Histoires de sexe arabes Histoires de sexe français Histoires de tromper

La vengeance de Maman – Chapitre 1

La vengeance de Maman - Chapitre 1



Je me souviens du soir où mon père est rentré après une escapade de plusieurs jours et sest disputé avec ma mère.

Leurs querelles incessantes étaient monnaie courante, pourtant, cette fois, il ne lui mentait pas : il avait rencontré une femme qui lui plaisait, il était déterminé.

Maman était anéantie. Elle ne comprenait pas ce quil lui reprochait. Elle sanglotait, le traitait de salaud entre deux hoquets. Jétais désolé pour elle. Elle ne méritait pas quil lhumilie ainsi en ma présence ; son amertume était sincère, sa tristesse contagieuse ; lambiance était tendue.

Je suis allé me coucher.

Le lendemain, alors que je déjeunais dans la cuisine, jai compris, en la voyant, que cétait plus grave que je lavais imaginé : elle était pâle, ses yeux immenses étaient cernés.

Je ne lui ai pas demandé ce quelle avait, je le savais fort bien ; inutile de remuer le couteau dans la plaie.

Elle avait pleuré toute la nuit, elle navait pas dormi. Elle me faisait pitié avec son gros chagrin qui débordait. Elle était digne et désespérée. Javais envie de la réconforter

Ma mère est née au Liban, dun père diplomate libanais issu dune famille chrétienne aisée et dune mère française. Elle a fait ses études en France où elle a rencontré mon père, dans les années 90.

Elle nest jamais retournée dans son pays dorigine et en souffre sans se plaindre, sinon à moi, quand elle a le cur gros.

Elle ressemble à lactrice principale de ce film qui se déroule dans un institut de beauté, à Beyrouth : le jour où je lai vu, je nen revenais pas.

Nous sommes très proches avec Maman. Comme je suis fils unique, je nai partagé avec personne laffection exclusive quelle me témoigne depuis que je suis né.

Mon père naccepte plus notre complicité maintenant que je suis, daprès lui, trop âgé. Il trouve que notre relation fusionnelle est inappropriée, par bien des aspects.

Ils se disputent souvent à mon sujet.

Un soir, en rentrant du travail, il nous a trouvé, Maman et moi, installés sur le canapé devant une série télé. Elle était assise et moi allongé, la tête sur ses cuisses. Elle me caressait les cheveux, avec nonchalance, en suivant lépisode qui passait. Il a explosé.

Je ne sais pas ce quils se sont dit, cette nuit-là, en hurlant dans leur chambre, mais après cet incident, Maman a mis en place une prudente distance entre elle et moi.

Pourtant, il navait aucune raison de nous blâmer ou dêtre inquiet. Nous ne faisions rien de mal ou de déplacé : nos étreintes étaient platoniques, notre complicité sans ambiguïté.

Lironie de la situation, quand jy pense a posteriori, est quil est le seul responsable de ce qui est arrivé

Maman na jamais accordé dimportance à son apparence.

A la maison comme au travail, elle dissimule ses courbes, étouffe ses formes généreuses sous damples vêtements austères et peu seyants.

Même pour les évènements qui nécessitent une attention particulière, elle masque ses rondeurs naturelles sous une sorte duniforme de circonstance.

Je présume que sa pudeur est un héritage de son éducation, dans un pays où les hommes ont des femmes une image qui date du moyen-âge.

Mais elle est pudique au delà de la bienséance : comme si elle avait honte de son corps et de sa représentation publique.

Aussi incroyable que cela paraisse, je ne lai jamais vue en maillot, en petite tenue, et encore moins en sous-vêtements.

Pourtant, nous avons tous un jour ou lautre surpris notre mère en petite culotte ou même les seins nus, avec, à la clé, lembarras réciproque que nous éprouvons confrontés à ce genre de situation.

Mais avec la mienne, ces petits dérapages inoffensifs ne se sont jamais produits.

Quand mon père vivait encore avec nous, il reprochait souvent à Maman son conformisme, son manque daudace.

Il affirmait quavec le corps quelle avait, cétait un crime dêtre aussi prude et mal fagotée. Elle éludait en prétextant quelle navait besoin de plaire à personne, quelle avait tout ce qui lui fallait à la maison.

Il souriait amèrement

Les premiers jours qui suivirent le départ de mon père du domicile conjugal furent très douloureux pour Maman.

Elle avait posé un congé maladie dune durée indéterminée. Elle dormait jusquà midi puis déambulait dans la maison comme une malheureuse, restait enfermée toute la journée elle navait plus envie de rien.

Quand je rentrais le soir, je la trouvais avachie devant la télé, en robe de chambre, le regard vide, ne manifestant pas le moindre intérêt pour le programme quelle regardait.

Elle ne se lavait plus. Ses cheveux étaient gras et décoiffés, son teint affreusement pâle : elle minquiétait vraiment.

En attendant quelle reprenne le dessus, je moccupais de tout.

Je me montrais fort pour nous deux, au risque que sa dépression ne nous entraine vers le fond, dans des abîmes que je redoutais.

Tous les matins, je la réveillais. Avant de partir au lycée, je massurais quelle était levée et habillée : je ne supportais plus quelle traine en robe de chambre toute la journée.

Le soir, je préparais le repas. Je lobligeais à manger – quitte à la forcer – puis lenvoyais sous la douche avant quelle ne se couche.

Elle se pliait à mes injonctions avec une docilité surprenante. Elle ne manifestait aucun enthousiasme, mais ne rechignait pas non plus.

Les rôles étaient inversés : jétais devenu ladulte auquel elle obéissait avec la foi dune enfant résignée.

Un matin, jai frappé à sa porte.

Avec la quantité de somnifères quelle consommait pour fuir ses problèmes dans le sommeil, elle était inconsciente tous les matins.

Mais afin quelle conserve sa dignité ainsi quune vie privée, jobservais toujours le même protocole, le même petit rituel : je nentrais jamais dans sa chambre sans mannoncer.

Jai attendu que mes yeux shabituent à lobscurité et me suis dirigé vers la fenêtre, pour ouvrir les volets. En passant, jai tourné la tête dans sa direction.

Maman dormait, anesthésiée. Elle reposait en travers du lit, à plat ventre, les bras en croix, les draps à ses pieds.

Le spectacle quelle offrait, fragile et vulnérable dans son sommeil chimique, était aussi désolant que troublant.

Elle avait passé une nuit agitée : outre les couvertures rejetées au pied du lit, sa chemise de nuit était remontée jusquau pli des fesses : je voyais ses jambes, et ses cuisses nues.

Je me suis soudain senti comme un intrus face à ce spectacle aussi intime ; je ne bougeais pas, je ne respirais plus.

Jétais fasciné par ma découverte toute cette chair blanche exhibée sans pudeur à mes yeux stupéfaits.

Je me suis approché ; javais les oreilles qui bourdonnaient, je tremblais de la tête aux pieds.

Son corps se soulevait, au rythme de sa respiration.

Ce nétait plus ma mère que je regardais, mais une femme désirable.

Jétais envouté par ses cuisses blanches, par son cul dessiné sous le tissu qui collait à sa peau en soulignant le galbe de ses fesses en relief.

Soudain, jai réalisé que je bandais.

Quand jai pris conscience que je bandais pour ma mère, je me suis précipité hors de sa chambre comme un possédé.

Au lycée, toute la journée, je narrivais pas à oublier ce que javais vu. Jétais excité.

Jai bandé toute la journée en pensant aux longues jambes de Maman, et à son cul que javais entraperçu.

Javais honte, je me détestais, mais la vision de ses cuisses blanches tournait en boucle dans mon esprit.

Cétait un peu comme lorsquon entend une mélodie le matin, une ritournelle qui nous accroche et nous hante le reste de la journée.

Jétais victime de la même obsession, à une nuance près : je nétais pas obnubilé par une chanson mais par le corps de ma mère !

Ce soir-là, dans mon lit, jai imaginé la position dans laquelle je la trouverais le lendemain matin.

Avec un peu de chance je verrais ses fesses, et peut-être, si elle dormait sur le dos, sa chatte et ses seins.

Excité par mon imagination, je me suis masturbé en fantasmant sur Maman.

Javais des palpitations et des sueurs froides quand jai pénétré au petit jour et sans frapper – dans sa chambre.

Javais patiemment attendu cet instant. Je lavais tellement rêvé quun petit gémissement ma échappé, malgré moi.

Toute cette appréhension pour une si cruelle désillusion, à larrivée : elle dormait sagement bordée !

Jai recommencé le jour suivant, puis celui daprès.

Sans plus de succès.

Dans mes fantasmes, cétait pourtant facile : je mapprochais du lit et rabattais les couvertures jusquà ses pieds, dun geste décidé.

Je prenais tout mon temps, je savourais linstant, la bite tendue. Je me perdais avec délice dans la contemplation de son corps à ma disposition.

Dans la réalité, comme javais bien trop peur quelle ne se réveille et découvre mes coupables intentions, jen étais réduit à me branler la nuit, en imaginant son anatomie

Le changement dune routine établie peut engendrer des conséquences imprévues, dont on ne mesure pas limpact tout de suite.

Labsence prolongée de mon père renforça la proximité que je partageais avec ma mère – celle-là même quil condamnait.

Par sa faute, elle évoluait dune manière aussi dangereuse quinattendue.

Car avec Maman nous étions engagés – bien quelle ne le sache pas encore dans un processus qui ne tarderait pas à faire exploser nos repères et bouleverser nos existences de fond en comble

A propos de l'auteur

HistoiresDeSexe

Laissez un commentaire