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INITIATION PERVERSE – Chapitre 3

INITIATION PERVERSE - Chapitre 3



"INITIATION PERVERSE"

Suite (3)

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De : c joelle <joelle410@…>

À : Ph B <philb_2000fr@…>

Envoyé le : lundi 18 janvier 2013 : 08h36 Objet : RE: Correspondance privée

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Les fêtes de fin d’années passées, sapin et guirlandes rangées, champagne et petits fours remisés, chocolats emmagasinés sur les hanches, me voici prête à reprendre le récit de mes aventures adolescentes.

Or donc……

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Ces brèves rencontres devinrent vite une habitude et durèrent jusqu’à l’été. Mes copines, après avoir été aveuglées par la jalousie, voyaient clair maintenant, en tout cas beaucoup plus que moi. Elles essayaient de m’interroger, à demi mots, de me faire comprendre dans quelle impasse je me trouvais. Elles avaient toutes un petit ami de leur âge C’était l’époque des "roulages de pelles", des caresses. Quelques unes avaient franchi le pas, classiquement à l’époque , sur la banquette arrière d’une voiture, au fond d’un chemin creux. Moi j’étais seule, ne trouvant aucun intérêt aux garçons de mon âge. Il faut comprendre aussi qu’à cette époque, ce qui hantait les filles , c’était la peur de "tomber enceinte". J’en ais vu quelques unes arrêter leurs études pour se marier à 17 / 18 ans. La contraception était tabou. Quelques garçons courageux osaient rentrer dans une pharmacie acheter des préservatifs, mais ils étaient peu nombreux. Pour les filles, c’était, la course au bon plan, pour avoir la pilule. J’avais la chance d’avoir une bonne copine qui, par l’intermédiaire de sa sur et du copain de celle ci ou quelque chose comme ça, m’approvisionna à partir de mai.

Car j’avais bien compris que mon Roméo ne m’avait pas encore sautée par crainte de me mettre enceinte ( un de ses rares geste d’attention, ou plus surement, de protection pour lui même)

les pipes brutales se succédaient 2 à 3 fois par semaine au retour du train, m’obligeant à inventer des histoires à ne plus en finir pour justifier mes horaires aléatoires d’arrivée à la maison. Ca l’amusait énormément de m’éjaculer dans la bouche et de m’interdire l’accès à la petite cuisine de la gare où j’aurais pu me nettoyer. Parfois il essuyait sa queue sur mes lèvres ou mon visage et j’avais juste le temps de me nettoyer avec un mouchoir en papier avant qu’il ne m’expédie dehors. Heureusement qu’il n’y avait jamais personne dans la salle d’attente.

J’avais maintenant, toujours une petite bouteille dans mon sac et c’est sur le chemin du retour que je me mettais discrètement en état….

le jour vint où je lui annonçai que je prenais la pilule. Toujours aussi naïve , je pensai que cette nouvelle l’amènerait à une tendre étreinte .Au contraire cela sembla décupler sa bestialité . Il me fit enlever mon pantalon pendant qu’il baissait le sien , m’arracha littéralement ma culotte qui se déchira au passage des chaussures , m’assis sur le bureau, me releva les jambes et me pénétra , en force. j’eu horriblement mal car je n’avais pas eu le temps de mouiller et j’étais encore peu expérimentée. Quand il constata que je n’étais plus vierge, ça le mis en colère. Il m’insulta plus que de coutume , me traitant de pute et de salope et me donnant de tels coups de reins que le bureau se déplaçait. j’avais horriblement mal , même si j’arrivais à mouiller un peu.Il déchargea quand même assez vite et je n’eu évidemment pas d’orgasme (je n’en avais encore pas eu par coït). Je du partir encore plus vite , après avoir remis ma culotte déchirée et pris ma claque habituelle , plus violente cette fois, sur mes fesses nues. Je retournai à la maison, le vagin en feu, marchant difficilement, sentant le sperme couler sur mes cuisses .

Prétextant un dérèglement intestinal et des devoirs urgents, je m’enfermai un bon moment, dans les WC et la salle de bains puis dans ma chambre, avant de réapparaître pour le diner, sous l’il de plus en plus suspicieux de ma mère.

Cela dura jusqu’aux vacances. Régulièrement j’avais droit désormais à ma séance de baise: je commençais par le sucer puis il me prenait , n’importe où n’importe comment: souvent dans les sacs de courriers , dans un cagibi annexe. Quelquefois il prenait quelques précautions: me doigtant un peu avant de me pénétrer Cela se terminait régulièrement par une éjaculation en moi. Parfois, cependant, il se retirait juste avant de décharger pour bien m’engluer les poils. Quelquefois aussi il essaya de me mettre un doigt dans l’anus, mais ça me révulsait et il n’insistait pas . J’avais droit à chaque fois à une claque sur les fesses: si violente que parfois j’en partais en avant ces rapports me dégoutaient de plus en plus, j’avais envie d’arrêter , mais dés que je le voyais j’obéissais.

je m’étais inscrite au judo et au tennis afin le soir, dés l’arrivée du train et après m’être faite sauter, d’aller, en courant, à l’entrainement sans passer par la case maison. Cela m’obligeait à trainer le sac de sport au lycée mais me permettait surtout de prendre une douche avant de rentrer. Je pense que les partenaires de l’époque devaient avoir des doutes sur mon hygiène ….sentant souvent la sueur et "la baise" à mon entrée dans les vestiaires.

Je passai, malgré tout cela, brillement en terminale et les grandes vacances arrivèrent. Je devais donc partir deux mois en Creuse où une tante possédait une librairie et "m’ embauchait " tout l’été avec un joli pécule en perspective. Je tergiversais bien un peu…à cause de Roméo, des amis, je ne sais pas trop…

La famille, elle, ne tergiversa pas et me conduisit, sans discussion possible, à Guéret.

Je passais deux mois agréables, dans une abstinence totale si ce n’est quelques bécots les samedi de bal et quelques masturbations furieuses dans ma chambre, la pensée tournée vers Roméo et les yeux sur de magnifiques livres pornographiques, sur papier glacé. Il faut dire que la librairie possédait un rayon (une étagère) porno, bien cachée au fond du magasin . Avec ma tante , nous riions beaucoup et faisions des paris quand un monsieur s’y dirigeait. Elle prenait en plus un malin plaisir à la caisse, à faire durer l’encaissement

Les vacances se terminèrent, j’avais oublié Roméo je crois même que j’avais décidé de rompre.

Je revins donc en Charente.

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Date: Mon, 18 janvier 2013 :10h23 +0000

De: philb_2000fr@…

objet: Re: Correspondance privée

A: joelle410@…

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Chère Joelle

C’est avec un immense plaisir qu’à mon arrivée au bureau, j’ai découvert, sur mon ordinateur, votre nouveau mail. Plaisir terni par un peu de frustration, car, comme je vous l’ai dis, vos aventures et leurs narrations déclenchent chez moi un rapide processus d’excitation et, au bureau, il ne m’est pas facile de masquer mon érection et encore plus de l’assouvir…..enfin vous voyez!. (je m’interroge d’ailleurs de savoir si, ce qui m’excite le plus, n’est pas de vous imaginer , me confiant sans pudeur vos aventures érotiques de (excusez moi) "petite salope" ou les aventures elles même. Il me tarde d’être à ce soir, afin , lorsque mon épouse sera couchée, d’allumer mon ordi et relire votre texte tout en me masturbant. le foutre chaud qui engluera mes mains sera un hommage à votre perversité.

A ce sujet, j’aimerais tant une photo de vous à cette époque. Certes votre photo, nue , charmante femme mature, que vous avez eu la gentillesse de m’adresser accompagne mes pratiques solitaires autant que votre texte, mais j’aimerai tant y adjoindre une photo de l’époque des faits pour voir à quoi ressemblait cette "petite pute"

Vivement la suite

Baisers passionnés

Philippe

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De : c joelle <joelle410@…>

À : Ph B <philb_2000fr@…>

Envoyé le : mercredi 20 janvier 2013 : 022h30 Objet : RE: Correspondance privée

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Bonjour cher ami

Je suis très sensible à vos "hommages gluants". Il y a une très grande fierté (et un grand plaisir) pour une femme à amener un homme au bout du plaisir.

J’ai trouvé une photo de moi à cette époque. Il faudrait que je la scanne et je ne sais pas faire. Il va falloir trouver un prétexte pour que mon mari le fasse.

bisous

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Date: Thu, 20 janvier 2013 :23h03 +0000

De: philb_2000fr@…

objet: Re: Correspondance privée

A: joelle410@…

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Chère amie

J’attends avec impatience ce cliché. Utilisez tous vos charmes(ils sont importants) et vos talents (ils sont innombrables) pour que votre mari numérise rapidement cette photo

Une petite question:

J’aimerai comprendre ce qui vous attirai chez cette homme, alors que vous n’éprouviez pas de plaisir et qu’en plus il vous brutalisait.

Bises

Philippe

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De : c joelle <joelle410@…>

À : Ph B <philb_2000fr@…>

Envoyé le : dimanche 25 janvier 2013 : 10h15 Objet : RE: Correspondance privée

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Bonjour

Je profite de ce que mon mari soit à la chasse pour essayer de répondre à cette question qui vous interpelle et qui m’a longtemps tourmentée: "comment une jeune fille, somme toute normale, je veux dire par là sans problèmes familiaux ou autres, peut accepter (et en quelque sorte réclamer) les sévices sexuels d’un pervers?"

Longtemps, j’ai pensé qu’il s’agissait d’une "connerie" d’adolescente rêvant de l’amour fou avec l’homme idéal ou plutôt idéalisé. Cet éblouissement qu’on les midinettes devant les stars. C’était ma star, j’étais sa fan , prête à tout pour un regard, une parole, un sourire. C’était vrai au début , mais sans dévoiler la suite de l’histoire, je pense qu’un autre type de relation beaucoup plus pernicieuse s’est développée entre nous deux. Au delà du sexe, il mettait en place une stratégie de domination beaucoup plus perverse. Cette stratégie à réussie car je suis devenue dépendante de lui , malgré tout ce qu’il m’a fait subir (vous comprendrez en lisant la suite de cette aventure). En vieillissant je me suis un peu documentée et je me suis rendue compte que son emprise avait induit chez moi, une dérive psychologique . Avez vous vu le film portier de nuit? où une rescapée d’un camp nazi retrouve beaucoup plus tard un de ses bourreaux et redevient sa maitresse. Il y a eu entre nous quelque chose de ce genre: cette relation perverse entre la victime et le bourreau, j’étais un peu la nouvelle Justine, chère au Marquis de Sade, ou peut être avais je été atteinte d’une sorte de syndrome de Stockolm pour éprouver de l’ampathie pour mon tourmenteur. Enfin tout cela est loin. C’est un souvenir et je suis guérie.

Au fait j’ai la version numérique de la photo, je vous l’envoie

bises

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