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Jupiter, Bribri d'amour et leurs copains… – Chapitre 1

Jupiter, Bribri d'amour et leurs copains... - Chapitre 1



Dans un monde très très lointain, à des années-lumière de chez nous, vivaient des êtres aux murs étranges Ils avaient établis un système social assez étonnant qu’ils appelaient « démocratie », dont ils semblaient très fiers. Ah, petite précision importante pour le lecteur, n’y voyez aucun rapport avec la bonne vieille démocratie grecque, modèle de nos sociétés actuelles !

Non, c’était un système de castes où celle dirigeante avait établi des règles pour s’assurer de garder tous les pouvoirs tout en laissant néanmoins croire à tous les autres citoyens de ce monde, la grande majorité, qu’ils avaient eux aussi leur mot à dire. Vous voyez bien que ça n’a rien à voir avec ce qu’il y a chez nous !

Cette fameuse caste dirigeante qui s’accaparait tous les pouvoirs mais aussi toutes les richesses, avait décidé bien évidemment de ne se reproduire qu’entre eux, pour ne pas avoir à partager leur pouvoir, ni leur trésor. Au fil des siècles et afin de briser la monotonie de l’accouplement reproductif, étaient nées au sein de ce clan des pratiques sexuelles étonnantes où leur propension naturelle à dominer et à asservir les autres avait pris une part prépondérante dans ces pratiques. Bien entendu, étant donné qu’ils ne se mélangeaient d’aucune manière aux êtres inférieurs, il avait fallu que certains d’entre eux acceptent d’être soumis aux exigences lubriques et perverses de leurs congénères

L’histoire que je vais vous conter se passe donc dans ce monde très très lointain à une époque que je ne saurais définir étant donné la distance entre nos deux galaxies C’est l’histoire véridique, même si elle a pu être très légèrement enjolivée par les extraterrestres qui me l’ont rapportée, de Jupiter 1er, Bribri d’amour et leurs copains.

Mon histoire commence donc quelques mois avant l’an zéro de l’ère Jupiter 1er, alors que ce dernier n’était pas encore le grand ordonnateur de ce monde étrange. Ah oui peut-être devrais-je préciser que Jupiter était né avec une cuillère en argent dans la bouche et qu’il avait grandi avec la certitude d’être clairement supérieur aux autres, façonnant chez lui un égo immensément démesuré. D’ailleurs à peine accéda-t-il au sommet du pouvoir, qu’il modifia le calendrier historique en affirmant qu’avec lui, tout serait désormais différent. Oui là, je sais ce que vous allez me dire nous avons aussi ça chez nous !

Bon revenons à notre histoire sans partir dans des considérations futiles ! Jupiter était donc un jeune mâle pas très grand, le profil type du fayot, souffre-douleur de ses petits camarades de classe, qui va se réfugier dans les jupes de ses professeures à la moindre occasion. Il avait donc grandi avec deux obsessions maladives, celle de devenir milliardaire (allez savoir pourquoi ?!) et celle de se venger de toutes les brimades et frustrations subies au cours de son enfance.

Grâce à une ambition sans borne et de petits coups de pouce bien intentionnés, Jupiter avait franchi les échelons et était maintenant au pied de la dernière marche du pouvoir suprême, néanmoins déjà désigné par ses paires pour succéder au précédent monarque, l’illustre Culbuto (appelé aussi Babar, Flanby ou Fraise tagada).

Nous étions donc à la veille de ce grand rituel qui revenait tous les cinq ans, permettant d’introniser le futur grand ordonnateur, sorte d’orgie sexuelle géante et médiatisée où toutes les dépravations et tous les actes de luxure étaient permis. Pour rendre encore plus jouissive cette méga-partouze, notre caste dirigeante avait pris l’habitude d’inviter quelques gueux des autres castes inférieures, non pas pour leur permettre de participer aux festivités, mais pour amuser la galerie comme le faisaient les bouffons du roi de nos temps reculés.

Il y avait d’ailleurs toujours le paysan avec un fort accent campagnard ou l’ouvrier révolutionnaire pour faire rire la caste dirigeante et faire croire à tous les autres qu’ils pouvaient peut-être participer un jour à cette orgie sexuelle.

Jupiter, lui, sentait cette excitation perverse qui montait en lui, telle la lave en fusion d’un volcan tout proche de l’éruption. Même s’il était loin d’être outillé comme un âne, il avait littéralement la trique en songeant à cette méga-partouze, surtout que tous ses copains des médias lui garantissaient qu’il en serait le maître de cérémonie.

Il avait donc soigneusement préparé tous ses accessoires et jouets de luxure : godes, canard vibrant, plugs anaux, menottes, rabbits, anneaux vibrants pour pénis et même sa toute nouvelle poupée gonflable « Agent 69 » que lui avait offert sa Bribri d’amour à son dernier anniversaire. Il fallait dire que Bribri d’amour avait déjà un certain nombre de kilomètres au compteur et que la belle « Agent 69 » avait pour mission de lui soulager un peu le vagin quand son Jupiter chéri avait trop d’ardeur, en servant de supplétif.

Jupiter et sa Bribri d’amour prirent donc la route sous l’il attentif des photographes, pour rejoindre le lupanar où devait se dérouler cette fameuse orgie sexuelle. Juju avait choisi de s’habiller de façon très sobre, avec un string léopard vibrant et juste une cape de Zorro au-dessus, ainsi que les bottes de son héros d’enfance aux pieds. Quant à Bribri d’amour, elle avait opté pour une robe en lanières de cuir d’un grand couturier de là-bas dont je dois vous avouer que je ne connaissais pas le nom et d’un fouet de dompteuse de fauves pour donner une petite touche « dominatrice sadomaso » à sa tenue.

Les différents journalistes de là-bas, avec une indépendance éditoriale tout à leur honneur, louèrent tous de concert les très bons choix vestimentaires de notre couple, bien évidemment.

C’est ainsi encadré par une cohorte de motards, journalistes et photographes, que le véhicule de nos tourtereaux arriva en toute discrétion devant le palace où devait se tenir la partouze d’intronisation du jeune et beau Jupiter aux plus hautes fonctions de son monde.

Tout était fastueux, lumineux, proche de la gabegie mais il fallait bien cela pour un si grand instant historique.

— Regarde, mon poussin chéri il y a déjà tous tes copains et copines qui nous attendent !

— Oh ouiiiiiii il y a déjà la Comtesse de Montre-tout et puis Mister Nobody accompagné par toute sa famille et mon copain Benoît 1er et

Jupiter s’arrêta net. Pourquoi Méchant Con était aussi là ?! Il ne faisait plus partie de la caste depuis qu’il avait pris faits et causes pour les gueux et pire encore, il remettait en question l’ordre établi en voulant changer le système de désignation et les prérogatives du grand ordonnateur.

Bribri d’amour avait bien senti le malaise de son Juju adoré

— Calme-toi, mon petit bichon de toute façon, tu sais bien qu’il ne participera pas à l’orgie et qu’il s’empressera de la dénoncée, ce fieffé voyeur !… Allons plutôt baiser avec tous nos amis qui ont les mêmes valeurs que nous.

— Oui, tu as raison, ma Bribri d’amour Dis, tu m’offriras une autre poupée gonflable pour mon prochain anniversaire ?! Je veux avoir Hannah Harper elle est trop bandante !

— Mais oui, mon beau Jupiter je ferais tout pour te rendre heureux. Allez, maintenant, il faut rejoindre nos amis qui nous attendent. Regarde tous ces journalistes rien que pour nous !

— De toute façon, les journalistes, ce sont nos soumis des fétichistes des pieds juste bons à se mettre à quatre-pattes pour nous lécher les orteils. Je vais d’ailleurs instaurer une loi pour les obliger à porter un collier et une laisse de chien en toutes circonstances pour qu’ils soient bien conscients de leur condition.

Sur ces mots, Jupiter sortit du véhicule et s’avança vers les autres convives devant l’entrée du palace.

Il se jeta pour commencer dans les bras de la Comtesse de Montre-tout et lui susurra à l’oreille toute une litanie d’insanités

— Alors, ma grosse salope obscène et exhibitionniste tu sais que tu me fais bander grave avec ton gros cul et ton casque à pointe !… Je ne suis rien sans toi et je te dois tout, même s’il faut malheureusement que nous continuions à faire semblant de nous détester

— Oui, je sais, mon Jupiter Dis, ce soir, j’ai vraiment envie que tu me fouettes la chatte avec la cravache que j’ai amenée, tout en m’insultant en même temps de sale xénophobe. Tu sais, ça m’excite beaucoup !

— C’est promis et puis dans cinq ans, ce sera sans doute toi, ma salope, qui sera désignée à la fonction suprême de grand ordonnateur de notre monde !

— Si tu le dis, mon petit Jupi tu me fais vibrer le clito d’excitation !

— Oui à moins que je me fasse introniser à vie, en fin de compte ! Ne suis-je pas le plus grand et le plus intelligent de nous tous ?!

Jupiter eut un geste dédaigneux à l’égard de la comtesse et se tourna vers Mister Nobody, lui-même entouré de sa petite famille.

— Ah, sacré petit filou, je vois que vous faites toujours tout en famille ! Tu as bien raison une bonne partouze incestueuse avec sa femme et ses gamins, il n’y a que ça de vrai ! Mais j’étais persuadé d’avoir lu ou entendu une interview de ta moitié où elle affirmait qu’elle n’était pas trop sexe et qu’elle te laissait t’envoyer en l’air de ton côté ?!

— Mon cher Jupiter, nos amis les journalistes disent ou écrivent beaucoup de bêtises. Ma petite femme a toujours adoré le sexe mais comme elle préfère les fellations et qu’elle avale tout, il n’y a pas de traces.

— Bien sûr, c’est tellement évident ! Comment ces ignares peuvent-ils prétendre qu’elle n’a eu que des rapports sexuels fictifs ?!

— Merci Juju enfin quelqu’un qui me comprend ! C’est ce que je me suis évertué à expliquer à tout le monde, leur proposant même qu’elle suce devant les caméras pour rétablir la vérité.

— Oui, c’est vrai j’adore ça, de bouffer des bites ! Je suis un véritable aspirateur à sperme

— Chérie n’en fais pas trop quand même si tu veux avoir une chance de rester crédible.

— Oui chéri

— Bon, ce n’est pas tout ça mais nous avons une orgie sexuelle géante qui nous attend tous et je veux absolument vous montrer ma nouvelle « Agent 69 ».

Jupiter prit la main de sa Bribri d’amour et il s’apprêtait à franchir le seuil du palace mais il marqua un arrêt et s’adressa à la moitié de Nobody.

— Dis-moi, puisque tu es la reine des pipes et que contrairement à ma Bribri d’amour tu avales, je veux que tu me fasses dégorger le poireau tout à l’heure !… Nobody, j’adore ton costume en latex noir ; il te va très bien !

— Oui, c’est vrai, tu l’aimes ?! Tu as vu, il est échancré au niveau des couilles ?! C’est un ami qui me l’a offert, comme ça, juste pour me faire plaisir !

— Mais il ne doit pas être vibrant comme mon string léopard

Avec le même dédain que pour la comtesse, Jupiter reprit sa « marche » vers l’entrée du lupanar. Il passa d’ailleurs devant son copain Benoît 1er sans même lui adresser un regard. 

La méga-partouze pouvait commencer

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