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Gavage dans le garage – Chapitre 2

Gavage dans le garage - Chapitre 2



Une petite gifle sur son sein droit la sortit de ses pensées. Elle navait pas vu M. Jacques franchir les quelques mètres qui les séparaient, toute à ses réflexions sur ses relations amoureuses passées. Il était maintenant accroupi devant elle, les avant-bras posés sur ses cuisses, et la regardait en souriant.

« -Cétait pas mal, du moins pour une ancienne grande salope comme vous. Vous pompez toujours comme toute femme devrait le faire, et cet embonpoint maternel vous va à ravir. En revanche vous étiez un peu plus prompte à lexécution dans votre jeunesse Madame Clayrac, plus reconnaissante et aussi plus disciplinée » Avait-il ajouté en fixant la main quelle gardait encore enfouie entre ses cuisses serrées.

Elle avait tout de suite compris où il voulait en venir et elle se préparait à séclaircir la gorge, dans une manuvre dilatoire pour balbutier un petit « Merci, monsieur » contraint, suivie dune réplique appropriée. Mais il avait poursuivi en se demandant ce que pouvait bien faire son époux, pour quelle se croie autorisée à se tripoter et à jouir avant quon ne ly ait autorisée. Et pour quen plus quelle se permette de ne pas remercier celui qui lui avait néanmoins permis de prendre son pied. Puis il avait ajouté :

« Je crois bien quil va falloir que je lui en touche deux mots, que vous appreniez à obéir et à vous secouer un peu ! »

Et il sétait redressé pour observer Candys avec un air agacé. En entendant ses mots, elle avait relevé la tête vers lui et ; quand elle avait cru reconnaitre une certaine lueur familière brillant dans ses yeux, ses lèvres sétaient mises à trembler. Ramenée à la réalité, elle se rendit brusquement compte du péril dans lequel elle se trouvait, en petite tenue, et ruisselante de sperme, avachie aux pieds dun quasi inconnu. Ses yeux écarquillés exprimaient toute la détresse venue brusquement semparer delle à lidée quelle venait, peut-être, de sacrifier ce quelle avait mis tant de temps à édifier ; pour quelques minutes de plaisirs débauchés.

Assise contre la voiture de son mari, elle sentait le foutre lui perler le long du visage, le collier canin lui enserrer le cou, la culpabilité lenvahir et son estomac se nouer à lidée de ce quelle venait de faire. Et de ce qui lattendait.

Elle avait alors lentement retiré sa main de son entrecuisse et baissé la tête, prête à fondre en larmes.

« -Allons, allons Miss, avait repris celui qui, seulement quelques instants auparavant, sétait répandu sur elle, plus de cela entre nous. Nous nen sommes plus là, et depuis treize bonnes années maintenant. Et ça, vous devriez le savoir. Je nai plus besoin de vous menacer pour que vous me suiviez, et vous le savez très bien. Vous vous êtes vous-même attaché le collier. Vous vous êtes vous-même finie à la main et vous avez-vous-même insisté pour vous étouffer sur mon phallus. Encore un peu et je transformais vos grosses fesses toutes flasques en vide-couilles ! »

Candys déglutit en lentendant employer un langage aussi grossier ; il avait particulièrement insisté sur le fait quelle avait elle-même voulu tout ce qui venait de se passer.

Et Il avait parfaitement raison, et elle le savait.

Son cerveau réagit au mot « vide-couilles » en faisant remonter leur rencontre « fortuite », dil y avait à peine un mois, à sa mémoire. Elle avait eu un flash et sétait revue, lespace dun court instant, dans les toilettes du petit restaurant japonais où elle prenait de temps à autre sa pause-déjeuner.

Accrochée tant bien que mal à lun des urinoirs des toilettes de létablissement, écarquillant des yeux embués de larmes chaque fois que Monsieur Jacques, dun coup de rein puissant, lui avait ramoné le fondement sans pitié aucune, elle avait tenté, sans succès, de ne pas jouir par le cul sur le carrelage des toilettes en éclatant en sanglots.

Mais, bien sûr, ça avait été peine perdue : elle avait effectivement fini lanus béant et larrière-train assez garni de la semence dun homme quelle navait pas revu depuis une décennie, pour quelle aille proposer ses services à une banque de sperme.

En se rappelant la douleur et le plaisir quelle avait ressentis, son ventre se noua de nouveau et elle se demanda si elle navait pleuré quà cause des remords quelle éprouvait, à prendre tant de plaisir à tromper son mari, en se faisant sodomiser par un autre homme que lui.

Ou, si elle avait fondu en larmes, parce quelle avait tout simplement pris un pied terrible.

Mais Monsieur Jacques continuait :

-« Cest ce que vous êtes, acceptez le. Il est grand temps maintenant. HumAlors bonJe crois quon peut dire que je suis dans votre garage à euh (il avait regardé sa montre)à deux heures et demie du matin, avec AU MOINS votre consentementafin vous soyez, juste pour ce soir, ce que vous ne pouvez plus être, compte tenu de de votre statut social et matrimonial Et rien dautre mmmh, ne vous méprenez pas. »

Candys hocha doucement la tête en guise dassentiment.

«- Disons, si ça peut vous rassurereuhh que nous sommes justes hum de vieux amis mmmh De vieux amis qui fêtons ensemble nos retrouvailles décennales de façon certes un peuvoyons hum licencieuseet secrètemais tellement agréable. »

Sa main avait saisi la laisse dun mouvement très coulant, presque machinalement, tandis quil continuait à parler.

Candys, elle, avait recommencé à se détendre un peu et buvait désormais ses paroles.

« -Et puis, comme on dit ici : Sa zyé pa vwè, kè paa fè mal, nest-ce-pas ? Avait-il continué en lâchant négligemment la laisse, tout sourire, pour se redresser de tout son mètre quatre-vingts.

Du créole, se dit Candys de plus en plus apaisée, M. Jacques lui parlait créole maintenant.

« -Encore que je sois bien tenté de sortir votre instituteur de son lit pour vous voir vous expliquer et justifier votre conduite mmhh ? avait-il marmonné comme sil se parlait à lui-même, tout en la regardant de haut. »

A ces mots Candys avait senti tous les muscles de son corps se tendre violemment. Mais, acculée de toute façon, elle était restée muette.

Il scrutait son visage, amusé quelle mette tant dardeur à dissimuler un affolement patent qui sétalait pourtant sur chaque centimètre carré de son petit minois. Il sétait ensuite retourné en soupirant.

« -Allez Candys, relevez- vous, vous êtes une piètre menteuse. Et en plus, je vous taquine. Allez, debout, la soirée nest pas finie, tout ceci nétait quune entrée en matière, nous devons encore passer au plat de résistance, et jai une surprise qui devrait vous plaire. Nous avons un bout de chemin à faire et je crois savoir que vous navez même pas la permission de minuit ! »

Candys sétait exécutée prestement en prenant appui sur la voiture, puis sétait éclairci la gorge et avait demandé, dune voix quelle aurait voulue plus assurée :

-« Attendez Monsieur J Un bout de chemin à faire mais pour aller où ?

Et elle avait écarté les bras, faisant mine de se regarder, avant de continuer :

« -Et puiseuh Vous nenvisagez pas sérieusement de me faire sortir comme ça, non ? »

« -Si si, lui avait répondu M. Jacques du tac au tac en la regardant par-dessus les épaules, vous gardez la laisse et le reste. Et vous nessuyez surtout pas le sperme que vous avez sur votre visage, il sera du plus bel effet sur vous, sil na pas le temps de sécher en route ! Jai une veste en jean qui vous attend dans la voiture. Allez, rentrez-moi ces grosses mamelles de quadra que je ne saurais voir, épi ba kow balan ! »

Et il était sorti du garage en silence, sa silhouette imposante se fondant dans la nuit tropicale.

Abasourdie, Candys était restée interdite, comme les manicous de la Martinique qui, aveuglés par les phares des voitures de lîle, finissaient régulièrement écrasés sur lasphalte. « Il ne pouvait pas être sérieux ! Une surprise ? Ce nétait pas assez de lavoir recouverte de sperme chez elle en pleine nuit pendant que sa famille était endormie ? Ce nétait pas assez de lui avoir passé une laisse de chien, comme à un animal, il fallait en plus quelle la garde et sorte avec ? Dans une île aussi petite, où le commérage avait été élevé en sport national, et où tout le monde connaissait quelquun, qui connaissait quelquun, qui connaissait quelquunqui en connaissait plusieurs autres ? »

Non, même au beau milieu de la nuit, cétait trop risqué.

Enfin bon la Martinique, ce nétait certainement pas Paris, mais quand même ! Il ne fallait pas pousser ! Non, elle ne le suivrait pas !

Pas cette fois ; elle avait trop à perdre.

Déterminée, elle songea un instant à senfuir à lintérieur de la maison, à refermer la porte derrière elle à double-tour, et à appeler la police pour leur signaler un rôdeur armé et dangereux dans son jardin.

Mais ensuite ?

Le temps quils arrivent, M. Jacques serait peut-être déjà loin. Et même sils lattrapaient, il nétait pas armé et navait rien fait dillégal. Et toute Inspectrice des douanes quelle était, elle aurait à fournir des explications aux forces de lordre et sa famille, quelle serait bien en peine de trouver.

Et puis, même sil lui avait dit « quils nen étaient plus là », ne pas le suivre cétait une chose ; mais appeler les flics cen était une autre, et elle savait quelle ne sen tirerait pas aussi facilement, et quil y aurait de nombreuses, très nombreuses représailles.

Alors pourquoi ne pas simplement lui dire non, et sen tirer à bon compte ?

Parce que, même maintenant, après toutes ces années, elle sen savait incapable. Elle aurait bien voulu essayer mais, elle pensait que toute nouvelle tentative serait vouée à un échec cuisant.

Parce que dune part, elle navait pu sempêcher de répondre à sa dernière sollicitation, après être restée sans nouvelles de lui pendant treize ans.

Et parce que dautre part, toute nouvelle déconvenue la forcerait à accepter que les treize mois de calvaire quelle avait passés sous sa coupe, ne lavaient pas simplement contrainte à adopter provisoirement le comportement dune « femme-créature-objet », dépourvue de la morale la plus élémentaire et toute entière tendue vers les plaisirs libidineux que pouvait offrir ce bas-monde, mais avaient révélé ce quelle était au plus profond delle-même.

Et ça, elle ne pourrait pas ladmettre.

Elle avait alors fébrilement ajusté sa tenue, comme à regret, partagée quelle était entre une certaine appréhension quant à la tournure que prenait leur rendez-vous nocturne, et limpatience suscitée par le désir de savoir en quoi consisterait le fameux « plat de résistance » auquel ils sapprêtaient à passer.

En remarquant le sperme maculant « ses grosses mamelles de quadra », elle avait marmonné quà 38 ans, elle était encore toute fraîche, dans la fleur de lâge, quelle était bien loin de la « quadra » ; et que concernant ses seins, qui étaient tout sauf des mamelles, il fallait savoir : si avant ils étaient trop petits à son goût, après deux grossesses dont une gémellaire, 20 kilos et dix ans de plus, ils ne pouvaient décidément pas être trop gros ; et que de toute façon ils faisaient la joie de son mari.

Seulement le week-end, quand tout allait bien.

Et sexuellement, ça allait certes.

Mais de moins en moins bien et de moins en moins souvent, avait été tentée dajouter une petite voix intérieure infernale ; que Candys avait réduite à un simple rictus amer, mais silencieux.

De guerre lasse, elle avait fini par se dire, quand elle acceptait seulement dy penser, que la lente et inexorable dégradation de leur intimité était la rançon dune relation basée sur un amour raisonné, le respect et la stabilité. Elle se refusait à ladmettre, mais le désir quelle ressentait aujourdhui pour lhomme qui partageait sa vie était sans commune mesure avec celui quelle avait éprouvé pour lui, quand elle le connaissait à peine, au début de leur idylle, et qui sétait régulièrement emparé delle pendant de longues années. Elle avait désormais toujours plus de mal à feindre lentrain quand, de temps à autre, Simon cherchait à obtenir quelque faveur sexuelle de sa part ; et elle voyait, impuissante, le feu de lâtre de leur passion séteindre peu à peu, passant doucement de lembrasement du feu de forêt, aux braises à peines tièdes du brasier qui a vécu.

Mais pour lheure, cétait juchée sur ses talons hauts quelle avait de plus en plus de mal à marcher, dans lallée goudronnée qui la mènerait de son garage à la petite barrière qui marquait la fin de sa « petite propriété », comme elle aimait à lappeler.

M. Jacques lui, lavait déjà franchi sans encombre, pour la deuxième fois de la soirée.

Candys, elle, avait eu la présence desprit de sarrêter un moment pour pouvoir retirer ses talons, histoire de ne pas sétaler de tout son long et réveiller ainsi toute la maisonnée. Wilson, son berger-allemand, avait cependant poussé un petit jappement plaintif, alors elle sapprêtait à se relever, pour poursuivre sa petite promenade nocturne pieds nus ; comme sil lui demandait où elle se rendait à cette heure, et dans cette tenue inhabituelle. Elle lavait alors foudroyé du regard en lui intimant à mi-voix lordre de se taire, tout en se demandant comment son amant dun soir avait bien pu faire pour échapper à la vigilance jusque là sans faille de son fidèle compagnon. Elle avait en effet eu le fol espoir, tout en laissant sa barrière entrouverte quelques heures auparavant, que son canidé de gardien aurait pu repousser M. Jacques, et le dissuader daller plus avant dans ses projets.

Sen remettre au dressage et à linstinct dun animal de compagnie afin de ne pas briser, une seconde fois, les liens sacrés de son mariage, ainsi que le serment de fidélité quelle avait prêté devant une bonne centaine de personnes ; voilà un choix qui, sil avait été connu, en aurait laissé perplexe plus dun.

Il en disait dailleurs bien plus long que toute espèce de monographie philosophique sur lusage que faisait lHomme de son précieux libre-arbitre.

Sur lusage que faisait lHomme de sa raison.

Et sur la confiance que lon pouvait raisonnablement accorder au genre humain. .

Mais M.J avait, à lévidence, franchi la barrière férocement gardée à deux reprises ; il fallait donc bien croire que Wilson avait, lui aussi, fait les frais du magnétisme proprement animal qui se dégageait de cet homme. Et accepter que linstinct animal nétait, lui non plus, pas aussi fiable quil ny paraissait.

M. Jacques avait bien pris soin de garer sa voiture de location quelques mètres plus loin, en contrebas, bien à labri du regard déventuels curieux. Et pouvoir compter sur lui, savoir quil avait au moins ce souci du respect de sa vie privée et de sa réputation dans le voisinage, avait incité Candys à verser dans loptimisme et à penser que « cette fois, tout irait bien : pas vu, pas pris, quils allaient faire tout ce quils avaient à faire et que cette soirée tomberait bien vite dans les oubliettes de lhistoire. »

Cétait donc presque rassurée quelle sétait engouffrée en pleine nuit dans une petite Twingo à deux portes, en nuisette, poisseuse de sperme, sa paire de talons à la main et un collier de chienne prolongé dune laisse bien en vue autour cou.

Elle sétait demblée sentie mal à laise en bouclant sa ceinture de sécurité : une fois la portière fermée, lhabitacle du véhicule était réduit. Très réduit. Et son espace vital létait tout autant. Elle nétait pas vraiment claustrophobe mais le fait de pouvoir presque sentir, sur sa peau, la présence de celui à qui elle avait, pendant des mois, voué une haine sans limite, lincommodait au plus haut point.

Et ce malgré le fait quelle puisse à peine distinguer clairement les traits de son visage dans la pénombre ambiante.

Un rayon de Lune était brusquement venu éclairer, quelques secondes, le petit diamant qui coiffait son alliance de mariage.

« Très belle bague, madame, avait relevé M. Jacques en démarrant, votre époux a lair dêtre un homme de goût. »

Candys avait acquiescé lentement en hochant la tête.

« Cest vrai quelle est belle » avait elle pensé en regardant tendrement la bague que son mari lui avait offerte, du coin de lil, au clair de lune, tandis que quelle séloignait de sa demeure, de son époux et de ses enfants.

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