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La nue à l'émeraude – Chapitre 1

La nue à l'émeraude - Chapitre 1



Il y avait, dans des temps très anciens, une jeune femme à qui la nature avait donné un charme indéfinissable et des vertus quune princesse pouvait rêver. Elle sappelait Doryane. La taille élancée, les cheveux noirs, un visage dange, elle aurait pu avoir des centaines de prétendants. Pourtant, elle vivait seule au bord de leau, dans une minuscule maison faite de bois et de pierre. Elle menait cette vie solitaire depuis quon lavait chassée du village à cause de son mode de vie. Elle se nourrissait de ce que la nature voulait bien lui donner : poisson, fruits, miel, et quelques denrées quon lui apportait. Elle passait des journées entières à contempler la mer, elle méditait, elle philosophait. Bref, une femme pas comme les autres. Mais ce qui dérangeait le plus, cest quelle vivait nue. Toute lannée, on la voyait dans le plus simple apparat, excepté en hiver où elle se couvrait de quelques pièces de laine pour se protéger des rigueurs du froid. Elle portait aussi quelques bijoux en or hérités de ses ancêtres: une chaine au bout de laquelle se balançait entre ses seins un pendentif en émeraude, un bracelet au poignet droit, et trois petits anneaux en guise de bijoux intimes. Les gens du village lavaient surnommée la nue à lémeraude. Sa peau brillait. Elle avait pris lhabitude de senduire le corps dune préparation dont elle seule connaissait la recette, à base dhuile dolive et de plantes parfumées quelle cueillait dans le maquis. Cette huile avait des propriétés multiples et insoupçonnables…

Un jour, Doryane profitait de la douceur printanière pour se reposer au soleil. Après sêtre soigneusement huilé tout le corps, elle sassit en tailleur face à la mer. Elle contemplait le spectacle des vagues taquinant les rayons du soleil. Les jambes écartées et les mains posées sur les genoux, elle laissait son esprit voler au gré de son imagination. Machinalement, elle se mit à jouer avec l anneau dor qui ornait son clitoris. La sensation provoquée par le petit bout de métal qui tirait sur sa peau éveilla quelques envies. Son index se fit plus précis, il se mit à tourner autour, à passer dessus, lhuile décuplait les sensations. Son autre main vint à la rescousse. Elle saisit un cylindre de bois poli quelle sétait confectionné. Lentement, elle le fit glisser sur sa vulve, entre les lèvres, puis lintroduisit dans son vagin. Elle était maintenant allongée sur le dos. Pour ne pas être éblouie par le soleil, elle prit un morceau de tissu, le posa sur son visage et continua de se masturber, seule, offrant ce spectacle au ciel tout entier.

Seule ? Pas tout à fait. Trop affairée, elle navait pas entendu arriver Pierre, un jeune homme avec qui elle sétait liée damitié. Il nétait pas comme les autres habitants du village, il ne la jugeait pas, il comprenait son mode de vie et ladoptait même quand il lui rendait visite. Il adorait venir passer des moments avec elle. Il apprenait des tas de choses sur la vie grâce à elle.

Avant dentrer, Pierre avait pris soin de retirer tous ses vêtements. En voyant ce à quoi elle était occupée, son regard se figea. Cétait la première fois quil voyait Doryane en train de faire cela. Il resta un moment sans bouger, puis sapprocha discrètement, pour mieux voir. Il sassit à derrière un rocher situé à quelques pas de Doryane, dans laxe de ses jambes écartées pour ne rien perdre des yeux. Doryane avait senti sa présence. Par un petit entrebaillement du tissu qui couvrait son visage, elle apercevait la tête de Pierre qui dépassait du rocher. Mais elle continua comme si de rien nétait, fière de susciter autant de curiosité de la part de son jeune ami.

Pierre contemplait la scène qui soffrait à ses yeux. Il fut pris dune très forte érection, tellement ce quil voyait était excitant. Sa main descendit vers son sexe dressé, il le décalotta et se caressa doucement le gland, mais sans aller jusquà lorgasme.

Le sexe glabre de Doryane luisait au soleil. Le phallus artificiel entrait et sortait de plus en vite, un souffle rapide trahissait le plaisir intense quelle ressentait. A chaque mouvement, on voyait ses petites lèvres sécarter et se resserrer. Elle le sortait complètement, restait quelques secondes le vagin grand ouvert, laissant entrevoir la chair rose de son intérieur, puis replongeait les vingt centimètres de bois jusquau plus profond de son intimité. Lautre main se déchaina sur le clitoris. Soudain son corps tout entier se crispa, son bassin se leva et elle poussa des petits cris étouffés. Les contractions de son vagin furent tellement fortes que le cylindre de bois ressortit dun seul coup, comme expulsé. Elle retomba sur le dos, toute frissonnante.

Quand elle reprit ses esprits au bout de quelques minutes, elle sadressa au rocher :

— « bonjour Pierre ! »

— « bonjour Doryane», répondit timidement une voix derrière le rocher.

— « allez, approche toi, je sais que tu es là et que tu as tout vu »

Pierre sortit de sa cachette et vint sasseoir près delle, honteux davoir été démasqué et dissimulant mal son érection.

— « hé bien, jai limpression de tavoir mis dans un drôle détat » sécria Doryane.

« je peux ? » demanda telle en approchant sa main du sexe tendu.

Pierre hocha la tête. Elle tira en arrière la peau de son prépuce pour découvrir le gland rouge vif. Une grosse goutte de liquide transparent sécoula. Doryane la récupéra avec son index. Pierre laissait faire, le cur battant. Elle observa la goutte qui balançait sous son doigt et la porta à sa bouche.

— « tu as envie de le faire devant moi ? » demanda telle en prenant la main de Pierre.

Sans un mot, Pierre commença à faire monter et descendre ses doigts le long de sa verge. De lautre main il se caressait les testicules. Doryane lobservait avec un petit sourire satisfait. Le jeune homme timide quétait Pierre avant de connaitre Doryane naurait jamais fait cela. Très excité par ce quil avait vu auparavant, Pierre sentait le plaisir monter rapidement, le corps nu de la jeune femme à quelques centimètres devant lui, le faisait monter encore plus. Elle était là assise devant lui, les jambes encore ouvertes, le sexe offert, son regard plongé dans le sien. Au bout de quelques minutes, il explosa. Un puissant jet saccadé jaillit et retomba par terre. Nen pouvant plus, Pierre sallongea sur le dos.

Doryane ne ressentait aucune gêne après ce qui venait de se passer : Pierre lavait vue se masturber, elle lavait regardé en faire de même, et alors ? Cétait humain, naturel, spontané et rien ne devait gâcher ce plaisir. Par la suite, Pierre continua régulièrement daller rendre visite à son amie. Ils pouvaient parler pendant des heures sans se lasser. Ils parlaient de sexe et de plein dautres choses. Ils mangeaient ensemble, ils allaient se baigner. Ils renouvelèrent souvent cette expérience sans aucun tabou lun envers lautre, en toute amitié, dans le seul but de se donner du plaisir.

A suivre

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