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Et hop, tout le monde à la campagne ! – Chapitre 2

Et hop, tout le monde à la campagne ! - Chapitre 2



Le lendemain matin, au chant du coq, le jour à peine levé, je suis prise d’une envie d’uriner, donc obligée de descendre au rez-de-chaussée jusqu’aux WC installés au fond du jardin. En passant devant la chambre de Claude et Ginette, par la porte entrouverte, je perçois du mouvement, j’entends des bruits qui ressemblent étrangement à ceux émanant parfois de la chambre de mes parents en fin de semaine. En revenant, je flâne dans le couloir pour tenter de jeter un il et enfin comprendre l’origine, voire la cause, de ces cris étouffés. J’aperçois ma tante à genoux sur le matelas, agrippée à la tête de lit, le postérieur en offrande. Elle affiche une belle paire de fesses bien dodues posées sur des jambes longues, plutôt bien galbées. La jonction des deux poteaux se fait au cur d’une forêt vierge de poils sombres qui ne laissent rien deviner de l’anatomie sexuelle de Tata. Claude sort de la salle de bains en pleine érection.

En marchant, il exhibe telle une flèche directionnelle sa bite rougeoyante. Arrivé au bord du lit, il chope sa femelle à pleins bras, on dirait un orang-outang…

Il l’enfourne aussitôt de sa queue, sans ménagement.

Noooon !!!! Je t’avais dit, pas dans le cul, bordel. Ma chatte ne t’a pas suffi. Tu me fais mal, gros dégueulasse.

Pour seule réponse, une bonne claque vient s’abattre sur le fessier de Ginette. Sans ambages, le Claude commence à la pilonner en la bousculant un peu dans le bois de lit.

Je pensais que la première réaction de Ginette serait suivie immédiatement d’autres récriminations. Je n’y comprends plus rien. Je l’entends maintenant glousser aussi fort qu’une grosse dinde en lui lançant des mots d’encouragement plus ou moins vulgaires. De derrière, je vois les couilles bovines de Claude frapper en cadence la vulve de Ginette. C’est impressionnant ce paquet qu’il a entre les jambes. Ce que je vois m’excite au plus haut point, ma main retrouve avec bonheur mon ouistiti déjà tout humide. Forte de mon expérience d’hier soir, je sens bien qu’il n’est pas nécessaire de me précipiter si je veux me faire éclater le bourgeon. Et je le veux ! Il me suffit de m’identifier à Ginette qui s’en prend plein le cul, ça décuple mon envie de jouir.

Bordel, je sens que je viens la Ginette, rugit Claude en poussant de ses reins de plus en plus vite, de plus en plus fort.

Inonde-moi de ton foutre, espèce de bouc en rut, vide-toi les couilles, finissons-en, bourre-moi, imagine que tu bourres la salope de Josiane, son gars juste parti au boulot. Reprend Ginette.

Ces mots me font un effet incroyable, j’ai cru soudain que j’allais me recevoir la giclée de Claude. Je le vois prendre le recul du dernier envoi afin de pousser sa queue au plus profond des entrailles de sa femelle. Au moment où son grognement enfle à faire trembler les vitres, je tombe à genoux, en couinant mon deuxième orgasme. Ginette n’est pas en reste, elle braille elle aussi, elle gigote tellement que les craquements du lit s’intensifient gravement.

Ma dernière vision avant de remonter dans ma chambre, c’est, vue de dos, la bite pendante de Tonton qui sort du cul de Ginette, le tout dégoulinant de semence.

La journée à la campagne ne laisse de place, ni à l’improvisation, ni au badinage. Les tâches sont tellement nombreuses, si bien organisées et chronométrées que le temps s’écoule à un rythme effréné au point que nous avons toujours l’impression de courir, de ne jamais pouvoir absorber tout le travail de la ferme. À part la pause de midi suivie d’un temps court de repos que peuvent appeler « sieste » ceux qui ont la chance de pouvoir s’endormir. À cette occasion, allongée tranquillement sous les peupliers du bord de la rivière, je ne suis pas restée seule longtemps. À peine arrivée que déjà, Jean-Paul le commis vient se poser près de moi.

Bon, Jean-Paul, ou Paulo pour faire plus court, ce n’est pas Apollon. Bien sûr, il lui manque bien quelques dents, elles seraient utiles à égayer son sourire. Paulo, on l’aime tel qu’il est. Pas vraiment simplet, parfois philosophe, il a une vie singulière, détachée de toutes les contingences urbaines, de ces obligations inutiles qui ne rendent pas forcément les rapports entre les gens plus simples, plus chaleureux. Élevé par ses grands-parents depuis l’âge de trois ans, après le décès accidentel de ses géniteurs, à vingt-deux ans, dont autant d’années passées dans ce village, Paulo est tellement gentil avec tout le monde qu’il ne viendrait à l’idée de personne de le contrarier ou de lui refuser une faveur.

Putain, t’as changé Nathalie, t’es une femme maintenant, me lance-t-il sans préambule.

Et toi Paulo, tu préfères toujours les garçons ?

Oui et non, j’ai déjà essayé avec une fille, mais ça l’a fait gueuler, je crois qu’elles ont le cul plus fragile que les gars.

Ne me dis pas que tu tentes de les baiser par le cul, Paulo, tu sais au moins que les filles ont trois trous ?

Trois trous ?

Et les vaches, tu les as bien regardées ? Elles aussi ont trois trous, un pour chier, l’autre pour pisser et le troisième pour prendre le taureau.

Ah ben là, tu me la coupes, j’y avais pas pensé. C’est donc pour ça qu’elle m’a traité de porc en partant. Ça m’aiderait si je regardais sur toi. Tu me ferais voir comment c’est fait le zigouigoui d’une femme ?

D’accord, mais tu n’en profites pas. Paulo, je te fais confiance. Promis ?

Promis, Nath’, je regarde, toi, tu m’expliques.

Bonne fille, je remonte ma robe d’été puis baisse ma culotte.

Y a rien que du poil, y a rien à voir, s’exclame Paulo.

Attends un peu, dis-je en écartant les cuisses, approche-toi, mets-toi en face, ça ne va pas te mordre.

Je farfouille dans ma toison avec mes doigts, écarte mes grandes lèvres jusqu’à ce qu’il aperçoive cet orifice dont il semble tout ignorer. Glissant plus bas, je lui précise l’emplacement du trou du cul, celui qu’il enfourne chez ses copains pédés et en remontant, entrouvre les petites lèvres pour découvrir l’entrée de mon vagin. Paulo demeure là, bouche bée, ma démonstration semble l’exciter sévèrement.

Je sais que j’peux pas toucher, mais si je te fais un petit bisou dessus, ça te gênerait ?

Je ne sais pas, tu serais bien le premier de toute ma vie à mettre ton nez là-dessus, ça ne te dégoûte pas ?

J’ai déjà sucé des gars pas propres, t’peux pas t’imaginer ! C’est pas ta choune qui m’fait peur. Vue d’ici, elle fait plutôt soignée.

Paulo rampe sur les coudes et vient s’installer entre mes cuisses, le nez sur mon ventre.

Descends un peu, sinon, à part le nombril, tu ne vas pas embrasser grand-chose, lui dis-je.

Il se laisse glisser en déposant des petits baisers délicats jusque dans le pli de la cuisse, de haut en bas à gauche, de haut en bas à droite. À part sa barbe qui me gratte un peu, je trouve soudain son idée intéressante. Allez savoir pourquoi, j’ai envie de lui saisir la tête à pleines mains… De le poser à un endroit bien précis.

Paulo reste un tendre, il ne laisse pas un seul millimètre qui ne soit pas servi par la douceur de ses lèvres, parfois même, il sort le bout de sa langue, la fait circuler de gauche à droite. Descendant un peu trop, il se retrouve à titiller mes petites lèvres, se risque maintenant à engager sa langue un peu plus profondément dans ma vulve. L’effet est immédiat, la chaleur de cet objet dans mon sexe me fait fondre, sirop que Paulo se sent obligé de laper et de boire à la source. Plus je mouille, plus il lèche. Plus il lèche, plus je mouille. Ça n’arrête pas.

Une chaleur qui n’est due ni au soleil, ni au mauvais vin du repas, inonde tout mon bassin, je ne peux plus m’arrêter de m’agiter tentant de m’offrir encore mieux à la bouche fougueuse de Paulo.

Je prends sa tête entre mes mains, le fait doucement remonter vers le haut de mon pubis, je pense qu’il ne sait pas pourquoi, mais moi, j’ai plutôt confiance dans la suite des événements. Paulo, c’est un intuitif, après avoir parcouru rapidement les lieux de sa lippe, il s’arrête sur le renflement de mon clito, d’instinct, il s’y attarde. Il le prend entre ses lèvres et l’agace du bout de la langue, tout en exerçant une légère aspiration constante. Je n’y tiens plus, je suis prise de tremblements qui semblent l’affoler, du coup, il me contraint de le maintenir à l’ouvrage en l’entourant de mes cuisses pour qu’il m’achève.

Remise de mes émotions, je le libère avant qu’il n’étouffe. Il en ressort cramoisi. Lorsqu’il se relève, je vois une énorme tache sur son short. Il n’a pas pissé dans son froc, je crois qu’il vient de se libérer d’une forte tension. Ça me rappelle ce cher Tonton, hier soir !

Putain, c’est bon, une chatte, j’en reviens pas, Nath’, il faut qu’on se revoie, t’as encore des choses à m’apprendre.

Pauvre bougre s’il savait que je suis en train de m’éduquer avec lui, les bras lui en tomberaient.

C’est le coup de gueule de Ginette qui nous a remis les idées en place. Cet appel nous somme d’aller donner un coup de main à Claude, déjà lancé à préparer les cageots de légumes destinés au marché du lendemain. En pleine saison, c’est des montagnes de courgettes, tomates, haricots verts, concombres et autres légumes qu’il faut conditionner dans des cageots avant de les aligner sous un hangar bien ombragé afin que dès le matin vers 4 heures, les gars chargent tout dans la camionnette en vue d’un grand déballage avenue De Gaulle, près de la grande halle. Depuis des années que je veux partir avec eux, quoi qu’il arrive, demain, je serai de la partie !

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