec Florence. Je portais un tee-shirt long par-dessus le body en latex où je baignais. Insolite, je me suis douchée avec Fred sans quelle mautorise à ôter le body. Ainsi, elle ne lava quune partie limitée de mon anatomie, continuant de plonger lautre dans un trouble important. Elle a terminé la douche par une séance deau glacée « pour me rafraichir ».

Je mourrais denvie de faire pipi. Je lui avais déjà dit. Je me suis répétée. « Fais-le ! » ma-t-elle intimé pour que je me soulage dans le latex, lurine ruisselante sur mes cuisses lavées à leau froide.

« Tu vas le garder jusquà ce que je daigne tautoriser à lenlever. Jusquà cet instant que tu attendras, mieux, que tu vas espérer, tu vas cuire, suer et mouiller comme une chienne sous cette seconde peau qui te va si bien » ma-t-elle dit avant de me sécher.

Javais limpression de ne pas mêtre lavée. Javais envie de jouir. De me caresser. Je ne pouvais pas. Mon corps ne mappartenait plus vraiment. Quand elle ma annoncé que nous profiterions du beau temps pour aller à la mer, je ne lai pas crue.

Pourtant, quelques heures plus tard, nous étions assises dans le train corail qui allait à Dieppe. Chez elle, Fred avait pris quelques affaires glissées à la va-vite avec les miennes, dans le sac que Fred avait préparé seule. Je savais quelle me réservait des surprises. Mais ce week-end, elle sest surpassée.

Quand nous nous sommes retrouvées seules dans le compartiment, le couple qui nous embêtait descendu au dernier arrêt avant larrivée, jai fermé les rideaux pour câliner ma compagne. Jespérais quelle me caresserait, quelle me rendrait les caresses que je lui offrais en glissant ma main sous la robe à fleurs. Il nen fut rien. Je navais droit quà des baisers tendres et de pressantes ou pinçantes flatteries mammaires à travers la robe moulante quelle avait choisi. « Tu ne passeras pas inaperçue » avec une robe aussi courte que rouge, sous laquelle on devinait à la fois mes tétons mais aussi la fermeture éclair sous le col cheminée de la robe.

Dans ce compartiment, je me suis retrouvée à genoux, les bras sur ses cuisses, le visage enfoui contre son pubis. Je lai léchée jusquà ce quelle jouisse, profitant du bruit du train pour se laisser aller. Je nai eu que des baisers pour me satisfaire et me consoler davoir les genoux rougis par la position.

Avant darriver, elle samusa à me regarder essuyer la bordure du body avec des kleenex. La chaleur mobligeait à messuyer, la sueur commençant à ruisseler le long de mes cuisses. « Tu dois te sentir très mal à laise en sachant que tu ne peux rien faire pour empêcher ça, non ? ». Elle ne se trompait pas. Cest très frustrant. Je ne pouvais que subir. Et sentir la chose recommencer plus tard.

Comme lorsque nous marchions dans Dieppe après avoir trouvé un hôtel plutôt sympa.

Chambre double avec un seul lit sous le regard suspicieux et complice du réceptionniste. Je pensais me changer pour la plage. « Tu rêves ma chérie » ma rappelé Fred de trois doigts pressant mon sexe latexé. Jai même gardé les hauts talons jusquà la plage de galets. Nous étions en début de soirée.

La plage commençait à se vider. Fred a choisi un endroit très éloigné, un endroit tranquille.

Pour sallonger au soleil de fin de journée. Abandonnant sa robe pour un maillot alléchant. Elle me narguait en se moquant de ma situation : assise au soleil, avec ma robe et ce body prison.

« Enlève-la » ma-t-elle répété trois fois avant que je nobéisse pour aller nager avec elle. Impossible de courir sur des galets. Mais je peux assurer que je me suis précipitée à leau afin que même de loin on ne repère pas létrangeté de ma tenue. « Cest comme une combinaison de plongée » soulignait Fred pour me rassurer. « Moi je trouve que tu faisais bien pire à Paris. Dans les jardins publics »

Elle na pas tort. Mais tout ça, cétait nouveau et si inattendu que je ne my étais pas préparée.

Et puis, cette combinaison de plongée seins nus, ce nest pas vraiment courant !

Cest lorsque nous avions de leau jusquà la poitrine quelle a baissé la fermeture. Leau fraîche sest engouffrée dans le body au fur et à mesure quelle louvrait sur la mer.

Je lai aidée à menlever le body parce quelle ny arrivait pas seule. Jai nagé nue dans la manche. Je me suis laissée caressée dans la manche. Je me suis lavée dans la manche. Je lai suppliée daller me chercher une serviette. Quand elle est sortie avec mon body à la main, jai compris que je navais pas dautre solution que de la rejoindre sur la plage, à près de cent mètres du bord, totalement nue.

Jai attendu quil ny ait plus grand monde dans les parages de notre point dattache pour me lancer.

Là-bas, une serviette mattendait. Jai profité des derniers rayons brûlants pour mallonger. Relaxée, je lui ai avoué à quel point je me sentais bien ici. A peine lavais-je confortée quelle baissait léponge qui protégeait mes seins sur mon ventre. « Montre tes seins pour moi » me chuchota-t-elle au creux de loreille. Je nai jamais aimé ça sur une plage. Mais là, cétait différent. Quand les baigneurs qui quittaient la plage passaient à côté de moi, après avoir fait un détour pour me mater, je me sentais fière pour Frédérique. Je mouillais pour Frédérique. Léponge descendue sur les cuisses, elle montrait mon pubis lisse comme une attraction. Javais les yeux fermés. Elle me racontait. « Lui, il a vu » ou bien « Si je mécoutais, je la descendrais totalement, pour quils voient ton adorable petite fente ».

Moulée de nouveau par ma robe, cette fois-ci sans rien en dessous, légère comme le vent et excitée comme un sirocco marocain, nous sommes allées dîner en terrasse dun petit restaurant.

Nous avons flâné en ville comme deux copines avant de nous retrouver sur le même lit en amantes.

Tendrement, elle me fit lamour sans plug, sans gode, sans rien, juste de ses mains, genoux, doigts et langue. La première fois habillée, la seconde totalement nues, la troisième dans la salle de bains. Jai appris à quel point deux femmes peuvent être insatiables. La jouissance engendre un sentiment de désir plus grand encore. Debout devant le lavabo, les bras tendus, mains appuyés contre lémail, jai eu la satisfaction de sentir le manche du martinet venu de Paris simmiscer entre mes cuisses.

Les cuisses écartées, jambes tendues, jai observé dans le miroir mon visage exprimant le pincement de chaque lanière sabattant sur mes lèvres. De bas en haut, les lanières remontaient sur mon sexe.

Entre mes cuisses, patiemment, doucement, Frédérique martyrisa mon sexe avant mes fesses.

« Je vais tellement te faire rougir le cul, que demain, quand je temmènerai à la plage, tu auras le cul encore douloureux. Surtout que je recommencerai juste avant quon y aille ». Fred prend maintenant un malin plaisir à me faire asseoir sur un tabouret ou une chaise après avoir terminé son ouvrage. Samedi soir, ce fut le cas, assise les jambes écartées sur le petit tabouret, je léchais patiemment sa chatte tandis quelle nourrissait parfois mon entrejambe de la morsure des lanières en latex.

Le lendemain matin, nous avons été réveillées par le room service. Jai quasiment été jetée du lit par Fred pour aller ouvrir la porte au garçon qui nous amenait le petit déjeuner. Jai entendu les paroles de ma compagne qui me préférait nue. Jai obéi une nouvelle fois, protégeant mon sexe dune main sous le regard médusé de lemployé. Fred sétait redressée et, assise dans le lit, montrait fièrement sa poitrine généreuse à linvité dun moment où notre intimité saffichait clairement.

Elle voulait que je lui amène le plateau au lit. Je lui ai répondu quelque chose comme « tu nas quà venir à côté de moi ». Bien mal men a pris, en effet, non contente de mavoir expulsée du fauteuil où je métais assise, jai été sommée de me mettre à quatre pattes devant la table basse où était posé le plateau. Bien cambrée sur ses consignes, elle a déplacé le plateau de la table à mon dos, mettant en place un équilibre précaire entre mes épaules et mes fesses. Les pieds sous mon ventre, samusant parfois à caresser mes seins avec les orteils, Frédérique a petit-déjeuner en se servant de moi comme dune table basse docile. Un objet quelle nourrissait de temps à autres dune cuillère de confiture et de viennoiserie écoeurante.

Débarrassée du plateau, et pour finir de mhumilier, pour achever de me donner la leçon, elle me fit laper un peu de lait puis du jus dorange dans une soucoupe posée sur le sol.

Lavées, nous nous sommes habillées pour la plage. Javais droit à un nouveau maillot de bain.

« Je lai acheté spécialement pour toi » : blanc, une pièce, il ne semblait rien avoir de spécial. Mais quand je me suis glissée dedans, jai compris. « Il est trop petit » ai-je dit naïvement. « Je sais. Cest exprès » répondit Frédérique en me forçant à lenfiler. « Je lai pris trois tailles trop petit » ma-t-elle avoué en caressant mon entrejambe à travers le lycra. Je me sentais boudinée. Le maillot me serrait de toute part. La forme échancrée savérait terriblement indiscrète parce que mes fesses étaient sans cesse violées par le lycra qui oppressait mes lèvres intimes. « Jaime deviner ta chatte » dit-elle.

Elle aimait aussi beaucoup voir mes seins déborder du maillot. La poitrine comprimée, moulée, elle me caressa tout en membrassant. « Maintenant, je vais te fesser, je vais te faire rosir le cul ».

Elle me fit enfiler la jupe longue blanche quelle me réservait (« tu es privée du haut parce que tu es une salope qui aime se montrer ») puis me la fit remonter pour longue séance de gémissements dus et causés par le martinet. Javais le cul en feu. Dans la glace, je le vis écarlate. Nous pouvions sortir.

Frédérique ne sest pas lassée de laprès-midi de me voir subir les assauts répétés de regards inconnus avant ou après le bain, que le maillot soit simplement trop moulant ou trop transparent. « J aimerais bien quil y ait une petite touffe de poils blonds là, pour que tu sois encore plus gênée » me dit-elle doucement après avoir acheté au vendeur ambulant deux boissons fraîches. Souvent allongée sur le dos ou en balade au bras de mon amie, mon petit cul ferme, fendu et rougi affichait son arrogance au monde ignorant.

Elle memmena dîner au restaurant sans mautoriser à me changer. Le maillot humide, je me savais légèrement impudique à lintérieur de ce restaurant peuplé de jeunes gens de la région.

Accostées par une bande de copains, nous avons été invitées à poursuivre la soirée en boîte. Cest Frédérique qui a décidé dy aller. Elle voulait me voir me trémousser avec mon maillot. Elle voulait me voir chauffer les mecs sans pour autant le faire exprès. Nous nétions pas à Ibiza, ce nétait pas lété, ma tenue suffisait à attirer les mâles. Pourtant, elle nen profita pas pour me livrer à eux.

Nous sommes rentrées au milieu de la nuit, raccompagnées par le plus sympa des six garçons.

Le lendemain midi, nous quittâmes lhôtel pour retourner à Paris. La taille piégée par le corset, je navais pas du tout la même liberté que la veille. Strictement corsetée et cernée par ma robe blanche en coton dont le décolleté arrondi dévoilait largement ma poitrine comprimée.

Privée de culotte mais harnachée de bas fixés aux jarretelles du corset, perchée sur des talons hauts aussi blancs que ma tenue, je nétais pas autorisée à croiser les jambes ou à serrer les genoux. Ainsi, quand nous nous sommes assises dans le compartiment six places, Frédérique minvita à masseoir à côté de la fenêtre, certes, mais aussi et surtout en face dun vieil homme qui, malgré son âge avancé, ne resta pas longtemps insensible à mon charme quelque peu putain.

Je commençais même à trouver amusant de lui dévoiler mon entrejambe quand trois militaires nous rejoignirent dans le compartiment. Nous avions vu lun deux en boite la veille. Je lavais remarqué pour ses origines métisses, plutôt rares dans la région. Les deux autres étaient un pur produit frappé du sceau de la normandie et de larmée. Lun sassit à côté de Fred et engagea la conversation. Je fis mine de me reposer, en fermant les yeux, attendant que le temps passe.

La tête appuyée contre la vitre, je commençais à me recroqueviller et à croiser les jambes. Frédérique interrompit sa conversation pour abattre son magazine sur mes genoux. Je compris, étonnée quelle le fasse malgré les voyeurs potentiels, et reprenais une position adéquate.

Je lui apprends les bonnes manières » dit-elle à voix haute en plaisantant.

+++++++++++++++++Cette petite phrase et son attitude créèrent un climat assez particulier dans ce microcosme sur rails. Quand le vieil homme quitta le compartiment à Rouen, le plus jeune des trois appelés prit sa place. Je ne réussissais pas à faire comme si il nétait pas là. Et quand je le regardais, il soutenait mon regard avec une insistance qui me faisait automatiquement détourner les yeux. Instinctivement, je refermais mes genoux. Frédérique réitéra son avertissement à laide de son magazine. Je lai regardée furieuse. Je ne savais pas où elle nous embarquait et je nappréciais pas de ne rien contrôler. Mais je ne peux rien refuser à ce regard plein damour où brûle la flamme de la décision. Elle mordonnait dêtre sage. Et je ne voulais pas lui désobéir.

Elle chuchota quelques mots à son voisin de droite qui vint sinstaller à côté de son compagnon. Je me retrouvais donc doublement matée de bas en haut mais je les voyais en plus échanger entre eux des paroles discrètes que je ne comprenais pas en raison du bruit ferroviaire.

Quand la main de Frédérique se posa sur la mienne avant de descendre sur mon genou, jai perçu la perversité de la situation. La main sur le genou, elle minvita à la laisser mexhiber. Gênée de ne pas réagir, de ne pas me rebeller, troublée par la situation, je ne regardais plus que le paysage défilant le long de la voie.

Lorsque je sentis le coton remonter sur mes cuisses si haut que jallais bientôt sentir des regards subjugués sur mon pubis lisse, jai pu constater à quel point il métait difficile de respirer. Lantillais se leva pour fermer deux rideaux du compartiment, Frédérique fermant le troisième.

Le plus jeune colla son épais soulier à mon escarpin et le poussa de manière à ce que mes cuisses soient suffisamment écartées pour quil puisse voir mes lèvres. Suffisamment pour que je sente mes lèvres se séparer.

« Enlève ta robe » me glissa à loreille Frédérique. Ce nétait pas une invitation. Cétait un ordre. Je linterrogerai du regard. « Il est trop tard pour reculer » me dit-elle distinctement. Je me suis levée et, alors que jétais pleine dhésitation, ma maîtresse dézippa ma robe afin que je men débarrasse.

Surréaliste, jétais sans robe, corsetée, le pubis à lair devant trois inconnus. Je subjuguais le jeune, lantillais affichait un sourire avenant tandis que celui du milieu saventurait à toucher le corset. Je ne regardais plus que mes chaussures ou le plafond. Quand létranger descendit du corset pour effleurer mon sexe, je fus pétrifiée. Frédérique mempêcha de masseoir et se leva pour prendre possession de ma bouche le temps dun baiser qui me remit daplomb.

Sa langue fouillait ma bouche, sa main maintenait mon menton, les doigts masculins glissaient sur ma vulve. Une nouvelle main se posa sur mon cul, cette peau mate appartenait à lantillais qui me pelotait la fesse comme on pétrit de la pate à pain.

Frédérique se rassit, me laissant aux mains de lantillais debout à mes côtés, et du petit chauve qui me faisait face. Je mabandonnais petit à petit. Lantillais caressait la partie visible de ma poitrine quand Fred prit mes mains pour les mettre dans mon dos. Je me suis retrouvée menottée en un clin dil et me suis entendue intimée lordre de les sucer.

Jai bouffé leur queue lune après lautre, à genoux dans ce compartiment. Comme une putain. Pas mieux quune actrice de X qui ferait un gang bang. Je les prenais en bouche, je léchais leur sexe. Le petit éjacula dans ma bouche à peine commencé. Poursuivie par le goût et la texture de son sperme, je continuais de sucer les deux autres debout devant moi.

Jentendis Frédérique refuser de prendre le relais avec léjaculateur précoce, préférant continuer de membrasser dans le dos ou dans le cou pendant que jexécutais la difficile mission quelle mavait confié. Généralement, quand je taille une pipe, je caresse la queue, je joue avec ma main, là, je ne pouvais que men remettre à ma bouche, à mes lèvres, à ma langue. Cétait épuisant. Le chauve se soulagea sur mon visage. Bizarrement, malgré le peu délégance de la situation, la joue maculée de sperme dégoulinant, javoue avoir ressenti une certaine satisfaction voire même un sentiment de fierté dêtre parvenue à ne plus avoir quune dernière queue à sucer Et ce nétait pas la plus petite que jai jamais prise en bouche !

Les lèvres distendues par le membre qui venait régulièrement butter au fond de ma gorge, le mâle puissant prit possession de ma chevelure pour me tirer vers lui dans son mouvement. Il se rassit au fond de son fauteuil sans relâcher son pouvoir sur moi. Frédérique profita de mon cul relevé pour taquiner de son talon mon petit trou ou flatter de sa semelle mes fesses.

Lun des types demanda à lantillais si il avait une capote pour lui. Je lespérais tout en le redoutant. Mais je ne pouvais pas me manifester autrement quen gémissant. La bouche pleine, fermement maintenue à ma tâche par une main puissante, je ne pouvais que subir. Comble du comble, Fred se proposa pour laider à glisser le latex sur le sexe qui sapprêtait à me pénétrer.

Fred vint sasseoir à cheval sur mon dos pour membrasser dans le cou, puis, sans se relever, tout en caressant ma nuque, elle conseilla à haute voix que jadorais être enculée. La queue qui caressait ma vulve partit alors immédiatement se glisser entre mes fesses pour sabattre dun coup lent mais ferme au plus profond de moi.

La queue turgescente libéra ma bouche tandis que lautre ramonait mon orifice de chienne. Ce nest pas quelle était grosse mais longue. Quand elle butait au tréfonds de moi, jétais prise dune sorte de spasme qui amusait terriblement Frédérique qui aidait lantillais à cerner son sexe dune capote.

Je me souviens de ces longues secondes où jai croisé le regard mateur du plus jeune tandis que je me faisais défoncer le cul, montée par ma maîtresse, le visage fouetté par la queue recouverte par le latex fraichement déroulé. Fred se releva, me tira par les cheveux alors que lautre se retirait dentre mes fesses. Debout, elle mattacha les mains menottées au porte-bagages qui se trouve au-dessus des banquettes. Lantillais ma retournée, je fis de nouveau face à Fred et au chauve, les bras tendus en arrière. « Moi aussi, je vais tenculer » dit le métisse en joignant la démonstration à ses paroles.

Fred seffaça pour laisser lautre type se coller à moi et venir nicher son sexe entre mes cuisses.

Jétais doublement prise par des inconnus. Devant Frédérique. Dans un train. Debout et menottée. Corsetée et matée par un tiers. Jamais je navais vécu un moment et une situation aussi intense. Aussi perverse

Alors que je commençais à perdre pieds, à décoller, Fred me libéra du corset suffisamment pour en extraire mes seins immédiatement pétris par les deux mecs qui me baisaient. Pourtant, cest le jeune qui revendiqua de samuser avec, prétextant navoir que les miettes. Un devant, lautre derrière, Fred à droite, le jeune à gauche, le cul dilaté, la chatte défoncée, les mamelons léchés par Fred, les seins pétris par le troisième type qui se branlait contre ma cuisse Un tableau extraordinairement dense en un lieu si exigu.

Un tableau extrêmement difficile à vivre après que les deux mecs aient éjaculés dans leur capote. Un moment extrêmement humiliant que de voir Fred vider le contenu dune capote puis celui de lautre sur ma poitrine. Ils auraient bien aimé recommencer, en particulier le métisse qui rêvait dessayer ma chatte de chienne selon ses propres termes. Mais Frédérique a senti que jétais exténuée, et, parvint à les convaincre de nous laisser seules après mavoir libérée et avoir refilé un faux numéro de tél. pour une autre partie de jambes en lair.

A la sortie du train, jétais nue sous ma robe, le sperme avait séché sur ma peau, sur ma poitrine, sur ma joue, sans que je sois autorisée à le nettoyer. Le corset et les bas dans la valise, je me sentais à la fois libre et sale, comblée et insatisfaite. Javais envie de la tendresse de Fred. Je laurais à la maison.

Samedi 27 et Dimanche 28 juin 2013

Un mois dabstinence. Un mois sans técrire si cher et si intime journal. Un mois de travail intense. Un mois à croiser Frédérique entre deux voyages experts. Un mois à me caresser loin delle. Un mois à me caresser sous son regard. Dans tous les lieux de son choix. Un restaurant, un taxi, un parc ou un cinéma, rien ne lui déplait. Surtout pas le risque dêtre vue ou celui quun passant, un chauffeur ou quelconque étranger ne perçoive la blondeur des poils encore courts mais repoussés et taillés en triangle au sommet de ma fente. « Des lèvres lisses de salope et le pubis dune adolescente » se plait à me rappeler Frédérique.

Comme ce samedi où profitant du beau temps, nous sommes allées au bois de Vincennes sous un soleil de plomb pour un moment de farniente et un autre deffort. Double effort pour moi puisque privée de la culotte blanche qui me protégeait de lextérieur.

Jouer au beach ball en jupe courte, plissée revient à montrer son cul à tous les passants. Ce que Fred adorait constater au fil des échanges !

Fred samuse beaucoup à contraster mes tenues : soit sages, presque collégiennes, soit salopes, très chienne. Cest habillée comme une adolescente, sans culotte, ni soutien-gorge, en jupe et chemisier blancs quelle ma emmenée à la boutique pour choisir des bijoux destinés à orner mes mamelons en se clippant autour du téton. Je suis ressortie avec chaque téton doucement pincé et saillant sous le chemisier particulièrement indiscret quant à lérection de mes extrémités.

Dans le sac en plastique noir marqué du D argenté, se trouvait un corset de taille destiné à martyriser ce que Frédérique veut voir ceint de son pouvoir. « Celui-ci en cuir, serré par des lanières. Il paraît quil est plutôt dur mais cest le but non ? » a précisé la vendeuse en nous le présentant. « Ce qui est très apprécié, cest la possibilité dajouter trois petits cadenas pour empêcher que la soumise ne soit tentée de lenlever, mais aussi cette petite chaine qui peut se fixer et joindre le recto et le verso en séparant délicieusement les lèvres et les fesses de la soumise ». Vendu avait répondu Frédérique.

Le samedi suivant, jai eu droit au traitement de choc de ce corset « taillé pour lété » serinait Frédérique en plaisantant. Les seins libres, la taille mordue et cadenassée, ma cruelle partenaire imposa à ma vulve la présence pénétrante de cette chaine elle aussi cadenassée. Elle avait pris un malin plaisir à lajuster de manière à ce que sasseoir devienne un véritable supplice.

Frédérique choisit un tailleur parmi lun des plus stricts que je possède en mhabilla elle-même, du slip dont j étais privée aux bijoux ornant mes mamelons, des talons-hauts au chignon.

Le gris foncé du tailleur faisait ressortir le blanc soyeux du chemisier sur laquelle la veste se refermait.

Une heure plus tard, nous étions en bas dun immeuble cossu dun quartier chic de Paris.

« Cest une surprise « mavait simplement répondu Frédérique quand je lavais interrogée.

Admirative devant la richesse de la décoration des lieux, je navais pas prêté plus dattention que cela à la vieille femme domestique qui nous avait accueillies et conduites dans un boudoir qui me rappelait les gravures du début du siècle.

Un sexagénaire est apparu, élégant, poli, a salué Frédérique dune bise pudique avant quelle ne me présenta. Les premières phrases de la conversation engagée alors que nous rejoignions le salon, moi devant, me permit de comprendre que Frédérique connaissait sur le plan professionnel ce vieil homme quelle prénommait Georges. Je ne comprenais toujours pas ce que nous faisions là.

Frédérique se prit dadmiration pour une magnifique statue en bronze de plus dun mètre cinquante de hauteur qui ornait un angle du salon.

« Vraiment, votre dernière acquisition est une splendeur » confirma-t-elle à Georges.

« Jen conviens » conclut laimable dandy. « Cest un peu grâce à vous si je lai eue chère amie » ajouta-t-il avant que Frédérique ne rebondisse sur un « vous nallez pas être déçu par ce que je vous ai amené ce soir » qui mintrigua. Mais, bien vite, ce nest plus de linterrogation qui me tenailla.

Frédérique avait déboutonné ma veste en sapprochant de moi, et, en passant dans mon dos, mavait invité à men débarrasser. Déconcertée, je me souviens avoir pensé quil sagissait encore dun jeu de la perverse ambigüité quelle aimait tant me faire vivre. Mais quand Georges sest approché de moi pour déboutonner mon chemisier, jai compris quil ny avait jamais eu aucune ambigüité pour eux.

Jai tenté de reculer, instinctivement. Frédérique me retint discrètement en serrant mon avant-bras. Lui me saisit le menton fermement et me tint ce langage en me fusillant du regard « Vous êtes à moi ce soir, je vous ai achetée ». Jai cherché de laide chez Fred qui ne me manifesta aucune tendresse. Bien au contraire, elle me dit aussi froidement que doucement dôter ma jupe et mon chemisier.

Nue comme une salope et harnachée comme une chienne, je faisais face à cet étranger vieillissant qui me scrutait du fond dun fauteuil aussi ancien que lui. Surveillée par ma compagne qui achevait son travail dimmobilisation : elle mavait lié les bras dans le dos, les avants bras joints formant un angle droit avec mes biceps. Cétait la première fois quelle mattachait ainsi en utilisant une bandelette en latex quelle enroulait très serrée autour de la peau.

Immobilisée, bien droite, la poitrine en avant et les tétons saillants, les lèvres séparées par la chaine, le corset menserrant autant que les bijoux pressaient lextrémité de mes seins, elle me fit avancer.

Quelques pas pour me rapprocher du vieil homme qui se servit de sa canne pour jauger la hauteur de mes talons puis pour se relever en exhalant à mes narines une haleine de vieux cognac.

« Chère amie, nous allons souper avant de passer au divertissement » déclama-t-il à lattention de sa complice qui ne se fendit pas dune parole pour moi. La vieille domestique fut sonnée et se présenta presque aussitôt dans la pièce. Je ne savais plus où regarder.

Elle ne disait rien, ne semblait ni choquée, ni étonnée, exécutant simplement lordre de son patron en allant chercher un plateau en argent quil venait de lui réclamer.

Je nen avais jamais vu de semblable, et pour cause : peu profond, plutôt large, un système de deux chainettes fixées de part en part de chaque côtés, se reliant à une troisième navait dautre fonction que de venir se fixer au mamelon à laide dune pince dentelée extrêmement accrocheuse.

Après mavoir débarrassée de mes bijoux, Frédérique lassista pour déposer la pince sur le mamelon gauche pendant quil soccupait du droit. Jai grimacé quand il relâcha le plateau qui flottait comme par magie dans les airs.

Stabilisé par le côté en contact avec mon corset, maintenu par mes mamelles comme le dit si bien ce vieux monsieur, jallais servir de serveuse. Une serveuse grimaçante et docile.

Je devais rester parfaitement droite et immobile à côté de lui. La domestique servait à table un dîner succulent alors que je peinais minute après minute. Sur le plateau que je ne pouvais mempêcher de regarder, et où je ne pouvais mempêcher de voir mon visage humilié, se trouvait un verre à whisky à moitié plein et le cigare quil fumerait à la fin du repas.

Pendant le repas, il menvoya à la cuisine après mavoir débarrassée du verre afin que jaille chercher auprès de sa domestique un assortiment dépices destinées à relever le plat de résistance. Je ne peux décrire précisément ici ce que je ressentais ainsi utilisée. Un plaisir mélangée à de la gêne. Un plaisir honteux de me sentir manipulée et contrainte de faire ce quil exigerait.

Ainsi, je ne fus ni surprise ni réticente quand il demanda à Frédérique la clef nécessaire pour libérer mon sexe de la chaine qui me martyrisait depuis plusieurs heures. Il lôta devant, derrière et la posa sur le plateau, lalourdissant encore un peu plus mais le débarrassant de cigare qui allait bientôt flirter avec mes lèvres intimes. « Depuis que le personnage le plus puissant de ce monde le fait, je rêvais de limiter » disait il en souriant à Frédérique.

Alors quil fumait son cigare, Frédérique sapprocha de lui, sagenouilla et prit son sexe en bouche. Cela ma choquée. Elle ne mavait jamais trompée. Je le prenais comme tel. Et cétait la première fois que je la voyais faire quelque chose avec un homme. Elle le lécha très longtemps, très adroitement, souvent en me regardant. Quand il se leva pour accentuer la densité de la fellation et sasseoir contre le rebord de la table, elle me commanda de magenouiller. Elle continua de le sucer puis me céda sa place : il ne viola pas mes lèvres, se contentant de se branler sous mon nez.

Quand il éjacula, jai reçu la première giclée de sperme en plein sur le visage, le plateau récoltait le restant de sa semence. Il y déposa jusquà la dernière goutte puis remit son sexe rabougri à labri de son pantalon. Je pensais avoir vécu le pire. Je me trompais.

Il posa son cigare dans le cendrier au bord de la table, délivra mes mamelons de la terrible pression qui les serrait et fit déposer le plateau à terre par Frédérique. Il empoigna mon chignon et me mena jusquau centre de la pièce où trônait le plateau. Javançais à genoux en lécoutant me traiter de sale petite chienne. « Maintenant tu vas nettoyer » me lança-t-il en me déséquilibrant à moitié. « Allez, penche-toi sur le plateau et lèche » commanda-t-il.

Jai refusé. Il a regardé Frédérique qui sest contentée dun « Faites ce quil faut » pour me faire obéir.

Cest alors quil a sorti de sa poche une petite pince bordée de plastique, a plongé ses mains si vite entre mes cuisses que je nai pas eu le temps de réagir et de len empêcher. Je le sentais fouiller mes chairs de ses doigts fripés quand soudain une terrible douleur menvahit, un pincement successif à une caresse terriblement excitante. Je gémissais. Sa pince mordait mon clitoris. Il souriait et répétais une première fois « lèche, lèche bien ». Jai essayé de lutter. De garder ma fierté. Mais quand il me promit que ce calvaire cesserait si je léchais, je me suis exécutée, me suis remise à genoux, me suis penchée, ai manqué de métendre sur le sol et ai nettoyé le sperme tiède et gluant qui maculait le plateau en argent. « Comme une vraie chienne » disait-il. Je lécoutais me diriger. Me demander de nettoyer jusquà la dernière trace. Je nespérais plus quêtre libérée. Frédérique le fit quand il jugea le plateau parfaitement propre. Jaurais presque pleuré tant le soulagement me parut salvateur.

Relevée pour quil puisse « lire ma honte au fond des yeux », je fus débarrassée du corset par Fred. Le vieux voyeur se délecta des marques laissée par lartifice en cuir et entama de me masturber avec le pommeau de sa canne. « Jaurais bien goûté ta bouche si elle avait été plus propre » me lâcha-t-il en caressant mes lèvres du sommet arrondi et argenté. Il passa derrière moi pour venir taquiner le trou de chienne que lui indiquait Frédérique de ses paroles dégradantes.

Il joua avec mon anus sans arrêter de maintenir mes bras déjà immobilisés par le latex jusquà ce que le pommeau glisse en moi et que javale une partie de sa canne en exhalant un gémissement que je ne pouvais mempêcher dexhaler. Il le ressortit et me tendit lobjet pour que je le nettoie.

Je navais pas le choix. Heureusement, je ne lavais pas sali comme jaurais pu le redouter. Léché et humidifié de mes lèvres et de ma langue, il reprit le pommeau en main pour entamer une cuisante fessée sur mon cul : toute la largeur de mes fesses recevait la correction de la canne extrêmement bien lancée sur ma peau qui finit par bien vite rougir. Il mencourageait à gémir à chaque fois que je ne parvenais pas à retenir une manifestation sonore. Cela me donnait encore plus envie de les retenir. Je finis à genoux, le visage contre le parquet glacé alors quil martelait mes fesses dun rythme lent mais régulier et appuyé.

« Emmenez-la dans ma chambre » dit-il à Frédérique en se resservant un verre de whisky. Elle me prit par le bras et memmena en ce lieu plein de lumière où trônait un lit à baldaquin aux draps rouges daspect soyeux mais aussi et surtout une cage dorée dans laquelle Frédérique me dit de me glisser. « Pourquoi me fais-tu ça ? » avais-je envie de lui demander.

« Parce que tu en crèves denvie mais noses pas ladmettre » semblait répondre son regard. Elle ne se trompait peut être pas. Elle me connaît mieux que moi même et parvient à deviner tellement de choses que je refoule ou dissimule.

Ainsi, je navais jamais imaginé me retrouver enfermée entourée de barreaux. La cage était trop basse pour que je me tienne debout et trop étroite pour que je maccroupisse ou masseye, ce qui rendait la position extrêmement inconfortable. Voire même fatigante.

Mais cet aspect ne mapparut quen regardant Georges faire tendrement lamour à Frédérique sans pouvoir trouver un instant de repos. Elle le laissait soccuper delle et lui rendait la politesse. Comme avec un vieux monsieur, doucement, vicieusement parfois. Il adorait caresser ses seins bombés par le latex de son soutien-gorge. Elle aimait le chevaucher en me faisant face et en me regardant fièrement.

Il était allongé sur ses draps soyeux et froissés. Il venait déjaculer dans sa main adroite. Elle vint me chercher pour me sortir de la cage en me tirant par les cheveux afin que je vienne lécher le sexe sale et ramolli. « Suce-moi chienne. Suce-moi jusquà ce que je sois en mesure de thonorer » lança-t-il crument à mon intention. Frédérique caressait mes fesses rougies. Elle jouait avec ma vulve. Jétais à quatre pattes et le léchais depuis plusieurs minutes quand il se remit à bander. Il me gifla fermement si bien que ma joue droite devint cuisante.

« Tu en as mis du temps, jai connu des pucelles qui suçaient mieux que ça » me dit-il. Cest idiot mais cela ma blessée.

« Je vais tapprendre à honorer un mâle ». Je ne sais toujours pas ce quil entendait par là. Mais je sais quensuite il sest délecté de cet anus quil a limé pendant de longues minutes avant dordonner de poursuivre lacte en le chevauchant, lui, qui était fatigué.

Dans le taxi qui nous ramenait chez Frédérique, nous navons échangé que de brèves paroles.

Elle me savait nue sous mon tailleur parce que George avait souhaité me voir partir ainsi, elle me savait songeuse et rageuse dune certaine manière. « Tu nétais peut-être pas prête à vivre ça » disait-elle. « Jaurai surtout voulu être prévenue » répétais-je à chaque fois. « Mais la surprise, ça fait aussi parti du plaisir non ? Cest bien ce que tu mas expliqué au début ! ». Jen conviens. Mais je ne veux plus que ce genre de surprise se renouvelle sans un accord partiel. Elle ma comprise.

Elle me comprend tout le temps. Cest bien pour ça que je lui obéis.

Cest bien pour ça que je laime.

Lété continue de passer. Le quotidien devient troublant tant nos jeux sexuels deviennent pervers. La semaine dernière, Dimanche, pour être exacte, mes règles se sont déclenchées. Frustrée, Frédérique a cherché à mhumilier et y est arrivée : jai passé une bonne partie de la journée étouffante de chaleur le visage harnachée, le harnais de tête maintenant avec fermeté la boule dure qui séparait mes lèvres et provoquait un salivement incontrôlable et humiliant Jai rangé lappartement de Frédérique de fond en comble, jai nettoyé partout, mais comme jétais totalement nue, je salissais de mon sang le parquet ou le carrelage que je devais immédiatement nettoyer. Cétait infernal. Quand je me mettais à quatre pattes pour enlever une goutte de sang, je déposais de la salive dun côté et généralement une autre goutte rouge de lautre. Je lai suppliée de mes gémissements de môter le harnais.

Elle refusa et prit même la décision unilatérale de doubler la sécurité en adjoignant un petit cadenas pour joindre les deux points de jonction, rendant impossible la libération des bandes de cuir.

Quand elle fut satisfaite de moi, cest à dire quand je nen pouvais plus dêtre affairée de la sorte, elle libéra ma bouche et emprisonna ma chatte sous une culotte en latex. « Ce sera désormais la seule protection que je tautorise à porter en ces occasions » : protection terriblement humiliante. Le latex empêche certes le sang de frapper le sol mais stagne sur ma peau Je me sentais très sale en enlevant le slip pour la première fois surveillée par ma maitresse.

Sale. Fière. Humiliée. Je passe par toutes les humeurs en ce moment. Jai vécu une expérience très troublante ce week-end. Troublante parce quelle paraît répugnante et pourtant Sa symbolique me plaît énormément.

Belle. Je me sentais belle quand nous sommes parties pour une soirée habillée en banlieue chic de louest de la capitale. Je portais une robe plutôt ancienne dun satin bleu pastel, la poitrine dévoilée, la taille serrée par le laçage souple de la robe.

Gênée. Je me suis sentie gênée par la présence de Georges nous attendant dans le corridor de lhôtel particulier où nous nous trouvions. La robe, cétait lui, un souvenir me dit-il. Samedi, il ma parlé comme à une personne avant que le ton ne change après avoir été présentée au maître de maison.

Georges ma conduite avec lui jusquà la salle où se trouvaient déjà une trentaine dinvités. Fred me laissait seule avec eux. Sans doute pour ne pas craquer sous mon regard interrogatif. Un rideau tiré par le propriétaire des lieux me permit de découvrir un recoin du salon, tel un placard sans porte où je fus installée avec ménagement mais fermeté. Une fois agenouillée, George décrocha du mur un harnais que je navais vu quen photo jusqualors. La gorge serrée par le cuir, une large bande courait le long de mon dos : mes mains y furent attachées au milieu, de manière à ce que la position ne soit ni fatigante, ni confortable. Jai cherché Fred quand lautre homme glissa lautre partie du harnais de manière à remplir ma bouche dun piège qui écartait mes mâchoires tout en laissant un accès béant à ma bouche offerte et à quelques parcelles de mes lèvres déformées.

Tandis que George desserrait mon corsage, lautre homme soccupait de mimmobiliser : en piégeant mes grandes lèvres avec de larges pinces liées au parquet par un solide et doux lien, je ne pouvais plus me relever. Les chairs raisonnablement pressées se retrouvèrent sous la menace dune véritable morsure si je venais à chercher à rompre ma position de soumission. Fred sapprochait au moment où mes seins furent déballés (je ne trouve pas dautre terme plus appropriée) à la vue de tous.

Elle se pencha pour me murmurer à loreille un « bon courage ma chérie » qui men apprit long sur la connaissance quelle pouvait avoir de ce qui mattendait et ce que jignorais.

George ma alors montré un bandeau rouge sommairement gribouillé au marqueur : « garage à bites gratuit » avec une flèche qui pointait vers le bas. Il me priva de la vue en me lapposant et en disant ces mots qui raisonnèrent longtemps dans ma tête : « ce soir, tu vas sucer des queues à nen plus finir petite chienne. Je tavais promis de tapprendre, hé bien voilà » : sentir le premier membre violer mes lèvres sans que je ne puisse rien y faire me frustra énormément.

Jétais incapable de refermer cette bouche qui ne mappartenait plus : ma langue accueillait et flattait le membre qui prenait possession du lieu sans rien savoir, sans rien pouvoir faire si ce nest sucer. Et sucer encore. A chaque fois le même scénario. Une odeur. Un goût. Une sensation. Une humiliation de sentir le liquide chaud couler au fond de ma gorge ou sur mes seins, ou pire, rester niché sous la langue qui à peine avait-elle été abandonnée quun autre convive prenait sa place.

Je perdis totalement la notion du temps. Ce moment me semblait interminable. Cest Frédérique qui mapprit plus tard que javais sucé une vingtaine de types en pratiquement une heure.

Mon décolleté regorgeait de foutre, mon visage létait presque autant, les mâles mayant prise ayant le goût de sessuyer le gland sur mes joues notamment : je fus libérée de cette position agenouillée par Frédérique qui me mena jusquau siège où elle avait prit lapéritif. Encore prisonnière du harnais, elle me confia à une autre femme, plus mûre, qui allait me conduire à la salle de bains pour môter tous mes vêtements et me jeter sous une douche moelleuse et chaude à souhait. Je fus lavée, séchée, habillée dun tailleur que Frédérique avait dissimulé à mon attention en partant et conduite en salle à manger où je mattablai avec tous les autres convives.

Aux côtés de ma maîtresse et de Georges. Je ne peux pas décrire ce que jai ressenti de me savoir au milieu de ces gens qui pour la plupart mavait traitée come une putain quelques minutes avant. La soirée se déroula agréablement entre gens intelligents avant de se scinder en deux groupes. Nous ne rejoignîmes pas Georges parti sisoler avec dautres et rentrâmes chez Fred.

Quelques semaines après cette étrange

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