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I – Liaisons dangereuses – Chapitre 54

I - Liaisons dangereuses - Chapitre 54



De retour chez moi, le week-end va se passer de manière très tranquille vu la fatigue accumulée, notamment à cause du décalage horaire ; je vais faire en sorte de récupérer comme il faut pour la reprise de lundi. Vu que l’on est arrivé vers 11 heures, Jenny a décidé de faire un rapide saut au bureau après m’avoir déposé chez moi.

Même si la motivation n’est pas là, je m’efforce de défaire mon sac et de lancer une machine, car je me connais et si je ne le fais pas de suite, tout ça risque de traîner pendant un très long moment ! Au fur et à mesure que le temps passe, un sentiment m’interpelle, celui du manque ; pas le manque du Québec malgré le fait que ce soit un superbe pays, ni le manque de sexe vu qu’à ce niveau, on ne peut pas dire que j’en ai manqué pendant ce séjour, non, c’est bel et bien Jenny qui me manque.

J’ai passé près de cinq jours non-stop avec elle, ce qui n’était jamais arrivé, tout juste un week-end de temps à autre, mais là, malgré le fait que ça ait été un voyage d’affaires, j’ai plus eu l’impression d’un voyage d’agrément. De passer les jours et les nuits à ses côtés m’a énormément plu, à aucun moment je ne me suis dit que j’aurais aimé être tranquille, car ça paraissait tellement naturel que je ne me posais même pas la question ; et c’est maintenant qu’elle n’est plus là que je m’en rends compte. La voir me manque, son odeur me manque, le son de sa voix me manque, sa peau me manque, bref, sa simple présence me manque et je n’attends à présent qu’une seule chose, que l’on soit à lundi pour la revoir.

Des dizaines de questions se bousculent dans ma tête, car il est maintenant clair que je considère Jenny comme autre chose que ma patronne ou qu’un simple plan cul ; jusqu’à présent, j’avais quelques doutes, mais là, après ce voyage, ils ont tous été balayés. Reste maintenant à savoir ce que je vais faire, car si je suis sûr de ce que je ressens, de son côté, je suis loin d’être aussi catégorique dans la vision qu’elle a de moi. Elle n’a pas vraiment montré grand-chose durant ce séjour, en tout cas rien de plus que d’habitude, et j’ai peur que si je lui dévoile mon jeu, il s’avère que mes sentiments soient complètement différents des siens. Dans l’absolu, rien de dramatique me direz-vous, ce ne serait pas le premier ni sans doute le dernier rebond que je me serais pris, mais il ne faut pas oublier que c’est ma patronne et que je bosse avec elle. Dans l’état actuel des choses, il n’y a que le sexe qui rentre en ligne de compte et on a appris à composer avec ça, mais si je lui avoue que je veux quelque chose de plus et qu’il s’avère qu’on n’est pas sur la même longueur d’onde, tout ce petit équilibre pourrait s’effondrer et la complicité que l’on a avec. C’est sans doute un risque à prendre, mais la vérité, c’est que j’ai peur qu’elle décide qu’on ne peut plus bosser ensemble, peur qu’elle décide qu’on ne peut plus se voir, peur de la perdre définitivement.

Je tourne et retourne tout ça dans ma tête durant ce week-end et au final, j’ai décidé de temporiser et d’attendre la moindre faille dans laquelle je pourrais me glisser, car si j’ai envie de plus, je considère la relation que j’ai déjà avec elle comme une chance que je n’ai pas envie de gâcher. Ne dit-on pas que tout vient à point à qui sait attendre ? Eh bien je m’en vais mettre à l’épreuve ce proverbe de ce pas !

Nous voilà lundi et je me rends au boulot avec le sourire même si Jenny ne sera sans doute pas là de la matinée ; elle va aller chez ses parents avec son frère pour leur faire un compte-rendu sur le déroulement de la convention.

Je ne suis pas forcément ravi de revoir toutes les têtes que j’ai l’habitude de côtoyer au travail, mais s’il y en a bien une que j’ai hâte de retrouver, c’est bien la petite bouille et, bien sûr, le gros cul de Shama !

— Saluuuuuuuut ! lançai-je sur un ton enjoué en rentrant dans son bureau.

— Flo, super, te voilà enfin ! dit-elle en se levant.

On s’enlace de manière amicale, mais néanmoins appuyée, comme Shama en a l’habitude ; elle prend toujours un malin plaisir d’appuyer ostensiblement ses obus sur moi quand elle me salue, car elle sait parfaitement que j’aime ça. En guise de « retrouvailles », elle agrémente cette accolade par une succulente pelle qui, à elle seule, suffit à occasionner un frémissement pénien dans mon boxer.

— Et bien, quel accueil ! Je t’ai manqué à ce point ?

— Toi non, ta queue oui ! dit-elle avant de partir à rire.

— Je vois que t’as pas changé toi !

— Jamais, tu le sais bien ! Alors ce voyage, ça s’est bien passé ?

— Nickel ! Un peu chiant pour le côté boulot, mais on a quand même pu se libérer un peu de temps pour se balader.

— C’est beau le Québec ?

— C’est magnifique, si t’as l’occasion d’y aller, n’hésite pas une seule seconde !

— J’en prends note. David voudrait qu’on se fasse un voyage bientôt, je vais mettre ça sur ma short-list.

— Tu peux !

— Et avec Jenny alors ?

— Ben ça a été, comme d’hab’ quoi.

— J’ose espérer que tu ne t’es pas contenté de lui faire la bise le matin au réveil au moins !

— Non t’inquiètes pas pour ça, mes lèvres ont atterri à bien d’autres endroits que sur ses joues.

— Ah, tu me rassures. Et rien de plus ?

— Comment ça rien de plus ?

— Ben je sais pas, vous vous êtes pas un peu rapprochés ?

— Ma foi non, on a fait plus ou moins ce qu’on fait ici sauf qu’on était dans un autre pays, c’est tout.

— Ah bon, je me disais que le fait que vous soyez H24 ensemble aller déclencher autre chose.

— Bah non, désolé.

— OK.

Je préfère ne pas lui avouer à quel point elle peut avoir raison et garder ça pour moi, du moins pour le moment.

— Jenny n’est pas là ? Me demande-t-elle.

— Elle sera sûrement pas là de la matinée, elle doit aller chez ses parents avec son frère.

— Ah, cool !

— Pourquoi cool ?

— D’après toi ? Dit-elle en me lançant un sourire coquin.

— Ah tu veux attaquer direct toi !

— Ben ma foi, tu crois que c’était par amour que je t’ai roulé une pelle tout à l’heure ?

— C’était pas par amour ? Tu me brises le cur Shama

— Désolé mon chou. J’espère que ce baiser a eu l’effet escompté et t’a émoustillé.

— J’avoue que ma queue a frétillé.

— Comme quoi, je te connais bien, t’as vu ça ?

— En effet.

Mon téléphone se met à sonner, c’est Jenny. Elle me confirme que non seulement elle passera toute la matinée chez ses parents, mais qu’elle y déjeunera aussi et qu’elle n’arrivera donc qu’en début d’après-midi. Shama se réjouit de cette nouvelle, car ça va lui permettre de me montrer une « surprise » ; je lui ai bien demandé de m’en dire plus, mais elle a refusé. Comme de bien entendu, ma pause déjeuner se passera avec elle et en guise de hors-d’uvre, elle a insisté pour me tailler une pipe de bienvenue comme elle s’est plu à l’appeler, le tout directement dans son bureau, ce qui ne manquerait pas de faire bondir Jenny si elle apprenait les risques que l’on prend à faire de la sorte ! Bon, la porte était quand même verrouillée donc ça va.

J’ai pris un plaisir immense à l’admirer en train de déguster ma queue avec gourmandise, durant de longues minutes, me léchant du périnée jusqu’au bout de mon gland avant de suçoter ce dernier en l’aspirant comme si elle voulait me l’avaler. Hmmmmmm, elle se sert vraiment de sa bouche divinement bien et c’est avec regret que je finis par ranger comme je peux ma queue raide à souhait dans mon sous-vêtement, n’attendant plus qu’une chose avec impatience : la pause déjeuner !

Cette dernière arrive assez vite grâce à la quantité de boulot que j’ai en retard et on part donc avec Shama, à midi pétant.

— T’as pas peur que ça fasse parler qu’on parte comme ça, tous les deux ? lui dis-je.

— Pfff, j’en ai rien à carrer ; répond-elle en s’installant derrière son volant. Si ça leur fait plaisir de ragoter comme des vieilles, qu’ils se gênent pas ! Maintenant, peut-être que ça te dérange toi.

— Oh non, je m’en branle aussi.

— Ben voilà, donc tout va bien !

— Bon, tu m’emmènes où alors ? Au pied d’une citerne encore ?

— Non, il y aura plus de confort cette fois.

— On va à l’hôtel ?

— Et lui non, tu crois que je vais me faire chier à payer une chambre juste pour baiser ?

— Bon ben où alors ?

— Attends un peu gros curieux !

Nous roulons jusqu’à arriver dans un quartier en périphérie d’Aix-en-Provence et nous nous arrêtons dans une petite zone résidentielle, devant un petit immeuble aux murs un peu défraîchis. Nous rentrons dans ce dernier et montons au troisième étage sur cinq pour finir par arriver dans un appartement relativement modeste.

— Et voilà ! lance Shama, tout heureuse.

— On est où là ?

— Tu te souviens que je t’avais dit que je voulais demander à une amie de me prêter son appart’ quand elle serait pas là.

— Ouais.

— Ben on y est !

— D’accord. Ça va, c’est pas trop loin du boulot.

— C’est clair, mais c’ est pas ça le mieux.

— Et c’est quoi le mieux ?

— Le mieux, c’est qu’on peut FAIRE TOUT LE BRUIT QU’ON VEUT ! se met-elle à hurler. Les trois quarts des apparts’ sont des locations saisonnières et sont presque tous le temps vide, et pour les autres, c’est des vieux qui sont sourds comme des pots qui y habitent.

— Ah ben oui, c’est pratique.

— Oui hein ? Du coup, tu vas pouvoir me faire gueuler autant que tu voudras ; me dit-elle en s’approchant de moi de manière coquine.

— Autant que je veux ? Vraiment ?

— Autant que tu veux ! confirme-t-elle.

— Très bien.

Je vais m’asseoir sur un canapé présent dans le petit salon.

— Allez, viens t’allonger sur mes cuisses petite salope.

— Hmmmm, dois-je me déshabiller monsieur ?

— Je m’en occupe de ça, allez, bouge-moi ce gros cul et viens ici !

Shama se met à quatre pattes au-dessus de mes cuisses et finit par s’allonger sur moi, comme je lui ai demandé. Je commence à passer tranquillement ma main sur son cul, le caressant et le tâtant doucement.

— Je vois que t’as toujours un bon gros cul bien dodu ; lui dis-je en continuant à la caresser.

— Oh oui, et je

Avant qu’elle ne finisse sa phrase, je fais m’abattre violemment ma main sur son arrière-train et elle pousse alors un petit cri de surprise.

— Oh, pardon, tu étais en train de parler peut-être, tu disais ?

— Euh, je, je disais que

Je lui mets encore une violente claque qui la fait une nouvelle fois tressaillir.

— Tout compte fait, je m’en fous de ce que tu as à dire donc tu vas la fermer et ne parler que lorsque je te le dirais, c’est compris ?

— Ou oui.

— Oui qui ? demandai-je en lui claquant de nouveau les fesses.

— AÏE ! Oui monsieur !

— Bieeeen, tu vois quand tu veux que tu peux être une belle petite chienne obéissante ? À propos de chienne, voyons voir ses belles mamelles.

Je relève tranquillement son haut jusqu’à découvrir l’attache de son soutien-gorge que je défais et je retire ensuite la lingerie que je jette plus loin. Je passe ensuite ma main en-dessous d’elle pour aller empoigner ses seins et je constate qu’elle a enfin remis des bijoux à ses tétons.

— Ah, c’est bien que tu aies remis tes piercings, je vais pouvoir m’amuser !

Immédiatement, j’attrape l’un des piercings que je me mets à tirer et à vriller, déclenchant instantanément chez Shama des gémissements de douleur et d’excitation mélangées. J’agrémente le tout de belles gifles sur ses fesses et ses cuisses qui résonnent dans tout l’appartement.

— Bon, on va voir si ses quelques gifles ont coloré la peau de ton cul ! Déboutonne ton pantalon, sale chienne.

Shama s’exécute et une fois fait, je commence à descendre son vêtement ; son cul est habillé d’un string dont la ficelle est totalement invisible, bien calée entre ses grosses fesses brunes à peine rougies par mes premières claques.

— Ahah, tu me fais marrer à mettre tes strings de pute, vu la taille, ça ou rien, c’est pareil ! À moins que tu aimes l’utiliser pour t’exciter, en faisant comme ça par exemple

J’attrape la ficelle du string et je commence à le tirer vers le haut assez fort pour qu’elle se mette à gémir.

— Tu aimes quand ton string de pute te rentre bien dans le cul et la chatte ?

— Han, han, han, oui, j’aime ça !

Je me remets à lui balancer des gifles sur les fesses tout en continuant à tirer sur la lingerie de plus en plus fort. Elle dandine ses hanches à chaque fois que ma main s’abat sur ses fesses qui commencent à prendre, cette fois, une belle teinte rougeâtre.

Tout concentré et excité que je suis à lui martyriser la croupe, je finis par me rendre compte que quelque chose se sent de plus en plus à l’étroit dans mon sous-vêtement.

— Mets-toi à quatre pattes, dépêche-toi ! lui dis-je.

Lentement, elle se hisse sur ses mains et ses genoux, me libérant les jambes et par là même mon pantalon ; je défais ma ceinture que je prends soin, au passage, de retirer complètement de mon vêtement. Je la pose à côté de moi puis continue mon effeuillage en descendant mon boxer et en libérant enfin ma queue tendue. Mon regard est alors attiré par les seins de Shama qui pendent sous son buste et je m’amuse alors à leur mettre de petites pichenettes et quelques claques ; je m’en sers comme de petits punching-balls, ce qui a le don de particulièrement plaire à leur propriétaire si j’en juge par ses couinements incessants.

Je retire complètement le string de Shama et je remarque que ce dernier est très humide, ce qui ne manque pas de me donner envie d’aller passer mes doigts sur sa chatte pour constater qu’elle est déjà trempée.

— Je vois que ça t’excite toujours autant de te faire maltraiter, n’est-ce pas ? Dis-je en lui claquant le sexe.

— HAN, HAN, oui, j’adore ça monsieur, continuez s’il vous plaît !

Je l’agrippe par les cheveux et fais en sorte de mettre son visage au niveau de mon sexe, et sans préavis, je lui enfourne ma queue dans la bouche pour commencer à la faire aller et venir rapidement. Elle pousse des gémissements étouffés, toussant et déglutissant quand je décide de lui maintenir fermement la tête tout contre moi avec ma queue qui force au fond de sa bouche. Autant tout à l’heure, c’est elle qui menait la fellation qu’elle me faisait, autant là, elle ne contrôle rien ; je me sers de sa tête et de sa bouche comme d’un vulgaire masturbateur, ma queue est luisante de sa bave qui va jusqu’à couler sur mes burnes.

Une fois que j’en ai assez, je la pousse à aller s’accouder sur la petite table basse devant le canapé et son majestueux derrière vient alors me faire face, les jambes bien écartées.

— Allez, puisqu’il paraît que je peux te faire gueuler, autant en profiter !

Je maintiens mon sexe bien droit et elle vient l’engloutir de sa chatte trempée. Elle commence à se donner du plaisir sur moi quand j’attrape la ceinture posée à mes côtés, je la plie en trois et je me mets à la fouetter, ce qui a le don de la faire beugler.

— AH AH AH AÏE, OUI, ENCORE, AH ; hurle-t-elle alors que ma ceinture ne cesse de lui cingler les fesses.

La peau de son cul se pare de stries rouge plus ou moins foncé, et alors qu’elle continue à s’agiter sur ma queue, je mets une bonne dose de salive sur mes doigts et je vais lui en enduire son anus. Sentant ce contact, elle ralentit les mouvements de son bassin, attendant que je veuille bien lui caler mes doigts dans le cul, ce que je ne tarde pas à faire rapidement, pour son plus grand plaisir.

— HAN, HAN, OUI, ENCORE, METS-EN PLUS !! me supplie-t-elle en ne faisant pas baisser le son de ses vocalises.

Rapidement, la voilà avec ma queue dans la chatte, quasiment tous mes doigts dans son cul et ma ceinture qui continue de lui supplicier la peau.

De l’entendre hurler de la sorte hurlements mêlant douleur et plaisir intense fait accourir au galop ma jouissance que je sens arriver très vite. Je la soulève brusquement et la balance sur le côté, elle s’écroule au sol, sur le dos, et sans lui laisser le temps de réagir, je viens me placer au-dessus d’elle, en position 69. Je lui mets ma queue dans la bouche et je me remets à la lui baiser alors qu’en parallèle, je lui doigte la chatte et le cul tout en emprisonnant son clito dans ma bouche.

Elle se met alors à beugler malgré le fait que ma bite occupe sa bouche, elle la sort de temps en temps pour laisser libre court à ses hurlements de plaisir alors que son clito se fait remuer dans tous les sens par ma langue et que mes doigts continuent de dilater ses trous. Son corps est tremblant, elle essaie de se débattre, mais je lui maintiens fermement les cuisses, agrippé à elle comme une moule à son rocher. Elle finit par remettre ma queue dans sa bouche et je la baise à nouveau, mais cette fois, je ne lui laisse pas le choix de la garder en elle et je lui pilonne le visage jusqu’à ce que je jouisse, lui remplissant littéralement le gosier de sperme. Je l’entends s’étouffer, gémir, tousser, gémir encore, déglutir, le tout alors que je continue à m’occuper de son entrecuisse tout en gémissant aussi lourdement.

L’ambiance se calme alors que maintenant, au lieu de la doigter, je lui lèche le sexe, dégustant sa délicieuse et abondante lubrification naturelle qui est allée jusqu’à s’écouler sur le parquet flottant. Ma queue, qui s’est quelque peu ramollie, se trouve toujours bien au chaud dans sa bouche et je peux sentir sa langue jouer avec ; je suis complètement étalé sur elle, mais contrairement à Jenny qui avait fini par s’en plaindre, ça ne semble pas la déranger plus que ça, occupé qu’elle est à se servir de ma bite comme d’une sucette.

Je finis néanmoins par me relever avant de m’allonger sur le canapé pour reprendre mes esprits ; Shama, quant à elle, retrouve enfin la possibilité de respirer librement. Soudain, je l’entends qui se met à rire.

— Qu’est-ce qui t’arrive ? lui dis-je en la regardant se marrer.

— Oh, euh, rien rien, c’est juste que j’ai j’ai bien cru que tu allais finir par me tuer ! Entre ta queue qui m’étouffait et ma jouissance que j’arrivais pas à lâcher, la vache Pfiouuu !!!

— La prochaine fois, j’irai plus doucement alors.

— Non non, c’était très bien hein !

— Oui, mais imagine que tu perds connaissance et je dois te faire du bouche-à-bouche ? C’est hors de question que je fasse ça alors que t’as la bouche blindée de sperme !

Shama éclate de rire.

— Tu me laisserais crever juste parce que j’ai du sperme dans la bouche ?

— Carrément !

— T’es vraiment un enfoiré Flo !

Je rigole à mon tour.

— En tout cas, content que tu sois de retour, ça m’avait manqué ta manière de faire.

— Me dis pas que David te délaisse.

— Oh non, mais avec toi, ça a une saveur particulière ; me dit-elle en me lançant un clin d’il.

— Content que ma saveur te plaise.

— Oui ! En parlant de ça, toujours aussi succulent ton foutre !

Après quelques minutes à récupérer de cette séance de baise musclée, nous allons nous nettoyer un peu avant de nous rhabiller et de partir. Nous nous arrêtons dans un snack pour manger sur le pouce puis repartons travailler.

Quelques semaines se passent, l’activité au sein de l’entreprise est très chargée, ce qui fait que les occasions de se voir avec Jenny ne sont pas si fréquentes, en tout cas, pas autant que je le désirerais. Elle passe beaucoup de temps avec son frère et ses parents, car d’après ce qu’elle m’a expliqué, ils ont le projet de déménager une nouvelle fois pour s’agrandir et même de faire une succursale ailleurs en France. Bref, beaucoup de chambardements en perspective et pas beaucoup de temps pour me rapprocher de Jenny autant que je le voudrais.

Lors d’une énième journée pendant laquelle se sont enchaînés les réunions et autres brainstormings, je finis l’après-midi avec Fred et Jenny, dans le bureau de cette dernière. Cette ultime réunion en comité restreint est interminable et je n’ai qu’une hâte, c’est que Fred cesse enfin de parler ! Il finit par le faire avant de prendre congé alors que la nuit est déjà en train de tomber et que tout le monde est parti depuis longtemps ; une fois seule, Jenny pousse un long soupir de soulagement avant de s’étirer de tout son long sur sa chaise.

— Oh putain, elle était sans fin cette foutue journée, lance-t-elle en se frottant les yeux.

— Je confirme ! dis-je en m’étirant à mon tour.

— Tiens, je pensais à un truc quand on était avec Shama tout à l’heure.

— À quoi donc ?

— Ben je me disais qu’elle était bien discrète en ce moment.

— Y a beaucoup de boulot pour tout le monde, y compris pour elle.

— Oui, mais bon, ça ne l’a jamais empêché de trouver un moyen de baiser, surtout ici ! Pas de stages dans les chiottes ou au garage ces temps-ci ? me demande-t-elle en me regardant d’un air suspicieux.

Au moment où elle me parle de Shama, je me décide à lui dire ce qu’il s’est passé le jour de notre retour au bureau après le voyage au Québec. J’avoue que l’idée de la rendre jalouse avec ça m’a traversé l’esprit, mais vu que le fait de baiser tous les trois est devenu presque aussi banal pour nous que de prendre l’apéro, je me dis qu’il y a peu de chance qu’elle tombe dans le panneau !

— Je pense qu’elle en a fini avec ça vu qu’à présent, elle a une garçonnière.

— Une garçonnière ?

— Oui, tu sais pas ce que c’est ?

— Ben si, mais une garçonnière, c’est pour un mec à la base.

— Je sais mais je connais pas le féminin de garçonnière donc tu m’excuseras !

— Et alors, donc ? Elle loue un appart’ ? Elle habite plus avec son mec ?

— Si si, mais une amie lui prête le sien quand elle est en déplacement pour son boulot pour qu’elle puisse l’utiliser.

— Ah d’accord, je vois. Putain, quelle salope elle alors !

— Ça, je confirme !

— Comment ça ? Me dis pas que tu l’as déjà sauté là-bas !

— Ben elle a insisté pour me faire visiter son nouveau nid à baise, tu penses bien que je ne pouvais pas refuser !

— Bah voyons ! Et vous y allez souvent ?

— J’y suis allé qu’une fois pour l’instant, le lundi de notre retour de Montréal.

— Donc pendant que je me faisais chier avec mes parents et mon frère, vous deux, vous vous déglinguiez !

— On y est juste allé entre midi et deux hein.

— Ben encore heureux que c’était pas pendant les heures de bureau ! Pffff

Je me lève et viens me placer derrière Jenny, toujours assise sur sa chaise ; je pose mes mains sur ses épaules et me mets à la masser doucement.

— Allez Jenny, fais pas la tête, elle te fera visiter à toi aussi, t’inquiètes pas. Y a même des chances qu’elle finisse par nous y inviter tous les deux.

Elle ne relève pas et se met à ronronner sous l’effet de mon massage improvisé. Je continue alors qu’elle fait doucement onduler sa tête de droite à gauche, dégustant mes caresses ; je finis par lentement faire descendre mes mains vers sa poitrine sur laquelle je passe jusqu’à arriver à son ventre que je me mets aussi à caresser. Mon visage au niveau du sien, je commence à poser mes lèvres dans son cou pour l’embrasser alors que mes mains parcourent toujours son ventre ; elle continue de ronronner en passant cette fois sa main dans mes cheveux pour me caresser la tête. Son visage se tourne vers moi et nos lèvres finissent par se rencontrer, enfin ; des frissons me parcourent le corps alors que nos langues s’emmêlent. Je ne pourrais vraiment jamais me lasser de la douceur de ses baisers, d’autant que celui que l’on est en train de s’échanger est particulièrement langoureux, à tel point que Jenny finit par se lever, nos lèvres toujours collées les unes aux autres, pour me faire face ; nous voilà en train de nous enlacer passionnément.

Alors que dans ma tête, je suis en train de me dire que ça y est, c’est peut-être le moment idéal pour lui annoncer mon envie d’aller plus loin, soudain, une voix s’élève dans le bureau.

— Jenny ? Florian ? Mais qu’est-ce que vous faites ?

Nous stoppons tout net notre baiser et nous retournons pour voir Fred, à l’entrée du bureau, qui nous regarde avec stupeur.

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