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Hélène – Chapitre 10

Hélène - Chapitre 10



Hélène 10 :   Piercing

Récit de Christine

La comptabilité,  ce n’est pas folichon, mais il faut bien la faire. Ca  me bourre. Enfin un petit break, ça ne peut pas faire de mal, pensé-je, en levant les yeux vers l’écran de surveillance vidéo.

Un couple bourgeois attend à la caisse, tournant le dos à la caméra.  Une belle femme, dont le tailleur pied de poule flatte les formes opulentes, une abondante chevelure auburn qui boucle et qui roule sur son dos et ses épaules. Je zoome, des coutures soulignent les mollets de la belle.

Bas ou collant ?

Je fais remonter le champ de la caméra vers les cuisses et les fesses de ma cliente. Bingo, des bas, je viens de repérer le relief d’une attache de porte-jarretelle qui déforme légèrement le tissu de la jupe, à mi-cuisse.

Culotte or not culotte : pas de marques, mais ça ne prouve rien,  l’étoffe est assez épaisse pour dissimuler la présence d’une lingerie.

Je dézoome, reprenant le couple en pied,  dans toute la largeur de l’écran. Une main fine, ornée dun petit diamant retrousse la veste de Monsieur, lui caresse les fesses, et se glisse dans la poche révolver.

Un homme objet, un sex-toy sur pattes ?

Madame se retourne vers la caméra, provocante, me sourit et envoie un baiser muet à l’objectif.

Hélène !!!

Je gicle du bureau, je vole dans l’escalier, et je me précipite au comptoir.

–    Ma beauté !!!

L’interpelée pivote sur ses talons, mais je ne lui laisse pas le temps de répondre et je l’embrasse sur une joue, puis lui je vole un baiser sur les lèvres.  

 

–    Je suis si heureuse de vous revoir. Vous avez un peu de temps ?

–    Pierre, nous avons un peu de temps, n’est-ce pas ? Allez s’il te plait ! Répond la belle quinqua

–    Bien sûr.

–    Montons dans mon bureau.

Mon cabinet de travail comporte un petit coin cosy, une table basse, un canapé Chesterfield, deux fauteuils assortis. Mon petit couple d’amoureux s’installe dans le divan.

Je farfouille dans le mini-réfrigérateur, et je reviens avec trois flutes et une bouteille de champagne.

Je m’agenouille devant la desserte,  dispose  les verres, fais sauter le bouchon et je leur sers le breuvage pétillant. Ma position, sur un genou, me met juste à la hauteur de l’assise du canapé. Une position idéale pour mater.

Hélène est alanguie contre son amant.  Dans le mouvement, la jupe a remonté sur les cuisses généreuses et dévoile la chair satinée  au-dessus de la lisière irisée des bas.

–    Des bas, et un porte-jarretelles, ma coquine. Mais portes-tu une culotte ? lui fais-je remarquer

–    Oui, mais c’est parce ce vilain garçon adore me demander de l’enlever dans les endroits les plus improbables. Et moi, je ne suis qu’une pauvre soumise exauçant tous les vux de son seigneur et maitre.

–    Elle est devenue une experte, même avec les vêtements les plus ajustés.  Complète son compagnon.

–    Ta chevelure est magnifique, tu t’es laissé pousser les cheveux depuis la dernière fois?

–    Et pas que les cheveux, les fesses aussi. Me répond la bourgeoise dévergondée.   

Eclat de rire général. Et la discussion continue, toujours sur ce ton badin quand la Sultane laisse tomber.

–    Christine, je voudrais me faire percer, tu n’aurais pas une adresse sérieuse. ?

Je ne suis pas la seule à être surprise. Pierre ouvre des yeux tous ronds. Un silence s’installe.

–    S’il te plait Christine, tu peux m’aider, je ne veux pas tomber sur un boucher ou une arrière salle malpropre, et attraper une saleté ?

Je saisis un bristol, j’inscris une adresse, un prénom, un N° de téléphone.

–    Appelez le de ma part, vous verrez, il est très propre. Il est installé du coté de Pigalle, il ne prend que sur rendez-vous.

Hélène range aussitôt la carte, mais notre entrain a disparu. La conversation se languit quand Monsieur propose.

–    Nous avions prévu d’aller diner ce soir au restaurant, vous connaissez un coin sympa, où nous pourrions aller à pied, je ne veux pas bouger la voiture.

–    Vous pouvez aller chez .. C’est un quart d’heure à pied. Ce n’est pas une cuisine extraordinaire, mais on y est bien.

–    Impec, Si vous êtes prêtes, on y va maintenant.

–    Pardon !!!

–    Chérie, nous t’invitons à diner. M’explique la belle en cuisse. C’est avec plaisir. Ajoute-t-elle.

Le repas est très gai, surtout qu’aucune de nous deux n’aura à conduire. Nous parlons de tout et de rien comme de vieilles copines. Son compagnon se tait,  visiblement heureux de notre bavardage. Je lui relate la  visite de sa belle, pour préparer sa performance, quand elle s’était  habillée en versaillaise coincée. En échange, elle   me raconte  sa rencontre avec son chéri. Quelle belle histoire romantique !

Pendant que son coquin  s’éloigne, elle me fait cette confidence.

–    Je suis si heureuse avec lui, Il est si attentif, et si doux, surtout quand il va me supplicier. J’adore ces moments avant le fouet, j’ai l’impression d’être le centre du monde, j’ai le cur qui bat à cent à l’heure. J’en coule d’excitation. Et après il est très tendre. J’ai l’impression d’être sa reine.

–    En plus, j’adore le contraste entre mon côté bourgeoise au dehors et soumise en dessous. Je porte de plus en plus souvent mon rosebud.  Mais je veux faire plus, je veux abriter d’autres marques de soumission  sous mes vêtements, comme des bijoux se balançant sous ma jupe. Voilà pourquoi, je veux être percée.   

Notre gentleman  revient et interrompt cet échange si intime.

Nous repartons vers leur véhicule bras dessus bras dessous, tous les trois, coincée entre cette amante sensuelle et voluptueuse, et son amour à la fois si cruel et si tendre.

Récit de Pierre.

–    Imberbe.  Demain, il faut que je sois imberbe. Alors au boulot mon chéri ! Fait ma douce, en agitant un rasoir jetable spécial lady.

C’est vrai que nous avons rendez-vous demain lundi midi à Pigalle.

Elle s’allonge sur le lit, trousse son déshabillé, replie ses jambes et écarte ses cuisses en position gynécologique. J’ai un point de vue imprenable sur son mont de venus un peu replet. Son orchidée s’entrebâille.

Je m’installe, avec mon petit matériel, ciseau, bassine d’eau, mon gel de rasage (peau sensible), et une pince à épiler.

Hélène passe régulièrement chez son esthéticienne, mais elle ne va pas plus loin que le maillot .J’aime qu’elle garde un peu de sa pilosité naturelle qui n’est pas très fournie.

Mais nécessité fait loi. Je dégrossis le travail aux ciseaux, et  je souffle pour balayer le foin coupé. Un petit soupir me répond.

J’attaque les choses sérieuses, je fais mousser la crème. Et je fais une première passe qui longe les grandes lèvres. Ma sultane à la chair de poule. De froid ? De peur de la coupure, ou d’excitation ?

De ma main gauche, je tends la peau et je passe le rasoir dans la mousse.

De cette façon, j’arrive à traiter  toute la zone externe du sexe de ma douce. Avant de continuer, je me recule, elle respire tout doucement, elle a posé son avant-bras sur ces yeux. Elle s’abandonne à mes bons soins.

Tout doucement, j’étire la  petite lèvre pour dégager la grande, je passe le rasoir sur cette partie si sensible, j’espère ne pas trembler. Son petit bouton ému, se décalotte,  sa nacre rosit, et brille de cyprine.

Je recommence l’opération avec l’autre nymphe, un petit soupir accompagne la fin du rasage.

Maintenant, le plus périlleux : raser juste au-dessus du clitoris.  Il ne faut pas que je tremble. Je préfère ne pas imaginer une coupure à cet endroit. Les petits soupirs se transforment en ronronnements.  Un petit coup de serviette, et  voilà, un beau galet fendu tout lisse.

Pour récompenser Madame de sa patience, je passe un petit coup de langue sur le bourgeon insolent.

Il reste la zone du périnée.

 

–    Met toi à quatre pattes et ouvre-toi.

Ma belle s’exécute. J’hésite à utiliser une lame à cet endroit par crainte de la blesser. Et puis il n’y a que quelques brins de duvets follets.

–    Sois courageuse. Je vais y aller à la pince.

–    Fais de moi ce que tu veux, me répondelle avec une toute petite voix alanguie.

J’arrache le premier follicule, un petit aie me répond. Mais, est-ce une impression, j’ai cru voir son illet palpiter ?

Je veux en avoir le cur net. Je lubrifie mon majeur avec un reste de mousse, et je le pousse dans le cratère qui l’accueille sans résistance. Je tire sur un petit poil qui cède presque aussitôt. En retour, l’anneau se contracte autour du doigt.  J’introduis aussi mon index, le croupion adoré frétille.

Je poursuis l’éradication du duvet de Madame. La contraction anale est plus énergique. Je reprends  l’épilation, à chaque fois le spasme serre de plus en plus fort mes phalanges, les miaulements de plaisir et de douleur  se calent en rythme sur chacun des arrachages. Ma beauté au cul opulent soupire d’aise.

Voila, j’en ai terminé , le pourtour de l’anus est lisse. J’ôte mes doigts et donne un petit coup de langue sur l’illet chauve.

    C’est tout. C’est déjà fini. Regrette ma sultane.

Elle se retourne, m’attrape par le Priape, et m’attire sur le lit.

    Monsieur, vous m’avez émoustillé, préparez-vous à en subir les conséquences.

Tout le dimanche, nous jouons avec le corps de l’autre, sachant que toute activité sexuelle nous sera interdite, ou au moins sévèrement restreinte, pendant la cicatrisation.

Récit d’Hélène.

    Tu es bien sûr, tu veux y aller.

    N’insiste pas mon chéri, sinon je vais de manquer de courage.

Et j’appuie sur le bouton de l’interphone. La ventouse magnétique claque et la porte s’entrebâille.  Nous entrons dans le hall d’un immeuble, propre mais sans cachet.

Nous suivons les informations  données à l’entrée, et nous nous retrouvons devant une porte portant un petit panneau :   A. A… Piercing, uniquement sur rendez-vous. Sonnez, entrez et installez-vous dans la salle d’attente.  

Sur la petite table de l’antichambre, quelques revues, de tatouages, et de piercing que je feuillette distraitement.

    Madame, Monsieur, s’il vous plait.

Un homme en blouse blanche nous invite à le suivre dans le local attenant.

C’est une grande pièce claire, propre, un coin bureau, et un coin style cabinet médical  avec un fauteuil gynécologique

    Vous avez appelé pour un piercing des grandes lèvres et un Néfertiti.

Il nous présente  deux photos. Et il poursuit

    C’est bien ça, je préfère toujours vérifier avant.

    Oui c’est bien ce que je veux

    Bien, si vous êtes prête, on peut y aller, installez-vous !

Je laisse tomber ma jupe.  Je suis en culotte toute simple, et bas autofixants. Je n’ai pas fait de frais, je n’ai pas l’intention de séduire. Mon acte d’amour doit rester entre Pierre et moi, pas de chichis inutiles.  

Cet homme  n’aura à réaliser  que des  gestes techniques. Je ne veux pas être sexy pour lui. Je me débarrasse de mon slip et je m’installe dans les étriers, en avançant mon bassin pour bien dégager mon sexe.

Une sensation humide et froide. Le praticien vient de me désinfecter

Je sens un pincement sur ma lèvre droite, puis un étirement. Une pression aigue sur ma peau  puis une douleur intense, je sens l’aiguille traverser ma chair. Je broie la main de mon amour, je bloque ma mâchoire pour ne pas crier.

    C’est presque fini, je pose l’anneau. On fait un break avant d’attaquer l’autre.

Je tourne la tête vers Pierre, il me renvoie un pauvre sourire. Je lui caresse la joue.

    Ca va aller mon chéri, ça va aller.

    Madame, on peut continuer ?

    Oui s’il vous plait.

J’ai aussi mal pour le deuxième acte que pour le premier perçage, mais il n’y a pas d’effet de surprise, je sais à quoi m’attendre

    On passe au clitoris  tout de suite, ou vous préférez souffler.

    On attend un peu.

J’essaie de dompter la douleur de mon sexe en pratiquant une respiration rapide, le petit chien. Amusant, moi qui n’ai pas eu d’enfant et n’en aurai jamais, je pratique un exercice d’accouchement.

    S’il vous plait, vous pouvez y aller.

Avec ses mains gantées, il dégage mon bourgeon, puis il tire la peau du capuchon avec la pince. J’ai peur. Et s’il m’estropiait.

Il appuie l’aiguille, je sens la pénétration au ralenti, d’abord le perçage de la peau, puis la traversée de la chair, et enfin la sortie de la pointe. J’ai atrocement mal, il passe le Néfertiti. La souffrance décroit doucement.

Une sensation de fraicheur, il me passe avec douceur une lingette désinfectante sans alcool.

    Voilà c’est fini.

J’enlève mes jambes des étriers, et je resserre mes cuisses. Quelle sensation étrange que de de sentir ces corps étrangers frottant contre ma peau.

Je ne ressens aucune stimulation, à peine une gêne, et une sorte de douleur lancinante en arrière-plan.

    Je remets ma culotte ?

    C’est mieux sans, vous éliminerez une source de frottement. Me répond  notre perceur.

Après avoir enfilé ma jupe, je m’assois précautionneusement au bureau. Pierre rédige le chèque et lui tend.  

Notre praticien prend le temps de nous expliquer en détail les précautions d’hygiène, et de désinfection ; il nous tend un flacon de solution désinfectante.

    J’ai entendu dire que la salive avait des propriétés antiseptiques. Lance Pierre.

Notre hôte marque un temps d’arrêt, interloqué, puis il sourit.

    C’est vrai, mais soyez délicat, au début, et malgré tout ne négligez jamais de désinfecter. Lui répond- il.

Et nous voici sur le trottoir, et direction le parking. Une fois descendus au niveau où est garée notre voiture, je m’accroche au bras de mon coquin et je me colle à lui.

–    Chéri, ça me fait tout drôle sans culotte, dans un souterrain.

–    Ce n’est pas la première fois que tu as le cul en liberté sous ta robe.

–    Oui, mais c’est un souterrain, je suis toute émue.

–    On ne peut pas, il faut laisser cicatriser.

–    Mon amour, j’ai mon rosebud dans mon sac, place le moi.

–    On ne peut rien te refuser, allez, allonge toi sur le capot.

–    Mais, mon cur, on est en face de la caméra de surveillance.

–    Justement, c’est encore meilleur avec un peu d’exhibition.

Il me plaque sur la voiture, il m’écrase sur la tôle. Il pose ses deux mains sur mes chevilles, puis il les remonte le long de mes mollets, puis de mes cuisses. Arrivé à mon cul, il s’arrête et me laisse savourer. Puis, d’un grand mouvement il fait voler la corolle de ma robe, dévoilant mon superbe croupion de quinqua dévergondée. Je sais que le meilleur est à venir. Il écarte mes fesses, et dépose un filet de salive dans ma raie. Puis pour être sûr que je suis bien lubrifiée, il me pénètre l’oignon de sa langue. Je ronronne.

Puis il s’écarte, et je sens la sensation délicieuse du petit ( moyen, ? gros ?) bijou qui me force. Ma rondelle s’élargit, puis,  pop, se resserre sur la tige mince du plug métallique.

Je me retourne, en gardant ma jupe troussée. Je couche  sur le capot

Il comprend mon invitation et s’agenouille. D’abord un baiser léger. Puis sa langue s’active sur mon bourgeon, je roucoule. La douce jouissance monte de mon bassin. Soudainement, une fulgurance, me traverse. Pierre vient de heurter mon piercing. Je gémis en serrant les dents. Une peur panique m’envahit. Et si j’avais perdu toute sensibilité. Et si ma caresse préférée ne me procurait plus que de la douleur.

Mon amant revient sur mon bouton érigé et l’aspire. Quelle stimulation agréable, une onde de bonheur me traverse. Mon amour passe sa langue en douceur sur mon bijou. Une stimulation quasi électrique me parcourt amplifiant la montée du plaisir. Je spasme de plaisir. Je perds pied.

    

Une caresse sur mon mont de venus, puis je sens le tissu qui se rabat sur mon ventre.

J’ai les jambes molles, Pierre me relève en me soutenant, je m’accroche à lui. Je prends son visage entre mes mains, je baise ses lèvres, puis n’y tenant plus je glisse ma langue dans sa bouche. Patin d’enfer.

Nous nous séparons en riant. Et nous montons dans la voiture.

Le premier ralentisseur, à la sortie de la spirale me rappelle de bons souvenirs.

Nous stoppons devant la barrière, et mon coquin introduit le ticket pour faire lever la barre.

Je surprends le regard du gardien, encore ahuri de sa précédente vision.

Je lui envoie un baiser muet, puis prise d’une soudaine inspiration, je dégrafe ma ceinture et je m’agenouille sur le siège, le cul vers la fenêtre. Je me trousse.

Mon coquin démarre, laissant le cerbère à cette vision paradisiaque.

Sur le périphérique, une idée étrange me traverse, probablement stimulée par mon agace-cul.

–    Chéri, j’y pense, pendant la cicatrisation,  il nous reste la sodomie.

–    Bonne idée. J’imagine bien un menu oignon farci et tarte aux poils.

–    Et en dessert, ou en entrée, sucre d’orge et chantilly. Lui  rétorquai-je.

La période de cicatrisation fut pour moi un paradis de sensualité.

Pour éviter toute macération, je mis mes culottes au rencart pendant un mois. Et il y bien longtemps que je ne portais plus de collants. Quel plaisir de monter l’escalier devant mon coquin, avec les conséquences que vous imaginez

En plus, Pierre a tenu personnellement à me prodiguer les soins nécessaires.

Mesdames, connaissez- vous le plaisir d’avoir l’amour de votre vie, à genoux, s’occupant de votre intimité, la nettoyant, la chouchoutant.

Sans compter que nous appliquâmes scrupuleusement le régime mis au point sur le chemin de retour.

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