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La naissance d'une déesse – Chapitre 6

La naissance d'une déesse - Chapitre 6



Olivia se réveilla tard dans cette matinée du samedi. Regardant à gauche de son lit, elle vit que Médor était toujours endormi sur son tapis. Il s’était pelotonné pendant la nuit, et dormait à présent en chien de fusil, protégé par sa couverture. Dès que sa maîtresse commença à bouger pour s’assoir au bord de son lit, son esclave, peut-être alerté par son instinct, ouvrit les yeux. Prenant conscience de la situation, il prit immédiatement sa position d’attente. Satisfaite de la promptitude de ce dernier, Olivia décida de le récompenser :

Dis bonjour à ta Maîtresse, Médor.

Devinant sa volonté, il lui baisa les pieds en signe de soumission. Il put également en lécher le dessus ainsi que les orteils, avant qu’elle ne lui ordonne de lui chausser ses ballerines. La matinée fut consacrée à un moment de détente dans le jardin. Il faisait bon en ce milieu du mois de mai, la nudité de Médor ne le dérangeât donc pas. Olivia commença par promener son chien tenu en laisse, puis au bout d’un moment elle ramassa un bout de bois près de l’un des arbres du domaine. Le lançant à quelques mètres, elle ordonna à Médor de le lui ramener. Ce petit jeu l’amusa beaucoup, et ils recommencèrent plusieurs fois. Avant de rentrer, Olivia mit en application une idée qui lui était venue la veille. S’approchant des haies délimitant le terrain familial, elle demanda à son esclave de faire ses besoins comme le ferait un véritable chien.

Ayant déjà été initié à ce genre de comportement par sa première maîtresse, celui-ci leva la jambe gauche autant que ses entraves le lui permirent et obéit à sa propriétaire. L’incongruité de cette scène fit rire Olivia, qui le flatta en lui caressant la tête.

Après le déjeuner, Olivia informa Médor qu’elle sortait pour rejoindre une amie et faire du shopping, et ne serait certainement pas de retour avant la fin de l’après-midi. Cela permit à ce dernier d’effectuer les tâches ménagères comme le lui avait indiqué sa maîtresse. Il prit aussi le temps de faire sa toilette. Quand il eut terminé, conformément à la volonté d’Olivia, il alla s’installer en position d’attente, prosterné à côté de la porte d’entrée.

Il attendit longtemps ainsi, ses genoux et ses articulations le faisant souffrir, mais l’idée de plaire à sa maîtresse lui permit de tenir. Quand cette dernière rentra enfin, il lui fit la fête comme elle le lui avait ordonné la veille, prenant même l’initiative d’aboyer et de faire le beau. Une fois de plus, la situation amusa Olivia, qui le laissa faire quelques instants avant de lui ordonner de se calmer. Elle s’assit ensuite dans le petit fauteuil de l’entrée, fit retirer ses chaussures à Médor qui put une fois de plus lui baiser les pieds avant de lui enfiler ses ballerines, et lui intima l’ordre d’aller ranger les affaires qu’elle avait achetées.

Olivia avait apprécié les soins que son esclave lui avait prodigués la veille, et comptait bien le faire recommencer. Elle le fit donc venir dans le petit salon, après être elle-même passée dans sa chambre au préalable.

Médor, j’ai beaucoup apprécié ta langue hier, comme tu as pu t’en rendre compte ; tu vas donc recommencer aujourd’hui. Mais avant cela redresse-toi.

Olivia attacha la laisse au collier de Médor, puis sortit une clé de sa poche. Elle s’en servit pour ouvrir le cadenas fermant les entraves de poignets de son esclave, lui fit mettre ses mains dans son dos, et replaça le cadenas. Elle lia ensuite ses poignets à son cou à l’aide d’une tige métallique rigide d’une cinquantaine de centimètres, qu’elle avait trouvée dans la malle offerte par sa sur. Il ne pourrait ainsi pas se servir de ses mains, ce qui était nécessaire pour la suite des évènements.

Va te placer à mes pieds, esclave.

Oui Maîtresse. Olivia le suivit et sortit une deuxième clé. Elle se pencha et s’en servit pour libérer le sexe de Médor de sa cage.

Comme ça, tu pourras en profiter un peu toi aussi, mais je voulais m’assurer que tu ne puisses pas faire de bêtises. lui dit-elle en lui caressant la tête.

Médor voulu remercier sa maîtresse, mais elle le fit taire en le giflant. Cela n’avait pas été très appuyé ni douloureux, mais le message avait été clair. Olivia prit place sur le sofa de la même manière que la veille, et ordonna à son esclave de lui lécher les pieds. Il était décidemment très doué pour cela, et elle put savourer une nouvelle fois avec délectation cette langue qui s’activait pour elle. Tout comme la première fois, elle ressentit de l’excitation, tant en raison de la sensation que lui procuraient les caresses de son esclave, que du sentiment de pouvoir à la vue de cet être entièrement dévoué à elle.

Au bout de quelques minutes, elle ordonna à Médor de venir auprès d’elle :

Caresse-moi avec ta langue Médor, je veux que tu me fasses jouir. J’espère pour toi que tu es doué, si tu ne veux pas être puni.

Positionnant sa tête au niveau du sexe de sa maîtresse, les mains toujours attachées dans son dos, ce dernier entreprit de lui obéir. Il commença par la stimuler doucement, savourant lui aussi ce moment d’intimité avec sa propriétaire, pendant lequel elle lui offrait l’honneur de lui procurer le plus agréable des plaisirs, et lui témoignait la confiance qu’elle lui accordait.

Olivia écarta ses lèvres à l’aide de ses doigts, afin de faciliter le travail de son esclave. Elle savourait cet instant, se délectant des caresses qui lui étaient prodiguées et maintenait la tête de Médor plaquée contre son sexe. Son esclave avait été initié à l’art d’offrir ainsi du plaisir à une femme par sa première maîtresse, et il avait eu à de maintes reprises l’occasion de perfectionner sa technique durant cette période de sa vie. Comme Olivia s’en rendit rapidement compte, il maîtrisait parfaitement son sujet, accélérant ses caresses quand il sentait l’excitation de sa maîtresse monter, et ralentissant avant que cette dernière n’atteigne l’orgasme. Il jouait ainsi avec son clitoris, variant les mouvements de sa langue, leur vitesse et leur intensité. Olivia avait plusieurs fois déjà été caressée ainsi par ses anciennes conquêtes, mais jamais avec tant de dextérité.

Les hommes qu’elle avait connus n’étaient en général pas suffisamment patients ni attentionnés pour lui procurer autant de plaisir.

Elle n’aurait pas su dire combien de temps dura ce jeu, puis quand elle ne put plus attendre plus longtemps, elle ordonna à Médor de la faire jouir. Ce dernier pressa alors ses caresses, augmentant leur intensité jusqu’à ce qu’Olivia atteigne l’orgasme. Quand elle eut repris ses esprits, elle lui dit :

Merci Médor, tu es vraiment doué ! J’ai adoré ce que tu viens de me faire.

Il avait apparemment lui aussi apprécié ce moment, puisque son sexe était dressé bien droit. Il aurait très certainement voulu jouir lui aussi, mais sa condition ne lui octroyait pas le droit de réclamer sa part de plaisir. Attendant patiemment que l’érection de Médor se passe, Olivia entreprit ensuite de lui replacer sa cage de chasteté. Elle l’avait observé alors qu’il faisait de même pendant leur première soirée d’intimité deux semaines plus tôt, aussi s’y essaya-t-elle. Elle avait pensé à ramener du lubrifiant pour faciliter la chose, et bien qu’elle commit quelques maladresses en raison son inexpérience, elle parvint finalement à fermer le cadenas de l’objet. Elle lui replaça ensuite les mains devant lui, pour qu’il puisse marcher à quatre pattes et manger convenablement dans sa gamelle.

Avant de passer à table, Olivia alla aux toilettes comme à chaque fois après avoir eu un rapport sexuel. Quand elle eut terminé d’uriner, elle appela Médor qui l’attendait à l’entrée de la pièce. Celui-ci arrivé près d’elle, elle lui ordonna :

Nettoie-moi en me léchant Médor.

Obéissant et soumis, il fit ce qu’Olivia lui ordonnait. Le goût de l’urine était couvert par celui de la cyprine résultant de la stimulation sexuelle qu’il lui avait prodiguée ; il avait de toute façon été habitué à cela par sa première maîtresse, et avait appris à prendre plaisir à servir de toilettes. C’était là une preuve très forte qu’il offrait de sa totale soumission et de sa dévotion envers sa propriétaire. Il prit son temps pour nettoyer le sexe d’Olivia du mieux qu’il put. Une fois terminé, il se prosterna aux pieds de sa nouvelle déesse et attendit qu’elle se lève.

Olivia dut se concentrer pour garder son calme face à cette nouvelle caresse de Médor ; le moment n’était cependant plus au plaisir sexuel.

Le repas terminé, elle retourna dans le petit salon accompagnée de Médor. Mais alors que celui-ci pensait devoir repasser la soirée à lécher les pieds de sa maîtresse, Olivia lui rattacha les mains dans le dos et remit l’entrave métallique en place, puis lui ordonna de s’allonger sur le dos parallèlement au canapé, la tête placée au niveau du pied gauche du meuble. Elle lui retira ensuite à nouveau sa cage de chasteté.

Pour te remercier de ton travail de tout à l’heure, ce soir tu n’auras qu’à profiter et te reposer.

Elle s’assit sur le sofa, puis se pencha au-dessus de Médor. Son regard plongé dans le sien, elle lui sourit tendrement et plaça précautionneusement ses pieds sur le visage de son chien ; elle positionna son pied gauche de manière à ce que le nez de Médor se trouve au creux de ses orteils, là ou leur odeur était la plus forte, et son pied droit sur sa bouche.

En soutenant le regard de sa maîtresse, Médor prit conscience de ses sentiments à son égard. Le regard d’Olivia et son sourire lui firent penser qu’elle aussi commençait à éprouver quelque chose pour lui ; les mots auraient été inutiles. L’odeur des pieds de sa maîtresse n’était pas très forte, notamment parce qu’il les avait nettoyés précédemment, mais elle eut néanmoins beaucoup d’effets sur lui. Il avait toujours eu une forte attirance pour les pieds féminins, et appréciait leur odeur et leur contact aussi loin qu’il se souvienne.

Olivia resta un certain temps ainsi, puis décida de jouer un peu avec son esclave. Elle déplaça sa jambe droite le long de son torse puis de son ventre, et plaça ensuite son pied droit sur le pénis de Médor. Elle sentit ce dernier se durcir rapidement, preuve que Médor était réceptif à cette attention. Elle joua ainsi longtemps avec son sexe et ses testicules, les effleurant puis les écrasant, sous les contorsions de son esclave. De son pied gauche, Olivia parcourait la tête de Médor, et parfois plaçait son pied dans la bouche de ce dernier, lui permettant ainsi de lui sucer les orteils. Elle comprit durant cette soirée qu’elle n’était pas indifférente à lui, et que des sentiments nouveaux envers son esclave se formaient en elle. De la gêne et du mépris qu’elle éprouvait initialement, elle commençait maintenant à ressentir de l’affection et de la tendresse.

Elle appréciait indéniablement de dominer un homme et de le voir se soumettre à elle corps et âme, mais elle était aussi heureuse de partager son plaisir avec son esclave.

La soirée se poursuivit ainsi jusque tard dans la nuit, Olivia ordonnant parfois à Médor de se redresser pour lui lécher les pieds, puis reprenant son jeu précédant. Enfin, tous deux satisfaits et fourbus, bien que Médor ressentit une frustration sexuelle extrême, ils allèrent se coucher dans la chambre d’Olivia. Cette première journée complète passée ensemble avait été intense pour eux deux, et les quinze jours de congés qu’Olivia avait posés allaient leur permettre de profiter de cette relation naissante, qui promettait de leur apporter quantité de sensations, certes différemment ressenties, mais partagées malgré tout.

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