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La fraternité du Sybian – Chapitre 5

La fraternité du Sybian - Chapitre 5



La fraternité du Sybian

Chapitre 5

La porte fermant derrière eux, maman se tourne vers moi :

« Viens, il faut que lon parle ensemble ! »

Me tendant la main, nous montons à létage, dans ma chambre.

Sasseyant sur le rebord de mon lit, maman tapote une petite place près delle, minvitant, par son geste, à venir masseoir.

« Je tiens à mexcuser pour ce soir Nicolas, je suis sincèrement désolée !

.. Pour rien au monde, je ne voulais que tu vives ça !

Tu mas foutu une trouille de lenfer, maman !

Je sais, jespère seulement que tu me pardonneras et que tu ne resteras pas marqué par cet évènement !

Bah, cest certain que je vais men souvenir jusquà la fin de mes jours ! » Dis-je en lui faisant comprendre que lon ne peut oublier une fourchette bien plantée dans la chair, à vingt centimètre de son pénis.

Maman me regardait avec tendresse, dénormes larmes apparaissant à ses yeux, coulant en une longue rivière sur ses joues.

« Pardonne-moi ! » Dit-elle, du bout des lèvres, en me regardant, tendant sa main contre ma joue et en la caressant doucement.

Je gardai le silence en la regardant.¨

« Je ten prie ! » Rajouta-t-elle, sur un ton presque suppliant.

Je regardais ses jolis yeux implorants, noyés dans un océan de larmes.

Tenant toujours sa main contre ma joue, elle finit par dire dans un dernier recours, tentant de se racheter à tout prix, à mes yeux :

« Je ferai tout pour me faire pardonner ! » Dit-elle.

Entendant ces mots, je ne manquai pas déclaircir ses dires :

« Tout ?

Oui, tout ! » Répéta-t-elle.

Je suis peut-être un peu con, mais javais quand même un doute.

« Vraiment tout ?

Vraiment, vraiment tout ! » En me laissant comprendre quelle avait bien compris le double sens.

Des milliers dimages, non des milliards, traversaient ma tête en se bousculant lune après lautre.

Gardant tous les deux le silence pendant un long moment de réflexion mutuelle, je finis par le briser, des questions se bousculant dans ma tête.

« Tas déjà fait ça un truc débile comme ça ? Lui demandai-je, pour me rassurer.

Non jamais ! Répondit-elle.

.. Cest, des années et des années de colère refoulées, profondément enfouies en moi !

.. J’ai toujours trouvé Mélissa extrêmement méchante de me faire ça et, en plus, cétait un jeu auquel elle prenait un plaisir fou !

Et toi, tu restais là sans rien dire, la côtoyant même après quelle tait fait ça ?

« Oui je sais ! Dit-elle, prenant une pause avant de rajouter :

.. Jai toujours plié devant elle ! Lextravertie, la fille sûre, la gagnante ! »

Je regardais maman me raconter ça sur un ton résigné, puis elle releva les yeux vers moi :

« Mais quand jai vu quelle était en train de te prendre, Toi ! Dit-elle, en se mordant la lèvre.

.. Jai senti monter en moi un besoin irrépressible de protéger mon chaton ! »

En quelque part, à lintérieur de moi, ça me faisait terriblement chaud au cur dêtre son chaton, quelle protégerait aux dépens même de sa vie.

« Ça me touche ce que tu dis, maman !

.. Tes vraiment une couguar ! Rajoutai-je, en laffirmant

Oui ! Jen suis une, Nicolas ! »

Une ambiance dintimité sinstallait entre elle et moi, pendant que son visage sapprochait du mien pour me parler de plus près.

Sa main caressant toujours ma joue, je tendis délicatement la mienne vers son visage en essuyant ses larmes. Elle me dit tout bas :

« Et toi, tu es mon petit chaton ! Retrouvant de nouveau son sourire.

Han, han ! Ton petit chaton ! » Répétai-je, pour lui montrer que je létais.

Son sourire se transforma presquen rire en mentendant le dire.

Elle me surprit en ajoutant :

« Et tu sais ce que font les petits chatons quand ils deviennent grands et forts ? » Me demanda-t-elle, à voix basse.

Je hochai doucement la tête, négativement.

« Ils saccouplent avec leur maman couguar ! »

La mâchoire me tomba presque, en lentendant me dire ça.

Voyant quelle mavait désarçonné par son propos, elle rajouta :

« Quand une maman couguar est en chaleur, elle veut vraiment que son petit chaton devenu grand, la pénètre et copule avec elle !

Jaime bien tes histoires de petit chaton et de femelle couguar ! » Lui dis-je.

Maman me regardait comme elle ne lavait jamais fait.

« Maman ?

Oui mon chaton ? Me répondit-elle, sur un ton langoureux.

Geez ! Que jaimais quelle dise ça, encore plus sur ce ton.

« Jaime ça quand tu mappelles ton chaton !

Ah oui ! Dit-elle, appréciant ma franchise.

.. Et ça ? »

Joignant lacte à la parole, elle sortit tout grand la langue de sa bouche en la mettant sur le côté de mon menton en prenant deux grandes lichées jusquà mon oreille.

Puis elle me regarda pour voir ma réaction.

Avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, elle saisit ma tête fermement entre ses mains, sortit de nouveau sa langue en passant sur mes lèvres quelle lécha goulûment à quatre reprises.

Merde que cétait tordu !

Se reculant pour me regarder, une expression interrogative dans ses yeux, maman se demandait si javais apprécié.

« Je vais trop vite, peut-être ? Dit-elle, voyant mon trouble.

.. Je te bouscule ! » Réalisant que lon nétait pas au même niveau.

Maman ferma les yeux en prenant une grande inspiration, puis la laissa ressortir doucement.

« Ça va ! Je me calme ! Je me calme ! Se parlant à elle-même.

Cest juste que ça fait beaucoup pour une seule journée ! »

Ouvrant les yeux à nouveau, elle me regarda :

« Désolée, mon petit chaton, mais je te mangerais tout rond, si je ne me retenais pas ! Mavoua-t-elle.

Maman, maintenant que je sais que tu es ma maman couguar, pourquoi on ne se laisserait pas le temps de sapprivoiser ? Tous les deux ? »

Surprise de mon commentaire, elle ouvrit grand les yeux :

« Honnnn ! Jaime ton idée ! » Dit-elle, un tas dimage semblant se bousculer dans sa tête.

Elle déposa ses mains sur les miennes en fermant ses doigts.

« Apprivoise-moi, alors ! Et moi, je ferai pareil ! »

Serrant mes doigts entre les siens.

« Et là ! On fait quoi ? » Me demanda-t-elle, ne sachant comment faire.

Réfléchissant à la question, je finis par dire :

« On se pose des questions !

Quest-ce que tu aimerais savoir ?

Enfin tout !

Mmm ! Tout ? Ça risque dêtre long ! Faudrait être plus précis ! » Dit-elle, en partant à rire

Me hasardant, je lui demandai :

« Ça fait longtemps que tu es une couguar ?

« Hchrrr ! (Séclaircissant la gorge, ma question semblant lembêter un peu).

.. Hchrr ! Ce nest pas si facile, tu sais !

Dis-moi juste la vérité !

Ok ! Dit-elle, pour se lancer.

.. En fait, je ne savais pas que jétais une couguar ou que jallais en devenir une ! Dit-elle en préambule.

.. Mais quand jétais adolescente, je devais avoir 15-16 ans, je gardais un jeune garçon de 10-11 ans et »

.. Jimaginais des jeux avec lui dans ma tête, et ça mexcitait beaucoup !

Des jeux ?

Des trucs tordus, Nicolas, pour une jeune adolescente !

.. Je ne les mettais pas en pratique, javais trop peur de perturber un enfant et, honnêtement, au fin fond, javais aussi peur, de moi !

.. Je découvrais, par contre, que cétait la chose qui mexcitait le plus au monde, et javais déjà, à cet âge, une libido très élevée !

.. Ne pouvant le faire pour vrai, je racontais, en détails, à ma sur Mélissa, pendant quelle et moi, nues sous les couvertures, on se masturbait individuellement en même temps !

.. Je rajoutais toujours de nouvelles victimes dans mes contes, allant toujours plus loin dans ma déviance !

« Waouh ! Je comprends un peu plus ce que ma dit Mélissa, tantôt !

« Je crois quà penser à ça, tous les jours, lorsque nous étions toutes deux jeunes, Mélissa a développé le goût des jeunes hommes ! (Marquant une pause pour me signaler quelle allait dire quelque chose de gros).

.. Vraiment très jeune, Nicolas ! Ajouta-t-elle, me regardant.

.. Tu comprends ce que je dis ?

Oui ! Je pense !

Alors, pour pouvoir vivre mon envie, mon fantasme et aller toujours plus loin sans franchir la barrière, je »

Maman se tut, morte de honte devant moi, incapable de prononcer la phrase.

« Tu lui demandais de te conter ses ébats ! » Dis-je en pensant deviner la suite.

Elle hocha la tête positivement.

« Ouf ! Ne trouvai-je quà dire.

Une sorte, déchange entre surs ! Rajouta-t-elle.

Ça a duré longtemps ? »

Tête penchée, maman leva honteusement les yeux vers moi en disant :

« Ça na jamais cessé ! »

Waouh ! Jétais abasourdi !

« Cest pour ça que vous avez continué à vous fréquentez, malgré ses agissements envers toi et tes copains ?

Oui ! Cétait plus fort que davoir des copains et de me les faire voler par elle ! »

Ma tête tournait à cent à lheure, les pièces du puzzle sinsérant peu à peu entre elles dans mon esprit.

« Et cest pour ça quelle est allée en Thailande ! » Imbriquant une pièce de plus.

Oui exact ! Pour Mélissa, ça a dérapé ! »

Ouf ! Des images de jeunes enfants, tentaient dapparaître dans ma tête, pendant quun haut-le-cur me prenait.

Et toi, là dedans ?

Non ! Dit-elle, vertement.

.. Cest là, quelle a commencé à me reprocher de ne pas laccompagner dans notre, déviance !

..Écoute-moi bien, Nicolas ! » Me dit-elle, en palpant mes doigts pour sassurer que je sois tout ouïe.

.. Javoue être une couguar ! Une sacrée couguar en plus !

.. Cest vrai que jaime, non, jadore les jeunes hommes, mais je nai jamais »

Marquant une pause en pensant à ce quelle allait me dire.

« À part quand jétais adolescente et que je, fantasmais sur des jeunes !

.. En fait plus jeune Tentant difficilement de sexpliquer.

.. Javais 15 ans, Nicolas ! 15 ans ! Plus jeune ne laissait pas beaucoup de marge ! Tu comprends ? »

Maman soupira, voyant que même pour elle, ça ne faisait aucun sens !

« Tu me trouves tordue ? »

Attendant un quelconque appui de ma part, sachant très bien que je ne pouvais pas, ne pas trouver ça complètement siphonné.

« Tu nas blessé aucun jeune ! Ne trouvai-je quà dire.

Je nai jamais cautionné Mélissa à faire ça, Nicolas !

.. Même si je sais bien, au fond de moi, que je ne suis pas sans taches !

.. Jai participé à faire de Mel, ce quelle est aujourdhui ! »

Nen pouvant plus, elle partit à pleurer à chaudes de larmes en sappuyant contre moi.

Elle a pleuré longtemps comme ça, puis épuisée, sest endormie, appuyée sur mes cuisses pendant que je lui caressais les cheveux.

Quelle journée !

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