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Gavage dans le garage – Chapitre 1

candauliste j'adore - Chapitre 2



Ceci est censée être l’épilogue d’une série d’histoires élaborées à partir des fantasmes de mon ex-femme. Elle interviendrait une dizaine d’années après celle intitulée "La Visite au Bureau".

Bonne Lecture…

Dans la pénombre, il lui emplissait les narines.

Et aussi la bouche.

Et même si elle ne pouvait pas distinguer clairement son visage, elle aurait pu donner à qui voulait lentendre lidentité de celui quelle était présentement en train de sucer.

Dans la pénombre, lodeur de son pubis lui emplissait les narines.

Dans la confusion qui sétait emparée delle, le goût de sa virilité avait envahi son esprit.

Elle avait limpression que son cerveau était plein de lui. Que les moindres recoins de la pièce où elle se trouvait portaient désormais son odeur

Et ça lenivrait.

Depuis un petit moment déjà de temps à autre, elle laissait le gland turgescent de M. Jacques franchir ses lèvres pulpeuses, se glisser hors de sa bouche fiévreuse et venir se déposer sur son visage. Elle prenait alors toujours grand soin dy laisser au passage, une généreuse quantité de salive afin quil soit toujours humide et parfaitement lubrifié. Elle humait ensuite avec empressement les effluves de ce sexe quelle avait appris à aimer, et qui, elle devait bien le reconnaître, lui avait manqué.

Elle savait quà tout instant, il pouvait brutalement venir reprendre sa place au fin fond de sa gorge. Elle savait quelle serait surprise par la violence de lassaut qui ne manquerait pas darriver quand il aurait décidé de lui titiller les amygdales ; et quelle ne parviendrait peut être pas à sempêcher de laisser échapper quelque gémissement plaintif après avoir eu de violents haut-le-cur ; quelle tairait, de toute façon.

Mais pour le moment elle lui reniflait bruyamment les couilles, gonflées de désir et toute poisseuses de tout ce crachat quelle distribuait avec une prodigalité que peu lui connaissaient.

Elle ne put sempêcher de les lécher furtivement avant de continuer à simprégner du délicieux fumet.

Elle adorait ça, les odeurs de couilles et de bittes.

Et celle-là, un peu plus que les autres. Elle était dailleurs certaine quil avait fait exprès de ne pas se laver avant de venir la rejoindre parce quil savait que son odeur de mâle, son odeur de dessous-de -couilles-mâtinée-de-sueur-de-fin-de-journée, la rendrait proprement folle.

Et ça avait marché.

Et là, tout de suite, avec cet homme-là, elle savait quelle pouvait laisser libre cours à ses plus bas instincts et à ses penchants sexuels les plus vils. Elle pouvait se lâcher et se la jouer salope de compétition, pompeuse de bas étages ; dans la cage descalier crasseuse dune cité, préparatrice-redresseuse de pénis de baiseurs professionnels sur un tournage de film x .

Ces rôles, elle les avait déjà tous tenus dans sa vie passée, sans exception aucune, il y avait bien longtemps de cela. Dans les temps reculés où on la surnommait, « Gwladys-reine-des-pipes ».

Une époque bel et bien révolue, quelle croyait avoir laissée derrière elle, mais à lévocation de laquelle elle sentait toujours un frisson daise lui parcourir léchine.

Alors elle avait voulu remonter des testicules le long de la hampe.

Et jusquà la coiffe de ce phallus qui défiait la gravité, sans lautorisation expresse de celui à qui il appartenait, toute émoustillée quelle était par tous ces souvenirs salaces jusquà lécurement.

Mais M. Jacques lavait rappelée à lordre en claquant la langue ; il avait tiré sur la laisse à laquelle elle était tenue, de façon à

ce quelle soit contrainte de conserver la position quelle sapprêtait à quitter.

-« Renifle plus fort ! »-

Il avait donné son ordre dans un souffle. Dun ton sec et grave, qui se voulait sans appel. Et Candys navait eu dautre choix que de sexécuter prestement, avec toute la diligence dont elle pouvait faire preuve.

Elle savait ce quil voulait.

Elle savait quil la connaissait.

Elle avait été formée à la dure, plus dune décennie auparavant.

Il voulait lentendre. Lentendre savilir ; lentendre se soumettre totalement à lui.

Elle savait quil aimait ça.

Alors elle avait bruyamment aspiré lair par les narines, en prenant le risque dêtre entendue par un homme quelle savait tout proche, à quelques mètres seulement, et qui ne devait surtout pas se rendre compte de ce quelle était en train de faire.

Et ça, ça lemballait.

Parce que cétait le visage couvert de bave, tenue en laisse en pleine nuit dans le garage de son domicile conjugal, un collier de chien autour du cou, à genoux et la tête enfoncée dans ses valseuses, quelle avait attendu, là, quelques secondes, en flairant les arômes virils qui flottaient autour delle.

Elle ne se rappelait plus comment ils en étaient arrivés là, mais elle se voyait lattendre derrière la maison pour laquelle elle avait contracté un prêt de vingt ans avec son époux. En talons hauts et en petite nuisette, ras-la-touffe sil vous plaît.

Et qui laissait paraître un string en T déjà passablement humide.

Quand il était finalement arrivé et quelle était allée vers lui, elle avait voulu lembrasser et il lavait tout simplement repoussée dun air amusé. Il avait ensuite posé la paume de sa main sur son front pour lui faire rejeter la tête en arrière, à la manière dun pasteur protestant se préparant à faire passer un nouveau converti par les eaux du baptême.

Et quand il avait appuyé vers le bas, comprenant ce quil voulait, elle avait simplement fléchi les genoux et desserré doucement les lèvres en le fixant dans le blanc des yeux.

Elle avait senti sa foufoune vagabonde et dévergondée se liquéfier sur le champ, dès le moment où, une fois agenouillée à ses pieds, M. Jacques lavait forcée à le prendre en bouche et avait enfoncé, sans plus de cérémonie, toute la longueur de son gros sexe puant le mâle, dans la cavité buccale qui soffrait ainsi à lui de façon si impudique.

Tout cela sétait fait dans un silence assourdissant, sans salamalec accessoire.

Sans bonjour, bonsoir, comment allez-vous, bienvenue chez moi, faites comme chez vous.

Ils savaient tous les deux pourquoi il était chez elle à deux heures du matin.

Il lavait simplement regardée et ses yeux lavaient convaincue.

Elle sétait sentie conquise ; elle avait senti son cur battre et les battements de cur se répercuter dans sa matrice.

Et même si elle avait eu quelques instants dhésitation, elle sentait maintenant toute lapprobation de son corps suinter de la commissure de ses petites lèvres jusquà ses genoux alors que, prosternée devant ce phallus quelle vénérait, elle attendait patiemment en reniflant.

Mais il ne disait rien.

Alors, hésitante, elle avait recommencé prudemment la fellation quelle avait entreprise quelques instants plus tôt, à un homme qui nétait pas son époux, mais à qui elle sétait soumise, plus quà nimporte quel autre.

Elle connaissait les rôles de chacun des protagonistes et savait quelle bravait les directives de son dominant, mais cétait plus fort quelle ; elle simpatientait.

Elle était remontée ensuite, toute reniflante et haletante le long de la tige et jusquau gros champignon rosacé ; pour redescendre ensuite avant daller et de venir, lentement, doucement, les yeux fixés sur son prix.

Pendant tout son manège elle avait gardé la langue ostensiblement sortie, et plaquée sur sa queue -de la façon la plus obscène qui soit- comme on le lui avait appris.

Une fois arrivée sur le gland, elle avait commencé à laper et à licher rapidement quand, prise dun doute, elle avait levé les yeux vers lui, à la recherche dun signe même infime dassentiment.

Elle savait bien quelle enfreignait les règles, quelle ne pouvait pas faire ce quelle voulait. Et, même si elle avait confiance en lui, elle le connaissait assez pour savoir quil pouvait parfois avoir des réactions imprévisibles.

Mais pour lheure les yeux de lhomme quelle avait en bouche étaient fermés, alors quelle faisait tournoyer et virevolter sa langue tout autour de sa colonne de chair. Et puis il avait légèrement pincé les lèvres, pendant que sa poitrine se soulevait calmement et quil expirait doucement.

Son visage habituellement si dur semblait se détendre peu à peu.

Il nen fallait pas plus à Candys qui guettait la moindre de ses réactions.

Sans cesser de scruter son visage, elle sétait saisie de lobjet de sa convoitise et sétait mise à faire glisser la peau du prépuce sur le gland tout humide. Dabord lentement, puis de plus en plus vite. Elle avait imprimé à son poignet un mouvement tournoyant et le masturbait désormais dune main experte.

Cétait sans sarrêter qu elle avait enfourné le gros champignon dans sa bouche puis plaqué sa langue contre son frein avant de la faire aller de larrière vers lavant, comme pour linviter à venir se loger bien au chaud, plus profondément en elle, et lui donner tout ce quil gardait encore égoïstement pour lui.

M. Jacques avait alors commencé à laisser échapper de petits grognements de satisfaction et Candys, enhardie par cet aveu de faiblesse, avait décidé de prendre les commandes et de passer aux choses sérieuses en tentant dengloutir ce sexe dressé qui semblait ne demander que ça.

Enserrant la grosse queue à sa base, elle avait commencé à avancer vers elle pour lavaler tout entière.

Elle lavait dabord faite entrer lentement. Doucement.

Chaque centimètre englouti lui déformait le visage, lui gonflait les joues et elle devait écarter les mâchoires autant quelle le pouvait.

Et une fois que le gland était venu buter au fond de sa gorge, elle avait tenté daller encore plus loin.

Sans succès.

Ny parvenant pas du premier coup, elle avait coulissé vers larrière, tout le long de sa bitte, et, sans laisser sortir son gland, était repartie de plus belle.

Elle bâfrait maintenant à sen étouffer et cherchait à lavaler tout entière, au plus profond de son sophage si cela était possible.

Elle voulait montrer à ce phallocrate quelle en voulait encore. Encore plus. Toujours plus.

Et que pour lui elle pouvait encore y aller. Encore plus. Toujours plus.

Elle avait dailleurs agrippé ses fesses à pleines mains et sétait efforcé de pousser la tête vers son bas-ventre, quelle le sente se glisser entièrement dans sa gorge.

Des bruits de succions obscènes séchappaient de sa bouche et les larmes commençaient à couler le long de ses joues gonflées à exploser.

Mais malgré toute sa bonne volonté, elle nen était environ quaux trois quarts lorsquelle commença à être prise de nausées, suivies de peu par un premier haut-le-cur. Elle avait alors reculé, pour reprendre sa respiration et repartir de plus belle.

Elle avait du mal à se remettre dans le bain, se dit- elle, mais elle nen avait pas perdu la main pour autant. Elle avait déjà pourtant la larme à lil, signe certain quelle avait eu les deux yeux plus gros que le ventre.

M. Jacques lui, restait toujours impassible.

Il navait pas bronché, une main sur le côté et une autre tenant négligemment la laisse.

Candys sétait donc entêté à vouloir faire une gorge profonde à son ancien « ami ». Une deuxième fois, puis une troisième, une quatrième, une cinquième et encore une sixième.

Et une septième.

Et encore une huitième.

Et à chaque fois, cela avait fini dans un gargouillis guttural immonde, quil avait fini par interrompre en tchipant et en la repoussant avec agacement, quand un énième haut-le-cur sétait soldé par un énorme rot sonore qui avait résonné dans le silence de la nuit.

Après un petit silence embarrassé, cétait les épaules rentrées, la tête baissée, toute penaude et la bave au menton quelle avait réussi à marmonner un petit « désolé » à peine audible.

Puis elle avait levé les yeux vers lui et lentement ouvert la bouche. Alors dans une demande muette mais ô combien claire, ses yeux sétaient planté dans les siens, et le regard graveleux accompagné de la moue de mépris quil lui avait rendu malgré la pénombre, lui avait arraché de petits frissons de plaisir.

A ce moment précis elle savait quil prenait son pied et que sa bouche à elle nétait quun moyen de satisfaire ses propres pulsions sexuelles à lui.

Il nétait venu jusque chez elle que pour ça.

Et rien que ça.

Elle avait limpression dêtre considérée comme un simple objet sexuel ; un objet de valeur certes, puisquil avait mérité les transgressions sociales et les prises de risques les plus inimaginables et variées, mais une chose tout de même.

Elle se faisait leffet de la dernière des salopes volage et coupable dadultère, capable de pomper une belle bitte à genoux avec un collier de chien et tenue en laisse à quelques mètres de son mari endormi.

Elle nétait plus une mère de famille quadragénaire exemplaire et responsable. Elle nétait plus ni une épouse parfaite, ni une cadre supérieure du service des douanes respectables et respectée. Et à cet instant précis elle navait cure de la tournure dramatique que pourraient prendre les évènements si elle était découverte.

Pour le moment elle nétait plus que ça.

Et putain, cela lui plaisait.

Et elle savait que cela se voyait ; elle se savait observée pendant quelle se roulait dans la fange. Elle aimait ça ; cela lui faisait un effet que le peu de drogues douces quelle avait consommées dans sa vie naurait jamais pu égaler.

M. Jacques souriait, enfin.

Alors sans cesser de la regarder, il avait avancé sa jambe droite entre ses cuisses, et lavait forcée à les écarter.

Plaquant son tibia contre son bas-ventre il avait fait pivoter son pied de gauche à droite en plantant son talon au sol.

Son visage sétait alors éclairé et il avait esquissé un rictus sardonique en sentant sa culotte détrempée et incandescente, et son clitoris tuméfié.

-Décidément, avait-il marmonné, ça ne sarrange pas avec les années

Candys avait refermé la bouche puis avait elle aussi eu un petit sourire gêné en coin dès linstant où il avait commencé à frotter sa jambe sur son pubis. Elle avait un peu honte d’être aussi salope mais cétait tellement agréable, quau moment même où il lavait touchée, elle en avait eu la chair de poule ; alors quand il sétait arrêté en faisant un pas en arrière, frustrée, elle avait agrippé sa cuisse à deux mains et avancé son bassin vers sa jambe.

Et comme une chienne se frottant sur la jambe de son maître, elle avait commencé à le chevaucher. Elle roulait des hanches en faisant des huit avec son bas-ventre, comme si elle était en transe. Elle creusait les reins en essayant den tirer le maximum de plaisir, toute à ce quelle faisait.

Mais elle nen pouvait plus.

Cela ne lui suffisait plus.

Ce nétait pas assez ; la position nétait pas aisée et elle en voulait plus. Alors elle avait prestement écarté son string sur côté, histoire de pouvoir faire du peau à peau et de mieux profiter des sensations quelle se procurait. Il ny avait plus quelle et son clitoris quelle essuyait sur sa jambe, bien décidée à approcher cet orgasme quelle attendait depuis son arrivée.

Mais M. Jacques ne semblait pas lentendre de cette oreille. Il lavait forcée à pencher la tête en arrière dun geste brusque et avait saisi son énorme sexe pour lui asséner plusieurs biffles daffilée, savamment dosées afin de lui faire comprendre que cétait lui qui menait la danse, et quen aucun cas son plaisir ne pouvait passer avant le sien.

Mais cela navait pas eu leffet escompté et Candys, de plus en plus excitée, avait ouvert toute grande la bouche en soufflant, tirant la langue sans pour autant sarrêter ; elle était déjà en proie à de petits spasmes annonciateurs de laboutissement tant espéré, et refusait den être ainsi spoliée.

Alors il lui avait retiré sa jambe puis violemment enfoncé son dard dans gorge, appuyant sur la tête de sa soumise en essayant de lui faire engloutir même ses deux roubignoles si elle y était parvenue.

Surprise, Candys avait tenté de reculer et de se défaire de sa poigne de fer en gigotant. Manquant de la faire régurgiter son dîner du soir sur le sol du garage, M. Jacques avait alors appuyé sur sa tête de plus belle, en tirant fermement sur la laisse, et il avait commencé à faire sa tête aller de lavant vers larrière.

Il lui avait par la suite permis de reprendre son souffle le temps de deux croches pointées, et la symphonie buccale avait repris. Dabord doucement, en se cantonnant à lentrée de sa bouche, puis de plus en plus profondément, de plus en plus fort, de plus en plus vite.

A chaque fois quil butait contre le fond de sa gorge, elle sentait ses muscles vaginaux pousser vers lextérieur et sa chatte souvrir en grand. Son estomac se soulevait. Mais elle navait plus aucun moyen de larrêter ; et surtout, elle nen avait aucune envie. Alors elle lui avait présenté sa petite bouche démesurément-grande-ouverte-grandè-ciel à sen déboîter les mâchoires, en espérant quelle pourrait tenir sans trop se salir jusquà ce quil jouisse enfin.

Il lui avait saisi un sein quil malaxait sans égard, tout en accélérant la cadence. Elle eut une pensée fugace pour son mari et sa famille, qui ne se doutaient pas un instant quelle aimait être traitée de la sorte, et que sa petite chatte se déversait en ce moment en torrents poisseux sur le dallage, à se faire baiser la gueule comme la dernière des prostituées toxicomane en manque, prête à tout pour une dose quelle espérait être celle de son trip final.

Le garage résonnait désormais de bruits succions obscènes et de gargouillis étranglés. Il lui avait encore appuyé sur la tête et avançait désormais son bassin vers elle à chacun de ses allers en tirant comme un forcené sur sa laisse.

Candys était en sueur et son visage nétait plus que larmes et salive. Son cur battait la chamade, elle salivait de plus en plus, et quelques éructations avait déjà rempli sa bouche du goût amer daliments mi- digérés quelle avait consommés il y a avait quelques heures à peine.

« Mon Dieu avait-t-elle pensé, le salaud va me faire vomir sur son pénis ! Seigneur ! Dans ma propre maison ! Dans le garage de mon mari !!! »

Un coup de rein plus insistant que les autres avait coupé net sa réflexion, puisque le salaud en question était parvenu à loger toute la longueur de son pénis turgescent dans son sophage, et quil y était resté quelques secondes immobile en grognant avec acquiescement que, ça y était, que cétait précisément là que sa tetcal devait être.

Mais cette ultime stimulation de son oropharynx avait eu raison de Candys qui étouffait et, sentant son ventre se contracter et une partie de son bol alimentaire lui remonter à la bouche, elle avait fait mine de reculer la tête pour bloquer son gland avec ses lèvres, dans une tentative désespérée pour ne pas vomir tout son dîner sur son amant dun soir dans une remise, à larrière de la maison familiale qui plus est.

Nen ayant cure, il lavait dabord ramenée à lui. Et quand, du coin de lil il avait aperçu ses joues se gonfler, la peau tendue à son maximum prête à éclater, et entendu un sifflement aigu séchapper du peu despace quil lui restait encore dans la bouche , il sétait retiré aussi brusquement quil était venu .

Enfin libre de ses mouvements, elle avait ravalé ce qui menaçait de se répandre tout autour delle avant de respirer profondément pour reprendre son souffle, à quatre pattes sur le sol du garage.

Les yeux rivés sur le sol, elle avait essuyé dun revers de main le peu de bile qui avait réussi à passer la barrière de ses lèvres. Elle avait eût un tressaillement de dégoût et envie de quémander sa clémence en arguant quelle nétait plus celle quelle avait été et quelle ne savait plus endurer ce genre de traitement ; même si elle savait quil était peu probable quil prête loreille à ses jérémiades.

Elle avait pourtant levé les yeux vers lui : son sexe était encore plus gros et plus long quil ne létait quand elle avait commencé à le cajoler, et battait la mesure dans latmosphère humide et moite du garage. Dénormes veines saillantes courraient sur sa peau ; et elles semblaient sur le point dexploser.

Une telle vision en contre-plongée de ce membre érigé vers les cieux lavait hypnotisée lespace de quelques courtes secondes, et elle avait senti de petits picotements lui occuper progressivement tout le bas-ventre.

Candys aurait bien voulu le prendre dans sa moule toute tremblante et sapprêtait à lui en faire la demande pour faire taire cette envie qui la taraudait depuis quelle avait reçu son texto, mais il sétait tout à coup éloigné delle en prenant le petit coussin quelle avait mis sous ses genoux ; et lavait forcée à le suivre en tirant sur la laisse en cuir.

Il était allé sadosser sur la voiture de Simon, son mari, et avait énergiquement attrapé son sexe encore tout gluant du traitement quil lui avait infligé.

« Allez Candys, on arrête de jouer, finis-moi, on na pas toute la nuit ! »Lui avait-il dit dans un souffle, presque tendrement, en lincitant à sagenouiller sur loreiller quil avait nonchalamment déposé à ses pieds.

Alors accédant à sa demande, elle sétait agenouillée devant lui.

Puis elle avait saisi à pleines mains ce sexe offert et avait levé les yeux vers son propriétaire.

Et lentement, comme si brusquement le temps sétait écoulé au ralenti, elle lavait repris en bouche.

Amoureusement et langoureusement.

Elle tournoyait autour de ce sexe dressé.

Sa langue virevoltait et sa tête, elle, était de tous les côtés. Avec sa bouche elle sappliquait à en déguster chaque centimètre carré tout en le branlant à la force du poignet, dans un mouvement circulaire tantôt horaire, tantôt dans le sens contraire des aiguilles du montre.

Elle lui pétrissait les testicules, avançait la tête et ouvrait tout grande la bouche quand elle lengloutissait ; et quand elle le retirait, elle prenait bien soin de replier délicatement ses deux lèvres charnues sur la barre de chair en tirant la tête en arrière, comme si elle voulait lemporter avec elle. Elle tirait tantôt à lhorizontale, louvoyait dun côté, puis de lautre, selon une mécanique bien rodée.

Sa technique était imparable.

Elle le savait.

Nombreux étaient ceux qui lui avaient permis de la peaufiner, quitte à finir par en faire les frais et à dégorger leur purée dans son suçoir tout chaud, quelques minutes seulement après quelle ait commencé.

Et même si cela faisait bien longtemps quelle navait pas mis en pratique ce quon lui avait appris bien des années auparavant, sa langue était toujours aussi redoutable, et titillait le frein du gland à la manière dun essuie-glace balayant un pare-brise de gauche à droite, de plus ne plus vite, de manière de plus en plus appuyée et , sans sarrêter.

M. Jacques navait pas été long à émettre des plaintes inarticulées, dabord quasiment inaudibles, puis de plus en plus fort, à sa plus grande satisfaction. Elle sentait ses jambes ployer sous le plaisir ; il avait du mal à tenir debout et à garder une certaine contenance, de celle qui sied à tous les vrais mâles dominants.

Elle prenait le contrôle et elle aimait ça ; ça aussi ça lexcitait. Alors elle avait subrepticement glissé une main prudente sur son petit bouton rose et avait commencé à sastiquer et à contracter les muscles de sa petite foufoune qui lâchait de longs filets de cyprine sur le sol depuis de longues minutes déjà, et qui mourrait denvie que lon soccupe delle.

Elle le sentait au bord de léjaculation et avait décidé de le faire mousser un peu, pour le punir davoir manqué de la faire dégueuler sur sa grosse queue. Et aussi pour avoir le temps de se satisfaire toute seule comme une grande.

Mais il avait senti son changement dattitude et sans crier gare, lavait saisie par les cheveux, retournée et plaquée contre la portière arrière de la voiture.

Elle avait laissé échapper un petit couinement de surprise avant davoir la tête bloquée sur la berline et la bouche de nouveau remplie à ras bord.

Il avait ses deux mains derrière sa tête et donnait de petits coups de reins rapides et secs dans sa gorge tandis quelle tentait de saccrocher tant bien que mal ; elle avait peur de ne pas pouvoir se retenir si il continuait de se branler dans sa bouche de cette manière mais, lorsque ses va et vient se firent plus saccadés, elle avait su que la fin était imminente. Elle avait alors poussé encore un peu pour pouvoir le prendre tout entier, tout en sactivant de plus belle sur son petit berlingot complètement déformé par lexcitation, consciente quelle était du peu de temps quil lui restait.

Mais il lavait repoussé, cétait retiré, et avait commencé à se masturber sur son visage en lempoignant par les cheveux.

Et quand elle avait planté ses yeux dans les siens en ouvrant la bouche, offerte, lubrique et soumise, il lavait frénétiquement bifflée à plusieurs reprises en lui disant que « personne ne lui avait demandé de louvrir, salope, et que cétait sur son visage quil allait tout lâcher !! » Elle avait souri en fermant la bouche : la vulgarité chez un homme au langage normalement si châtié était un signe dexcitation extrême.

Elle avait vu juste.

Ses derniers mots et lattitude de la soumise adultère avaient semblé lachever et, cétait dans un ultime râle quil était parti dans un autre monde, dans des contractions et des grimaces multiples en tous genres, avant de se répandre en salves puissantes et saccadées qui étaient venues sécraser dans son visage et ses cheveux. Et qui avaient même éclaboussé la vitre de la portière derrière elle.

Son orgasme foudroyant avait forcé Candys, le visage couvert de sperme et de salive, à sasseoir par terre, cuisses largement ouvertes en M; la laisse pendant lamentablement entre ses jambes.

Mais elle navait pas pour autant cessé de se toucher avec frénésie. Aussi quand M. Jacques, essoufflé, avait hâtivement secoué son sexe sur son visage pour se débarrasser des dernières gouttes de sperme quil lui restait et lui avait prestement tourné le dos, prêt à se rhabiller, elle sétait sentie partir. De sa main libre elle avait alors saisi son sein droit à pleine main, avaient fermé les yeux et avaient contracté ses muscles vaginaux aussi fort quelle le pouvait.

Aussi détaché quil pouvait vouloir paraître, il ne pouvait pas ne pas lavoir vue glisser sa main entre ses cuisses. Elle savait très bien que leur relation nétait basée ni sur légalité, ni sur la réciprocité. Elle nétait, lespace dun instant seulement, simplement que sa propriété, et son propriétaire ne lui avait donné aucune autorisation particulière : donc si elle voulait jouir, il fallait quelle lui en demande la permission expresse.

Les vieux réflexes eurent tôt fait de revenir et, elle lavait appelée dune voix chevrotante :

-« Monsieurrrr. Monsieurrr JaccCCquess !….»

Pas de réponse.

Candys avait juste entendu un léger froissement de tissu à peine perceptible dans le vacarme de la nuit tropicale dont les criquets et autres grillons sétaient faits les maîtres depuis plusieurs millénaires. Elle entendait aussi le clapot caractéristique que faisait son sexe détrempé lorsquelle y glissait de temps en temps deux doigts fureteurs, histoire de patienter un peu et de retarder linéluctable. Mais le fait que ce soit sa petite chatte qui émette de tels bruits de succion et vienne ainsi troubler le silence relatif de la nuit, avait fini par aggraver son état et amplifié encore son excitation. A ce stade de toute façon, un rien pouvait nourrir son emballement. Les yeux fermés, elle avait attendu quelques instants un signe quelconque de la part de celui qui la maintenait à la frontière dun embrasement sans égal, et qui la retenait encore de céder à un plaisir quelle savait être tout proche.

-« Monsieuuurrrrrrr !!…., Avait-t-elle essayé de nouveau, ça vieeeennnNNNT !!… »

Toujours aucune réponse.

Elle avait carrément empoigné son sein et elle avait continué de sactiver comme une forcenée sur son clitoris. Elle nétait quà quelques va et vient de la délivrance, tout son corps le lui disait. Elle sentait déjà de petits fourmillements caractéristique naitre dans le creux de ses cuisses et remonter sa moelle épinière, et savait quelle ne pourrait bientôt plus sarrêter, et ce même si on lui pointait une arme à feu sur la tempe en lui intimant lordre de mettre fin à ses activités de sédition libidineuse.

-« MonsieuurrrRRR !!…., senquit elle encore, désespérée, Est-ce-que je peeuuuxxXX ?..»

Toujours rien. Très étonnée par cette absence de réaction, Candys ouvrit un il précautionneux pour voir ce qui se tramait. Monsieur Jacques était là, à lautre bout de la pièce : il était de dos et finissait de remettre sa veste, cigarillo encore éteint au bec, tout en bavardant tranquillement au téléphone. Et tout ça sans un regard pour elle.

Il était venu chez elle, avait pris son pied, lui avait craché son sperme au visage après lui avoir baisé la gueule et se préparait à repartir tranquillement doù il venait en sifflotant. Il lui avait fait cela à elle ; à elle une respectable cadre supérieure, mère de famille aimée et admirée de tous.

La honte quelle avait éprouvée à cette pensée, en comprenant de quelle manière il pouvait encore la rabaisser en faisant fi de son statut social acquis à grand peine, avait été létincelle qui avait mis le feu aux poudres.

Ça avait était une sorte de déclic, comme si quelquun avait appuyé sur la gâchette dun pistolet à orgasmes. Une puissante décharge dadrénaline partie de ses glandes surrénales avait déclenché un afflux de dopamine dans son cerveau qui avait eu raison de son obéissance sans faille et lavait transportée sur les berges dun ailleurs brillant de mille feux doù jaillissaient des geysers dendorphines.

Le résultat ne sétait pas fait attendre et cétait en ahanant, secouée par de violents soubresauts chaotiques, cuisses et dents serrées, bouche tordue par le plaisir, main crispée sur son sein droit et doigts de pieds recroquevillés, quelle avait pris son pied. Arc-boutée contre la voiture de son mari, elle avait eu limpression de perdre la tête en faisant une crise dépilepsie et avait eu toutes les peines du monde à ne pas hurler sa joie de pouvoir jouir et ressentir autant de plaisir. Elle sétait délectée de chaque contraction utérine, de chaque contraction vaginale quelle avait pu éprouver ; et, toute à ses sensations durant la vingtaine de secondes quavait duré son voyage aux portes du nirvana, elle navait même pas remarqué que, pris dans la tourmente de ses convulsions, ses talons aiguilles avaient martelé le pavé en cadence, à mesure que ses jambes se soulevaient et saffaissaient.

« Tap-Tap », « Tap », « Tap-Tap-Tap » « Tap-Tap », () « TAP ! »

Electrisée par le sursaut final, les yeux mi-clos et la bouche entrouverte, cétait dans une ultime complainte suraiguë quelle sétait laissé aller à son plaisir ; avant que ses raidissements ne décroissent graduellement au rythme de sa respiration, de soubresauts en contractions, de contractures en crispations.

Elle avait joui là. Là, sur sol du garage de chez elle ; tenue en laisse et le visage couvert du sperme dun homme qui nétait pas son mari, elle avait éprouvé une volupté indicible ; à quelques mètres seulement de la chambre à coucher où lêtre merveilleux quelle avait épousé, et à qui elle avait donné de beaux enfants, dormait paisiblement du sommeil du juste.

Elle fut tirée de sa torpeur par la voix grave de M. Jacques.

« Relevez- vous sans perdre de temps madame Clayrac. Je crois savoir quil vous faut être rentrée assez rapidement, et je nen ai pas encore fini avec vous. »

Encore hébétée par le voyage aller-retour-sans escale quelle venait de faire, Candys ne comprit pas tout de suite ce quil venait de lui dire. Elle avait rejeté la tête en arrière et tentait tant bien que mal de reprendre son souffle et de se remettre de ses émotions. De petites ondes de chaleur lui parcouraient encore et encore délicieusement le corps et elle accueillait chacune delle avec délice. Toute engourdie, il lui semblait que ses membres pesaient maintenant une bonne tonne.

Avachie sur le sol, un sourire béat aux lèvres, elle pouffa alors que ses épaules se soulevaient et descendaient doucement, en harmonie avec sa respiration. Elle avait relevé, dans un accès de clairvoyance post-orgastique, que tous les hommes quelle avait aimés sétaient toujours montrés réticents à la prendre vraiment. Ou du moins comme elle le voulait. Et ce nétait pas faute davoir essayé de les convaincre.

Elle avait ri parce quelle sétait souvenu des innombrables fois où elle avait dû les prendre par la main en leur mimant ce quelle désirait : « appuie moi sur la tête que je puisse prendre tout ton pénis dans ma gorgeSoulève moi une jambe pendant que tu me prends sauvagement en levrette sur le capot de la voiture Tiens moi la gorge et serre pendant que tu me laboures sans pitiéDis-moi des trucs cochons»

Elle avait bien tenté de le leur faire comprendre ; avec toute la réserve qui sied à une jeune femme évoluant au sein dune société patriarcale désormais en froid avec sa misogynie passée, mais effrayée depuis des temps immémoriaux par la mythique toute puissance de la libido féminine.

Mais aucun dentre ses amoureux transis navait réellement été en mesure de lui permettre de sépanouir pleinement. Son apparente fragilité et ses goûts en matière sexuelle étaient une ode aux contradictions et autres bizarreries que lon pouvait trouver dans la nature, la quintessence du contraste, le summum de loriginalité. Ils étaient aux antipodes de la cohérence que lon était en droit dattendre devant tant de charme, de douceur et de grâce trouvés en une seule petite personne. Candys avait un côté sombre ; celui-ci ne sétait révélé que dans ses fantasmes les plus inavouables, qui ne demandaient pourtant quà être vécus.

Idéalement avec son ou sa partenaire de vie, en respectant les limites de la fidélité conjugale et de lexclusivité sexuelle que lon croit toujours devoir à ceux qui partagent notre destinée. Et en bravant la monotonie que la monogamie ainsi que le respect mutuel imposent toujours trop tôt aux deux parties.

Toutes ces injonctions contradictoires avaient toujours conduit ceux qui laimaient vraiment à refréner leurs ardeurs.

Toutes ces injonctions contradictoires avaient toujours conduit la jeune femme quétait alors Candys, à une frustration certaine quelle soulageait dans le secret de sa chambre à coucher. Parce que ses amoureux transis hésitaient, lui demandaient si ça allait, si elle avait aimé ce quils avaient fait, sils navaient pas été trop loin ou trop brusques cette fois.

M. Jacques lui, ne sembarrassait pas de tels accessoires sociaux. Seul lui importait son plaisir, et il ne sen était jamais caché. Celui de ses partenaires était au pire un dommage collatéral, au mieux un détail sans la moindre importance dont il se foutait éperdument.

« Là où il y a de lamour et de la douceur, il ny a plus de dureté » dit-on. Et la rudesse était cependant ce quelle recherchait et quelle citait en exemple en exposant ce qui pour elle était une partie de baise idéale.

De là à penser quil ny avait que lorsquelle avait été abusée et contrainte quelle avait été totalement comblée, il ny avait quun pas que Candys se promit de ne jamais franchir.

Et pourtant

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