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La Gestionnaire – Chapitre 8

La Gestionnaire - Chapitre 8



La semaine suivante, je suis de retour chez Charlotte. Elle m’attend sagement chez elle. Elle arbore une tenue des plus sages : jupe longue noire fendue jusqu’à la ceinture et un chemisier noir dont le décolleté laisse apparaître la naissance de ses deux seins ronds. Je peux constater qu’elle porte des bas résille maintenus par des jarretelles et que ses seins sont dans une prison de dentelle. Après des embrassades de rigueur chez des amoureux, Charlotte me demande de venir dans le salon. Elle doit me demander quelque chose d’important. Avec elle je m’attends à tout : mariage, vie commune…?

Non bien au contraire, elle me parle de la dernière séance dans l’abri de jardin. Elle a beaucoup apprécié et souhaite recommencer le plus rapidement possible, aujourd’hui si je suis d’accord.

Je veux bien, mais je lui précise que je ne suis pas un adepte du Sadomasochisme à outrance. Je n’ai nullement envie de la faire souffrir et encore moins de la mutiler. Elle est d’accord. Elle m’entraîne alors dans le sous-sol. Juste à côté de la cave, une pièce sert de débarras. Charlotte me tend une clé :

— Je t’offre la clé de la salle des plaisirs…

J’introduis la clé et ouvre la porte. J’allume l’interrupteur. Une salle de torture est installée…

— Comment as-tu pu faire pour installer aussi vite cette salle ?

— Internet…

— Et par qui ? … l’artisan du coin doit faire des gorges chaudes de ta réputation…

— C’est le vendeur qui l’a installé…

— Il l’a essayé avec toi…

— Non bien sûr, je ne ferai cela qu’avec toi…

Charlotte entre et ferme la porte derrière elle. Elle se place en face de moi au centre de la pièce. Elle défait, un à un les boutons de son chemisier. Les dômes de ses seins apparaissent. Contrairement à ce que je pensais avoir vu, ses seins ne sont pas dans un soutien-gorge. Non, ils reposent sur un berceau de dentelle. Charlotte retire lentement le chemisier pour garantir un effet. C’est un serre-taille qui présente ses seins. Un clip et la jupe tombent au sol. Elle se penche, ramasse le petit tas de vêtements et les jette dans le coin de la pièce. Elle est là, nue, hormis son serre-taille qui avec de grandes jarretelles tendent les bas résille. Elle porte les chaussures hautes de nos premiers achats. Elle porte aussi fièrement le large collier de cuir noir. La laisse métallique pend à l’anneau. Charlotte pivote sur elle-même:

— Votre esclave vous plaît-elle cher Maître ??

— Vous êtes ravissante…

— Dans le placard sur le côté vous trouverez les outils nécessaires à mon éducation… je suis à votre disposition… j’ai beaucoup à me faire pardonner…

Je vais vers le placard. A l’intérieur, des menottes, des pinces, des cordes, des martinets, des cravaches, les fouets, des bâillons, des bandeaux, bref tout un arsenal digne du divin Marquis…

— Tu souhaites que j’utilise tous ces instruments ?…

— Ils sont à pour cela …

— Tu n’as pas peur ? …

— Non, pas avec toi… dresse-moi…éduque-moi… fais de moi ton esclave… ta chose…

— Ne crois-tu pas que cela risque de devenir dangereux ?

— Non je sais que je peux te faire confiance et que tu sauras me respecter et respecter mes envies et mes fantasmes…

— Je ne sais pas si je serais à la hauteur de tes espérances… je débute dans ce domaine…

— Je sais que tu seras un bon Maître et un bon éducateur… je te laisse carte blanche…

— Mais sais-tu pourquoi tu veux réaliser ces fantasmes ?

— J’ai des choses à régler avec ma petite enfance… j’ai fait une analyse et depuis longtemps cette envie me torturait. Alors depuis que je t’ai rencontré, je n’ai qu’une envie : assouvir ces envies, ces fantasmes, alors fait le pour moi…

— Veux-tu que nous en parlions auparavant ?

— Non, dresse-moi ! C’est ce que je veux…

— Mais…

— Il n’y a pas de mais ! Sur la tablette, il y a un courrier. Lis-le

J’ouvre le pli non cacheté.

Cher Jérôme,

C’est avec beaucoup de plaisir que je t’écris ce courrier. Je viens de t’expliquer ce que je souhaite réaliser avec toi. Je veux devenir réellement ton esclave. J’ai besoin de ce passage obligé pour rayer des passages de ma vie. Alors pour me libérer de ces problèmes qui me hantent, aide-moi.

Fais de moi ta chose, fais de moi ce que tu veux.

Renseigne-toi sur Internet si tu le veux, rencontre un Maître chevronné si tu le souhaites pour apprendre des méthodes de dressage et d’éducation. Je ne souhaite pas avoir un autre Maître que toi.

Je t’embrasse

Charlotte.

Je suis abasourdi par la proposition de Charlotte. Je dois prendre une décision, mais je ne sais laquelle. J’aime Charlotte et je ne me sens pas prêt à lui infliger des punitions ou des brimades. Pour moi les jeux de domination et de soumission ne doivent rester que des jeux qui pimentent la vie amoureuse de couples épanouis.

— Je veux bien essayer, mais ne me demande pas l’impossible.

— J’étais sûre que tu accepterais… merci, mon Maître adoré…

— Mais je veux que nous ayons un mot de passe pour tout stopper…

— Oui, je te l’accorde… lequel ?

— Choisis…

— Non toi…

— Non toi, ce sera la dernière chose que tu choisiras librement…

— "POUCE"

— D’accord…

— Commence tout de suite mon Maître…

Je cherche dans l’attirail de l’armoire, des menottes. Je passe derrière Charlotte.

— Donne tes mains

Elle me tend ses poignets. Je fais claquer les fermetures sur les frêles bras de ma compagne.

— Tu vas te cambrer. Tu vas redresser la tête mais baisser les yeux. Tes cuisses seront toujours ouvertes. Tu devras toujours être dans cette tenue et dans cette position.

— Bien Maître…

Je ne bouge plus. Je m’assois dans le fauteuil qui trône dans la pièce. Je ne dis rien. Je cherche à la faire languir. Le temps semble s’être immobilisé. La pièce n’est pas très chaude et je vois sa peau se couvrir d’une fine chair de poule. Fraîcheur ou frayeur ?? La cambrure et l’immobilité totale deviennent vite un calvaire. Je vois ses jambes trembler. Elle commence à regretter son excès de zèle. Elle a trop écarté les jambes. Un excès de zèle de débutante qu’elle paie par des tensions dans les cuisses.

— Charlotte, je vais t’apprendre à baiser et à te faire baiser. Tu vas devenir pour mes beaux yeux la reine des salopes, une vraie putain, une esclave d’amour totalement soumise comme tu en rêves. Tu commenceras par faire tes débuts : humiliations, châtiments, souffrance et pleurs de toutes les larmes de mon corps. Pour arrêter ces tourments, tu devras me supplier de martyriser davantage ton corps et ton âme, de te baiser plus fort… Alors peut-être, si je suis satisfait de mon élève je t’embrasserai du bout des lèvres, du bout des doigts… Je te laisserais épuisée, cassée, tes envies anéanties jusqu’à la prochaine fois.

— Bien mon Maître…

Ses jambes tremblent toujours un peu. Je reviens devant elle. Elle écarte le compas de ses cuisses. Elle m’offre un spectacle croustillant. Une jeune femme, bourgeoise instruite, intelligente de trente ans, intégralement nue, immobilisée dans une salle de torture, entièrement à ma merci est à ma disposition. La situation m’excite terriblement. Charlotte aussi l’est. Il suffit de voir le bout de ses seins. Ils se dressent. Les fraises sont pourpres. Elles sont gonflées. Son cul se cambre. Je saisis le martinet. Je laisse les lanières de cuir te caresser les fesses. La peau de celles-ci se couvre de frissons. Je parcours tes rondeurs arrière, du martinet. J’inverse l’objet. En le tenant par les fines lames de cuir, je te frôle sans vraiment te toucher. Je sens ton souffle s’accélérer. L’extrémité du manche en forme de sexe masculin redessine mes contours, effleure mon épiderme, caresse ma nuque, le haut de mes épaules, creuse mes reins… Tu frissonnes de bonheur. Je fouille le sillon de ses fesses.

J’écarte ses rondeurs jumelles. Je frotte le bout rond et luisant sur sa rondelle fripée. Elle tend son cul. Il quémande la pénétration. Je refuse. Je fais passer le simulacre entre ses jambes, remonte par-devant, vers le haut de ses cuisses. Au passage j’effleure sa chatte sans m’arrêter. Je remonte sur son buste nu. Je touche les pointes de ses seins. Tu en veux plus, mais je continue ma découverte. Je frôle la peau dans son cou. J’arrive sur ses joues. Je passe sur ses lèvres. Tu ne bouges pas. Je frotte, insiste pour qu’elle ouvre sa bouche. Tu comprends ce que je veux. Elle ouvre sa bouche et sort sa langue. Tu fais connaissance avec le manche de cuir noir.

— Ouvre ta bouche en grand… suce cette queue…

Tu m’obéis. Tu avales le manche noir. Tu le suces comme si c’était ma verge. Je viole ta bouche. Tu apprécies. Ton souffle s’accélère. Ta salive recouvre le cuir. Je te retire ta sucette. Tu te plains.

— Encore … je veux encore sucer …

Je ne te réponds pas. Je reviens dans ton dos. Je saisis à pleine main le manche humide. J’hésite. Je commence dans la domination dure. Le premier coup de martinet vient de s’abattre au travers de tes fesses. Tu sursautes, surprise. La douleur est faible. Je n’ai pas frappé fort.

— Ne bouge pas et écarte plus tes pieds…

J’accompagne mon ordre d’un second coup sec sur la face interne de ta cuisse gauche. J’ai frappé plus fort. Je n’ai pas retenu mon geste. La contraction de ton corps me fait comprendre que tu ne t’attendais pas à cela. Tu obéis et ouvres davantage le compas de tes cuisses.

— Cambre-toi mieux…

Tu inclines le buste en avant, au maximum que le permet les liens qui te maintiennent les bras attachés à la poutre. Excédé, je t’attrape par le collier en cuir et tu m’obliges à baisser davantage la tête. Tu me présentes ton gros cul bien ouvert. Tes cheveux longs tombent devant ton visage. Tes seins pendent. La position dans laquelle tu es est obscène dans cette position. Malgré tout, tu es tout excitée. Ton ventre se liquéfie. Un flot de mouille s’échappe et ruisselle le long de tes cuisses.

— Espèce de petite salope, écarte tes fesses… plus vite !

J’accompagne mon ordre d’un nouveau coup de martinet sur le gras de tes fesses. Tu cries cette fois… Les mains entravées par les menottes, tu écartes de ton mieux tes jolies fesses. Du bout du manche, je dessine les contours de ton cul. Il semble que tu veux le faire entrer. Je vois que ton cul se décontracte. Tu relâches le muscle de ton anus. Cela m’excite beaucoup. Je pousse le bout arrondi sur l’anneau froissé. Toi aussi, tu pousses. Ton sphincter finit par céder sans réelle difficulté. Je vois que tu as fini par aimer la sodomie. Le bout est absorbé. La rondelle de l’anus se referme sur le manche et l’emprisonne. Je l’agite en toi… Tu ondules de la croupe comme une jument en chaleur pour me montrer ta satisfaction. Les mouvements de va-et-vient du gode improvisé commencent à produire leur effet. Je pousse encore plus pour l’enfoncer plus loin, plus profond dans ton anus. Tu réponds à cette intromission. Tu pousses sur ton cul. Je force le passage étroit de ton anneau plissé. Tu plantes tes dents dans ta lèvre inférieure.

Je suis sûr que tu as mal mais tu ne veux pas l’avouer. Tu supportes la douleur. Avant de me connaître, tu n’avais jamais envisagé une seule seconde de te faire sodomiser. Cette pratique était réservée à des femmes de mauvaise vie… toute mon éducation refoulait cette pensée. Cette pratique était sale. Je pousse à fond. Il ne reste plus que les lanières qui pendent à l’extérieur de ton anus distendu. Je passe devant toi. Je plaque ma main contre ton pubis. Groupant mes deux doigts, sans aucune douceur, je les plante dans ton sexe. Ton corps a une reculade. Tu es surprise par la violence de la pénétration. Je retire d’un coup sec les doigts inquisiteurs. Tu geins. Je retourne à l’armoire. Je prends une lanière de cuir noir. Je te la passe dans le dos. Fine, elle descend entre tes fesses empêchant le gode de sortir de ton cul. Elle se partage ensuite en deux, filant entre les cuisses mais laissant libre ton sexe dégoulinant de mouille. Une fermeture bloque tout espoir de te libérer. Je recule pour admirer la soumise que tu es devenue.

Je cherche encore dans l’armoire. Je trouve un bandeau de cuir noir. Je te l’applique sur les yeux. Tu ne pourras plus rien voir de ce qui va t’arriver. Je trouve aussi un bâillon boule. Je t’équipe de cet instrument. Docilement tu ouvres la bouche pour faciliter la pose. Tes lèvres rouges épousent la boule noire. Je retourne dans l’armoire. Je cherche et enfin je trouve ce que tu souhaites : des pinces à linge en inox. Elles sont particulièrement fermes. Je reviens vers toi. Je flatte des seins ronds. Tu ne sais pas ce qui t’attend. Tu aimes la caresse mais tu trembles car tu ne sais pas ce que je vais te faire subir. Les pointes sont sensibles et se dressent sous le plaisir. Je saisis ton sein gauche. Je le serre, le pétris. Tu gémis derrière le bâillon. Je suce doucement la pointe de ton sein. Elle est plus tendue encore. Tu te cambres encore plus pour me l’offrir. C’est à cet instant que je prends la pince. Je la serre, l’ouvre le l’approche de la pointe turgescente. Je place la pointe bien au centre les deux mâchoires.

Je lâche d’un seul coup la pince. Elle mord la pointe de ton sein. Tu cries sous la boule. Je procède de la même manière pour l’autre sein. Nouveau cri étouffé ! Je te laisse souffler quelques secondes. Tu respires par saccades. Doucement la douleur doit se diffuser dans tes seins. Tu respires plus calmement. C’est ce moment que je choisis pour te tourmenter de nouveau. Je tapote sur les pinces. De nouveau la douleur doit irradier ta poitrine. Je laisse les pinces bouger. Tu cherches à te libérer de ces instruments de torture. Plus tu t’agites, plus tu fais bouger tes seins, plus les pinces te torturent.

Quelques minutes plus tard, je te libère un sein. L’arrivée brutale du sang dans la pointe martyrisée apporte une double sensation. Le plaisir de ne plus avoir mal et la douleur de la reprise de la circulation. Je continue et libère l’autre pointe. Je passe derrière Charlotte. Je défais le bandeau de cuir qui lui obstrue la vue. Elle cligne des yeux. La lumière crue la gêne. Lentement ses yeux s’habituent. Elle me regarde le regard brillant de larmes. Je relâche la ceinture qui maintenait le gode au fond de son ventre. Je récupère le martinet. J’essuie le manche. Je le saisis, je passe derrière elle. Je recommence à la fouetter sur les fesses. Les lanières laissent des traces rouge sombre sur les rondeurs blanches et soyeuses. Je reviens devant elle. Je lui cingle les seins chacun deux fois. Pour finir, je lance les lanières entre ses cuisses largement écartées. Charlotte ne se retient plus. Elle pleure. Des larmes coulent sur ses joues rondes. Le maquillage n’a pas résisté. De larges traînées noires de mascara maculent ses joues.

Je laisse Charlotte souffler. Je lui parle :

— Tu voulais être une esclave… tu as eu une petite démonstration de ce que cela peut-être… qu’en penses-tu ? Tu ne dis rien ??

Et pour cause, je ne l’ai pas libéré de son bâillon…

— Ne te plains pas… je n’ai utilisé que les pinces plates… dans ta caisse à outils, il y a des pinces crocodiles, tu sais ces pinces qui sont munies des minuscules dents… tu t’imagines la douleur sur tes seins… et sur les lèvres de ton sexe… je les ai épargnées aujourd’hui…

Charlotte ne pleure plus. Elle me regarde avec une lueur de soumission ouverte dans les yeux. Je tourne autour d’elle. Elle me suit du regard, s’attendant à une douleur surprise. Je desserre le bâillon. Charlotte fait jouer ses mâchoires. Je suis face à elle. Je la saisis par ses cheveux. Je l’embrasse de force. Je viole sa bouche. Doucement elle répond à mon baiser. Je détache ses chevilles. Je lui laisse ses menottes.

Je la prends par le bras et l’aide à remonter vers le salon.

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