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Je me découvre coquine – Chapitre 2

Je me découvre coquine - Chapitre 2



Une fois au fumoir, Max et moi profitons d’être seuls afin de discuter un peu de ce qu’il vient de se passer.

Avant ce soir, je ne me serais jamais crue capable d’aller en club libertin, encore moins d’y faire une partie à trois, et pas plus de pratiquer la double pénétration. Je suis très libérée sexuellement, mais cette soirée me questionne à plusieurs niveaux…

Suis-je finalement réellement une salope comme le disent certains ? Est-ce moralement acceptable de faire ce que je viens de faire ici, dois-je continuer, revenir en arrière, en rester là ? Autant de questions qui me tourmentent et dont je fais part à Max.

Son discours est posé, il faut dire que pour lui ça n’est pas une première, il a eu le temps de prendre du recul. Selon lui, non, je ne suis pas une salope, je suis une femme épanouie qui sait prendre le plaisir où il est. Tant que ça se passe entre adultes consentants, il n’y a pas de soucis. Quant au fait de savoir si c’est moralement acceptable, il me dit, très justement, qu’il n’y a que moi qui peux répondre à cette question.

Je dois être en mesure de me regarder dans un miroir sans honte, en étant heureuse de ma vie, que ce soit sur le plan sexuel ou autre. Il me précise tout de même que ce qui se passe entre ces murs reste entre ces murs. J’aborderais, et lui aussi, les choses différemment si ce genre de pratique avait lieu avec n’importe quel premier venu dans la rue, en boîte ou de la salle de sport par exemple. Ça ne ferait pas pour autant de moi une salope, une fille légère ou autre, mais disons que je pourrais rapidement obtenir une réputation de fille « facile ».

Donc se protéger en restant dans le milieu libertin, a priori avec des gens respectueux donc, permet d’assumer plus facilement.

Après tout, il est aussi vrai que jamais on ne qualifierait un homme participant d’un plan à trois de salop, vicieux ou obsédé sexuel. Pourquoi est-ce que ça serait le cas pour moi ?

Pour ce qui est de continuer, arrêter ou revenir en arrière, Max me conseille de ne pas continuer mon expérience ici ce soir, mais au contraire, de rentrer, me détendre, digérer, et que nous en reparlerons plus tard. Je ne le connaissais pas aussi sage. J’apprécie son conseil, il a certainement raison, je dois assimiler ce qui vient de se passer avant de décider de la suite que je donnerai à ma vie sexuelle.

Je retourne donc au vestiaire après ma cigarette et après avoir salué Max. Je le remercie chaleureusement, il me dit qu’il prendra de mes nouvelles dans les jours qui viennent, puis il me félicite de ce que je viens de faire, et d’avoir sur être à l’écoute de mon désir.

Me voilà dans la voiture. Je marque un temps d’arrêt. Je me sens encore humide de désir, et le sentiment de honte ou de gêne qui me hante se fait doucement plus brumeux. J’espère que les choses vont continuer dans ce sens ! Je démarre et prends la route pour rentrer. Arrivée à la maison, je file prendre une vraie douche, rapide mais réconfortante. Je n’arrive pas à m’empêcher de me caresser, ma petite chatte et mon cul. Il y a à peine plus d’une heure, j’avais une queue bien dure dans chacun de mes orifices, et je vivais certainement le plus intense des orgasmes qu’il m’ait été donné de connaître jusqu’à présent. Mes doigts s’attardent sur mon clitoris et glissent sur ma fente. Je viens appuyer mes caresses du jet d’eau chaude, et je me remémore les scènes que j’ai vécues au sauna… C’était beau, c’était bon.

Rassasiée, mon corps et mon esprit n’attendent plus qu’une seule chose, aller me coucher et avoir une bonne nuit de sommeil.

Ma nuit est assez agitée, partagée entre des rêves érotiques, voire pornographiques, et d’autres, plus cauchemardesques, dans lesquels tout le monde connaissait mes pratiques sexuelles, jusqu’à ma mère qui me reniait. Ce dernier m’a fortement perturbée.

Une fois réveillée, le regard dans le vide, je me demandais pourquoi en tant que femme, je ne pouvais être fière de mes désirs et de ma vie sexuelle… je n’ai trouvé aucune bonne raison à cela. C’est à ce moment que j’ai décidé de vivre pleinement mes désirs, d’écouter mon corps, de le nourrir de ce qu’il demande.

Histoire de me ressourcer, je décide d’aller me faire faire un soin du visage en institut, quant à ce soir, même si je ne me l’avoue pas encore consciemment, je crois bien que je vais retourner au sauna libertin, mon désir commence à m’envahir dès mon petit-déjeuner terminé.

Cela dit, ça n’est pas le moment de penser à ce genre de choses. Je me dirige dans ma chambre, et j’enlève ma petite nuisette et mon short de nuit, je m’admire nue. Je me trouve jolie même si j’aimerais bien avoir un corps plus ferme et quelques kilos en moins. Ma vie personnelle me permet cependant de savoir que je reste désirable aux yeux de beaucoup d’hommes, la soirée d’hier me le confirme plus encore. Ce matin, j’ai envie de me sentir femme, sexy et désirable. Je veux me faire plaisir.

J’enfile un joli soutien-gorge en dentelle, le string assorti, un porte-jarretelles, des bas et une robe qui met en valeur ma poitrine et mes jambes, bras nus, bretelles fines.

Ainsi vêtue, je descends acheter ma baguette. Je vois aux yeux des clients et du vendeur qui doit à peine avoir 20 ans que je produis mon petit effet. J’aime me sentir désirée et admirée, ça flatte mon ego et ça me donne confiance en moi. Aussi, ça m’émoustille, surtout dans mon état d’esprit actuel.

Je rentre ensuite déposer mon sac, et je file en ville pour profiter du beau temps, ainsi que pour faire de petites emplettes. Je suis d’humeur légère. La météo étant favorable, beaucoup de filles et de femmes en ont profité pour sortir leurs tenues légères. J’ai pour ma part droit à beaucoup de sourires de ces messieurs, et je ne peux malheureusement pas éviter le comportement de certains goujats sans gêne, aux commentaires déplacés, voire salaces. Je vais me prendre une nouvelle robe, très décolletée, devant comme derrière. Elle est noire, un bandeau de dentelle sur les flancs, je ne pourrais pas la porter avec des sous-vêtements, ou alors il faudra que j’en trouve qui soient assortis avec.

Je me fais plaisir et je flâne en ville. Je m’arrête à une terrasse afin de me désaltérer. Bien sûr, certains hommes m’abordent et me draguent. Cela va des sourires en coins discrets mais appuyés quand même, à ce jeune homme, vingt-cinq ans maximum qui vient s’asseoir à côté de moi. Nous échangeons un court instant, mais je lui fais comprendre assez explicitement que j’apprécie son initiative et son respect, cependant j’ai juste envie de profiter de ma journée, et du soleil.

Après une jolie balade il est maintenant presque dix-sept heures trente, le soleil est encore chaud, mais j’ai les jambes lourdes. Je file vers le tram pour rentrer chez moi et me reposer. Une fois assise dans ce dernier, mes jambes sont presque entièrement dévoilées par le tissu qui se relève. Devant moi, un grand brun, dans la quarantaine je pense, un regard de braise, une barbe de trois jours et un sourire ravageur qui ne gâche rien. Je le vois qui me regarde, fixement, mais étrangement, ça n’est pas dérangeant. Je lui rends son sourire, tout en croisant mes jambes, dévoilant un peu plus le haut de mes cuisses.

Son visage s’illumine devant ce spectacle. Il change de place pour venir occuper celle à côté de moi. Il prend soin de ne pas empiéter dans mon espace vital cependant, c’est toute son attitude qui sent le respect.

Ce grand mâle ténébreux réveille en moi toutes les visions de délice d’hier soir, je repense à Max et Paul en train de me prendre, je sens que ma petite chatte s’humidifie avec l’approche de ce prétendant.

Je ne me reconnais pas, je ne sais que penser sur l’instant. Suis-je en train de me libérer sexuellement, ou suis-je en train de dériver dans un univers sombre que je n’ai qu’effleuré du doigt pour le moment ?

Je ne veux pas devenir une fille facile ou une salope, mais j’ai simplement envie de profiter de la vie et de ses plaisirs, sans me perdre.

— Vous êtes une très belle femme et avec beaucoup de charme pour ne rien gâcher !

— Merci, vous n’êtes pas mal non plus, vous avez une certaine aura… plutôt agréable.

— J’en suis flatté ! Je ne sais pas à quel arrêt vous descendez, mais ça vous dirait que nous allions boire un verre histoire de faire connaissance ?

— Je viens juste de boire un verre en ville, je suis fatiguée de mon escapade de l’après-midi, je préfère rentrer chez moi. Désolée.

— Tant pis, je comprends.

Il reste silencieux à côté de moi. Je sens son odeur, agréable, j’entends son souffle. Pour tout dire, il m’excite, je le désire, mais je ne suis pas prête à sauter ce pas de coucher avec un parfait inconnu rencontré par hasard. Ça n’est pas comme en club ici, nous ne sommes pas ici dans une quête commune de plaisir sexuel. C’est peut-être étrange, mais c’est comme ça que je le ressens.

Par contre, je ne vais pas laisser passer ce bellâtre, j’ai envie de le revoir.

— Par contre, j’aimerais bien avoir votre numéro de téléphone, je vous rappellerai lorsque je serai disponible pour aller boire un verre, qu’en dites-vous ?

Il marque un instant de pose en me fixant avec ses beaux yeux. Comme s’il voulait être certain de ce qu’il vient d’entendre.

— Avec grand plaisir, je vous envoie un SMS ?

— Non, si ça ne vous dérange pas, je préfère noter votre numéro et vous contacter plus tard, ça ne vous dérange pas ?

— Pas le moins du monde !

Il me donne son numéro juste à temps, mon arrêt arrive. Je le note et, je ne sais pas ce qu’il m’est passé dans la tête, je caresse sa cuisse en me levant, je me retourne en lui lançant un « à bientôt » qui ne laissait que peu de place au doute quant à mes intentions réelles. J’ai l’impression d’être une femme différente.

Une fois descendue du tram, je n’ose pas me retourner, je me dirige directement vers chez moi. Heureusement, je dois marcher un peu avant de m’engouffrer dans mon entrée, j’ai dû tourner ainsi dans différentes rues, je suis donc certaine que l’inconnu du Tram n’a pas pu voir où j’habite. Je me rends d’ailleurs compte qu’obnubilée par mon désir et certainement mes hormones, je n’ai même pas pensé à lui demander son prénom…

Enfin, je me force à ne pas culpabiliser, après tout, je n’ai rien fait de mal et prendre un numéro de téléphone n’engage à rien.

Me voici arrivée chez moi. Je suis émoustillée par ce qu’il vient de se passer, j’ai envie de me détendre, mais pour tout dire, j’ai surtout envie de sexe. Je me remémore ma soirée d’hier, je m’imagine ce que je pourrais faire avec ce bel inconnu, je suis en train de me liquéfier.

Comme souvent lorsque je suis dans cet état, je vais prendre un bain. Seulement, cette fois-ci, ça n’est pas mon petit canard vibrant que j’emporte dans l’eau avec moi, mais plutôt mon godemiché réaliste aux dimensions disons assez respectables.

Je fais couler l’eau, je m’assieds sur le rebord de la baignoire pour vérifier que l’eau est à température. En attendant d’arriver au mélange chaud et froid désiré, je ne peux m’empêcher de glisser mon autre main entre mes jambes. Je suis tellement humide que j’en coule presque. Mes doigts glissent sur moi. Je viens enfoncer mon index dans ma petite fente, je le lubrifie de ma cyprine, puis je remonte vers mon clitoris, déjà gonflé. Le premier contact est délicieux, comme libérateur.

J’en oublie l’eau, je laisse la baignoire se remplir. Je m’adosse au mur et je relève une jambe sur le rebord. Face à moi, je peux me voir dans le miroir mural, je m’excite toute seule. Je n’en avais pourtant pas besoin. Je ferme les yeux et tout se mélange dans mon esprit, Max, Paul, le bel inconnu, le sauna libertin, mon expérience d’hier soir, mes envies, mes fantasmes…

Je me surprends à gémir alors que je suis seule. D’habitude, je n’exprime mon plaisir qu’avec mes partenaires pour les encourager à continuer et les exciter plus encore.

Mais là, c’en est trop, mon esprit tourne trop vite pour que mon corps ne suive, j’ai besoin d’extérioriser.

Je me jette presque dans l’eau avec mon accessoire en main. J’ai envie qu’il me remplisse vite, de le sentir glisser tout au fond de moi.

Je relève mes jambes sur le rebord de la baignoire, puis je fais coulisser mon gode sur mes lèvres qui n’en peuvent plus d’attendre de se faire pénétrer. Je présente ce gros gland de plastique à l’entrée de ma chatte, et je pousse doucement par à-coups. Petit à petit, il écarte mes chairs jusqu’à me dilater suffisamment pour se frayer un chemin en moi. Je le sens qui passe sous ma pression, mon vagin qui s’agrandit pour le laisser passer. Je sens que je me referme légèrement derrière ce gland artificiel, je sens les veines délicieusement dessinées, je me sens de plus en plus possédée par ce jouet qui va, je l’espère, me combler sous peu.

J’accentue ma pression jusqu’à le sentir, enfin, buter contre ma matrice, au plus profond de mon intimité. Je tire alors dessus. La sensation est agréable, puis avant qu’il ne sorte, je repousse dessus pour l’enfoncer en moi. J’ai l’impression qu’à chacun de ces mouvements, je peux le pousser un peu plus en moi. Au bout de quelques instants, je dois bien avoir réussi à enfoncer une vingtaine de cm en moi, je ne cherche pas à aller plus loin, mais j’accélère la cadence. J’entends le clapotis de l’eau qui s’accélère au fur et à mesure que mon bras s’agite pour enfoncer en mois cette tige de plastique.

Je m’agite, encore et encore, de plus en plus vite. Le plaisir qui monte me fait inconsciemment relever le bassin, ma petite chatte est maintenant hors de l’eau, je peux donc entendre le bruit de mes fluides, plus abondants que jamais, font en permettant à mon gode de glisser vivement en moi.

Soudain, l’orgasme explose sans que je ne l’aie senti arriver. Mon plaisir montait doucement, mais lui est arrivé d’un coup, en même temps que j’imaginai l’inconnu du tram se pencher sur moi, nue, une main sur mes seins, en train de me besogner vivement. La vision de ses yeux plongés dans les miens, et m’imaginer, les jambes écartées face à lui me pénétrant de vif coup de reins, ont fait exploser en moi cette vague de plaisir que j’aime tant.

Après cet intense moment, je me laisse retomber d’un coup dans l’eau, inondant ainsi ma salle de bain. Mais pour tout dire, je n’en ai pas grand-chose à faire. Je ne pense qu’à revoir cet inconnu qui vient, sans m’avoir touché jusqu’à présent, de me faire avoir l’un de mes meilleurs orgasmes.

Je me lave, me sèche et sors de la salle de bain.

Je décide de l’appeler, et de rester nue pour rester excitée comme je le suis déjà.

Mes doigts ne sont pas assurés en sélectionnant son numéro de téléphone. Je tremble presque, autant de peur que de désir.

Ça sonne, une fois, deux, trois… je raccroche, j’ai trop peur, presque honte de moi. Je jette mon téléphone sur le lit, je reprends mes esprits.

Je ne vais quand même pas appeler un inconnu, lui donner rendez-vous ce soir, ou même dans une heure pour finalement baiser avec lui je ne sais pas où ! Parce que je dois être honnête avec moi, c’est bien ce qu’il se passerait. Je suis actuellement telle une braise que le vent entretient, et de laquelle le petit bois s’approche. Si les choses continuent ainsi, je pourrai bientôt allumer un véritable brasier.

J’ai peur et j’ai honte, mais je suis toujours aussi excitée. Je me demande si je ne dois pas rappeler Max pour retourner au Sauna, ou si je ne vais même pas y aller seule. C’est bête à dire, mais dans mon esprit, j’aurais moins honte d’aller baiser au sauna, lieu où tous les « invités » savent pourquoi ils sont là, que de coucher avec un inconnu croisé dans la rue quelques heures avant.

Mais avant même que je ne résolve ce cruel dilemme, j’entends mon téléphone vibrer sur le lit. C’est l’inconnu qui m’appelle ! Quelle idiote je fais. Bien sûr, maintenant il a mon numéro, et si je laisse sonner, il va entendre mon message et n’aura plus aucun doute sur qui je suis. Il saura même mon prénom alors que je ne sais rien de lui…

Je suis tétanisée devant cet écran qui me propose de prendre l’appel ou de le rejeter. Toujours nue, à genoux sur mon lit. Sans m’en rendre compte, j’attrape le téléphone et je décroche, juste avant que la messagerie ne prenne le relais.

— Allo ?

— Bonjour, ou plutôt re-bonjour je crois. Ne nous serions-nous pas croisés dans le tram ?

Il n’est pas sûr que ce soit moi, mais il se doute bien…

— Si c’est bien moi. Je me suis rendu compte que je ne t’avais même pas demandé ton prénom pour mettre ton numéro dans mon répertoire et je ne voulais pas mettre « inconnu du tram » !

Ouf, je ne sais pas d’où ce prétexte m’est sorti, mais il me sauve la mise au moins il ne peut être sûr que je l’appelle parce que je suis excitée comme une puce !

— Ah d’accord ! (je sens une pointe de déception dans sa voix) Je pensais que finalement tu avais envie d’aller boire un verre. Moi c’est Alain. A qui ai-je l’honneur ? Moi aussi je vais mettre ton numéro dans mon répertoire, et j’espère bien l’utiliser souvent !

Mince, coincée, mais après tout, je ne risque rien à lui donner mon prénom.

— Agathe.

Il sent certainement ma réserve, ou mon excitation ou les deux. Je ne sais pas quoi dire, et ce petit blanc devient rapidement gênant.

— Enchanté, ce prénom te va à ravir, il est aussi joli que toi.

Quelle phrase banale, mais dans ces conditions, dans sa bouche, et moi, nue, le téléphone collé à l’oreille, elle me fait frémir.

— Merci et…

— Oui ?

— Finalement j’aimerais bien aller boire un verre…

Mais quelle idiote ! Si ça se trouve c’est un psychopathe !

— J’en suis ravi ! Tu es libre ce soir donc, ou tu préfères peut-être un autre jour ?

— Disons que je viens d’avoir une soirée qui s’annule (menteuse !!), et je me suis dit que ça serait une bonne idée d’en profiter pour faire connaissance.

Nous discutons ainsi, histoire de fixer l’heure et le lieu de rendez-vous, pendant cinq petites minutes, et lorsque tout est réglé, nous raccrochons. Je pose le téléphone et sans m’en rendre compte, mon autre main s’était glissée sur mon sexe, mon majeur est tout humide de mon excitation.

« Il faut que tu te reprennes ma fille, tu commences à agir avec ton corps plus qu’avec ton esprit, fais attention ! ». Et puis zut, on va aller boire un verre, j’ai une heure pour me préparer, on sera dans un lieu public, je ne risque pas plus que si je sortais avec des amis.

Sauf que je sais que ce soir, j’ai envie de sexe, que ne suis plus la même qu’il y a vingt-quatre heures, j’ai ouvert une porte que je ne peux et ne veux pas refermer. Le plaisir physique est trop grand pour que je n’en profite pas quand il est à portée de main.

Je suis tellement excitée que je serais prête à y aller en robe sans sous-vêtements, mais ça ne serait pas un bon signal je pense. Je ne voudrais pas qu’il me prenne pour une fille légère, voire facile. Je ne veux rien d’autre que du plaisir physique, mais je tiens à mon image, je tiens à pouvoir me regarder dans un miroir sans avoir honte de moi. J’en ai envie, mais je ne le ferai pas. Sur ce coup-là, mon cerveau domine mon corps.

Je m’habille, en robe, rouge cette fois, juste au-dessus des genoux, sage, sous-vêtements, rouges également, je me sens belle, je me sens désirable. C’est bien là l’essentiel.

Le temps de me préparer, maquiller, parfumer, et surtout me coiffer (j’ai dû essayer quatre ou cinq coiffures différentes), il est l’heure de partir si je ne veux pas être en retard.

Je reprends le tram, ça n’est qu’une fois dedans que je me dis que je vais peut-être y croiser Alain… Mais non, il n’y est pas. Tant pis, peut-être que ça aurait facilité la rencontre. Je ne sais pas quoi faire.

Dois-je entrer tout de suite au bar et prendre une table si j’arrive avant lui, dois-je l’attendre devant… Alors que je me pose toutes ces questions, je reçois un SMS :

« Je suis en terrasse, à gauche de l’entrée, que veux-tu que je te commande ? »

Ponctuel, même en avance, un bon point pour lui. Moi j’arriverai dans cinq bonnes minutes, juste à l’heure.

Je lui envoie un message à mon tour :

« J’arrive dans cinq minutes à peu près, je prendrais bien un verre de vin blanc doux s’ils en ont, sinon un Perrier menthe, tant pis »

« Je suis certain qu’ils en auront, sinon on ira ailleurs ! ».

Est-il galant, ou a-t-il envie que je boive pour être certain de parvenir à ses fins ? Il faut dire qu’il ne me forcerait pas trop. A moins que je ne me rende compte que c’est quelqu’un d’inintéressant…

Allez ma fille, prends ton courage à deux mains, tu arrives, assume maintenant !

Je descends du tram, et deux minutes plus tard me voilà devant la terrasse. Si je voulais être discrète, c’est raté. Entièrement en rouge, tout le monde me remarque, et je ne compte pas les têtes qui se retournent sur moi, surtout masculines. Je positive autant que possible, je me dis que c’est agréable d’être désirée et je décide de prendre ces regards comme une flatterie et rien d’autre.

Me voyant approcher, Alain sourit largement, se lève et vient me faire la bise. Il pose sa main sur mon épaule, nue, c’est la première fois qu’il me touche. J’aime son contact, sa paume est douce et chaleureuse, il dégage quelque chose de rassurant. Il s’est changé aussi, il est habillé élégamment, sobrement. Il me plaît vraiment. Nous n’avons pas encore parlé que je sens déjà mon bas-ventre s’agiter !

A peine sommes-nous assis que le serveur arrive, il me déshabille littéralement du regard en posant nos consommations. Je ne sais plus où me mettre. Je dois être aussi rouge que ma robe, je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas comment faire pour briser ce silence.

— Je ne sais pas laquelle de tes deux robes je préfère. Les deux te vont à ravir !

— Merci, tu sais choisir tes vêtements toi aussi.

Quelle idiote, tu n’as pas plus banal comme réponse ?

Il doit sentir ma gêne, et décide de prendre les devants.

— Alors, que fais-tu dans la vie ?

Question on ne peut plus banale, mais au moins elle aura débloqué la situation. J’ai pu commencer à parler d’un sujet rassurant, mon travail. Sujet que je maîtrise. Nous avons ensuite échangé, posant tour à tour des questions à l’autre. Il a l’air d’être aussi raffiné qu’il est beau. Il fait tout pour me mettre à l’aise. S’il savait les images qui me passent par la tête…

Je l’imagine en train de me lécher, de me prendre en levrette, je veux sucer sa queue, je veux le sentir en moi, je veux qu’il me possède…

— Tu as chaud ?

J’ai dû rougir avec toutes mes pensées lubriques…

— Non, merci. Ce doit être le vin qui me monte aux joues. (S’il savait…)

— Tu veux qu’on aille marcher sur les quais histoire de s’aérer ?

— Avec plaisir ! Je te suis, je n’ai pas trop le sens de l’orientation.

Espèce de cruche, tu viens de lui dire que tu habites ici depuis presque dix ans, et tu ne sais pas aller sur les quais ?

— Je serai ton guide alors, suis moi. Dit-il en souriant.

Il me tend la main pour m’inviter à la prendre. J’hésite quelques secondes, et je glisse mes doigts entre les siens, il les referme sur ma main, il est doux mais ferme à la fois, je perds pied, je ne vais pas pouvoir résister longtemps à mes envies.

Nous nous baladons sur les quais, main dans la main. Que m’arrive-t-il ? Je me disais en arrivant que je ne cherchais rien de sentimental, je voulais du sexe et c’est tout. Tout le contraire de mes sorties d’avant. Et c’est là, maintenant, que je me trouve sur un nuage, main dans la main avec un quasi inconnu, gentlemen qui plus est, en train de me promener, le bas-ventre tout aussi émoustillé que l’esprit. Que se passe-t-il ?

Je sais que je réponds à ses questions, nous discutons de tout et de rien, mais je suis comme ailleurs, transportées, à la fois enivrée par l’instant présent et projetée loin d’ici dans un monde onirique. Alain a dû s’en rendre compte.

— Tout va bien ?

— Oui, tout va parfaitement bien.

Et là, sans même réfléchir, je serre fort sa main dans la mienne, me retourne vers lui, pose ma main sur sa joue et je l’embrasse ! Doucement. Je pose mes lèvres sur les siennes. Sa bouche s’entrouvre. Il répond à mon baiser, je sens sa main passer dans mon dos et appuyer sur mes reins. Il me lâche la main et glisse ses doigts sur ma nuque. Notre baiser est maintenant passionné, nos langues se mêlent. Je m’arrête, et le regarde en silence. Je suis si bien avec lui, ce baiser m’a semblé si naturel.

Jamais je n’avais fait le premier pas avec un homme. Je suis toujours arrivée à mes rendez-vous avec l’espoir de trouver quelqu’un de doux et attentionné, j’ai parfois trouvé ce que je cherchais, mais j’ai souvent trouvé un partenaire sexuel et rien de plus. De bons coups, d’autres moins, peu importe, je butinais telle une abeille, au gré de ses évolutions presque anarchiques.

Mais là ! Je ne suis venue que pour du sexe, je ne le connaissais pas il y a encore cinq heures de ça, et je viens de l’embrasser, moi, j’ai pris l’initiative. Je suis si bien auprès de lui, je dois me calmer. Il a beau être plein de charme et d’attentions, je ne le connais pas. Attention Agathe, ne te laisse pas trop aller, ne t’expose pas trop, tu pourrais prendre une douche froide.

Va au diable !

Je vais profiter à fond, je suis bien avec lui, peu importe le temps que ça durera, peu importe s’il me déçoit plus tard. Ce que je sais, ce dont je suis certain, là, maintenant, je suis bien avec lui, je suis bien dans ses bras. J’ai envie de lui, peut-être encore plus qu’en arrivant, je veux profiter de l’instant présent.

Je glisse mes bras dans son dos, et me serre contre lui. Je le sens un peu décontenancé par cette soudaine étreinte, mais il me serre à son tour dans ses bras. J’ai l’impression d’être dans un cocon, que rien ne peut m’arriver. C’est pour des instants comme ça que je vis, c’est grâce à eux que je me sens vivante. C’est là qu’est la vérité, le reste n’est qu’accessoire.

Mais je dois faire attention quand même, je connais les hommes. Lui ne va peut-être pas aussi vite que moi, et je ne veux pas le faire fuite, pas maintenant, pas tout de suite !

Je desserre donc mon étreinte pour reprendre place à côté de lui. Il m’attrape le visage juste avant et dépose un baiser sur mes lèvres.

Nous reprenons notre balade, tout en nous dirigeant vers la zone de la ville où se trouvent les restaurants. Nous en trouvons un qui nous plaît à tous les deux, et nous mangeons tout en continuant à se découvrir et à échanger. Pendant que nous parlons, mon esprit est parasité d’images plus crues les unes que les autres. J’ai envie, non, j’ai besoin de sexe.

Sous la table, je glisse ma jambe contre la sienne, à son regard, je vois qu’il essaye de garder de la prestance, mais que cette caresse le déstabilise.

Ça n’est que le lendemain matin que j’ai repensé à ce qu’il s’est passé à partir de ce moment-là. Avec le recul, je pense que je suis passé en mode automatique, n’écoutant que mes envies. Ces dernières primaient sur le reste. Je me suis peut-être dit « tant pis si je le choque, j’ai envie d’être moi-même, de me laisser aller et d’écouter mes envies ». Le reste de la soirée ne fut qu’un délice allant crescendo.

Sous la table je le caresse de mon pied déchaussé. Je me penche en avant mon regard en dit long sur mes intentions. Sur la table, nous nous prenons la main, je lui caresse le bras. Il me sourit, se penche pour m’embrasser.

— Que dirais-tu d’aller prendre le dessert chez moi ?

Si par « dessert » tu veux dire me prendre sauvagement jusqu’au bout de la nuit, allons-y tout de suite ! Heureusement, j’ai réussi à contenir cette pensée et à avoir une réponse plus politiquement correcte, mais jouant sur l’ambivalence de ce qu’on pourrait entendre par « dessert ».

— J’ai très envie d’un bon dessert, je vais quand même regarder ce qu’ils ont ici. Mais je suis certaine que nous pourrons bien mieux savourer ce dernier plat ensemble chez toi.

Je regarde la carte sans regarder en fait. Je sais parfaitement que je ne prendrai rien ici, je veux aller chez lui, vite !

— Qu’est-ce que tu as de bon à me proposer chez toi ?

— J’ai un excellent brownie, du bon thé ou café, comme tu préfères et un excellent canapé, très confortable…

A ces mots, il me sourit et attend ma réponse. Me teste-t-il ? Peu importe, j’ai envie de lui.

— Je verrai une fois sur place, je choisirai tout en profitant de ton canapé !

— Allons-y alors.

Je pense que ni lui ni moi ne sommes dupes du jeu de l’autre. Mais nous donnons le change, autant pour nous rassurer que pour ne pas paraître superficiels.

Une fois qu’Alain a réglé, gentleman encore une fois, nous nous levons et partons. Il me conduit jusqu’au parking dans lequel il a garé sa voiture. Nous discutons peu, mais ne nous lâchons pas la main. Il s’inquiète deux ou trois fois de savoir si tout va bien pour moi. Puis, dans l’ascenseur qui nous mène au sixième sous-sol (suis-je folle de suivre un quasi-inconnu dans un tel endroit ?), je me jette sur lui. Rien à voir avec le doux et romantique baiser que nous nous sommes donné sur les quais, je me précipite sur sa bouche, j’aspire sa langue en moi faute de pouvoir faire plus pour le moment, je prends ses mains que je colle sur mes fesses. Il les empoigne fermement et me soulève presque du sol.

Nous arrivons au dernier sous-sol, je remets ma robe et ma coiffure en ordre, et je lui susurre à l’oreille :

— Dépêchons-nous, j’ai envie de me reposer sur ton canapé.

— Ne t’inquiète pas, nous ne sommes qu’à dix minutes de route.

Nous arrivons à sa voiture, cette fois c’est lui qui se jette sur moi. Il me couche sur son capot, me penche en arrière. Je laisse tomber mes chaussures au sol, et je relève les jambes pour les poser sur le capot. Nous sommes dans une position sans équivoque, j’écarte les jambes pour qu’il se rapproche de moi. Il se penche en avant et m’embrasse alors que sa main me caresse à travers le tissu de ma culotte. Il sent, sans le moindre doute, à quel point je suis humide.

— Allons-y ! me dit-il.

— Je te suis.

Et je m’engouffre dans la voiture à ses côtés. Nous nous embrassons à nouveau et il démarre. Je le regarde, il est beau. Il me jette de petits coups d’il dès que la circulation le lui permet.

Il me rassure, j’espère ne pas me tromper. Je ne sais même pas où il m’amène, personne ne sait où je suis, ça n’est pas très raisonnable de ma part. Pour me rassurer, j’envoie un message à Max pour lui dire que j’ai rencontré un bellâtre qui m’amène chez lui pour passer, je l’espère, une soirée de folie… mais je veux qu’il sache où je suis, je lui envoie aussi ma position, on ne sait jamais.

Il me remercie de lui faire confiance, et me dit de bien m’amuser et d’être prudente.

— Tout va toujours bien ? Si jamais tu préfères que je te raccompagne chez toi, ou au tram, n’hésite pas à me le dire, je ne veux pas que tu te sentes mal à l’aise, peu importe ce qu’il vient de se passer dans le parking.

Je marque un instant de silence.

— Ne t’en fais pas, je suis une grande fille, je sais ce que je veux. Et je me penche vers lui en posant ma main sur son entrejambe. La soirée s’annonce très bien.

Il se gare en bas d’un grand immeuble moderne. Une fois le contact coupé, il m’embrasse sur la joue sort de la voiture. Je le suis immédiatement, nous montons deux étages, il s’arrête.

— Nous y voilà !

— Ouvre vite, j’ai besoin de m’allonger sur ton canapé.

Il ouvre la porte, nous nous engouffrons dans son entrée, nous nous retrouvons face à face, immobiles et silencieux dans le noir pendant dix bonnes secondes sans bouger ou dire quoi que ce soit. Puis, je ne sais pas si c’est lui ou moi qui ai donné le départ, nous nous jetons dans les bras l’un de l’autre.

Ses mains glissent sur moi, il m’attrape le visage pour m’embrasser, il les pose sur mes hanches pour me coller à lui. La bosse dans son pantalon grossi encore, je suis impatiente de libérer son désir. Il glisse ses doigts sur mes cuisses et les remonte pour à nouveau m’empoigner les fesses qu’il écarte, tout en glissant un de ses doigts sur ma petite fente humide à travers le tissu de mon sous-vêtement.

Je rejette la tête en arrière de plaisir.

Je commence à lui déboutonner sa chemise, je lui enlève et la jette à terre. Mes doigts s’affairent maintenant à défaire sa ceinture. Une fois la boucle défaite, je la tire et la jette à son tour.

Il fait glisser la fermeture éclair de ma robe dans mon dos, libère mes épaules et fait tomber ma protection de tissu à mes pieds.

Son pantalon ne m’oppose aucune résistance, le voilà tombé à ses chevilles.

Nous enlevons nos chaussures, laissons derrière nous ces morceaux de tissus maintenant inutiles derrière nous. Je lui saute littéralement au cou, il me porte jusque sur son canapé, enfin !

Il s’allonge contre moi, seuls nos sous-vêtements nous habillent encore. Je le sens contre moi, je laccueille entre mes jambes, je sens sa queue, tendue, généreuse mais prisonnière, qui palpite sur ma chatte. Je glisse mes mains sous son boxer pour à mon tour empoigner ses fesses, fermes, musclées. Je lui fais comprendre que je veux qu’il se mette debout face à moi. Je me retrouve, assise en sous-vêtements, la tête devant son généreux paquet. J’y pose mes lèvres et je le sens à travers le tissu, il est impatient que je le libère.

Ses mains glissent dans mon dos, il fait sauter la fermeture de mon soutien-gorge. Si son coup de main présage de son expérience, alors je vais me régaler.

Je chasse au loin toutes mes prudes pensées qui me disent que coucher le premier soir, ça n’est pas vraiment sérieux. J’ai toujours profité de la vie, et des hommes en général, mais jusqu’à hier soir, jamais je n’avais couché avec des hommes aussi rapidement, et encore moins avec deux différents, trois en comptant Max, deux soirs de suite ! Je suis folle !

Folle, peut-être, mais que c’est bon !

Je fais descendre son boxer le long de ses jambes, mais avant ça, j’empoigne sa queue, encore plus imposante que ce que je pensais. J’en fais difficilement le tout avec mon pouce et mon index. Je lèche sa tige de la base jusqu’au gland et le fixant avec un regard de braise.

Il se libère du dernier bout de tissus qui l’habillait, il est à moi autant que je suis à lui. Je le lèche, le suce et l’aspire pendant qu’il explore ma poitrine de ses doigts agiles. Je découvre à quel point j’aime ça. Me sentir chienne, assumer mes envies et mes fantasmes. Affirmer mon désir, laisser aller mon corps.

Alain attrape mes mains et me fait me lever. Il m’embrasse. Puis, d’un geste vif, délicat mais ferme, il me retourne pour que je sois dos à lui. J’aime le sentir ainsi me posséder, me diriger.

Il empoigne mes seins, cale sa queue entre mes fesses. Ses lèvres glissent sur mon cou. Il me retire ma culotte, enfin. Elle glisse sur mes cuisses et se retrouve à terre.

Enfin, nous sommes nus, je sens sa peau contre la mienne. Je le désire encore plus que tout à l’heure. Je glisse une main derrière son cou, et de l’autre j’empoigne son sexe, toujours fièrement dressé et calé entre mes fesses.

Il y a quelques jours encore, je n’aurais jamais accepté cette situation avec un homme rencontré moins de cinq heures avant. Mais plus maintenant, je ne suis plus la même, ou plutôt, je suis devenue vraiment moi-même !

Il me pousse et me fait me pencher en avant, lui offrant mon cul. Il s’accroupit, je sens sa langue qui glisse sur moi. Il me fouille, le cul et la chatte. Je n’en peux plus, je veux sa queue, je veux qu’il me prenne. Il est en train de me mettre au supplice, ses caresses me rendent folle.

— Couvre-toi, je veux ta queue…

— Madame sait ce qu’elle veut, j’adore ça.

— Où sont les capotes ?

— Dans le tiroir du buffet, il y en a.

— Assieds-toi, je vais les chercher.

J’ouvre un premier tiroir, il n’y a que des papiers.

— L’autre, tout à droite.

Effectivement, une boîte ouverte s’y trouve, j’en attrape volontairement plusieurs que je pose sur la table basse devant le canapé. J’en détache un et ouvre le paquet. Alain tend la main pour le prendre.

— Certainement pas Monsieur, je vais vous habiller moi-même.

J’empoigne la base de sa queue, et je déroule le préservatif sur toute la longueur de cette dernière sans quitter Alain des yeux. J’adore son regard. A la fois excité, curieux de la suite, admiratif de mes talents. Il tente de m’attirer à lui, il veut que je l’enfourche.

— Non non non, laisse-moi faire.

J’écarte ses jambes, me tourne, dos à lui, j’attrape sa queue, et je m’assois, tout doucement jusqu’à ce que son gland vienne titiller l’entrée de ma petite chatte. Je tourne la tête, je le regarde par-dessus mon épaule. Enfin je vais le sentir me prendre, me posséder. Mais cette fois c’est moi qui le baise, je suis aux manettes, c’est bon !

Je me baisse doucement, son gland écarte mes lèvres, je le sens s’avancer en moi, c’est un délice. Il glisse, lentement mais sûrement au fond de moi. Enfin, mes fesses sont sur son bassin. Je me sens comblée comme rarement, sa queue est vraiment grosse et puissante.

Je me penche en avant, pose les mains sur la table basse, puis j’ondule mon corps sur lui. C’est moi qui donne le rythme, il n’est que spectateur de mon cul qui bouge devant lui, je choisis le rythme, la profondeur et l’angle de ses pénétrations. Je prends un malin plaisir à remonter sur sa queue jusqu’à ce que son gland soit presque sorti de ma chatte, puis, d’un coup sec, je m’enfonce sur lui. J’adore. Il est bien dur, bien droit, je l’entends gémir sous mes mouvements, je sens ses mains qui se posent sur mes fesses, mais il n’essaye pas de me guider, il a l’air d’aimer que je prenne l’initiative.

Tant mieux !

Soudain, il change totalement d’attitude, j’ai l’impression qu’une autre personne vient de se réveiller. Il se retire brusquement de sous moi, se lève et se penche pour m’attraper par la taille et me faire me relever tout en me tournant face à lui. Son regard est presque animal, je vois dans ses yeux qu’à son tour il a envie de me baiser, il veut me posséder, je n’attends que ça, je suis parcourue d’un frisson d’impatience.

Il me soulève telle une brindille, m’empale sur sa queue pendant que je mets mes jambes autour de lui, et il me transporte ainsi jusque dans sa chambre et il me jette sur son lit.

Je suis couchée sur le dos, les jambes écartées largement face à lui qui se tient debout au pied du lit, le sexe fièrement dressé dans son étui de latex. Il retire sa capote. Voyant mon regard interrogateur il me dit :

— Ne t’inquiète pas ça n’est que momentané, j’en ai d’autres. Mais là c’est ma langue que j’ai envie d’user sur toi…

Il s’avance, à quatre pattes sur le lit et amène son visage au-dessus de mon entrejambe. Il me regarde, me lance un sourire, comme si enfin il avait sa friandise. En s’agenouillant, il place ses mains derrière mes cuisses et relève mes jambes jusque sur mon torse. Je lui offre ainsi ma chatte bien sûr, mais aussi mon cul. Je ne sais pas lequel de mes deux orifices a le plus envie de sa langue ou de sa queue, ce dont je suis certaine par contre c’est que j’ai envie qu’il commence vite, ces quelques secondes de pause m’ont rendue encore plus impatiente.

J’ai l’impression d’être assoiffée de sexe, avide de plaisir tel un succube !

Enfin, je le vois et je le sens plonger son visage vers moi. Je sens le contact de sa bouche d’abord, puis de sa langue sur mes lèvres. Il les embrasse, les écarte. Je veux le sentir me lécher la chatte, sa langue titiller l’entrée de mon vagin, sa salive humidifier mon cul, ses doigts me posséder, je suis impatiente de retrouver la chaleur de sa queue en moi, j’ai tellement d’envies que je ne sais pas lesquelles je veux assouvir en premier.

Ses mains sont maintenant derrière mes genoux qu’il tient fermement collés à ma poitrine, je suis totalement offerte à son regard comme à ses coups de langue. Je glisse mes bras le long de mes flancs et, encore une fois, j’ose ce que jamais je n’aurais pu faire avant… j’écarte ma chatte sous ses yeux, trop impatiente de le sentir me déguster.

— Lèche-moi, bouffe-moi, je n’en peux plus, c’est trop bon ce que tu me fais !

Il me regarde, une ombre traverse mon esprit… l’aurais-je choqué ?

— Avec plaisir, tu es un pur délice, ta chatte est exquise !

Il se plonge en moi avec une grande avidité, sa langue me fouille, il glisse de la naissance de mon vagin jusque sur mon clitoris. Il sait y faire, alternant les caresses subtiles et les coups de langue appuyés.

Il me relève un peu plus les jambes et de fait, le bassin, c’est mon cul qui a le droit à ses caresses linguales. Il tourne au tour, colle ses lèvres autour et m’aspire, pour qu’enfin je le sente me pénétrer de quelques millimètres avec sa langue. Que c’est bon ! Une de ses mains est redescendue, il glisse son index et son majeur en moi en même temps, je ne sais plus où j’habite, j’ai envie de hurler de plaisir.

Je me mets à gémir de plus en plus fort, mon souffle se fait court, il continue ses caresses de plus en plus fort, je suis aux anges.

Avec autant de regret que d’impatience de la suite, je le sens s’arrêter, il se penche vers sa table de nuit pour attraper une autre capote qu’il enfile en deux secondes. Son instinct animal est toujours dessiné sur son visage. Enfin, il va me baiser. Je veux sa queue, je veux qu’il me prenne fort, maintenant, vite.

Toujours avec ses mains sur mes jambes, bloquées sur ma poitrine, il pose sa queue sur ma chatte. Doucement, me regardant droit dans les yeux sans dire un mot, je le sens glisser en moi. J’ai l’impression que sa tige est encore plus longue et plus grosse que tout à l’heure. Il s’enfonce jusqu’à la garde et commence ses mouvements de bassin en augmentant la cadence rapidement. Un court instant plus tard, il me besogne tel une bête déchaînée, il écarte ma chatte à chaque fois qu’il se glisse en moi, c’est tellement mon. Je gémis, mes mains se crispent dans son dos. Je ferme les yeux pour me concentrer sur les délicieuses sensations de ce pieu qui me défonce si agréablement.

— Oh oui… vas-y… encore… plus fort !

Je me découvre à nouveau chienne, presque salope, mais en ces instants, dans ces conditions et avec un tel amant, cette idée décuple mon plaisir.

— Baise-moi, ta queue est trop bonne, vas-y !

Mes paroles le déchaînent encore plus, je vois la sueur perler sur son front, je sens que je mouille comme rarement, les premières contractions commencent à se faire ressentir sur la tige. Il se déchaîne de plus belle.

Il attrape mes mains, libérant mes jambes desquelles j’entoure son bassin, nos doigts se mêlent, il étend mes bras de part et d’autre de mon buste et continue à me baiser en appuyant son torse sur moi.

Je ferme à nouveau les yeux, je me mords la lèvre sentant mon orgasme arriver, puissant, telle une vague impitoyable.

&m

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