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Eric, Julie et moi – Chapitre 9

La bourgeoise et le marabout - Chapitre 38



Jarrivai chez moi épuisé. Mais heureux car enfin, je nétais plus vierge. Certes, Julie mavait mené par le bout du nez et navait pensé quà elle. Mais cela navait aucune importance. Julie était belle, douce, sexy, bandante. Je mendormis, la main autour de mon sexe dur, et en pensant à elle, à nos ébats, à ses petits jeux SM.

Julie ne me donna aucunes nouvelles par la suite, et je nosai pas lappeler. Dans la semaine, jappelai Eric pour lui tout lui raconter. Je sentis au son de sa voix une pointe de jalousie. Mais il massura quil était content pour moi. On se promit de se voir ce week-end.

Eric vint passer ledit week-end chez moi. Comme à son habitude, il me fit lamour plusieurs fois, jouant avec mon point ultra sensible et qui mamenait à lextase. Malgré tout, je sentis que quelque chose avait changé chez mon ami et amant. Et malgré mes questions insistantes, je neus aucune réponse.

Le samedi suivant, le groupe se retrouva chez Marie. Julie ne fit aucune remarque sur notre soirée. Mais Eric et Eve étaient absents. Les commentaires allèrent bon train sur cette coïncidence étrange. Mais sachant quEric nétait attiré que par les femmes, les vraies, je ne me faisais pas vraiment de souci.

Les journées sécoulèrent entre travail le jour et travestissement le week-end. Ce mode de vie me convenait parfaitement. Si jaimais beaucoup devenir Hélène, je ne me voyais pas pour autant changer de sexe définitivement. Je ne dis pas quun léger traitement hormonal ne serait pas pour me déplaire, mais à part quelques désagréments pileux, je faisais de plus en plus illusion. Eric me baisait régulièrement et chacun de nous y trouvait son compte, en attendant de trouver notre perle rare.

Un jour pourtant, mon téléphone sonna alors que jétais en pleine réunion. Une fois libéré, jécoutai le message. Jeus la surprise dentendre la voix de Julie qui me disait laconiquement et tout aussi sèchement « Rappelle-moi ! ».

Ce que je fis aussitôt.

— Julie ? Bonjour Cest Thierry, enfin Hélène, ajouté-je à vois basse.

— est-ce que tu es libre samedi soir ?

— oui, pourquoi ?

— jai invité ma collègue et son ami. Et jai besoin dune soubrette pour faire le service.

— juste le service ? demandé-je sur un ton coquin.

— daprès toi ? répondit-elle abruptement.

— à quelle heure dois-je venir ?

— seize heures. Viens en garçon mais emmène tes affaires. Tu te changeras sur place.

— bien

Elle me raccrocha au nez.

Jarrivai à lheure chez En fait, je ne savais pas trop comment qualifier Julie. Amie, amante, maitresse dans le sens dominatrice. Seul ce dernier semblait le plus correspondre à son caractère. Pour elle, je nétais ni plus ni moins que son jouet, son petit chien. Javouai que pour le moment cette situation me plaisait assez, voire mexcitait. Mais pour combien de temps ?

Elle mouvrit la porte et me fit signe de la suivre vers la chambre dami. Sur le lit, était posé un uniforme de soubrette avec tout les accessoires qui allaient avec.

— déshabille-toi ! ordonna-t-elle

Elle emprisonna mon sexe dans une cage métallique et je me déguisai en soubrette. La jupette arrivait juste à la limite des mes bas résille. Et sur lordre de Julie, je ne portais pas de sous-vêtement, excepté mon soutien-gorge contenant mes faux seins. Elle me demanda de me maquiller en copiant une photo prise sur le net. Elle me demanda ensuite de préparer mon petit trou dans lequel elle plaça un plug de bonne taille.

Puis elle montra la cuisine et mexpliqua ce que je devrai faire.

Ses invités arrivèrent vers dix-huit heures trente. Julie sétait changée pour une robe de soirée arrivant sous le genou. Sa collègue avait sensiblement le même âge, blonde aux cheveux longs, très longs, qui sétalaient sur une robe cocktail. Son compagnon, quant à lui, portait un costume.

Julie ne dédaigna pas me présenter. A quoi bon ? Je ne nétais que la soubrette. Au fur et à mesure de la soirée, jappris que sa collègue sappelait Elodie et son compagnon Javier.

Lorsquelle mappela, le couple me déshabilla du regard.

— tu as du personnel maintenant ? demanda Elodie.

— juste pour ce soir. Peut-être dautres, si elle me donne toute satisfaction.

— je te reconnais bien là.

Cette remarque me fit frémir. Si Julie était du genre dominatrice, il y avait fort à parier que son amie serait de la même veine.

Je fis le service, en essayant dêtre la plus naturelle possible malgré mes talons hauts. Après lapéritif pris dans le salon, Julie fit passer ses invités à table. Comme convenu, je fis le service. Javier ouvrit les hostilités. Alors que je retirai les assiettes de lentrée, il glissa sa main sur mes cuisses et remonta jusquà mes fesses.

— la coquine ne porte pas de culotte.

— cest sur mon ordre. Tu imagines bien ce cela laurai gêné plus quautre chose, dit Julie.

Elodie fit de même mais poussa la main bien plus loin et découvrit ma particularité.

— mais cest que notre hôte nous gâte, dit-elle.

— comment ça ? demanda Javier

— mets un doigt dans sa chatte et dans son cul. Tu comprendras.

Je supposai quil valait mieux que je mapprochai de lui. Un léger mouvement de tête de Julie me fit comprendre que javais eu une bonne initiative.

— en effet ! dit-il en sentant mon sexe encagé. Julie, tu es formidable !

— je savais bien que ça vous ferai plaisir.

— elle est douée ? demanda-t-il

— je pense que oui. Mais tu sauras meilleur juge que moi.

Puis se tournant vers sa copine :

— par contre, ma chérie, coté broute-minou, tu nauras rien à lui apprendre. Mais on verra ça tout à lheure. Finissons de diner.

Les mains furent plus que baladeuses lorsque je passai près dElodie et Javier. Julie ne me toucha pas. Le message était donc clair : jétais le cadeau offert au couple invité.

— tu montres tes talents à Javier ? me demanda Julie.

Malgré le ton poli, cétait un ordre. Jallais connaitre un autre homme que mon amant Eric.

Je déboutonnai le pantalon et constatai quil était nu. Son sexe flasque était déjà imposant. Je craignis le pire une fois en érection.

Je mappliquai du mieux que je pus. Mes craintes furent confirmées. Sa queue était aussi longue que celle dEric, mais bien plus épaisse. Autant dire que je fus à la peine pour gober son engin. Javier poussait mon visage sur sa queue pour que je lenfourne au maximum. Je manquai de métrangler plusieurs fois, jeus même un haut le cur qui faillit me faire vomir. Mais ses commentaires sur ma performance furent plutôt élogieux.

— à moi, maintenant, dit Elodie.

Elle remonta sa robe jusquà sa taille dévoilant des bas retenus pas six jarretelles. Comme Javier, elle ne portait pas de sous-vêtement. Elle ouvrit ses cuisses offrant sa chatte surmontée dun large triangle de poils ras à ma langue.

Je la léchai, plongeant ma langue dans les replis de sa vulve, jouant avec son clitoris volumineux. Elodie se tortillait sur le canapé.

— tu as raison ma chérie, dit Elodie, je nai rien à lui apprendre.

Julie se pencha et embrassa son amie sur la bouche.

Soudain je sentis les mains de Javier sur mes fesses. Il écarta les globes et joua avec le plug quil retira délicatement. Pendant que je léchai Elodie on ne mavait pas dit darrêter Javier allait menculer en bonne et du forme et jappréhendai la pénétration.

Julie fit tomber sa robe et donna sa chatte à la langue dElodie.

Pendant que je lapai le jus intime dElodie, je sentis le sexe de Javier qui se frayait difficilement un passage dans mon intimité. Mais il avait une technique apparemment bien rodée car son membre impressionnant entra en moi sans trop de difficulté.

Malheureusement, ses va et vient mempêchèrent de continuer mon travail sur Elodie qui se mit en soixante-neuf sur Julie.

Si jaimais la queue dEric, celle de Javier était un pur bonheur. Elle emplissait mon boyau, glissant sur mes muqueuses sensible. Josai exprimer mon plaisir, ce qui encouragea mon amant à aller plus vite.

Il se retira rapidement et présenta son sexe devant ma bouche. Le premier jet de sperme sétala sur mon front, le reste emplit ma bouche.

— navale pas, cria Elodie.

Elle sapprocha, lécha la semence sur mon visage et me roula une pelle pour récupérer sa part directement dans ma bouche.

— trop bonne ta soubrette, dit Javier. Visiblement, ce nest pas la première fois quelle se fait enculer. Nest-ce pas ?

— répond ! dit Julie.

— oui, cest vrai. Mon ami me prend régulièrement.

— il est bien monté ?

— oui mais son sexe nest pas aussi épais que le votre.

— tes jouets sont toujours au même endroit ? demanda Elodie

— oui, mais la bonne va aller les chercher.

Je mexécutai. Elodie fouilla et trouva rapidement ce quelle voulait : le gode-ceinture. Après lavoir sucé, elle me sodomisa à son tour, mais avec moins de tendresse que son ami.

La soirée continua. Je fus prise et reprise. Je fus aussi spectatrice, regardant Julie se faire prendre en double par ses invités. Mon sexe prisonnier réclamait sa liberté.

La soirée se termina peu après minuit. Elodie et Javier repartirent, sans madresser la parole.

— je te laisse ranger et nettoyer, dit Julie.

Lorsquelle revint, elle était en pyjama, celui en coton. Rien dans sa tenue de jeune fille sage ne laissait penser quelle avait été quelques heures plus tôt une femme bisexuelle prenant un pied denfer avec ses amis.

— je crois quil est trop tard pour que tu rentres.

— oui. Mais ce nest pas grave. Je prendrai un taxi.

— oublie.

— bon, fis-je, dépité. Je peux dormir sur le canapé. Il est déjà bien plus confortable que mon clic-clac.

— très bien.

Elle me donna une couette et un oreiller et je me couchai après être passé par la salle de bains.

Je mendormis rapidement, mon cul encore chaud des sodomies du soir.

Je fus tiré de mon sommeil par Julie qui me secouait doucement.

Machinalement, je regardai lheure. A croire quelle avait attendu que je mendorme pour me réveiller. Le SM poussé à lextrême.

— jai froid, me dit-elle. Tu ne veux pas dormir avec moi.

— si tu veux, répondis-je sans trop vraiment me rendre compte de ce quelle me demandait.

Elle me désigna un coté du lit. Je mallongeai. Elle vint contre moi, prit mon bras quelle glissa sous ses seins.

Je me rendormis aussitôt, sans profiter de la situation.

Je me réveillai en sursaut. Julie dormait encore. Je mhabillai en garçon, laissai un mot sur la table, prit les clés de Julie et descendit chercher les croissants.

Elle entra dans la cuisine pendant que je finissais de préparer un plateau que je comptai lui amener au lit.

— cest pour moi ? demanda-t-elle

— oui. Tu naimes pas les petits déjeuners au lit ?

— si au contraire, jadore. Mais ça fait si longtemps

Elle courut se remettre dans son lit. Je lui amenai le plateau, sa joie était sincère.

— tu ne prends rien ?

— si, mais en cuisine.

— viens à coté de moi.

— non, je ne suis pas fan, cest un truc à mettre des miettes partout et puis y a toutes les chances pour que je renverse mon café.

— tes pas drôle ! Mon petit déj sera meilleur avec toi.

— bon daccord, je vais faire un effort.

Je ne reconnaissais pas Julie. Rien à voir avec la femme que je côtoyais jusquà présent. Elle était gentille, avenante. Rien à voir avec sa froideur habituelle.

Je débarrassai les plateaux, lançai le lave-vaisselle et prit une douche.

— bon, je vais y aller, dis-je. Jespère que je ne tai pas déçue.

— non, pas du tout. Tu as été parfait-e sur toute la ligne. Surtout ce matin, ajouta-t-elle.

— à bientôt alors, chez Marie.

On se fit la bise et je sortis sur le palier. Julie attendis que lascenseur arrive pour fermer la porte.

— Thierry ! cria-t-elle

Je glissai mon pied entre les battants.

— quest-ce quil y a ?

— tu ne veux pas rester avec moi aujourdhui ? Juste entre ami. Pas envie de passer mon dimanche toute seule.

Elle me regarda, presque implorante. Vraiment rien à voir avec la Julie que je connaissais.

— si tu veux.

La journée fut un pur bonheur. Juste entre amis comme elle lavait dit. Pas de sexe, pas de séduction, pas de commentaires sur nos jeux érotiques. Juste des discussions sur nos vies, la mienne surtout, mon travestissement, des balades dans Paris.

Je rentrai chez moi en fin début de soirée. Mais cette fois, jeus énormément de mal à mendormir, Julie accaparant toutes mes pensées.

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