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Flash-back balnéaire – Chapitre 4

Flash-back balnéaire - Chapitre 4



Je me gare en face de l’entrée du camping, de l’autre côté de la route, dans un parking que je sais réservé aux visiteurs des estivants. Peu après, je le vois arriver à pied. Je mouille déjà

Je lui fais un petit signe de la tête lorsqu’il est à quelques mètres. Ses yeux m’ont déjà comblée. Visiblement, ce combishort mauve est un bon choix ! Décolleté et extrêmement moulant, il m’a été offert par Thierry il y a quelques années. Je ne l’ai pas mis souvent et jamais depuis mes grossesses. Je l’ai pris en vacances pour faire une surprise à Thierry. Qui a apprécié. Ce soir cependant, il n’a pas fait attention.

Le camping est à flanc de montagne et, sans échanger le moindre mot, nous montons durant près de dix minutes pour déboucher sur une large esplanade au-delà de laquelle il n’y a plus de caravanes ni de tentes. Nous contournons les sanitaires et poursuivons dans un chemin large. Le tumulte du camping diminue dans notre dos. Encore quelques dizaines de mètres et nous atteignons l’atelier de réfection des mobile-homes. Un endroit parfait. Le propriétaire du camping avec qui nous avions sympathisé nous l’avait montré lors de notre dernier séjour. Je sais ainsi qu’il est ouvert et non-surveillé.

A l’intérieur, il y a trois mobile-homes et je m’apprête à forcer une porte. Mais surprise, le premier que j’essaie d’ouvrir est non-verrouillé. J’entre, la chaleur est suffocante. J’extrais rapidement de mon sac le drap que j’ai amené, l’étale sur la large couche et m’assieds à l’entrée de celle-ci. Je n’en demandais pas une si grande, c’est parfait.

Je l’entends, je frémis. Il entre, referme derrière lui et s’approche. Je suis assise, il est debout devant moi. J’ouvre son bermuda et sors sa bite bien dure. Je suis tellement fière de le faire bander comme ça ! Je commence à le sucer, doucement. Je savoure cette belle queue. Comme j’aimais sucer Eric, lui faire des gorges profondes dont il raffolait ! Je prends mon temps cette fois.

Passant les mains dans mon dos, l’homme défait la fermeture éclair de ma combinaison. Tout en le suçant, je retire mon unique vêtement et détache mes cheveux. Je cesse alors ma fellation et me recule sur la couche tout en retirant le combishort. Allongée sur le dos, appuyée sur ses coudes, jambes écartées, je le regarde et dis :

— Ça t’excitait quand j’étais comme ça sur la plage ?

Sans répondre, l’homme se déshabille. Je me masturbe doucement en le regardant. Je suis trempée. Il est tellement sexy, son effeuillage me rend dingue. Il monte sur la couche, vient entre mes jambes et me pénètre. Il dit :

— Tu me donnais envie de faire ça.

— Mmmh Tu as une si belle bite !

Il me prends lentement mais très profondément, j’adore. Il dit :

— J’ai préféré quand tu t’es penchée pour ramasser ton sac.

— Oh ! J’ai hésité à me mettre à quatre pattes à nouveau, mais c’était un peu gros. Mon cul te plait ?

— Mercredi, hier, il était magnifique Mais ce soir, il est fantastique. J’aurais dû te photographier.

— Tout à l’heure, tu pourras.

Il se retire et plonge son visage entre mes jambes.

Aucun doute, il est l’homme le plus habile avec sa langue que j’ai connu. C’est fou. Il m’emmène à l’orgasme progressivement, mais très rapidement. Je jouis deux, trois, quatre fois ! Il relève mes jambes et lèche ma rondelle ! Oh mon Dieu ! Sa langue glisse dans mon anus et je crois devenir folle de plaisir. Je me laisse aller, j’abandonne toute résistance. Ses caresses m’hypnotisent, ses doigts sont les fils qui me mènent au plaisir, sa langue m’ensorcèle, sa bouche m’enflamme. Quand il m’attire au bord de la couche, je ne réponds plus de rien, sauf de mon désir d’être possédée par lui.

Je relève les jambes et il lubrifie mon petit trou. Il pénètre lentement. Quinze ans après, un homme me sodomise J’en ai tellement envie ! Je ne suis pas dans le mobile-home, je ne suis pas sur la Côte d’Azur, je n’ai pas 33 ans. C’est l’été, j’ai 18 ans et je me fais sodomiser par Eric, chez lui. C’est mirifique, prodigieux, sublime, divin. Je revis cette scène, physiquement et intellectuellement.

J’ai un orgasme extraordinaire ! La première fois que je jouis en anal ! J’ouvre les yeux, il est devant moi, souriant et beau. Je l’invite à revenir sur la couche. Il s’allonge derrière moi et revient dans mon cul en cuillère.

— Tu ressembles à un de mes ex. La passion de ma vie. Un été au paradis. Il m’avait rendue folle d’amour. Nous avions fait des folies. Des excès. Beaucoup. Tu as tout rallumé.

— Dis-m’en plus

— Il s’appelait Eric, nous avions 18 ans. L’été le plus fou. Nous baisions partout, tout le temps, sans nous préoccuper des "qu’en dira-t-on". Tout mon être en avait été chamboulé.

— Comment ?

— Comme aujourd’hui. Le désir permanent, le côté totalement désinhibé et inconscient, les tenues sexy et sans dessous, les fellations avalées, la sodomie

— Tu veux dire que ?

— Prends-moi ! Encore ! Encore ! Viens plus loin !

L’homme vient sur mon dos, je me cambre puisOh oui ! Il me ramène à quatre pattes, la bite toujours plantée dans mon cul. Mmmh Oui ! Il me prend tellement bien, c’est bon, bon, tellement bon Encore ! Oh oui, oui, comme ça, plus vite ! Oh yes ! Encore ! Oh mon Dieu ! Ça brûle, ça fait mal ! Mais prends-moi plus fort ! C’est ça, comme ça ! Défonce mon cul, mon beau, défonce-le ! Il t’excite tellement ! Explose dedans, honore-le !

Je le sens se raidir soudain. Quelques secondes plus tard, je m’effondre sur le lit. Ooooh, quel plaisir, quel pied ! Je suis sonnée, abasourdie, presque étourdie par l’intensité de notre rapport. Depuis combien d’années n’avais-je pas ressenti tant de plaisir à faire l’amour ?

Après avoir repris notre souffle, pour la première fois, je raconte mon histoire. J’aimerais prendre du temps mais je sens que l’homme – qui dit s’appeler Florent – comprend que je ne suis absolument pas comme ça avec Thierry. Il est sidéré d’apprendre que je ne sors jamais sans dessous, que je n’ai avalé qu’Eric et que je n’avais pratiqué la sodomie qu’avec lui.

Je ressens une sensation très étrange après lui avoir raconté et après avoir appris son prénom. Jusqu’ici, il était "Eric". Il est soudain un étranger, c’est comme si je me réveillais d’un coup. Je le vois pour ce qu’il est réellement : un inconnu. Alors que vingt minutes auparavant, cet homme me comblait de plaisir, je suis brusquement gênée d’être nue devant lui. Il le remarque :

— Tu as l’air bizarre, Cathy

— C’est Je t’ai raconté et ça m’a troublé. Tu es Florent et tu n’est plus Eric. Tu vois, ça me fait peur, car c’est comme si je prenais conscience de la réalité et je suis nue devant un inconnu. Et ça me gêne un peu.  

— En fait, je pourrais être un tueur en série, tu serais venue ici ?

— Je pense, oui. Avec Eric, je n’avais pas conscience de mes actes. Ces trois derniers jours non plus. Je me souviens de tout, pourtant

— Jekyll and Hyde, Doctoresse Cat et Miss Cathy. Je viens de rencontrer la seconde.

— Il y a un peu de ça

— Elles ont des points communs ?

— L’enveloppe corporelle. Sinon, je ne vois pas.

En fait, si. Ma réflexion m’apporte subitement une réponse tout à fait correcte. Et gênante. Je ne peux réprimer un sourire et il est probable que je rougis. Florent est malheureusement attentif :

— Y en aurait-il un, tout de même ?

— Oui. La levrette.

— Oh ! Miss Cathy aime la levrette ?

— Depuis la première fois que j’ai fait l’amour. Un rapport n’est pas complet sans levrette !

Je ris et précise.

— Je ne jouis pas, mais j’adore sentir le sexe de mon partenaire dans cette position. J’ai des sensations merveilleuses.

— Et la Doctoresse Cat ?

— Aussi. Mais également en sodomie pour elle !

Éclats de rire. Florent demande alors :

— Si le vrai Eric entrait dans le mobile-home, là, maintenant ?

— Sans hésiter, je ferais l’amour avec lui.

Je regarde Florent. Il est plus âgé qu’Eric mais il fait aussi jeune. Je regarde son corps, sa bite. Il me plait énormément. J’ajoute :

— Si Eric entrait, je ferais l’amour avec lui, mais avec toi aussi. Je n’ai jamais vécu d’expérience de ce type, mais je sais que je ne manquerais pas une telle occasion.

Florent sourit, bouche bée. Il articule :

— Tu peux en dire plus ?

— Je vous sucerais tous les deux, en même temps. Puis l’un me prendra pendant que je sucerais l’autre.

J’ai une bouffée de chaleur. Je visualise la scène, je la vis et je mouille comme une folle. Je commence à me masturber doucement, mais l’excitation montre très vite :

— Le Tu Peut-être que je prendrais vos deux bites dans ma bouche Peut-être que vous jouiriez en même temps dedans

J’accélère le mouvement. Je sens qu’on m’allonge sur le côté puis à plat ventre et qu’on me pénètre. Une voix.

— Peut-être qu’on te pénétrerait en même temps

Je n’avais pas imaginé cette possibilité. J’ai un premier orgasme. Je les sens, un dans mon vagin, l’autre dans mon cul. Je frissonne. Cette idée me rend folle.

— Mmmh ! Oh oui ! Chacune dans un trou ! Oh, je le veux ! Je veux tout essayer ! Tout !

— Tout ?

— Oh oui ! Tout !

— Et les deux dans son cul ?

— En même temps ? J’essayerais, oui ! Oh oui ! Eric a une très belle bite aussi !

Florent soulève mes fesses et me bombarde en levrette. Il me met un doigt dans le cul. Il crache et me doigte à nouveau. Miss Cathy est redevenue Doctoresse Cat. Il sort de mon vagin. Reviens dans mon cul, oui ! C’est trop bon, trop fort, trop intense ! A peine a-t-il posé son sexe contre mon anus que je pousse vers l’arrière. Il s’enfonce d’un coup.

— Encule-moi ! Défonce mon cul ! Prends-moi fort !

Deux Eric ! Deux Eric rien que pour moi ! Pour mon plaisir ! Leurs mains qui me caresses, leurs baisers à double, leurs bites qui me pénètrent ! Les deux dans mon cul ! Quelle folie ! J’ai tellement envie d’essayer. Baise-moi le cul ! Encore !

Au faîte de mon plaisir ! Je touche mon clitoris et jouis immédiatement. Je n’ai jamais vécu ça. Mon corps est un arc électrique dont mon clitoris est l’interrupteur. Nirvana. Je ne suis plus maitresse de mon corps. Je sens qu’il se retire pour me bourrer plus fort encore ! Il fait ça trois fois, quatre fois Puis il me tire mes cheveux, me tourne et son sperme gicle sur mon visage, le liquide chaud m’éclabousse. Je suce sans réfléchir. Gorge profonde. Je ne respire plus, je sens le sperme qui goutte de sa queue au fond de ma gorge. Je reste ainsi jusqu’à ce que l’asphyxie me fasse tourner la tête. Je suis au paradis.

Florent. Avant toi, seul Eric avait ouvert la porte sur cette autre facette de ma personnalité. Jekyll and Hyde. Peut-être qu’il s’agit de cela après tout.

— Je suis heureuse de t’avoir rencontré. Mais je suis soulagée que tu partes demain.

Nous nous embrassons tendrement. Nous nous nettoyons avec le drap puis je le plie. Nous nous rhabillons et sortons de la caravane. Florent me photographie à quatre ou cinq reprises avant que nous sortions de l’atelier. Je lui montre mes seins, mon cul, mon minou. Mais je cache mon visage. Dernier baiser puis nous franchissons le portail.

— Je sens le sexe, le sperme. Je ne peux pas rentrer ainsi, il faut que je passe à la douche.

Nous marchons côte à côte et revenons sur l’esplanade. Nous allons vers les douches. Elles semblent toutes prises mais une se libère quelques secondes après notre arrivée. A la porte, je lui fais un petit signe de tête. J’ai encore envie de le sentir contre moi, en moi.

Il refuse. Je souris et je me douche toute seule. Je me douche entièrement. Et je me masturbe. Je sais qu’il est à côté de moi. Je me sèche avec un coin propre du drap. Florent m’attend. Je jette le drap dans le premier container que nous croisons et nous descendons en bas du camping.

Florent me raccompagne jusqu’à ma voiture. Côté passager, nous nous embrassons discrètement. Je bous intérieurement :

— Il faut que tu partes, sinon je vais faire des bêtises.

— Pas ici tout de même ?

— Tu m’as baisée derrière mon mec hier soir

Florent plante ses yeux dans les miens. Je suis à sa merci.

— Montre-moi tes seins

Tes désirs sont des ordres. Je descends la fermeture éclair de mon combishort et en fait tomber les bretelles. Un voiture entre dans le parking. Florent pousse le combishort à terre. Je suis nue. La voiture vient se garer une vingtaine de mètres derrière la mienne.

C’est plus fort que moi, plus fort que tout. Je m’agenouille devant Florent, sors sa bite et le suce quelques instants.

Florent pose sa main sur mon épaule et me relève. Je suis un zombie. Je sais ce qu’il va arriver et je m’y refuse. Je ne veux pas qu’il parte. Je prends sa main, la pose sur ma chatte brûlante et trempée. Il me doigte à peine. Je garde sa main, me tourne et la glisse entre mes fesses. Son majeur pénètre dedans. Oooh

— Mon cul t’appartient. Je t’appartiens.

Je ne veux pas qu’il parte ! Florent ! Reste encore un peu Il s’agenouille derrière moi, dépose un baiser sur mon anus et remonte le combishort. Il me tourne face à lui. Je ferme les yeux. Je ne veux pas voir ça. Ses lèvres se posent contre les miennes. Je ne bouge pas.

Je ne sais pas combien de temps je reste là. Cinq minutes ? Dix ? Vingt ? Pourquoi ? Je sais qu’il est parti. J’ouvre les yeux et je fonds en larmes

FIN

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