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Je me découvre salope… et j'aime ça ! – Chapitre 1

Je me découvre salope... et j'aime ça ! - Chapitre 1



Nous sommes mariés depuis vingt ans et, vous savez ce que c’est, la routine devient notre quotidien.

Le soir, on rentre du travail et on parle travail, des études de notre fils, et les soirées se passent devant la télé ou en lisant un bouquin devant un feu de bois.

J’ai droit à un bijou pour mon anniversaire, un bouquet de fleurs pour la Saint Valentin et un cadeau pour Noël.

Côté sexe, c’est pareil : terminées les soirées pleines d’érotisme, les étreintes fougueuses.

Un petit coup de temps en temps avant que Monsieur ne s’endorme rapidement.

J’ai le statut de femme de…, et de mère !

Heureusement, j’ai quelques joujoux dans un tiroir de mon dressing, mais ils me laissent un goût d’inachevé : rien de tel qu’un sexe d’homme pour me faire jouir, surtout quand je sens sa semence chaude jaillir au fond de mon ventre, faisant hérisser ma peau et allumer des étoiles dans toutes les fibres de mon corps.

Pourtant, je ne suis pas trop mal fichue et j’adore la lingerie.

Le regard des hommes sur ma silhouette, mes petites fesses moulées dans une minijupe noire, ou sur mes seins savamment découverts en disent long.

Même de petits jeunes effrontés n’hésitent pas à me draguer ouvertement.

Suivant mon humeur, ils ont droit à un sourire plein d’innocence ou à un regard sévère semblant dire : Mais dis donc, qu’est-ce tu t’imagines ?

Pourtant, ils ne me laissent pas indifférente : j’adorerais ressentir les effets d’un baiser fougueux, sentir leurs mains sur mon corps, la maladresse d’un amant trop pressé ou inexpérimenté que je guiderai vers notre plus grand plaisir.

Coté social, c’est plutôt morne : un dîner de temps en temps avec nos "amis ", pendant lequel les dames parlent de leurs petits soucis quotidiens, médisent gentiment sur les absentes, commentent les études des enfants (vous voyez, des femmes -mères, elles aussi) tandis que ces messieurs finissent toujours par parler gros dossiers.

Les seuls événements notables sont les soirées organisées par la boîte de mon mari pour fêter un gros contrat ou de bons résultats.

Passer une soirée avec ces gens obsédés par leur travail ne me motivait pas et je le laissais y aller seul, sans regret.

Jusqu’au soir, où, rentrant d’une de ces soirées, il est arrivé, particulièrement excité.

Il avait retrouvé la fougue de nos vingt ans et la nuit fut plutôt agréable.

En le questionnant sur les raisons de cette jeunesse retrouvée, il m’a avoué qu’une de ses collègues s’était montrée très attirante.

Ils avaient eu un flirt poussé, baisers, caresses, – osées -, m’a-t-il précisé, mais qu’il avait résisté à aller plus loin en pensant à moi.

Ma décision fut vite prise : la prochaine fois, je l’accompagnerai.

C’est comme ça que, quelques semaines plus tard, nous sommes allés ensemble fêter LE contrat de l’année.

Je m’étais habillée de façon classique : jupe longue et chemisier sagement boutonné.

La soirée avait commencé sans nous.

Il fit les présentations et j’ai fait la bise à tous ces messieurs et à toutes ces dames, essayant de deviner quelle était la personne si attirante.

On s’est promené dans la salle, un verre à la main, que remplissaient généreusement les employés du traiteur, discutant avec les uns et les autres.

Les hommes parlaient chiffre d’affaires tandis que les femmes semblaient former deux groupes bien distincts : les " femmes – mères " sagement vêtues, discutant entres elles de sujets certainement très importants à leurs yeux, et les "femmes libérées ", en tenues décontractées pour ne pas dire sexy, qui parlaient et riaient fort, un verre à la main.

Puis vint le moment de se mettre à table.

On va se mettre là, si tu veux.

Avant, j’aurais besoin d’aller faire pipi, murmurais-je à l’oreille de mon mari.

Les toilettes sont là-bas, fit-il en me désignant une porte.

Je me suis enfermée dans une cabine quand quelqu’un est entré.

Deux jeunes femmes, a priori, qui se refaisaient une beauté en parlant de la soirée, supputant sur la disponibilité des uns et des autres en riant.

Tu mets toujours des strings ?demanda l’une d’elles.

Non, plus rien, vu ce que ça cache !

Ohhhh !

Tu veux voir ? Tiens, regarde !

Et tu n’as pas peur que ça se voie ?

Si, mais ce qui est excitant, tu devrais essayer !

Mais, qu’est-ce que je vais faire de mon tanga ?

Laisse-le là, ça donnera des idées aux autres visiteuses des lieux.

Ça serait marrant si ce soir, il y avait plein de petites culottes suspendues aux poignées des portes !

J’ai attendu qu’elles partent avant de sortir de la cabine. Un petit tanga blanc pendait à la porte d’à côté.

Je me suis regardée dans le miroir.

Mon visage me semblait toujours aussi agréable, mais ma tenue me classait plutôt dans le "club" femmes – mères.

J’aimais mieux l’autre groupe.

J’ai libéré mes cheveux en les faisant bouffer, défait quelques boutons de mon chemisier et même de ma jupe, ne laissant attacher que les deux derniers.

En rentrant dans la salle, chacun de mes pas dévoilait mes jambes, et même si c’était un peu trop, il était trop tard pour faire demi-tour.

Et puis, je trouvais très excitant le regard de ces gens devant qui je passais.

J’ai glissé dans la main de mon chéri un petit bout de tissu en lui murmurant à l’oreille :

Tiens, mets ça dans ta poche, je n’ai pas de sac à main.

Il m’a regardé.

Tu t’es recoiffée ?

Oui, c’est mieux comme ça, non ?

Ses yeux sont tombés sur mon chemisier, maintenant largement échancré, dévoilant la rondeur de mes seins.

Nos regards se sont croisés.

Ça te plaît ?

Son silence témoignait de son étonnement.

Et quand je me suis assise, les pans de ma jupe se sont affaissés, dévoilant mes cuisses, à la limite de la décence.

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