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La métamorphose de Laure – Chapitre 1

La métamorphose de Laure - Chapitre 1



En ce jour d’été typique du sud de la France, le thermomètre dépasse les 35°. Pas la moindre brise pour venir rafraîchir l’atmosphère. Seul à la maison, je m’apprête à passer une autre journée ennuyeuse devant ma console lorsque la sonnerie de mon portable retentit.

— Allô Matt’ ? C’est Laure ! Ça ne te dérange pas si je passe te voir ?

Laure et moi sommes voisins, amis et bien plus que cela. Tous les deux, nous sommes enfants uniques, et depuis notre plus tendre enfance nous vivons presque comme frère et soeur.

Contrairement à moi, Laure est une fille studieuse, réservée. Sa vie est centrée sur ses études et ses livres, qu’elle dévore. Alors que pour ma part, je passe ma vie à m’amuser: soirée entre potes, console, filles et rugby. D’ailleurs cela se ressent sur ma scolarité puisque je viens tout juste d’avoir la moyenne au bac de français et de décrocher d’un cheveu mon passage en terminale, tandis que Laure, qui à 3 mois de moins que moi, a obtenu son bac S avec mention. Mais bon cela ne nous empêche pas d’être soudés tous les deux. Tellement soudés que tout le monde nous voit finir ensemble elle et moi.

Je dois reconnaître que cela ne me déplairait pas. Mais Laure semble totalement hermétique aux garçons. À vrai dire, si nous n’avions pas échangé un baiser lorsque nous avions minots (juste une fois, "pour rire"), je ne serai pas loin de me dire qu’aucun garçon ne s’est jamais approché d’elle. Pourtant Laure a vraiment tout pour plaire: une silhouette agréable, de jolis seins, des fesses musclées et bien formées, des mains et des bras fins. Son visage est charmant avec de grands yeux noirs, un petit nez et des cheveux "chocolat" (je ne comprendrai jamais le nom des couleurs que les filles donnent à leurs cheveux). Parfois, il me faut l’admettre, mon amie s’immisce dans certains de mes rêves érotiques, depuis longtemps déjà. Au début je lui racontais. Mais j’ai eu la sensation un jour que cela la mettait mal à l’aise. Alors j’ai gardé mes rêves pour moi.

Mais limiter la personnalité de Laure, ma "presque soeur", à son physique serait la rabaisser à n’être qu’un corps. Alors qu’elle est bien plus que ça. Comme je vous l’ai déjà dit, elle est intelligente et réservée. Mais elle est aussi pudique, drôle, ouverte d’esprit et toujours à l’écoute. Et surtout terriblement têtue. Peut-être cela vient-il de ses origines corses ?!

Cinq minutes après son appel, Laure sonne à ma porte. Je lui ouvre et la découvre le sourire aux lèvres, les cheveux attachés et vêtue d’une salopette-short et d’un débardeur.

Je l’invite à entrer, puis, tout en parlant de choses et d’autres, nous nous dirigeons vers le salon.

— Tu es certain que je ne te dérange pas? insiste-t-elle.

— Non non, j’avais rien de prévu aujourd’hui, dis-je pour la rassurer.

— En fait, je voulais profiter de votre piscine, m’explique-t-elle. Il fait tellement beau que j’aimerai entretenir mon bronzage et me rafraîchir avec quelques longueurs.

Je lui propose de faire comme chez elle, le temps pour moi d’aller enfiler un maillot et de chercher des draps de bain.

Lorsque je la retrouve, un instant plus tard, à proximité de la piscine, elle est en train d’installer deux transats, simplement couverte d’un magnifique bikini bleu.

— Je vais d’abord me faire bronzer un moment avant de me baigner.

Tout en essayant de rester discret, je jette quelques coups d’oeil sur son anatomie, pour le moins attirante.

Est-ce le fait de ne pas avoir eu de relation sexuelle depuis quelques semaines ? Toujours est-il que je sens pointer un début d’érection.

Je détourne le regard et tente de penser à autre chose. Mais en vain! Piquer une tête dans la piscine me fera sans doute le plus grand bien et calmera mes ardeurs.

À peine ai-je le temps de me redresser de dessus mon transat que Laure m’interpelle:

— Tu peux me mettre de la crème solaire sur le dos ?

Sa demande me stoppe net. Je me met à éprouver des sentiments coupables. De la gène car mon érection est clairement visible, et de la honte car je me sens coupable de ce désir soudain pour celle que je considère comme ma soeur. Si elle vient à s’en apercevoir, je risque de la vexer et peut-être m’en voudra-t-elle.

Pour le moment, allongée sur le ventre, les yeux fermés, elle ne semble pas être consciente de mon état de grande excitation.

Je saisis le tube de lotion solaire, puis après m’être assis sur ses jambes, je commence à lui en étaler sur les épaules et le dos.

Laure venant régulièrement se baigner à la maison, j’ai souvent eu l’occasion de lui faire ceci. Mais jamais ces gestes n’avaient eu une telle charge érotique à mes yeux. Le contact de sa peau sous mes doigts, habituellement si anodin, est aujourd’hui quelque chose de très sensuel. Involontairement, mes mains s’attardent sur ses reins, glissent le long de ses côtes, où j’effleure la naissance de ses seins. Mon regard s’accroche à son fessier, maudissant intérieurement le tissus qui m’empêche de voir son joli petit cul.

Avec tout ça, difficile de ne pas être excité !

— Hmm c’est bon pour le dos, me dit-elle, passe sur mes jambes aussi, s’il te plait.

Je change d’emplacement et je me mets à genoux à côté d’elle. Je lui recouvre chevilles et mollets de crème et remonte sur ses jambes. D’elle même Laure écarte les cuisses. En partant de l’arrière de ses genoux et grimpant en direction de son derrière, je sens mon désir palpiter dans tout mon corps. Parvenu juste sous ses fesses, mes doigts s’insinuent vers l’intérieur de ses cuisses.

Tout d’abord je me retiens de frôler son sexe qui n’est à quelques millimètres de ma main. Mais je finis par l’effleurer "malencontreusement" une première fois. Puis une deuxième. Laure ne proteste pas. Je m’enhardis davantage. Je laisse mes doigts passer contre son intimité, toujours sous le prétexte de lui recouvrir le haut des cuisses de lotion.

Le tissus bleu de son bikini semble devenir plus sombre. Comme s’il devenait… humide. Oh mon Dieu !!! Laure est en train de mouiller. Elle est excitée par l’action de mes mains ! Les idées les plus folles, les envies les plus coquines traversent mon esprit. J’oublie un instant qu’elle est mon amie de toujours, ma "presque soeur". À cet instant, elle est une jeune femme sensuelle et je suis un jeune homme qui la désire.

Mais elle se redresse brusquement.

— Allez ! Je vais me baigner ! me lance-t-elle, d’une voix mal assurée.

Immédiatement, elle plonge tête la première dans l’eau. Je lui emboite le pas.

Bien que la piscine ne soit pas immense, nous nageons chacun de notre côté. Pour ma part, cela me permet d’atténuer les effets de mon excitation.

Après quelques minutes, c’est Laure qui se rapproche de moi, et comme bien souvent, elle se met à m’éclabousser. C’est le signal habituel entre nous pour dire qu’elle a envie de chahuter avec moi. Nous nous mettons à nous poursuivre, à nous sauter dessus, à nous faire couler. Mon amie rit aux éclats.

À un moment, elle finit par tenter de me fuir. Je la rattrape et la bloque dans un angle de la piscine. Nos corps se retrouvent l’un contre l’autre, sa poitrine contre mon torse.

— Alors Mademoiselle ?! Je crois que vous ne pouvez plus vous échapper.

— Et qui te dit que j’ai envie de m’échapper ?

Mes bras relachent leur emprise. Mes mains descendent presque inconsciemment sur son petit cul galbé. Laure respire de plus en plus vite. Si elle ne prononce aucun mot, ses yeux parlent pour elle. Et ils me disent de continuer.

Je glisse ma main dans son bikini pour lui saisir une fesse. Pour toucher sa peau nue à cet endroit interdit. Enfin ! En même temps, je la sens me faire la même chose, mettant, pour sa part, ses deux mains à l’arrière de mon maillot. Elle écarte légèrement les jambes quand je tente d’y faire glisser une des miennes. Le haut de ma jambe se retrouve à faire pression sur son sexe. De sa propre initiative, elle effectue de petits mouvements de bassin pour faire frotter sa vulve contre moi.

Nos regards restent fixés l’un à l’autre. Semblant se défier. Et même lorsque je me décide à poser mon autre main sur un sein, elle ne baisse pas les yeux. Je lui dégage la poitrine. Elle frémit de plaisir quand mes doigts caressent son mamelon. Pour ne pas être en reste, elle passe une main entre nos deux corps et vient saisir mon sexe tendu. Le simple contact de ses doigts sur ma queue dure est presque suffisant pour me faire jouir.

— Laure…

Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que ses lèvres viennent se poser sur ma bouche. Cette fois, il ne s’agit plus d’un baiser entre ados en quête de découverte, encore moins un baiser entre amis. Non, il y a dans ce baiser un énorme désir… physique.

À cet instant, une voiture s’arrête non loin de ma maison et les voix de plusieurs de mes camarades du rugby se font entendre. Dans la précipitation, Laure et moi nous détachons l’un de l’autre. Et pendant qu’elle se sèche et se rhabille, je vais ouvrir à mes amis.

— Je dois rentrer… me dit elle en m’entraînant à part.

Je la raccompagne jusqu’à la porte, tentant de la convaincre de rester.

— Non, il est préférable que je m’en aille.

— Reste, s’il te plait…

— Mathieu, je…

Ses mots s’éteignent. Laure s’approche une dernière fois pour m’offrir un nouveau baiser tendre. Puis elle part, me lançant:

— Ne t’inquiète pas! Je reviendrai…

Je la regarde rentrer chez elle, incrédule devant ce qui vient de nous arriver, et pressé de la revoir.

Deux jours se sont écoulés depuis que Laure est venue à la maison. Et depuis, plus de nouvelles. Plusieurs fois je me suis demandé si c’était à moi de l’appeler ou bien si je devais attendre qu’elle fasse le premier pas. Cette situation étant nouvelle pour nous deux, je perds tous mes repères avec elle. Et ma plus grande angoisse est de détruire ce lien qui nous unit depuis l’enfance. Mais tout ce que nous avons fait, était-ce un coup de chaleur ? Une "aventure" sans conséquence? Ou bien était-ce quelque chose de bien plus sérieux?

Et puis finalement, au matin du 3ème jour, alors que je suis encore en train de trainer dans mon lit, Laure me téléphone.

— Salut Matt, t’es chez toi ?

— Oui, je viens de me réveiller.

— Je peux passer te voir ?

— Bien sur, tu es toujours la bienvenue…

— Ok ! Dans une demie heure, ça te va ?

— Pas de problème, je t’attends.

— Bisous, à tout à l’heure.

En raccrochant, je sens mon coeur battre la chamade, heureux de la perspective de la revoir enfin. Sans attendre, je saute de mon lit et range ma chambre vite fait avant de prendre une douche.

Tout juste le temps de finir que Laure est déjà là.

En ouvrant la porte, j’ai le souffle coupé: mon amie, jeune vierge innocente, s’est métamorphosée en une jeune femme hyper sexy. Les cheveux tirés en arrière, attachés en queue de cheval, le visage délicatement maquillé, habillée d’un bustier blanc qui met son bronzage et sa poitrine en valeur et portant une jolie petite jupe qui lui arrive à mi-cuisse.

Rien de tel pour me mettre les sens en éveil et le sang en ébullition. Le désir que j’ai éprouvé 3 jours plus tôt sur le bord de la piscine refait instantanément surface.

— Tu ne me fais pas entrer ? me demande-t-elle en souriant.

— Oh si si… Excuse moi ! Après toi.

Laure prend la direction du salon. Je la suis, sans parvenir à détacher mon regard de son joli postérieur qui se balance de droite à gauche avec une grâce et une élégance que je n’ai jamais constaté auparavant.

Mais qu’ai je fait durant des années pour ne pas voir tout le charme qui se dégage de ma "presque soeur" ? Pendant des lustres, j’ai cherché la fille parfaite, alors qu’elle se trouve sous mes yeux depuis toujours.

— Tu veux boire quelque chose ? Mes parents on fait le plein du réfrigérateur hier. Il y a surement tout ce que tu veux.

— Un jus d’orange alors, me répond-elle en prenant place sur le canapé d’angle.

Je lui amène sa boisson puis je m’installe sur le canapé à mon tour, sur la partie opposée. Pendant que nous buvons, aucun de nous deux n’adresse le moindre mot. En ce qui me concerne, je suis bien trop occupé à promener mon regard sur ses jambes et à remonter aussi haut que possible sous sa jupe. Lorsque Laure décroise les jambes, je me retrouve avec une vue directe sur sa petite culotte blanche, toute simple. Dieu sait que dans ma jeune vie de "coureur de jupon" j’en ai vu des culottes, des strings, des shortys, des boxers et autres dessous. Mais jamais cela ne m’a mis dans un tel état d’excitation.

Lorsque je relève les yeux pour regarder ma meilleure amie dans les yeux, celle ci affiche un délicieux sourire. Nul doute à avoir: elle sait que je scrute son intimité. Elle sait qu’elle m’excite. Elle sait à présent que je la regarde comme une jeune femme désirable. Et cela ne semble la déranger en aucune façon. D’ailleurs ne serait-elle pas en train d’observer également mon entre-jambe ? Mon érection est-elle si visible ?

— Tu n’as plus de t-shirt dans tes affaires ? me questionne Laure, d’un ton moqueur.

Je baisse les yeux et constate que, dans ma précipitation, je n’ai pas fini de m’habiller comme il faut.

— Oh… Excuse moi. Je vais en mettre un.

Je me lève. Mais avant d’avoir pu faire plus de deux pas, Laure me saisit le bras et me fait assoir à côté d’elle.

— Ne t’inquiète pas. Ça ne me dérange pas du tout. Bien au contraire même. Tu ne te demandes pas pourquoi je suis venue te voir ?

— Pour parler de l’autre jour ?

— Oui, entre autres. J’espérai qu’on pourrait avoir une petite conversation.

Une conversation ? Ok ! Mais que dois je lui dire ? Qu’après trois jours, j’ai toujours autant envie d’elle ? Que je ne la vois plus en amie mais davantage en petite amie potentielle ? Que de la voir se mordiller la lèvre inférieure me fait littéralement craquer ?

Devant mon silence, Laure prend les devants.

— Ne t’en fais pas…

Puis après avoir posé son verre, elle saisit mes deux mains entre les siennes. Elle tremble un peu.

— Tu sais, je ne regrette absolument rien de ce qui s’est passé. Que ce soit notre baiser ou… le reste. J’en avais tellement envie.

— Cela fait longtemps ? Je veux dire depuis quand as tu envie de ça, de moi ?

— Depuis trop longtemps pour que je m’en souvienne. Depuis toujours peut-être. Je crois que… je… t’aime.

— Redis le moi !

— Je t’aime Mathieu.

— Je crois que moi aussi. Tout comme j’aime la manière dont tes yeux me fixent en ce moment. J’aime tes cheveux quand ils sont attachés comme maintenant. J’aime ton sourire. J’aime te voir rougir comme tu le fais là. J’aime ton décolleté aussi…

Laure explose de rire.

— Rooh mais t’es nul !

— J’aime ton rire. J’aime le goût de tes lèvres.

Sans plus attendre je pose ma bouche sur la sienne, et une main sur la chair nue de sa jambe. Notre baiser est tendre et voluptueux. Nos langues se cherchent, se trouvent puis se mélangent. Un baiser d’une exquise longueur.

Je me hasarde à remonter mes doigts sous l’ourlet de sa jupe.

— J’aime aussi tes baisers. J’ai envie de t’embrasser encore et encore.

Nos lèvres se frôlent, s’éloignent puis se trouvent à nouveau. Ce petit jeu allume un gigantesque brasier en moi, dont le foyer principal réside dans mon coeur. Je me consume de désir et d’amour. Laure me serre entre ses bras et cesse toute retenue. Dix fois, cent fois, mille fois nos langues s’entremêlent.

Mon amie me reprend une main et la guide vers son sein, que je presse avec convoitise. Elle laisse échapper un gémissement de plaisir. Je fais glisser son bustier pour libérer sa poitrine. Je délaisse alors sa bouche pour venir lui embrasser ses ravissants objets de désir. Je lui mordille le téton droit, je le suce et l’embrasse à n’en plus pouvoir.

Laure passe ses doigts dans mes cheveux, me plaque la tête contre ses seins.

— Oh Mathieu ! J’ai envie de toi. Tellement envie.

Ses paroles et sa voix sont le plus efficace des aphrodisiaques. Je reprend mon exploration sous sa jupe. Mais à présent il ne s’agit plus gestes timides et lents. Fini de lui effleurer la cuisse. Mes doigts vont chercher l’emplacement de sa fente. Sa culotte blanche est totalement imprégnée de cyprine. À travers le tissus humide, je la caresse, sans stopper mes jeux de bouches avec ses tétons dressés.

Ses gémissements sont de plus en plus forts.

— S’il te plait arrête de m’exciter ! Je veux tes doigts en moi !

Je ne vais tout de même pas lui refuser ça ?! Sa culotte blanche se retrouve immédiatement sur le sol. Sans plus attendre, je glisse deux doigts dans sa chatte vierge, jusqu’à ce que je rentre en contact avec son hymen. Je pourrai m’introduire plus profondément, mais je réserve la fin de son pucelage pour mon sexe.

Quelques vas et viens suffisent pour qu’elle m’agrippe entre ses bras. J’ai couché avec suffisamment de filles pour savoir qu’elle est sur le point d’atteindre le 7ème ciel.

Soudain, les muscles de son vagin se crispent sur mes doigts. Laure jouit avec force.

— Oh mon Dieu !!! Continue c est trop bon !

Je peux sentir son fluide couler sur mes doigts. Rarement j’ai vu une fille mouiller aussi abondamment.

Son moment de total jouissance achevé, Laure s’effondre sur le canapé, mes doigts toujours dans son vagin. Son regard est comme dans le vague. Mon amante semble ne plus savoir où elle se trouve.

— Merci… c’était trop… trop bon !

— Mais qui te dis que j’ai fini ?

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