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Impulsions comateuses – Chapitre 6

Impulsions comateuses - Chapitre 6



Le lendemain, il ne vit pas le temps passer. Il reçut la visite de différents médecins intervenus lors de son coma. Il fut enchanté de les rencontrer, tous lui souhaitèrent bon courage pour la suite. Après manger, il eut une séance de rééducation importante, Roger finit de lui expliquer les différents exercices auxquels il devrait s’astreindre pour reprendre contrôle de son corps le plus rapidement.

En fin d’après-midi, il eut une rapide visite de sa mère qui n’avait pas beaucoup de temps, puis une visite du docteur Renaud.

— Théo, voici le Docteur Canfre, tu te souviens ?

Il releva la tête de son livre avec le sourire.

— Bien sûr, comment allez-vous Docteur ?

Héléna entra dans la chambre et sourit à son patient. D’origine vietnamienne, très légèrement typée, elle avait tout juste quarante ans.

— Bien et vous Théo, comment allez-vous ?

— Pour le mieux, vu que je retourne bientôt chez moi.

— Justement je viens voir à ce propos, dit-elle s’asseyant sur un fauteuil. Nous allons prendre rendez-vous dès la semaine prochaine.

— Bien sûr.

— Donc je pensais à lundi, cela vous va-t-il ?

La mâchoire de Théo se décrocha.

— Il vaut mieux demander à ma mère, je ne sais pas si elle m’a prévu quelque chose.

— J’appellerai ta mère pour qu’elle ne prévoie rien lundi matin, dit Karine.

Théo hocha la tête en direction de son médecin.

— Alors tu seras le premier de la journée, donc 9h lundi, cela te va ?

— Oui, bien sûr.

— Avant le rendez-vous, je voudrais que tu me notes sur une feuille toutes les activités sexuelles que tu as eues de la masturbation jusqu’aux rapports, lui demanda-t-elle froidement.

Théo eut un sourire goguenard et dit :

— Je pense qu’une feuille ne sera pas suffisante. Ha ha ha !

Voyant qu’il était le seul à goûter à sa boutade, il se tut en pinçant les lèvres.

— J’écrirai sur un carnet, dit-il à voix basse.

— C’est très bien, dit Héléna.

Théo ajouta lorsqu’elle se leva :

— Vu que je n’écris pas aussi vite qu’avant, pour le rapport avec le docteur Renaud je suis sûr qu’elle vous fera un bien meilleur résumé que moi.

Karine rougit jusqu’aux oreilles et ne sut quoi dire. Héléna la regarda avec de grands yeux et se tourna de nouveau vers son patient dit :

— Je préfère que cela soit vous qui me l’écriviez avec vos mots.

Théo leva les yeux aux ciels.

— Si vous y tenez.

— Au revoir Théo, dirent-elles en sortant.

— Au revoir docteurs.

Une fois dans le couloir Héléna demanda des explications.

— Tu as couché avec lui ? Murmura-t-elle d’une voix calme mais dure.

— Oui, il m’a un peu forcé la main.

— Il t’a violée !

— Non, on va plus dire que je n’ai pas vraiment cherché à me défendre.

— Oh, fit le Docteur Canfre.

Son regard se fit plus dur encore.

— Mais à quoi tu pensais bordel ?

Elle s’arrêta d’elle-même, sentant sa voix monter plus haut. Elle inspira doucement, regarda autour d’elle et continua.

— Pénétration et tout et tout…

— Mais en quoi ça t’intéresse ? Demanda Karine rouge comme une pivoine.

— Pour… pour faire mon diagnostic.

— Bah moi je n’en suis pas très sûre, et puis tu n’auras qu’à attendre son carnet et tu sauras tous les détails.

Elle se tourna et fila dans son bureau suivie de près par sa collègue. Une fois à l’intérieur Karine s’assit à son bureau et Héléna en face.

— Raconte-moi ce qu’il s’est passé Karine ! Demanda Héléna.

Sa collègue se mit le visage dans les mains et couina.

— Non, je ne peux pas te raconter comme ça… je ne sais pas… je me suis laissée aller… il a tiré sur ma corde sensible et voilà c’est tout.

Héléna se caressa le bout du nez de l’index. Elle réfléchit longuement aux paroles de sa collègue.

— C’est drôle ce que tu me dises ça comme ça.

Karine la regarda entre ses doigts.

— Et qu’est-ce qu’il y a de drôle ? Gémit-elle.

— Le fait qu’il a tiré ta corde sensible… lorsque j’ai rencontré les infirmières, elles m’ont dit la même chose… pas textuellement mais avec plus ou moins la même idée.

— Tu veux dire qu’il verrait les fantasmes des femmes qui l’entourent et chercherait à les réaliser ?

Héléna leva haut les sourcils, puis Karine se rendit compte que sans le vouloir elle venait de révéler son propre fantasme.

— Alors comme ça, on aime se faire chahuter un peu ?

Karine se cacha de nouveau le visage avec ses mains.

— Arrête s’il te plaît ?

Héléna rit de bon cur.

— Oh non monsieur ! Ne me faites pas de mal… ou alors doucement, dit-elle en imitant la voix de sa collègue.

— Arrête, arrête, arrête !

Elles continuèrent à discuter encore une bonne heure, puis se quittèrent avec le sourire.

Arriva donc le vendredi, Théo se sentit plus nerveux que jamais. Il ne réussit rien de bien toute la journée. La séance de rééducation fut un calvaire et travailler les cours fut une erreur. De plus les larmes menacèrent de monter à chaque personne, surtout les femmes, disant à quel point il allait leur manquer. Le docteur Renaud vint le voir après l’heure du repas.

— Alors il paraît que tu n’as rien voulu manger ?

— Désolé Docteur, je me sens un peu nerveux, je crois que… je suis… nerveux.

Karine fronça les sourcils devant son patient qui paraissait à bout. Elle prit sa tension et eut la désagréable surprise de la voir très haute.

— Théo il faut que tu te calmes un peu, dit-elle d’une voix douce.

Elle s’assit à côté de lui et lui demanda :

— Quelque chose ne va pas ?

— Demain je rentre dans une maison où je ne vais rien reconnaître et après je vais reprendre les cours… je vais devoir retourner à la vie active, je ne sais pas si je suis prêt.

— Mais ici tu ne connaissais rien ni personne et cela s’est bien passé. Tu as su avancer.

Il glissa sa main entre les cuisses du Docteur et en caressa l’intérieur.

— Non. A mon réveil, je suis comme né de nouveau et vous êtes toutes… les personnes qui se sont occupées de moi, comme une grande famille.

Du bout des doigts, il toucha la fine dentelle du slip de Karine. Celle-ci y répondit en se trémoussant.

— Le Docteur Canfre m’a expliqué qu’il ne faut pas non plus toucher toutes les femmes que je croise même si je ressens qu’elles en ont besoin ou que j’en ai envie, mes perceptions ne sont plus normales, je m’en rends bien compte, dit-il en secouant la tête de désespoir.

— Et là qu’est-ce que tu fais, dit-elle indiquant la main sous sa jupe.

— Oh ce n’est pas grave le docteur m’a indiqué que je pouvais continuer avec lesquelles j’ai déjà eu des relations sexuelles.

— Oh oui elle t’a dit ça ! Bien sûr, ironisa Karine en hochant la tête.

Théo hocha la tête et enfonça son index dans la fente humide de son docteur. Karine ne put s’empêcher de sourire à la sensation.

— Oui, elle est venue ce matin pour m’en parler.

Son index pénétra jusqu’à l’articulation, comme dans du beurre.

— Ouuuuh ! Merde !

Karine se leva et se dégagea du doigt.

— Tu es insupportable quand tu t’y mets-toi, dit-elle avec le sourire.

Il tira sur la jupe pour la rapprocher de lui.

— Je suis sûr que je serai bien moins nerveux après un moment particulier avec vous Docteur.

Karine ouvrit lentement la bouche, ses pupilles se dilatèrent et sa respiration se fit lente et chaude. Elle ferma les yeux et secoua la tête.

— Non, non, non, non, tu ne m’auras avec des mots tendres et de la pitié.

— Allez docteur…

Il respira profondément.

-… je sens que vous en avez envie, susurra-t-il haussant les sourcils.

Elle se dégagea et se pencha pour l’embrasser sur la bouche, le prenant par surprise.

— Et non, j’ai du travail, dit-elle en sortant sans un regard en arrière.

(Au moins là, je suis détendu… et peut-être un peu tendu aussi.)

Plusieurs médecins vinrent le voir pour lui faire un dernier adieu. Même Atia passa avec Roger pour un dernier au revoir.

Et enfin la dernière nuit arriva, et par chance ses deux infirmières préférées étaient de service. Noémie arriva en première et demanda :

— Alors mon chéri, ta dernière nuit ici ?

Théo, les larmes aux yeux, acquiesça sans pouvoir dire un mot.

— Oh mon chou, ne t’inquiète pas, tu viendras nous voir encore régulièrement.

— Vous allez me manquer toutes les deux, dit-il des trémolos dans la voix.

Il regarda derrière Noémie et demanda :

— Carline n’est pas avec toi ?

— Non elle arrivera plus tard mais ne t’inquiète pas je vais bien prendre soin de toi.

Carline arriva quelques minutes en retard, elle avait réussi à se libérer. Dans le long couloir Noémie n’était nulle part en vue et la seule porte d’où filtrait de la lumière était comme toujours celle de Théo. Elle fonça, ouvrit la porte et découvrit sa collègue avec ses lèvres de nouveau autour du gland de son patient.

— Noémie, qu’est-ce que tu fais ? Chuchota-t-elle furieusement.

Elle ne répondit et préféra finir d’avaler l’engin dans sa bouche.

— Noémie m’a dit que tu arriverais bien plus tard, elle m’a alors proposé une pipe et je n’ai pu lui refuser, révéla Théo.

Il prit un air penaud et continua :

— Je voulais t’attendre mais elle a dit qu’elle te passerait la main quand tu arriverais.

— Traîtresse ! Siffla-t-elle à sa collègue puis se tourna vers son patient. Non non, je vous déteste tous les deux.

Théo la regarda avec un sourire timide.

— Noémie était triste que je vous quitte, j’ai pensé que cela ne te dérangerait pas.

L’infirmière stoppa sa fellation pour le regarder.

— Je ne suis pas… triste, dit-elle avec humeur.

Théo lui attrapa le menton et l’embrassa. Le baiser fut si doux que même Carline n’osa pas l’interrompre. Noémie se colla au buste de son patient. Celui-ci glissa sa main dans le pantalon d’uniforme et palpa les fesses.

Carline sentit que son tour allait passer, elle ferma la porte et elle commença ce à quoi elle n’arrêtait pas de penser. Elle n’essuya même pas la salive de sa collègue, tout ce qu’elle voulait c’était cette verge dans sa bouche. La sensation du gland sur sa langue et la douceur du prépuce coincé entre ses lèvres.

Carline releva la tête et dit :

— C’est… trop… bon !

Elle reprit son office.

Théo relâcha enfin la bouche de Noémie. Des doigts titillant son anus, celle-ci poussa un soupir d’aise. Elle vit que sa place était maintenant prise.

— Tu n’as pas perdu de temps, dit-elle à sa collègue.

Elle se pencha pour approcher son visage de l’entrejambe de Théo. Carline grogna et dit :

— J’ai repris la main, alors tu peux y aller. Je t’appellerais pour ta sodomie.

Noémie secoua la tête et attrapa les testicules.

— Il y en a assez pour deux, dit-elle. Si tu me les laisses, je te laisse sa queue.

Carline se lécha les lèvres et accepta d’un signe de tête. Noémie goba un des testicules et le fit tournoyer dans sa bouche.

— Je suis content… que vous… vous soyez entendues, dit Théo avec difficulté, son service trois-pièces soumis à rude épreuve. Vous êtes toutes les deux merveilleuses. Je vais faire un max d’effort pour vous cette nuit.

Noémie sentit l’index de Théo rentrer dans son anus. Il commença des va-et-vient cherchant doucement à aller de plus en plus loin.

— Calme-toi, dit Noémie essoufflée.

— Pardon ? Dit Carline.

— Théo est en train de me titiller le cul.

Carline leva les yeux vers lui et vit son bras s’activant dans le pantalon de sa collègue, elle remonta jusqu’à son visage puis s’arrêta sur son regard plein de plaisir. Elle continua à le sucer mais sans rompre le contact visuel.

Il poussa d’un coup sec son index jusqu’à l’articulation.

— Ho ! Cria de plaisir Noémie. Arrête s’il te plaît, je veux faire ça dans la durée.

Carline hocha de la tête et sentit du liquide sortir de l’urètre de Théo. Elle augmenta le rythme.

— Carline, je vais éjaculer tu peux te retirer.

Celle-ci ne voulut aucunement se retirer et accéléra encore. Noémie fit de même et réussit à gober les deux testicules dans sa grande bouche.

— Humrrrr !

Théo éjacula avec force jets, Carline eu du mal à tout avaler et des filets coulèrent de la commissure de ses lèvres.

— Oh là ! Fit Carline l’esprit embrumé par le plaisir. C’était une sacrée charge.

— Désolé mais ça fait plus de deux jours que je n’ai rien fait.

— Attention ça coule, dit sa collègue en attrapant un gros filet entre ses doigts et le porta à sa bouche.

Pendant qu’ils discutaient, lui continua son va-et-vient dans l’anus de Noémie.

— Oh merde, dit-elle. Je ne vais plus tenir longtemps.

Elle s’aperçut que malgré son éjaculation, Théo n’avait pas débandé. Sa verge toujours aussi tendue était recouverte de leurs salives mélangées au sperme épais, cela lui provoqua un sentiment de déjà-vu. Elle baissa son pantalon et son string dans un même temps et repoussa le bras Théo.

Elle sauta sur le lit prenant par surprise sa collègue. Elle attrapa la verge et la dirigea directement vers son anus.

— Pas besoin de te presser Noémie, lui dit Théo.

D’un geste devenu naturel, il attrapa une lingette nettoyante et s’essuya la main. Noémie le regarda à ses paroles avec un désir brûlant.

— Noémie, la gronda Carline. Je voulais encore le sucer.

— Non tu as eu sa première éjaculation, maintenant c’est à mon tour, dit-elle ne détournant pas le regard.

Noémie commença à descendre sur le membre turgescent de Théo mais Carline intervint malicieusement.

Elle ramena la verge vers l’avant, Noémie grogna lorsque le gland écarta brutalement les lèvres de son sexe.

— Oups, fit-elle dans un souffle à l’oreille de sa collègue.

Noémie ralentit son mouvement car elle n’avait pas prévu de passer par là et dit :

— C’est… trop… bon ! Elle va juste là où il faut.

— Oui, c’est ça ! Juste là où il faut, c’est le bon terme.

La jeune infirmière ne rata pas une miette du spectacle et commença même à mouiller méchamment. Théo l’attrapa délicatement pas le bras, il glissa sa main sous son bas d’uniforme et il posa son majeur sur son clitoris. Il effectua des petits cercles avec le bout de ses doigts.

— C’est magique comment tu fais tout ça, dit-elle.

Noémie était concentrée les yeux fermés. Elle sentit la verge se frayer un chemin en elle. Elle ressentit différemment les pulsations de la verge. Elle en apprécia encore plus la douceur la sentant glisser entre ses lèvres avec délice. Elle sentit ensuite la main droite de Théo glisser sur son corps en direction de son sexe.

De son pouce, Théo, titilla le clitoris de son amante.

— Tu vas bien ? Tu veux que j’aille chercher du lubrifiant sur le chariot d’écho ? Demanda Carline, voyant son amie trembler.

— Non ma chérie, c’est juste divin.

Théo décida lui aussi de s’activer. Il enfonça son majeur dans le sexe de Carline, un liquide coula au creux de sa main et poussa sur ses cuisses pour son amante.

— Oh mon Dieu ! Fit Noémie en réponse à ses mouvements plus amples et plus rapides.

Elle finit de se déshabiller et se caressa les seins et quitta la position accroupie pour passer à genoux.

— Oh, c’est trop ! Continua-t-elle.

Carline se sentit étrangère à l’action mais ne voulut rien rater, elle s’approcha de sa collègue voulant vivre l’action à travers ses expressions.

Les lèvres de Noémie se tendirent dans un sourire, elle se caressa la lèvre inférieure de sa langue pour éviter de crier. Mais lorsque Théo décida d’aller fort en elle, elle céda. Elle attrapa sa collègue et l’embrassa à pleine bouche, afin d’éviter des cris qui auraient même réveillé des comateux.

La langue de Noémie attrapa les derniers reliquats de sperme et les amena dans la bouche de Carline. Celle-ci resta coite de ce baiser lesbien et ressentit le feu brûlant de plaisir à l’intérieur de sa collègue.

Elle décida de l’aider à obtenir son orgasme. Carline enfonça son majeur et son annulaire dans l’anus de sa collègue.

Noémie libéra sa bouche dit de vive voix :

— Carline ne fait pas ça, c’est trop…

— Je crois que je vais bientôt jouir, dit Théo. Je vais donner mes dernières forces.

Il poussa sous les cuisses de sa partenaire, la dégageant presque de son chibre.

— Qu’est-ce que tu fais mon amour ?, dit Noémie.

Elle le vit sourire et sut. Il la lâcha tout simplement, ses forces l’ayant quittée dix pénétrations plutôt elle sentit la verge coulisser à une vitesse folle. Associer à Carline qui utilisait ses doigts avec vivacité. Elle jouit bruyamment. Sa vessie se relâcha, plusieurs jets d’urine claire s’échappèrent. Elle faillit glisser, proche de l’évanouissement, mais sa collègue la rattrapa et la posa sur Théo.

— Je suis en train d’éjaculer, chuchota-t-il, à l’oreille de Noémie.

Noémie hocha la tête.

— Je la sens tressauter en moi.

Carline s’assit dans un fauteuil et se masturba sans se cacher devant eux.

— Oh ! Oh ! Oh !

Ils virent ses doigts s’activer sous le tissu jusqu’à ce qu’elle soit prise de tremblement. Elle sortit sa main et ils virent ses doigts goutter de cyprine.

La verge maintenant molle s’échappa avec un bruit de succion. Cela les réveilla, les infirmières se mirent en mouvement, Noémie se rhabilla et ce, avec difficulté, ses jambes tremblant terriblement, elle dut s’asseoir. Carline sortit un gant de toilette et remplit une bassine d’eau chaude.

Elle nettoya Théo sous les yeux de sa collègue. Carline prit son temps et nettoya précautionneusement la verge encore et encore. Elle s’attaqua ensuite aux bourses et fit de même.

— Euh ! Carline je crois qu’elle plus propre que propre, dit Théo. Si tu continues ça va faire comme d’habitude et…

La verge finit par se tendre de nouveau. Noémie vit Carline baisser son pantalon et passer au-dessus de son patient. Elle écarta sa fente de ses doigts et se planta sur la verge d’un coup puissant.

— En fait j’en ai vraiment trop envie, dit-elle avec un grand sourire.

Le genre d’envie qui est communicative, un vrai soleil dans la nuit.

— Oh Théo ! Je suis… je suis…

Il appuya de nouveau sur ses hanches, la pénétrant jusqu’au fond.

— Oh oui, c’est ça ! Je suis bien.

— Ta chatte dévore sa queue, on dirait une bête sauvage, dit Noémie s’approchant de sa collègue.

Elle monta sur le lit et passa ses mains sous le chemisier de Carline et lui attrapa les seins.

— Je vais t’aider comme tu m’as aidée.

Noémie descendit sa main droite et attrapa le clitoris de Carline entre son index et son majeur l’agita dans tous les sens. Carline jouit aussitôt en silence les yeux fermés mais la bouche ouverte sur un "ah" muet.

Noémie chuchota à son oreille :

— Maintenant que je l’ai prise dans la chatte, tu ne veux pas essayer dans le cul.

Carline eut le souffle court et repensa au moment où elle avait aperçu la sodomie furieuse de sa collègue.

— C’n’est pas un peu gros pour une première fois, répondit-elle à voix basse.

Noémie dédaigna et lui dit :

— Laisse-moi t’aider un peu avant.

— De quoi vous parler toutes les deux ? Demanda-t-il. Allez, on se concentre un peu !

Elles rirent, puis Noémie descendit et demanda à Théo :

— Tu peux encore tenir un peu ?

— J’ai éjaculé deux fois déjà, je vais pouvoir tenir toute la nuit comme ça.

Carline ouvrit grand les yeux et secoua la tête signifiant qu’elle, ne pourra pas.

— Je reviens tout de suite.

Elle fila vers le chariot d’écho, attrapa la grande bouteille de lubrifiant. Ensuite elle se repositionna derrière Carline et l’embrassa tout en mettant du lubrifiant sur ses doigts. Elle passa ensuite son index sur la pastille de Carline, qui se contracta et se releva un peu. Théo sentit le sexe s’éloigner et dit :

— Carline, tu vas bien ? Il ne me reste plus qu’un bout en toi.

Quand Carline redescendit, Noémie en profita pour enfoncer son index dans son anus.

— Eh Noémie ! Douce…

Noémie fit des va-et-vient vifs, le lubrifiant faisant son travail à la perfection.

-… ment, ça fait un peu m…

Carline ne put continuer à parler car sa collègue mit son majeur en plus. Elle retomba vers sur Théo mais réussit à se retenir une main de chaque côté de sa tête. L’expression de la jeune infirmière ne laissait pas de doute que d’être pénétrée depuis ses deux endroits donnait des sensations intéressantes.

Noémie tourna les doigts dans tous les sens, lubrifiant le plus possible. Carline subit cette torture sexuelle avec moult bruits de bouche qui n’eurent pas d’autre sens que de la libérer de la tension.

— Mais c’est que tu prends un pied d’enfer ma chérie, dit Noémie, qui vu de Théo était en position de levrette et avait l’air d’adorer sa position de force sur sa collègue.

— Tu aimes ça, hein ? Demanda-t-elle.

Carline ne pouvant répondre elle continua.

— Allez dis-le, que tu aimes la double pénétration ! Dis-le ! Dis-le !

Elle ponctua chacun de ses ordres par un coup rein et en enfonçant ses doigts plus loin. Au bout de deux minutes, Carline réussit à répondre :

— C’est trop bon je vais encore jouir, je vais… oh mon Dieu… je vais… Ho ho ho…

Elle jouit bruyamment et Théo devant cette activité lesbienne éjacula en tirant fort sur les hanches de Carline. Son gland se relâcha, enfoncé jusqu’à la garde.

— Fiou ! Je crois que je suis vide, mais vraiment vide ! Insista-t-il à l’adresse des infirmières.

Noémie, que plusieurs orgasmes avaient parcourue, s’écroula sur Carline qui s’écroula sur Théo. Tous trois restèrent ainsi plusieurs minutes avant que ce dernier leur dise :

— Les filles, je suis désolé de vous déranger mais j’ai du mal à respirer.

Elles se mirent chacune d’un côté, elles s’endormirent, mais à peine cinq minutes après un de leur biper sonna.

Elles ouvrirent les yeux et se rendirent compte de ce qu’elles avaient fait. Leurs regards se croisèrent avec gêne.

— Je suis désolée, dit Noémie. Je… j’ai… te voir excitée ainsi je me suis…

— Arrête là Noémie ! Merci, tu m’as fait prendre un pied d’enfer… mais je pense qu’il faudra reparler de tout…

Elle montra les draps pleins de lubrifiant et de toutes sortes de sécrétions corporelles.

-…ça, plus tard. Pour l’instant nettoyons un peu.

— Et personne ne me remercie après tout ce que j’ai fait moi aussi.

Noémie embrassa Théo puis Carline aussi.

— Tu viens de faire l’amour avec deux infirmières en même temps, je pense que c’est déjà bien, dit cette dernière.

Il hocha la tête en mettant ses mains derrière sa tête et entama un monologue :

— C’est clair qu’à vous deux, vous avez quasiment toutes mes premières fois, première fois sans capote, première pipe, première sodomie… donnée, pas reçue !

Il rit de sa vanne mais pas ses infirmières qui le regardèrent, atterrées.

— Première noire bien sûr et pour la fin, première fois avec deux femmes.

Carline arriva avec un bac pour le laver et cette fois, définitivement.

— Tu es fier de ta liste ? Demanda-t-elle.

Noémie se rapprocha avec une serviette.

— Fier de votre dévotion, tout le service mérite des remerciements mais vous deux méritez une coupe ou une médaille.

Elles rougirent et rirent de bon cur, mais lorsqu’elles eurent terminé de le nettoyer le cur n’y était plus.

— Bon, dit Carline les yeux brillants et la voix enrouée. Repose-toi bien et fais attention à toi.

Théo hocha la tête mais sentit que lui aussi était très touché.

— Oui mon chéri, reprit Noémie. Et surtout fais attention aux femmes qui t’entourent.

— Oui, je garderai mes mains dans mes poches.

— Tu es quelqu’un de bien mon chéri, reprit Noémie.

Elles lui firent un bisou sur chaque joue et lui souhaitèrent une dernière fois bonne nuit.

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