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La journaliste – Chapitre 9

La journaliste - Chapitre 9



9/Famille Christos

Linus se remet de ses blessures dans la petite chambre que nous avons prise . Le lendemain, après une nuit tranquille, nous nous retrouvons, dans la chambre d’hôtel. Il a allumé la télé, passe sur CNN : ils voient des images dactu. La Serbie est en crise, après lhorrible assassinat du Général, et un attentat terroriste dévastateur sur une aire dautoroute, les vidéos prises par des téléphones portables tournent en boucle montrant la villa du général en flammes, les pompiers intervenants, les ambulances. Pour laire dautoroute, cest encore plus spectaculaire, un passant a réussi à fimerl la boule de feu de lexplosion du camion,, la propagation de lincendie sur tout le parking. Le modus opérandi, la mutilation rituelle des cadavres et la présence dune femme voilée sur les deux lieux laissent à penser à un acte de terroristes islamistes Kosovar. La fedayin bleue comme la surnomme la presse fait la une. Un portrait robot vaguement ressemblant à Betty est diffusé par Interpol.

Jean interpelle Betty, Bravo, ma mignonne bimbo est devenue la fedayin bleue, une criminelle sanguinaire, recherchée par Interpol!.

Il sactive alors, donne une série de coups de fils. Je lécoute à peine, perdue dans mes pensées, mes doutes, je pense à Damien, une envie profonde de le serrer dans mes bras, sa gentillesse, sa douceur me manque et je pleure en silence dans mon coin, perdue dans mes doutes, dans mes sentiments envers cet homme qui me tourne le dos, parlant en grec à des inconnus.

Il se tourne vers moi, de bonne humeur, détendu. Pour le retour en France, vu le bordel que tu as semé en Serbie, Betty, je pense quun retour direct en avion est exclu, the blue fedayin, comme te décrit CNN, ne quitterait pas la Grèce, mais si tu veux tenter ta chance avec moi et me subir trois jours, voila ma proposition..Il continue guettant mon assentiment. Je tressaute, réalisant quil me parle… tourne la tête vers lui, furieuse et calme en même temps…

Moi? foutre le bordel.. mais cest pour toi que jai fait tout ça espèce de salaud!! lui tabassant la poitrine de mes petits poings en le faisant grimacer de douleur, je me ravise de suite.. souris…

Tu as raison Jean, jappelle Damien pour le prévenir, je ne peux pas le laisser sans nouvelles.

On prend le train pour Athènes, jai réservé, départ midi, arrivée vers 14h30. Ensuite rendez vous aux Chantiers navals Helléniques, avec une amie, Pandora Christos, qui est responsable commerciale pour les yachts de croisière. Nous allons lui rendre service, elle avait un yacht à livrer à Cannes, déjà une belle bête, dix sept mètres de long. Elle me connaît bien et est Ok pour que je fasse le convoyeur, je lai prévenu que jétais avec une jolie minette, une journaliste qui avait égaré ses papiers, une blonde.

Lavantage avec les manifestations contre la politique de rigueur qui nen finit pas, la police a beaucoup à faire et ne surveille presque plus le port.. Je le sens plus détendu.

Je me lève pour continuer à lécouter, ma petite robe rouge et noire lui offre une silhouette parfaite de ma petite personne…

Je te fais confiance Jean, au point où jen suis à présent… une petite croisière me fera le plus grand bien…Énervé de me voir gigoter, il mattrape par la taille et massied de force sur ses genoux, me donne une tape sur mes fesses, et me ceinture puis poursuit comme si de rien nétait, me traitant comme une petite fille indisciplinée. Je ris sottement en gigotant des fesses sur ses cuisses. hihi oui je suis vilaine, je mérite une fessée

En moins de trois jours, nous devrions être à Cannes. Et ensuite, tu pourras prendre le TGV pour Paris, et retrouver ton petit train train Parisien.

Lair de la mer, rien de tel pour se ressourcer Betty, pour reprendre le dessus, après tout ce que tu as dû endurer. Il me libère, nous descendons à la réception, Jean son sac de sport à la main. Un dialogue rapide en grec, personne ne mexplique, je boude. Je vois lemployé donner à Jean deux enveloppes et une boîte en carton. Il ouvre l’enveloppe, me tend une liasse de billets de cinquante euros, une vingtaine environ. On se retrouve dans deux heures à la gare, il regarde sa montre, 11h55, Quai numéro 3. Jai les billets de train. Voila, tu verras en sortant il y a une rue piétonne commerçante et la gare est indiquée. Thessalonique, cest 350 000 habitants, et en plus avec la crise Grecque, les prix sont en baisse, tu devrais trouver ton bonheur pour te transformer en jeune femme présentable. Il faut que Pandora ne se pose pas de questions sur la moralité de mon accompagnatrice, retour dans le monde civilisé, fini ton petit cul nu à lair. Pour finir, il ouvre la boîte en carton, voilà, un petit Samsung, tu vas pouvoir papoter à loisir, SMS illimités, 3 heures de communication. Il est anonyme, personne ne pourra remonter jusquà ma sanguinaire compagne de voyage.

De mon côté, je vais me trouver un médecin, un coup chez le coiffeur, et aussi des fripes. Joubliais Betty, achète toi un maillot de bain, si tu nes pas frileuse, leau est froide pour se baigner à cette époque, mais la météo prévoit une semaine de grand beau temps.

Deux heures pour faire du shoping? tu plaisantes…il me faut au moins laprès midi… pouffant de rire en méloignant, accentuant mon mouvement de hanche pour le provoquer et lemployé en profite pour mater mes adorables petites fesses.

Linus mattend en tête du quai. Il sest habillé de neuf, il est à laise pour prendre en main ce bateau de croisière. Rasé de près aussi, il est méconnaissable, le médecin grec a fait des miracles et son visage a un semblant dhumanité à présent.

Pantalon sport noir, ceinture, tee-shirt blanc, veste marine et mocassins. Cette petite marche, lodeur de la mer, deux heures sans sa peste, cela lui a fait du bien. Il pense à elle, là voit arriver, sattendrit.

Je mapproche de lui mignonne comme tout dans une petite robe jaune citron, bien voyante, moulante à souhait, un ravissante perruque bouclée blonde sur mon crâne désespérément chauve et lui souris en me penchant vers lui, lui offrant une vue ravissante du décolleté pigeonnant. Il décide de jouer le rôle du parfait époux, pour éviter de se faire traiter de larbin. Il membrasse chastement, puis prend mes paquets avec les siens et mentraîne vers la voiture de 1ere classe.

Nous sommes assis côté à côte, il sinstalle, sallonge presque. Il me regarde, alors Betty, cela va mieux. Le coup de blues de hier est passé? Le wagon est presque vide, avec la crise, les gens ne voyagent plus guère, surtout en 1ere.

Je tends mes longues jambes, pose mes talons aiguilles sur la banquette libre devant moi, la robe relevée sur les lisières des bas chair et souris, malicieuse et espiègle…

Il me tape légèrement sur une cuisse. Enlève tes chaussures si tu veux prendre tes, aises, sinon nous allons avoir le contrôleur sur le dos, miss catastrophe, et impératif numéro 1, ne pas se faire remarquer.

Je suis inquiet il marque un temps darrêt jai limpression que tu es nue sous ta robe, jespère que je me trompe ?. Je pouffe de rire et écarte les cuisses en grand bien en vue de quiconque passerait dans le couloir… lui montre ma chatte épilée, lallumant en souriant

hihi pourquoi? ça te gêne maintenant? le fixant de mes grands yeux bleus en me léchant la bouche, tout en posant une main sous mon sein droit.

En même temps, il rabaisse ma petite robe sur mes cuisses, il bascule sa tablette, fouille mes sacs, jespère que tu en acheté une au moins Betty, tu nas pas fait cela, voyager les fesses à lair, il ouvre un de mes sacs de shopping, celui contenant ma tenue de bain, il découvre mon achat : un maillot de bain minimaliste, rouge vif, un ravissant ensemble de dentelle rouge, une lingerie coquine affriolante, bref tout le nécessaire pour allumer ce vieux baroudeur de mercenaire qui visiblement na pas besoin de ça. Le maillot reste exposé sur la tablette.

Pris soudain par un terrible doute, il lâche un énorme soupir, se maudit de ne pas mavoir accompagné dans les boutiques.

Je métire, ferme les yeux, me laisse aller à ce petit brouhaha sympathique… savourant cet instant de paix.. me délectant de ma liberté sans me soucier de plus rien.

Jean me regarde, vraiment impossible cette poupée, mais avec son gentil minois, on lui pardonne tout pense t-il.

Et profitant que le wagon soit presque vide, il me caresse lintérieur des cuisses. Dabord, il m’effleure à peine de ses doigts, il monte, remonte des genoux aux hauts des cuisses puis la pression se fait plus forte. Il se penche vers moi, hume mon parfum.

Il me glisse à loreille, tu ne perds rien pour attendre ma belle allumeuse, tu vas être trois jours seule avec moi sur ce yacht. Je crois que cette expérience Serbe, ne ta pas réussi Ilrajoute, un peu vache, Que va en penser Belle maman Damien, en découvrant que sa belle fille est totalement dévergondée, de petite vertu .

Je frisonne de toute mon corps, le regarde dans les yeux, je prends mon air de de midinette humm j’espère que ce nest pas des paroles en lair…Oublie Damien, je loublie en ce moment, profites en lui léchant discrètement la bouche en riant sottement, prenant sa main et la plaquant directement entre mes cuisses brûlantes en le fixant de mes grands yeux bleus.

Sa main sanime dun lent mouvement circulaire, il presse avec sa paume, mon abricot lisse, un lent mouvement de rotation. Son index écarte mes lèvres, appuie, masse mon clito. Des petites pressions, puis de petits étirements avec le dos de son ongle.

Je serre les dents pour ne pas gémir trop fort, apercevant un voisin un peu plus loin qui me regarde fixement, je frissonne, excitée… me force à garder mon visage impassible alors que ses doigts me fouillent me massent, séternisent.

Le sadique, me prenant à mon propre jeu, mexplore de plus en plus, deux doigts de sa main gauche me pénètrent, ils entrent et sortent lentement, de plus en plus profondément. Tout cela dissimulé sous la tablette.

Je serre les cuisses à lapproche du contrôleur et replace mes jambes correctement, laissant involontairement la robe remontée, dévoilant une jarretelle rouge, coquine, les joues rosies dexcitation et redresse la tête, lui faisant mon plus joli sourire de mondaine comme je sais si bien le faire.

Chéri, tu as les billets? Jouant mon rôle de petite épouse bien sage, hormis cette robe coquine qui lui offre mes cuisses et mes seins, spectacle dont l profite grandement sans vraiment sen cacher.

Jean tend nos billets, raconte quelque chose en grec, le contrôleur les poinçonne, me fait un grand sourire bienveillant puis séloigne. Je râle, vexée de ne pas comprendre.

Tu lui as dit quoi? Mattendant à tout de ça part

Je lui ai dit que nous venions de nous marier et que ton père tavait imposé 3 mois de chasteté. et Il a répondu que les toilettes étaient confortables …

Je pouffe de rire en lui tapotant la main qui cherche à nouveau à se glisser entre mes cuisses

Hihi puis ce que je dois rester chaste, arrêtes!! lui répondant en lui retirant la main baladeuse.

Alors Melle ma chaste et pudique épouse, allez passer une culotte et un soutien gorge et pas en public sil vous plaît. Je boude, me lève vexée et prend, rageuse mon sac à main et le sac de lingerie et file sans me retourner, passant devant le mateur, qui me suis du regard, en me trémoussant exagérément… et entre aux toilettes, furieuse…

Jean surveille la sortie des toilettes, il se mord les doigts davoir réagi, craignant le pire avec cette blondinette, totalement imprévisible, un tempérament de vraie bombe latine malgré sa blonditude … Trois jours sur le bateau avec elle, pense t-il, jai été fou. Pourvu quelle ait le mal de mer que je puisse respirer un peu. Il regarde sa montre encore une heure de trajet.

Je fouille dans le sac et sort un ravissant string dentelle, lenfile en me trémoussant.. me tirant la langue dans la glace et me regarde… soupèse mes seins… baisse la robe dessous…et place un soutien gorge hyper sexy qui les redresse encore plus, les tétons sortant des dentelles rouge

hihi ha oui, tu me veux chaste.. tu vas voir… riant dans ma tête en replaçant la robe, souriant en constatant que le soutien gorge accentue au lieu de diminuer mon côté sexy, faisant presque déborder mes seins du décolleté.. un vrai appel au viol, surtout que le string dentelle, se dessine parfaitement au travers la robe moulant mes petites fesses et je sors… revenant vers lui, marrêtant juste devant le voyeur et faisant semblant de me repoudrer juste devant lui je moffre à son regard, surveillant de lil la réaction de Jean qui mobserve de sa place.

ho hii Gloussant en léchant échapper le petit miroir de courtoisie à mes pieds, je maccroupis juste à ses côtés, de trois quart pour lui, en écartant un peu les cuisses, la robe coincée sous mes cuisses, bien tendue et le string se dessine parfaitement, lui offrant lenvie de me culbuter, là, sur place.

Il se lève, Stop Betty, jai gaffé, jai reçu la leçon cinq sur cinq .. puis il lattrape par le poignet, il ajoute Direction le wagon restaurant. Je me redresse en titubant alors quil me tire vers le wagon sous le regard amusé du vieux monsieur.

Je pouffe de rire, satisfaite de mon petit jeu de garce, rassurée de sa réaction. Nous remontons le train à vitesse grand V, il fait de grandes enjambées, mobligeant à tricoter avec mes talons aiguilles. Arrivés dans le wagon restaurant, il me fait asseoir doffice côté fenêtre et sinstalle et appelle le serveur.

Essoufflée par cette course, je massois, prenant un petit air boudeur qui, je sais, me va à ravir… et je boude à larrivée du serveur stylé., regardant fixement par la fenêtre

Voyant mon air boudeur, il commande doffice pour nous deux, sans se préoccuper de mon choix, il lui glisse juste, je pense que tu te pré occupes de ta ligne Betty, tu manges light nest ce pas ?

Je tourne la tête, grimaçant à un couple de retraité français qui comprend ce que tu dis… et le regarde…continuant mon rôle de boudeuse, de capricieuse toute façon jai pas faim!! tournant la tête à nouveau, faisant semblant dune scène de ménage devant les clients du wagon restaurant.

Jean rappelle le serveur, qui ramasse son assiette imperturbable puis pose un verre rempli de liquide transparent et une carafe deau fraîche.

Je sursaute, lui tire le bras… et hurle : non mais laissez ça ici!! je meurs de faim moi!! Cest pas lui qui commande non mais!! faisant éclater de rire le petit couple de vieux. Je tourne la tête vers eux et souris, amusée de leur réaction. Je vois arriver devant Jean une assiette de crevettes gratinées, accompagnée dun verre de vin blanc frappé.

Jinterpelle le serveur qui ne sait plus où donner de la tête.

Mon chou, je veux bien un steak bien saignant, le plus gros que vous ayez… le gratifiant dun large sourire de bimbo et dun papillonnement de cils qui le fait chavirer surtout que les tétons pointent, indécent, au travers la robe, à la limite du décolleté pigeonnant.

Le pauvre serveur me regarde, ne comprenant rien, et en plus obnubilé par ma poitrine.

Je râle, voyant que cet abruti ne comprend rien, ne voulant rien lui demander, surtout pas, me débrouiller seule… et me lève… la robe remontée sur les dentelles coquines des bas… et me dirige, lui prenant la main.. vers la table des retraités…et lui montre le plat que mange le vieux monsieur qui nen rate pas une pour admirer mes jolies courbes sous le regard courroucé de sa vieille compagne. Puis je retourne m’asseoir en lui tirant la langue, reprenant mon allure de poupée boudeuse.

Décidé, de jouer aussi les teignes, Jean mexplique quil a demandé une salade Horiatiki, un mélange de tomate, concombre, féta, olives, oignons coupés en rondelles. Il me tend le verre, une odeur danis,

Bois cela te fera du bien Il ajoute un peu deau Je le regarde, ne pouvant retenir un petit air espiègle… hihi tu es sûr que tu veux me faire boire? Prenant le verre et le vidant cul sec en sursautant, prise de quinte de toux sous leffet de lalcool fort…

Et à ce moment là, je vois arriver le serveur avec mon assiette de salade, Jean ayant décidé que la plaisanterie avait assez duré, commande pour la suite une assiette de Keftedes, keftedakia.

Il mexplique quil sagit de la spécialité locale, des boulettes de viande hachée et en plus que cest servi avec des frites. Je fixe de mes yeux le pauvre serveur qui ne sait pas où regarder, nosant me fixer devant la présence de mon supposé mari et mapprête à lengueuler et me ravise devant son air piteux et esquisse un gentil sourire en le remerciant. et je dévore la salade qui ne résiste pas longtemps à mon appétit féroce

Je redresse la tête, la bouche pleine, le fixe et éclate de rire sans me préoccuper de ce que jai dans la bouche… Je vois arriver mon assiette de boulettes, garni de frites, avec un verre de vin rouge local.

Elle ne fait pas long feu à son tour, je dévore comme une goulue sous le regard amusée du vieux monsieur. ben elle à drôlement faim votre dame!! faisant un commentaire à Jean en souriant.

Je lève la tête, de la sauce sur les lèvres, la bouche emplie de frites… le regarde amusée, et continue à manger, oubliant toute retenue, toute mon éducation bourgeoise.

Linus se tourne vers moi, Envie dun dessert, une tarte aux amandes, peut-être, avec un café. Laprès midi va être dure Betty?

Je redresse la tête, finissant de mâcher, déglutis, évitant tout juste de roter devant tout le monde et souris, enfin rassasiée. Pourquoi dure Jean.. une bonne sieste oui… esquissant un gentil sourire en métirant, faisant presque sortir mes seins du décolleté, au grand plaisir du petit vieux qui ne me quitte pas du regard.

Son épouse, lui balance un violent coup de coude et il pique vite fait son nez dans son assiette. Elle hèle le serveur, demande laddition, se lève et entraîne son mari, doublement frustré, privé dun spectacle digne dun cabaret et privé de dessert.

Je pouffe de rire en les suivant des yeux.. amusée de la situation… et le regarde, dévorant à nouveau la tarte… hum cest délicieux mon chéri… reprenant mon rôle de gentille épouse.

Il respire, soulagé membrasse et glisse

Je tadore ma chérie …et reste comme cela jusquà la fin de notre entretien avec Pandora, sinon, notre fuite va devenir aléatoire.

Sur le bateau, cest promis, je te lâche les baskets, mon amour . Je frémis, cesse de mâcher, ne retenant de ce quil vient de dire que le début, et la fin, je le fixe, respirant fort.. une boule au ventre en repensant à Damien que jéclipse rapidement de mon esprit en fixant mes grands yeux vers ce Salaud que jaime sans vraiment me lavouer.

Jean appelle le serveur, le règle et rajoute un billet de 20 de pourboire. Nous avons droit à toutes une série de σας ευχαριστώ, Jean mexplique quil nous remercie. Je souris, redevenant sage dans mon attitude face au jeune homme et me lève, tirant sagement sur la robe pour la replacer sur les dentelles des bas…

Nous retournons vers le compartiment, Jean ne baisse pas la garde, je sens sa prise ferme, sur mon poignet, le message non verbal est clair. Fini de rire. Nous allons voir la fameuse Pandora.

je massois sagement, les genoux serrés, noffrant aucune possibilité de vue délicieuse et ferme les yeux, la tête en appuie sur la fenêtre et mendort…sereine, tranquille, en confiance.

Un peu plus tard, je sent une douce caresse, Betty, Betty, on arrive. Je redresse la tête, baille, lui souris tendrement en me redressant un peu…

Juste un briefing, avec Pandora Christos, nous allons jouer serré, elle ne doit rien savoir de notre histoire en Serbie. Je lui ai dit que tu étais une journaliste un peu coincée et que tu mavais embauché comme garde du corps, vu la réputation de machisme des pays méditerranéen. Et bien sûr, notre relation est strictement professionnelle.

Cest promis mon chéri, je ferais attention, d’ailleurs, je ne dirais rien, comme ça je ne risque pas de dire des bêtises, de toute façon, je comprends rien au grec.. cest une autre langue de barbare., esquissant un sourire de poupée en reprenant mon rôle.

Pandora a fait toutes ses études à Oxford et sa mère est française, elle est fière de sa maîtrise de notre langue et va parler, nous questionner.

Et si elle découvre que tu es une terroriste ou croît que tu es une escort girl que jai prise à mon service, cest fini, elle ne va pas nous laisser le yacht qui doit valoir entre un et deux millions .

Je le regarde, le sourire figé. heu je vais me changer alors, je ne peux pas jouer le rôle dune journaliste coincée dans cette tenue quand même?

Oui, nous nous sommes compris, cest parfait Betty et ensuite promis, sur le bateau tu pourras te lâcher .

Je me lève et ramasse lensemble de mes courses, pensant à la tenue que javais prise pour ma rencontre avec Damien et file à nouveau vers les toilettes sans accorder le moindre regard vers le mateur qui me suit du regard à nouveau. Il était temps, le train arrive en gare.

Jen ressors, métamorphosée, en working girl, tailleur strict, gris perle, jupe droite, mi longue, une veste cintrée à épaulettes, un ravissant chemisier en satin mauve, discret et flashi à la fois donne une petite touche gaie à cet ensemble tristounet, le foulard Hermes sur mon crane recouvert de fin duvet blond et revient, marchant lentement, lair hautaine sur mes talons aiguilles. et massois, digne, cambrée, jouant mon rôle à la perfection… mon rôle habituel dailleurs

Hum tu es adorable, craquante, Betty", juste un petit sourire, un peu décontracté, nous sommes en Grèce, et Pandora est la fille dun riche armateur, qui si cela lui prend, elle peut acheter ton journal, virer tout le monde et en faire un quotidien sportif.

Message reçu mon commandant, cinq sur cinq!! mimant un salut militaire en faisant claquer mes talons aiguilles. Pour récompenser, son bon soldat, Jean membrasse sur la bouche, sabotant mon maquillage par la même occasion. Je tressaute, surprise du baiser mais ouvre la bouche et répond passionnément, les yeux mi clos, le ventre noué damour et de désir.

Sentant mon désir, il me glisse Dans trois heures , Betty nous serons seuls sur le yacht.

Je souris en me dégageant à regret, reprenant mon air austère sous le regard ahuri du mateur qui ne sait plus que penser de notre petit jeu.

Nous descendons du train, une chaleur étouffante, je me tiens devant, commençant à jouer mon rôle et me ravise, viens vers lui… Il faut s’arrêter dans des boutiques, cest important Jean

Encore? pourquoi faire? tes parfaite ainsi son regard en dit long sur son incompréhension de la gente féminine.

Jébauche un sourire et sans lui répondre entre chez un opticien, le laissant en plan sur le trottoir. Jen ressors 15 minutes plus tard, ayant pris mon temps de choisir une paire de lunette de soleil adorable, ciselé dor fin et sors, sans le regarder pour mengouffrer dans une boutique un peu plus loin, un magasin de froufrou.

Non cest pas possible, dites moi que je rêve!!! jai fait quoi au diable pour quil joue de moi de la sorte!! Il me regarde faire, jetant un regard inquiet à sa montre, sachant très bien que la Miss Pandora a horreur des retardataires.

Il ne dit plus rien, il a décidé de me faire totalement confiance sur ce coup suite à ma réaction positive et à ma transformation à larrivée en gare dAthènes. Par une remarque intempestive, Il a trop peur de faire ressortir de sa boîte, la peste, la diablesse du wagon restaurant. En conclusion, il se dit entre femmes, elles doivent se comprendre….

Je sors 20 minutes plus tard, après de multiple essayages de perruques blondes, coiffée dune perruque chignon du plus bel effet qui me donne un air des plus sérieux et mapproche sur mes talons aiguilles, jouant à la super girl, marchant lentement, sûre de ma beauté, ajustant les lunettes sur mon petit nez mutin.. Je suis prête.. lui prenant la main en souriant.

Jean apprécie ma transformation, et se dit quun petit compliment ne fera pas de mal Vous êtes splendide, Patronne, ce matin , lair ironique. Puis il mattrape par le poignet et mentraîne dans un taxi qui patientait depuis déjà 5 minutes. Nous allons aux Hellenistics Shipyards. Cest à 20 minutes, à cette heure ci cela sera rapide. Je te briefe en quelques mots, Quand jai eu Pandora, au téléphone, je lui ai expliqué que tu étais journaliste, et que ton journal avait loué mes services pour assurer ta protection lors de ton périple dans lex Yougoslavie. Jai expliqué que nous avions rencontré quelques problèmes et que nous souhaitions rentrer en France discrètement. Cest clair ? Elle ne devrait pas poser trop de questions, la famille Christos, et Pandora en particulier me doivent beaucoup.

Je tire sur la jupe, prenant un petit air boudeur, le regarde…Je ne suis pas idiote quand même!! le regardant de ma bouche boudeuse qui le fait craquer, entrouvrant légèrement mes lèvres, Ne t’inquiète pas, je vais te surprendre… déposant un chaste baiser sur sa joue bien rasée… mon beau mercenaire… rajoutant ce petit compliment en lui caressant furtivement lentre jambe.

Il me glisse à loreille, Parfait, Betty, cela sera encore mieux si Pandora croît quil y a quelque chose entre nous, elle nest pas née de la dernière pluie, et un scénario où jai séduite ma cliente et où jai décidé dorganiser de manière impromptu une croisière en tête à tête lui semblera beaucoup plus crédible.

Jean pointe du doigt le Christos Building, Nous arrivons, voilà cest ici dit il au chauffeur. Le bâtiment donne directement sur le Port du Pirée, une vue sur les chantiers navals, une autre, sur les pontons où sont arrimés quelques bateaux.

Leur activités concernent principalement les marines militaires, et en plus, pour ses amis, Mr. Christos père, aménage aussi des bateaux de croisière.

Il sort le premier, je reste dans la voiture, commençant à jouer mon rôle de femme du monde, attendant que quelquun veuille bien mouvrir la portière, vérifiant une dernière fois mon maquillage de bourgeoise dans le petit miroir de courtoisie. Il arrive devant lentrée, se retourne et me voit, toujours à me pomponner dans le taxi. Il revient à grands pas, se dit reste calme, reste très calme Nous nous expliquerons sur le bateau, en pleine mer .

Le chauffeur mouvre, je sors, jambes en avant, digne, élégante et suis mon beau ténébreux, prenant mon temps pour marcher, droite, cambrée, une figure de mode.

Nous entrons dans la réception, une femme jeune, brune, teint mat, cheveux mi long, habillée sobrement, une robe blanche dété, une petite veste légère en cuir souple, orange, se dirige vers nous. Visiblement nous étions attendus. Dans un français parfait, elle nous accueille Bonjour, Zandra Isophon, lassistante de Madame Christos, vous êtes bien Betty Duval et Jean Linus ?

Oui cest cela et merci de nous recevoir aussi rapidement… lui répond Jean.

Parfait, je vous accompagne à son bureau, ensuite, cest moi qui vous conduirait au bateau, il est au Port de Zéa, prêt à partir. Jai supervisé les travaux sur ce petit dossier, je pourrai tout vous expliquer. Elle nous jauge, un petit sourire aux lèvres puis nous guide vers l’ascenseur. Se tournant Betty, elle ajoute, Le mois de mai est parfait pour une petite croisière, vous verrez, leau nest pas encore trop chaude, cest lidéal. Mais vous connaissez peut être déjà ?.

Je me laisse conduire, emportée par lambiance feutrée, le bon goût de limmeuble, le luxe y est discret mais bien présent, je suis à mon aise dans cet élément…cest mon royaume, je lai toujours connu et je les codes me sont familiers, reste légèrement en retrait tout en laissant la jeune femme sadresser à Jean. jouant la patronne, mondaine.

Pandora nous attend, la petite quarantaine, assise à une petite table de réunion. Devant elle deux feuilles imprimées. Elle se lève, te serre la main, une poignée ferme, Mme Duval, la fameuse Betty, je suppose ?, puis fait une accolade à Jean, Toujours un plaisir de vous avoir Jean, la famille noublie pas. Excuse moi, je nai pas trop le temps, je dois recevoir dans un quart dheure un investisseur important. . Peux tu nous laisser cinq minutes, je voudrai juste massurer de quelques détails.. Il sort patienter dans le bureau de Zandra.

Pandora se tourne vers moi. Mme Duval, je veux être sûre que vous allez faire ce voyage de votre plein gré, je connais Jean, il a notre confiance, je sais aussi quil utilise des méthodes, dirons nous directes..

Je regarde ce petit bout de bonne femme, esquisse un sourire, impressionnée par son calme, sa prestance, on ne peux pas dire quelle soit belle mais il se dégage delle une beauté insaisissable, loin des canons de la mode., son tailleur noir, dune classe certaine la rend charmante à mes yeux, son regard noir de madone mimpressionne.

Je vous rassure madame, Jean ma été dun grand secours et je suis bien là de mon plein gré… croisant dignement mes longues jambes en la regardant droit dans les yeux, de femme à femme.

Mon père, notre patriarche, Stavros, va régler avec vous ces détails, il va vous faire signer une décharge alors et vous pourrez récupérer le navire si tout est OK. Suivez moi son bureau est un peu plus loin.

Je me redresse en dépliant mes longues jambes et la suit, nos talons aiguilles résonnent sur le sol de marbre dans une musique douce à mes oreilles, jadore cet endroit, ce luxe et cette tranquillité.

Nous rentrons dans un immense bureau, un homme fume un cigare, tournant le dos à lentrée, son regard fixe sur la vue du port, il semble méditer. Pandora prend son temps, reste silencieuse un petit moment, laissant son père se tourner pour bien signifier quil est prêt à lécouter, je jette un regard discret vers elle, et lis dans on regard un profond respect envers cet homme.

Le siège de cuir pivote lentement sur un homme âgé, ridé, dune beauté certaine, impressionnant dans sa prestance, son regard bleu azur me perfore lâme immédiatement.

Père, Madame Duval, la cliente de Jean Linus, je ten ai parlé, il faut lui faire signer le consentement, ce nest pas un enlèvement, avec lui , tu le connais. Et il faudrait aussi vérifier, elle se tourne vers Betty, Désolé, nous devons être prudent, quelle est bien ce quelle dit, tu pourrais vérifier avec quelquun de son journal en France, qui se pourrait se porter garant. Le yacht vaut deux millions , je ne voudrai pas le voir disparaître ou sombrer. Je vous laisse.

Je comprends Melle il ny aucun soucis.. la regardant sortir, toujours digne, me laissant seule avec le vieux Stavros… je le regarde… toujours debout a trois mètres de son bureau de verre.

Pandora rentre dans son bureau réfléchit quelques instants, puis appuie sur la touche de son interphone, Zandra, Oui .. Pourriez vous dire à Monsieur Linus de venir seul, Oui cest cela un point urgent, pendant ce temps, débrouillez vous pour faire patienter nos investisseurs, trente minutes environ. Par exemple, une visite de notre nouvelle vedette rapide , la version C-2012. Je compte sur vous.

Depuis hier, lappel de Jean Linus, elle a tendu son piège. Depuis trois ans, cet enlèvement, ces viols répétés, forcée sous lemprise de la drogue, lont laissé incapable dune relation physique normale avec un homme. Ses multiples séances chez des psychologues ny ont rien changé. Son père le patriarche narrange pas les choses, se plaignant de labsence dhéritier, pouvant reprendre son groupe industriel.

Elle tournait en rond, incapable de sortir de ce piège, quand elle a eu Jean au téléphone, sa voix, son sauvetage, elle a senti quavec lui cela pouvait être changé, laider à faire un pas dans la bonne direction. Dabord se débarrasser de Betty Duval, connaissant son père, elle savait comment sy prendre, et dès quelle a vu Betty, elle savait que son père nallait pas pouvoir résister à cette working girl, débordante de sensualité. Pour Zandra, cétait dune simplicité enfantine, lexpédier sur le chantier avec les investisseurs Qatari. Ensuite, pour Jean, elle avait aussi préparé son piège. Elle avait choisi avec soin sa tenue ce matin. Elle ôte rapidement sa culotte, déboutonne son chemisier, dégrafe son soutien gorge et glisse le tout dans un tiroir. Elle ne peut sempêcher de se jauger

Elle se cale, frémissante dans son grand fauteuil, les images atroces des viols répétitifs par ces salauds lui remontent à lesprit, son ventre est dur et tout son être est tendu vers cette porte qui va souvrir sur le seul homme avec qui elle aimerait faire lamour. Depuis son enlèvement, elle sétait tournée vers la douceur de la gente féminine, plus aucun homme ne lavait touchée, elle avait bien essayée de refaire lamour mais cela cétait soldé à chaque fois en désastre au grand désespoir de son père qui attendait depuis tant dannée un héritier. Là elle était prête, elle le sentait dans son corps de femme, elle se sentait féconde, prête pour le grand saut et priait dans sa tête quil ait envie delle.

Sa poitrine était gonflée de désir et pointait sous le chemisier entrouvert, elle savait très bien quelle nétait pas dune grande beauté, elle était lucide sur elle même.

Jean entre dans le grand bureau de Pandora, remarque de suite le chemisier largement ouvert sur sa petite poitrine quil connaissait bien pour lavoir découverte nue dans ce repaire mafieu.

Cest son regard quil linterpelle le plus, il lit dans les yeux de la femme lenvie, une envie de faire lamour… sans équivoque. et il sapproche, sans un mot, restant sur ses gardes et contourne le bureau de ministre en bois massif, se place à ses côtés en faisant pivoter son fauteuil. Lui tend tendrement la main pour quelle se redresse…et dépose doucement ses lèvres sur la bouche de Pandora qui ferme les yeux en se collant contre son sauveur.

Leurs bouches restent collées, des petits coups de langues timides, puis de plus en plus passionnés. La Grecque, comme une magicienne, dé zippe sa jupe qui sétale sur le sol , de la pointe du pied, elle léloigne. Elle se colle littéralement à lui, en appui, les fesses contre le bureau. Comme un héron, perché sur une seule jambe, son talon presse les mollets, l’arrière des cuisses de Jean.

Le moment de surprise passé, le mercenaire ouvre les pans du chemisier, le fait glisser en arrière le long des épaules. Puis de ses paumes, il presse les seins, il sent le contact des pointes contre ses paumes, il les sent se durcir. Un mouvement circulaire de plus en plus ferme, la respiration de la brune s’accélère. Dune main, il finit de se débarrasser du chemisier, Pandora se tortille, laccompagne de petits mouvements pour lui faciliter la tâche. Elle apprécie sa douceur, il a compris son besoin de retrouver confiance en elle. Ses mains lui caressent le dos, la nuque, lui masse, les fesses.

Il sent une main se glisser contre son entrecuisse, des doigts essayant douvrir sa ceinture, de la dégager maladroitement. le petit bout de femme se sent soulever par la taille, déposer sur le rebord de son bureau, quelques dossiers glissent sur le sol.

Elle prend appui de ses deux mains sur les épaules de Jean, et provoquante, elle sexhibe écartant ses cuisses tout en se laissant basculer en arrière, la poitrine tendue en avant. Délaissant sa maîtresse, pour un bref instant, le militaire se déshabille complètement. Il revient vers elle offerte,

Pandora frémit en le voyant torse nu, les bandages, les bleus, elle comprend immédiatement que le couple vient de sortir de lenfer.

Elle ne dit rien, sa préoccupation en ce moment est tout autre et tend son visage à la main de Jean qui lattrape par la nuque lembrasse, sur sa bouche, ses seins, jouant avec elle. Il glisse deux doigts contre sa toison et écarte délicatement les lèvres de son sexe, il louvre comme si elle était pucelle. Il sent son excitation, ses doigts la pénètre facilement, les appréhensions, les blocages psychologiques ont été vaincus. De sa main la femme attrape le sexe quelle sent proche delle, lenserre, le décalotte, allant et venant, le taquinant avec le dos de son ongle.

Les respirations s’accélèrent. La brune gémit, Baise moi, Baise moi Jean, prends moi.

Elle lattire en elle, le tenant fermement, enfonçant le sexe de son amant en elle. Sa tête bascule en arrière, son bas ventre vient se coller contre le ventre de Jean, ses jambes enserrent sa taille comme un étau.

Les mains puissantes du baroudeur la soulèvent par les fesses, puis lentement laccompagnent, elle se laisse s’empaler, tout en donnant des petits coups de ventre. Les coups de rein de Jean deviennent de plus en plus assurés, vifs, il la presse contre lui, il sent Pandora sunir avec lui, vibrant au même rythme. Miss Stravos gémit, les mouvements se font de plus en plus précipités, les soupirs plus profonds. Elle prend appui sur les épaules de Jean, se redresse, et se laisse aller comme une masse pour senfoncer encore plus. Ils sentent monter en eux des vagues de plaisir.

La Grecque sent lorgasme de Jean en elle, elle sabandonne à son tour. Sa tête penchée contre son épaule, elle lembrasse, se sentant apaisée, lavée de ses anciens cauchemars. Il sécarte delle, tous les deux pantelants, rassasiés après ce rapport intense.

Damien, le directeur général du journal, voici ses coordonnées Monsieur Stavros… faisant trois pas en avant et pose une feuille de papier où sont notées les coordonnées de mon fiancé.

Lhomme me fixe de ses yeux dacier, jen frissonne, son regard est limpide et il pousse le papier sur le côté sans même le lire.

Ma fille est incroyable Miss Duval, vous ne trouvez pas? se levant lentement, sa corpulence, son âge, il se déplie et se redresse devant son bureau, se tourne à nouveau devant limmense baie vitré qui surplombe son royaume.

Je la sens efficace et très attentionné envers vous monsieur Stavros faisant un pas dans sa direction en contournant le plateau de verre, me plaçant à ses côtés, regardant avec lui lactivité des chantiers navals.

il me dépasse de deux bonnes têtes, il a du être un vrai play boy du temps de sa splendeur, je nose pas le regarder, respirant fort, me sentant petite à ses côtés, il mimpressionne, une aura incroyable se dégage de lui.

Un silence pesant, je nose linterrompre, restant immobile à ses côtés.

Je connais les hommes, les femmes et je sais faire confiance dun regard, je ne me trompe jamais mademoiselle Duval. Il se tourne et regarde son PC, je blêmis en voyant la photo de la fedayin bleu… nosant pas bouger, pas parler.

Il la fixe, la jauge, lexamine Il sourit, la ressemblance est troublante, vraiment troublante. Il se tourne vers son bureau, en quelques clics, il affiche une page dactualités, sur les événements de Serbie. Vous êtes arrivées en Grèce par la Macédoine, je crois puisque vous venez de Thessalonique…

Je le regarde, un vide se crée dans mon corps, je saisis de suite où il veut en venir mais le laisse parler, lui réponds un petit oui en pivotant, lui faisant face à présent.

Il poursuit, Vous étiez avec le Capitaine Linus, en Serbie avant, non? ma fille ma parlé dun reportage sur lex Yougoslavie non ? Il avance à petits pas, traquant sa proie …

En effet monsieur Stravos… restant immobile alors quil se trouve plus quà cinquante cm de moi, me détaillant du haut de ses deux mètres… je viens de faire un reportage sur un réseau de prostitution particulièrement dur et Monsieur Linus, jignorais d’ailleurs quil était capitaine, ma été dun grand secours

Il lit le texte, décrivant létat de la ferme, de la villa du Général Duvlav, il précise, Un ami, ce pauvre Général, dommage pour lui, il tempère, un ami peu recommandable, fourbe, corrompu, mais un client, un bon client

Je blêmis à lévocation de ce salaud et me force à garder mon calme alors que le vieux grec pose sa grosse main, à plat sur mon épaule, me gratifiant dun large sourire, faisant briller une dent en or.

Il poursuit impassible, or il se trouve que je connais les méthode du Capitaine Linus, jai fait appel à lui il y a trois ans, on avait enlevé ma fille, nous avons aussi nos mafias en Grèce. Jignorais tout ceci monsieur Stravos, je suis désolée pour ce qua enduré votre fille ,compatissant envers ce petit bout de femme, sachant très bien ce quelle a du subir

La police piétinait, Monsieur Linus a réglé le problème, les kidnappeurs sont morts, de manière horrible, comme ce pauvre Général, leur villa a explosé, ne laissant aucune trace, quel malheur. Ils avaient drogué ma fille, lavait transformé en esclave sexuelle, en pute, il a récupéré toutes les pièces compromettantes. Rien nest sorti dans la presse. Très professionnel ce Monsieur. Dévastateur, mais professionnel. Depuis, la leçon a porté, ma famille et moi, nous vivons en paix.

Jébauche un petit sourire…reconnaissant dans la description du vieux grec, mon ange gardien aux méthodes peu orthodoxes. Jignorais tout ceci Monsieur Stravos, je suis désolée de ce qui est arrivée à votre fille… tressautant alors que la main se fait dure sur mon épaule, le vieux me fixant durement de son regard dacier

Ceci pour dire que je connais très bien le capitaine et ses méthodes et jai horreur que lon me mente… Et en plus je nai pas envie de subir la colère, la vengeance de la Sécurité dEtat Serbe Vous me faites courir un gros risque.

Je nen mène pas large, ne sachant pas où veux en venir cet homme que jai devant moi. je me force à rester calme… Je vous rassure Monsieur Stravos, personne ne sait que nous sommes venus ici… le regardant de mes grands yeux bleus… toutes les traces ont été effacées me doutant que ce vieux renard a tout compris, je navais aucune raison de continuer à lui mentir…

Il tourne lécran, apparaît une photo de la Blue Fedayin, prise par une caméra de télésurveillance sur laire dautoroute. Cest lavis de recherche dInterpol. La photo nest pas très bonne et le crane rasé change à la physionomie.

Je frisonne, le regarde et me décide… et le fixant de mes grands yeux bleus, je retire la perruque devant lui… respirant fort…Je vous laisse imaginer ce que jai subie Monsieur Stravos, si les Grecs qui ont enlevé votre fille vous ont donné une idée de ce que peut subir une femme, croyez moi monsieur Stravos, les Serbe les dépassent de loin en cruauté et en perversité, me retenant de pleurer devant cet homme en lui montrant mon crâne légèrement blond.

Le patriarche réfléchit, renonce à abuser de cette journaliste, sa franchise, son caractère entier, lont désarmé, il faut dire aussi, quil craint de voir son chantier naval, mis à feu et à sang par un de ces coups tordus dont le Capitaine Linus a le secret.

La main sur mon épaule se fait douce à présent, je ne ressens plus de pression, il continue de me parler dune voix douce :Très bien Madame Duval, jaime les femmes directes, votre franchise. Nous sommes quittes. Il signe les deux pages, les tourne vers elle et lui tend son stylo. Signez en bas à côté.

Je lui prends le stylo des mains et me penche pour signer, me retenant de pleurer, émue, sous le charme de ce patriarche. et le regarde faire en me redressant, replaçant ma perruque blonde sur mon crâne chauve.

Il se dirige vers son bureau, ouvre une sorte de mini bar, il sort une bouteille, et deux petits verres. Cest du Mastixato, vous connaissez? Un alcool blanc, cela vient de ma production, sur lîle dArmorgos. Cest fait à partir de la résine de pistachiers.

Merci, merci monsieur Stravos, je vous suis redevable prenant le verre en le portant à mes lèvres boudeuses sans le quitter de mes grands yeux bleus, mapprochant de lui dun pas lent, pas sure de moi mais décidée, posant le verre sur la plaque de verre, je me colle à lui et tend mon visage vers lui, dépose mes lèvres douces sur sa bouche devinant en lui un amateur de femmes, délicat et fin gourmet, voulant le remercier de la seule façon que je peux faire en ce moment.

Il se crispe dun coup sous leffet de mon baiser et se détend, je sens sa main dans mon dos, et me rapproche de lui alors que sa langue glisse entre mes lèvres ouvertes, savourant lintimité de ma bouche, sa douceur, je ferme les yeux et mabandonne à un baiser puissant faisant le vide dans ma tête alors quil membrasse tendrement et puissamment.

Sa main se fait caressante dans mon dos, je la sens descendre, hésiter et se plaquer sur mes petites fesses, je me cambre sans cherche à résister, je sens quil me pousse en arrière tout en continuant de dévorer ma bouche et il me renverse sur le plateau de verre, dégrafant fébrilement ma veste de tailleur, enfouissant son visage buriné sur ma poitrine protégée par le satin mauve du chemisier, je frémis, ferme les yeux alors quil déboutonne un à un, le sage chemisier, découvrant mes seins offerts par la lingerie coquine. Je tressaute alors quil les embrasse à pleine bouche, se délectant de la douceur de ma poitrine.

Je me tends, me crispe, ouvre les jambes dans la limite de ma jupe droite, il la trousse frénétiquement et se place entre mes cuisses, les ouvrant en grand à présent, tremblante, mon souffle s’accélère, en posant mes mains bien à plat sur le verre glacé.

Je le sens se débraguetter et dun coup puissant, écartant le voile fin de ma petite culotte sexy, me possède en une seule poussée qui me fait tressauter. Je serre les dents pour ne pas crier en redressant mon bassin vers lui, me collant contre son corps, lui permettant de me prendre au plus profond de mon ventre.

Je mabandonne, le vide en moi, tressautant sous ses coups de reins alors quil malaxe mes seins, les faisant sortir des balconnets pigeonnants. cela dure un long moment, il est méthodique et ses coups de reins me font monter un rare plaisir et je pousse un feulement discret en jouissant alors quil se répand dans mon ventre brûlant… écrasant son visage sur ma poitrine en soufflant fort de leffort fourni à son âge.

Un long silence, je ne bouge pas, le laissant rependre ses forces, encore plantée en moi, je frissonne, le sens se retirer alors quil se redresse, restant entre mes cuisses, esquissant un large sourire… Merci mademoiselle Duval, vous venez de payer votre voyage de la plus belle des manières… se retirant de moi en reculant. Je reste un petit moment pantelante, et me redresse, massois sur son bureau en remettant de lordre dans ma tenue, lui souris… et me relève, lissant la jupe, sentant un peu de sperme entre mes cuisses.

Je lui octroie un large sourire, prenant le contrat à la main… le regarde, soulagée que cela ce soit passée de cette façon… découvrant une autre facette de ma personnalité… et je sors sans un mot de plus, inutile en cet instant.

La Grecque se redresse, reprend son souffle, au travers des vitres en verre fumé, elle voit Zandra sapprocher avec sa petite troupe d’investisseurs Qatari. Zut, ils reviennent déjà, Jean dépêche toi, vite, dans 3 minutes, ils seront là, ces islamistes ne badinent pas avec la moralité.

Esquissant un sourire en voyant Betty, assise sur un banc, au téléphone se disant que son père avait bien du profiter de cette poupée blonde.

Pandora sort dun tiroir une tenue identique impeccable. Jean se tourne vers elle. Puis sans un mot, il se rhabille tranquillement, sans même garder un oeil appuyé sur le rhabillage express de la Grecque. Pour lui, il sagissait plus daider une ancienne cliente, il na pas ressenti lexcitation ou lenvie que provoque en lui sa bimbo blonde si sexy, si craquante même, malgré son talent à générer des catastrophes. Une bise sur la joue, et il séclipse par la salle de réunion. Il descend tranquillement, essayant de lisser pour le mieux sa chemise froissée, légèrement imprégnée du parfum de Pandora. Il craint lil de lynx et le flair de Betty. Puis soupire.

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