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Evolutions – Chapitre 71

Evolutions - Chapitre 71



ÉVOLUTION

Avis aux lecteurs : Le texte qui suit est sorti de mon imagination fantasmatique. Toute ressemblance avec des faits réels et (ou) des personnes existantes, ne serait que pure coïncidence.

Chapitre 71 : Le couvre-lit en patchwork.    

Une fois qu’elle est chaussée, je prends Alice par la main pour l’emmener sur le côté de notre couche, et sans crier gare je la pousse dessus. Elle s’affale en émettant un cri de surprise, puis étant donné qu’elle sait ce que j’attends d’elle, elle se déplace pour placer sa tête sur un des coussins, allongée sur le dos et les jambes écartées. Elle a hésité avant de poser ses sandales sur le couvre-lit, puis estimant sans doute que parce qu’elles sont neuves elles n’allaient pas le salir, elle s’y est résolue.

Amusé par la chose, je lui dis en montant à mon tour sur le plume la queue toujours en avant, et en me mettant à genoux face à elle :

— Je suppose que maintenant que tu n’es plus une invitée mais chez toi, je vais devoir changer mes habitudes, et que je n’aurai plus le droit garder mes espadrilles quand je grimperai sur notre pieu ?

Surprise elle s’exclame :

— Parce que c’est ce que tu faisais avant ?!

— Pas vraiment, mais je trouve que baiser une nana qui porte toujours ses pompes à talons-aiguilles, c’est très sexe.

— Oui, mais il n’y a que les cochonnes qui font cela…

Tandis que je me contente de la regarder en souriant, mon amante comprend où j’ai voulu en venir, et elle ajoute :

— Et étant donné que je suis leur reine, c’est ce que tu attends de moi à l’avenir, pas vrai ?

— Hum oui. Aussi souvent que nous en aurons l’occasion. Sauf si cela te pose un problème, bien entendu.

— Et le couvre-lit, tu y a pensé ? D’autant plus que celui-ci est en patchwork, et que de toute évidence il a été fait à la main.

— C’est pas faux, et ma pauvre mère qui a passé des heures à le coudre se retournerait dans sa tombe, si elle savait que des cochonnes se font culbuter dessus.

En entendant ça mon petit bout de femme lève aussitôt ses pieds vers le plafond, comme si elle venait de commettre un sacrilège.

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La réaction d’Alice redouble mon amusement, et le lui dis :

— Hum, c’est comme ça que je te préfère, coiffée de ta couronne…

Puis j’ajoute en venant me mettre à quatre pattes au dessus d’elle, ma tête toute proche de la sienne, tandis qu’elle noue ses jambes autour de ma taille sans doute pour se soulager de leur poids, et qu’elle m’enlace avec ses bras :

— Si tu avais connu Justine Berthier, ma très chère et regrettée maman, tu saurais qu’elle était une épicurienne. Et je suis en mesure de t’affirmer, qu’elle serait heureuse d’apprendre que j’ai enfin rencontré la femme qui me correspond, et que nous faisons l’amour plusieurs fois par jour. Même si cette dernière pose ses godasses sur son couvre-lit. Quant à mon père il est resté très vert malgré ses 70 ans, et aux dernières nouvelles il faisait prendre son pied à une étudiante, qui a un un peu plus du tiers de son âge.

— Comme quoi, les chiens ne font pas des chats…

Mon petit bout de femme n’a pas le temps de terminer sa phrase, parce que je la bâillonne avec mes lèvres, et nous commençons à nous embrasser tout en mélangeant nos salives. Tandis que nous échangeons des baisers langoureux, ne nous arrêtant que le temps de reprendre notre respiration, j’envoie une de mes mains jusqu’à son sexe, pour savoir dans quelles dispositions elle se trouve. Je constate satisfait que sa vulve est humide, et lorsque j’enfonce un doigt dans son vagin, il y est accueilli chaleureusement. J’en déduis que nous allons pouvoir nous passer de préliminaires, étant donné que nous sommes tous les deux dans un état d’excitation avancée.

Ma queue n’a en effet pas faibli un seul instant, stimulée par la vue du corps magnifique de ma compagne, les différents contacts physiques que nous avons eus, et la situation dans laquelle nous nous trouvons.

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C’est pourquoi je profite que ma main est toujours entre nos deux corps, pour guider mon membre jusqu’à l’entrée de la grotte d’amour d’Alice, tout en abaissant mon bassin. Mon gland pénètre le premier en elle, avec une résistance de sa part qui est toute symbolique, et elle resserre l’étreinte de ses cuisses autour de ma taille. Je sens avec plaisir ses talons-aiguilles s’appuyer contre mes reins, ce qui ne me provoque aucune douleur, mais au contraire me stimule encore plus.

Nous continuons de nous embrasser ainsi emboîtés l’un dans l’autre, puis je relève la tête pour la fixer du regard, et tandis qu’elle desserre légèrement son étau pour me laisser une marge suffisante de manuvre, je commence à aller et venir en elle. Notre accouplement comme je l’avais prévu est à la fois tendre et passionné, puisque je fais coulisser mon sexe avec une lenteur pleine de retenue, et qu’elle se contente de faire onduler son bassin de manière lascive.

Malgré que nous fassions l’amour sans aucun empressement, la respiration de mon petit bout de femme devient de plus en plus profonde, comme si elle s’essoufflait, et elle finit pas se mettre à geindre de manière discrète, ce qui me contente tant je déteste au cours de l’acte sexuel, les manifestations de plaisir trop démonstratives. 

Même si j’aimerais que cela ne se termine jamais, nous arrivons au terme de sa résistance et de mon endurance, puisque mon amante est prise au bout d’un petit quart d’heure, d’un orgasme qui la fait se tendre tout en me serrant contre elle, et ma joue vient se coller à la sienne. Tandis qu’elle pousse un de ses gémissement mélodieux, j’éjacule en de long jets de sperme dans sa grotte d’amour.

Nous restons ensuite soudés l’un à l’autre pendant un bon moment, et de toute façon je ne peux pas bouger étant donné que je suis obligé d’attendre qu’elle me libère. Ce qu’elle finit par faire en me disant :

— Si tu veux que nous allions au restaurant mon Nounours, il nous faut avant aller prendre une douche…

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Cette remarque qui souligne une évidence m’amuse énormément, et c’est le sourire aux lèvres que je me redresse pour redescendre du lit, avant d’aider Alice à en faire autant. Ensuite nous nous rendons dans la salle de bain pour nous laver rapidement, puis nous nous habillons.

Mon petit bout de femme enfile la robe qu’elle portait à midi, et au moment de se chausser elle me demande :

— Tu crois que je peux remettre mes nouvelles sandales pour sortir ?

Cette question ne manque pas de me divertir à nouveau, et je lui réponds :

— Je te les ai offertes principalement pour ton plaisir. Par conséquent si elles sont confortables, tu pourras les porter aussi souvent que ça te chante.

Vous avez sans doute remarqué que j’aime les chaussures de femmes avec des talons-hauts, à partir du moment où ce sont elles qui les portent bien entendu. Cependant ma compagne actuelle est la seule à qui j’en ai jamais acheté. Parce que non seulement il vaut mieux qu’elles soient essayées avant, mais il y a également la possibilité de commettre une faute de goût, et de heurter la sensibilité de celle qui reçoit le cadeau, si elle le trouve inapproprié. Mais avec Alice notre complicité est telle que nous n’avons pas ce genre de problèmes, et étant donné que j’ai parfaitement compris le véritable sens de sa question, j’ajoute sur le ton de la plaisanterie :

— Tu sais, seuls les gens qui sont comme nous comprendront qu’ils s’agit de pompes de cochonnes. Les autres ne verront que des accessoires qui ne font que rehausser ta beauté.

— Pour ce qui est de me rehausser, ça ne fait aucun doute puisque je gagne dix centimètres en hauteur. Mais elles sont tout de même un petit peu… voyantes.

— En même temps, je crois que c’était le but recherché par le bottier qui les a pensées. Moi j’aime bien leur petit côté gothique, même si on pourrait croire que c’est toi la dominante, alors que tu adores que je te fasse chauffer les fesses.

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Alice rougit légèrement en m’entendant dire cela, puis elle me fait le plus sérieusement du monde :

— Je me doute bien que si tu me les a achetées c’est parce qu’elles te plaisaient, et même si je ne sais pas combien elles t’ont coûté, je ne pense pas que tu te sois fait rouler au niveau de la qualité, vu qu’elles ne me font absolument pas mal aux pieds. Et si à présent tu as envie que je m’affiche avec, je le ferai pour ton plaisir mon Amour.

— Pour mon plaisir ?! Je te rappelle que c’est toi qui m’as demandé si tu pouvais les remettre pour aller au restaurant, alors n’inverses pas les rôles parce que pour ma part, même pieds nus tu resteras ma reine.

— Dit celui qui m’a acheté deux paires de godasses à quatre chiffres, en moins d’un mois.

Pris en flagrant délit de mensonge je me sens honteux, alors que c’est cette fois mon petit bout de femme qui est très amusée par la situation. Cependant elle n’en profite pas pour me descendre en flammes, et elle conclue en s’asseyant sur notre lit :

— Étant donné que l’idée que je les remette nous plaît à tous les deux, autant ne pas nous en priver.

Puis elle ajoute tout en joignant le geste à la parole :

— Ce que les autres en pensent on s’en fiche, à partir du moment où toi et moi nous nous trouvons bien ensemble.

Je ne peux pas lui donner tort vu que je pense comme elle, même si je suis surpris qu’avec son caractère réservé, ma compagne soit prête à braver les qu’en dira t’on. Quoi qu’il en soit la résolution est prise, et c’est perchée sur ses nouvelles sandales aux plaques de métal hérissées de piques acérées, qu’elle monte dans ma Challenger peu de temps après, en retroussant sa robe pour que ses fesses nues soient posées directement sur le siège.

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Cette fois j’ai décidé d’emmener Alice dans un autre restaurant, car si pour notre premier rendez-vous j’avais choisi un endroit simple et chaleureux, afin de ne pas faire de l’esbroufe, j’ai voulu ce soir que notre anniversaire très symbolique, se déroule dans une ambiance plus glamour. Cependant il ne s’agit pas d’un lieu huppé, mais d’une simple auberge aux allures romantiques, qui propose une cuisine française plus élaborée que celle qui est italienne.

Étant donné que nous sommes lundi-soir il y a peu de monde, de ce fait notre table est isolée de celles qui sont également occupées, ce qui nous permet de discuter, même si je me serais contenté de manger mon petit bout de femme des yeux. Mais je n’ai guère le choix, puisque c’est elle qui entame la conversation en me disant :

— Je t’ai déjà parlé de mon père qui s’appelle François et a 66 ans. Il était ami avec mon mari car ils avaient le même âge, et se connaissaient depuis le service militaire. Papa était sévère même s’il a beaucoup changé, et je n’ai pas grand-chose à raconter sur ma mère dont le prénom est Élisabeth, mais que tout le monde appelle Babeth. Elle est une bonne catholique bien comme il faut de 55 ans. Elle n’a jamais travaillé et a toujours tenu sa maison proprement, se contentant pour meubler son temps libre de tricoter, de lire et de faire des mots croisés, ou de s’occuper d’uvres de charité. Mais mon Amour, j’aimerais à présent que tu me parles de tes parents à toi, qui ont l’air beaucoup plus atypiques.

Je ne suis pas étonné d’apprendre que la mère de ma compagne a 11 ans de moins que son mari, car cela explique en partie le fait qu’ils ont laissé leur fille épouser un homme beaucoup plus vieux qu’elle, alors qu’elle n’avait encore que 16 ans.

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Cependant je ne fais pas de remarque à ce sujet à Alice, et je lui explique :

— Pour commencer, ma mère qui s’appelait Justine était née un 1945, et elle est morte d’un cancer en 2003 alors qu’elle avait à peine 58 ans. Pour établir des comparaisons que tu connais, elle avait à peu près le même caractère que Charlène, ce qui explique que j’ai non seulement rapidement accepté la femme de mon meilleur ami, mais que nous soyons devenus par la suite très proches elle et moi. Mes parents n’étaient pas pudiques du tout, et Maman est la première femme que j’ai vue toute nue, ce qui pour moi était naturel puisque cela remonte à mes plus vieux souvenirs, et à bien d’autres qui ont suivi.

Je poursuis mes explications :

— Même si je n’ai jamais fantasmé sur elle, cela a été pour moi un plus lorsque je suis sorti avec ma première petite amie, qui comme tu le sais déjà s’appelait Anaïs. Car parce que je connaissais déjà le corps des femmes, en tout cas pour ce qui est de l’aspect visuel, j’ai été beaucoup moins impressionné que d’autres garçons du même âge et dans la même situation, au moment où nous nous sommes déshabillés l’un devant l’autre. Car je te rappelle qu’en ce temps là, internet n’existait pas encore.

Je marque une courte pause pour laisser à mon petit bout de femme qui m’écoute, le temps d’assimiler les informations que je viens de lui donner. Elle affiche un air triste de circonstance, étant donné que je suis en train de lui parler de ma mère qui est décédée, cependant je ne m’y arrête pas et je continue :

— Toutefois à cette époque nous ne faisions pas de naturisme, et cette manière d’être, restait dans le cadre strictement familial de la maison dans laquelle nous habitions. Et étant donné que notre jardin était à la vue des voisins, cela se limitait à l’intérieur. Cela n’empêchait pas mes parents de vivre leur sexualité en toute liberté, et je  ne compte pas le nombre de fois où je les ai entendu s’envoyer en l’air. Leur comportement s’explique peut-être par le fait qu’ils ont été des soixante-huitards. Ils fumaient des joints, chose que fait encore mon père dès qu’il en a l’occasion, et il leur est arrivé de se mélanger avec certains de leurs amis, qui étaient aussi « Peace and Love » qu’eux. Bien évidemment je n’y ai jamais assisté et encore moins participé, parce que non seulement j’étais trop jeune, mais qu’en plus l’inceste devait être un de leurs rares tabous.

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Cette fois Alice sourie à l’évocation du passé hippy de mes géniteurs, ce qui doit être très éloigné de la vie qu’ont mené les siens, et je poursuis mes explications :

— Lorsque Maman est morte Papa l’a pleurée pendant six mois, et il était tellement désespéré que j’ai eu peur qu’il se laisse partir, pour aller la retrouver. Puis sans que je sache ce qui s’est passé dans sa tête, il a totalement changé d’état d’esprit, et cela s’est répercuté sur son comportement. Il s’est mis à sortir avec des femmes très différentes les unes des autres, comme un bourdon qui butine de fleur en fleur, et passe de la rose à la marguerite sans faire de distinctions. Ces liaisons ont duré de quelques jours à quelques mois, et au début j’ai été tellement content qu’il arrête de déprimer, que pas un seul instant je n’ai envisagé de lui faire la morale. À présent, lorsque je tente de lui dire qu’il faut qu’il soit plus raisonnable, il me répond que son premier amour n’aurait pas voulu qu’il finisse ses jours tout seul, et qu’il essaiera de vivre avec de nouvelles compagnes, temps qu’il n’aura pas trouvé la bonne.

Mon petit bout de femme est à présent amusée, d’apprendre que mon vieux papa de 70 ans se comporte comme un jeune homme, qui multiplie les aventures. Je ne peux pas lui en vouloir de prendre les choses à la légère, étant donné qu’elle ne le connaît pas, et je termine le portrait de mon briscard de père :

–  Ses conquêtes sont toutes dépareillées les unes des autres, ce qui bien évidemment augmente pour lui les possibilités de trouver celle avec qui il finira sa vie, mais ses choix sont parfois surprenants. Je ne te donnerai qu’un exemple, celui de la dernière en date, et il s’agit d’une étudiante qui doit avoir dans les 25 ans. Elle est la fille de l’avant dernière aventure de Papa, qui pour sa part est enseignante dans la même université. Cette dernière est celle de notre ville, car le territoire de chasse de ce vieux loup n’est pas très étendu. À présent que tu sais cela, je te laisse imaginer les rapports familiaux que ces deux femmes doivent avoir, après que mon paternel soit entré dans leurs vies.

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Alice que la conduite Jonathan Berthier ne choque absolument pas, mais impressionne plutôt, me demande ensuite :

— Mais comment arrive-t’il à les séduire ?

— Parce que c’est dans nos gênes. Nous sommes des tombeurs de père en fils, dans notre famille.

Elle éclate aussitôt de rire, mais pas longtemps pour ne pas trop attirer l’attention des autres clients, et je lui réponds plus sérieusement :

— Pour commencer il les baratine, parce que c’est un beau parleur. Je ne te l’ai pas encore dit, mais il était assureur avant de prendre sa retraite.

Puis j’ajoute après m’être penché vers elle afin de lui parler à voix basse, et être certain qu’elle sera la seule à pouvoir m’entendre  :

— Et pour ce qui est de les garder, c’est probablement dû au fait qu’il est bien membré. Encore plus qu’Henry.

Mon petit bout de femme devient aussitôt écarlate, ce qui ne l’empêche pas de se renseigner plus avant :

— Jusqu’à quel point ?

— Eh bien, pour l’avoir vue en érection dans ma jeunesse, alors que j’étais en train de prendre mon petit déjeuner et qu’il avait quitté la chambre parentale dans laquelle il faisait gémir Maman, pour venir chercher de la crème chantilly dans le réfrigérateur, je dirais si ma mémoire ne me joue pas des tours qu’il est comme celui de ton fantasme. Le premier qui t’a baisé la bouche, le soir où il y avait la Marquise de Villeneuve.

Alice rougit de plus belle, ce qui ne l’empêche pas de me faire :

— Ce n’est pas la taille qui compte, et il doit certainement y avoir autre chose

Elle a peut-être raison, c’est pourquoi je lui dis avant de me redresser :

— Eh bien si tu veux vraiment le savoir, tu le lui demanderas lorsque je te le présenterai.

À suivre…

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