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Enfin réalisé ! – Chapitre 3

Enfin réalisé ! - Chapitre 3



Plusieurs jours se passèrent avant qu’enfin un soir, alors que nous étions connectés, Alain (puisque c’est son prénom) me propose de se rencontrer un jour de mon choix. Très vite, mon choix se porta sur le week-end suivant ; nous prîmes rendez-vous le lendemain sur le site pour les derniers détails. Il fut donc décidé qu’il passerait me prendre vendredi soir vers 21h ; j’avais hâte que ce moment arrive, avec malgré tout un petit nud à l’estomac : ma première sortie en couple, je me devais de ne pas le décevoir et je devais mettre tous les atouts de mon côté ; j’avais toute la semaine pour me préparer. Aussi, tous les soirs en rentrant du travail, j’essayais diverses tenues : des sages, des sexy, des provocantes. Devant ma glace, je me pavanais comme une reine et cela finissait inexorablement par une masturbation en règle avec pénétration de mes différents joujoux

Le jour "J" arriva enfin ; j’avais environ trois heures pour me préparer. Je commençai par me plonger dans un bain parfumé. Mon sexe déjà dressé aurait aimé que je m’occupe de lui, mais je préférais garder tout mon influx sexuel pour cette soirée dont je ne savais rien, si ce n’est que nous allions dîner dans un restaurant de sa connaissance. Après… mystère. Le bain terminé, j’appliquai sur mes jambes lisses une crème rafraîchissante qui faisait luire ma peau, puis je commençai à me maquiller : un maquillage discret, appuyé un peu sur les yeux, qui me donnait un regard coquin et plein de sous-entendus. Mon sexe enfin au repos, j’en profitai pour le nouer autour de ma cuisse comme je l’avais appris ; j’enfilai une petite culotte en soie bleue nuit, puis mes jambes furent gainées de "Dim-up" noirs bien tendus. Autour de ma poitrine, j’agrafai ce soutien-gorge spécial aux bonnets remplis de silicone que j’avais acheté dans une boutique spécialisée : cela me donnait une jolie poitrine, agréable au toucher, puis je passai un petit chemisier blanc très fin. Arriva le moment de choisir la jupe ; après réflexion, je me décidai pour cette jupe gris souris m’arrivant au-dessus des genoux et assez moulante. Ceci fait, j’optai pour ma perruque brune et courte qui me cachait la nuque. Une fois tout ceci fait, je terminai mon maquillage et posai sur ma bouche un rouge à lèvres d’une couleur vive. Avais-je déjà été aussi désirable ? Je ne le pense pas. Mon, sexe attaché le long de ma cuisse, n’avait qu’une envie : se dresser et faire jouir cette femme que j’étais devenue. Bientôt l’heure Plus que les chaussures : des escarpins noirs vernis avec des talons de 8 cm complétèrent mon allure de femme en chaleur.

Tout juste le temps d’un petit verre d’alcool quand le téléphone sonna : Alain était en bas de chez moi. Un dernier regard dans la glace ; mon manteau long qui descendait jusqu’aux chevilles, et me voilà partie. Je repérai très vite la voiture ; Alain était debout, adossé à la portière. Allais-je lui plaire ? Sn regard me dit que oui.

Dieu, que tu es belle !

Merci ; tu es gentil

Je ne savais pas trop comment me comporter.

Après m’avoir fait tourner sur moi-même, il me ramena vers lui et, pour la toute première fois, posa ses lèvres sur les miennes. Sa langue écarta ma bouche et partit à la rencontre de la mienne. J’étais aux anges : son baiser était doux et passionné, sa main sur ma nuque m’empêchait de reculer ; mais le voulais-je ? Non. Son baiser me fit très vite comprendre qu’avec lui j’étais prêt à tout, que je laissais tous mes tabous derrière moi.

Monte, me dit-il en m’ouvrant la portière ; nous allons dîner dans un petit restaurant que je connais bien. Tu as faim ?

Oui j’ai faim, chéri.

Sans m’en rendre compte, je l’avais appelé « chéri » Je devenais complètement fou, mais qu’importe ; nous verrons demain : ce soir, je suis à lui, je suis sa femme, sa maîtresse.

Une fois assise, je rabattis sur mes jambes mon long manteau, puis Alain prit place au volant et démarra le moteur. Mais avant de partir il se pencha de nouveau vers moi pour chercher mes lèvres. Cette fois-ci, il posa une main sur ma joue pendant que l’autre glissait le long de mon manteau. Il eut vite fait de faire sauter quelques boutons et un frisson m’électrisa quand je sentis sur ma jambe sa main me serrer ; elle montait et descendait, s’arrêtant à la lisière de ma jupe. J’aurais voulu qu’il me prenne là, tout de suite, telle une catin offerte, qu’il me donne son sexe pour que je hume son parfum, que je le goûte, le cajole avant de le guider vers mon lieu le plus intime Mais non ! Il prenait son temps, ne cherchant pas à glisser sa main sous ma jupe, ni sous mon chemisier d’ailleurs : non, tel un prédateur sachant sa proie à sa merci, il attendait, il jouait. Oh je n’avais jamais connu ça. Moi, j’essayais de le caresser, de le toucher ; mais à chaque fois il me repoussait.

Attends, laisses toi faire : c’est ta soirée.

Oh mon amour, comme c’est bon ! Je suis bien avec toi

Allons ; partons maintenant, ou nous allons être en retard : j’ai réservé.

Alors que je tentais de reboutonner mon manteau, sa main arrêta la mienne.

Non, reste comme ça : j’aime regarder tes jambes, et d’autres aussi aimeront ça.

Je le regardai, étonné.

D’autres ?

Oui, mon ange : d’autres. Tu verras.

Puis nous partîmes nous fondre dans la circulation. Un feu rouge nous arrêta derrière un gros camion ; alors que nous aurions pu rester derrière, Alain le dépassa et s’arrêta près de la cabine du chauffeur. Il me caressa la joue puis écarta un peu plus mon manteau, découvrant ma jupe relevée un peu plus que de raison. Ainsi, c’était ça, "les autres" Le camionneur, du haut de sa cabine, ne pouvait pas manquer de me reluquer. J’étais gêné et excité à la fois. Alain passa une main entre mes cuisses et me força, aussi loin que la jupe le permettait, à écarter mes jambes. Dans ma tête, je devinais le chauffeur de ce camion sortir son nud épais et se branler dans sa cabine, et j’en étais fier ; puis le feu passa au vert et nous abandonnâmes le camionneur à ses rêves.

Tu as aimé ce petit spectacle ? me demanda Alain.

Pour toute réponse, je relevai un peu plus ma jupe.

Je t’aime Nous sommes bientôt arrivés ; mais avant, as-tu un prénom féminin préféré ?

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