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L'Amour Partagé – Chapitre 9

L'Amour Partagé - Chapitre 9



Les retrouvailles

Quand Florence entre dans la salle de bains, Diane s’y trouve déjà. À demi allongée dans l’immense baignoire ovale encore vide, elle se caresse. Florence se penche vers elle, lui donne un baiser sur les lèvres puis s’assied sur le rebord.

-En l’honneur de qui, tout ça? demande-t-elle, en lui souriant.

-De toi. Je t’aime et j’aime me caresser en pensant à toi.

-Moi aussi, je t’aime.

Florence s’installe face à elle, prend ses seins dans la coupe de ses mains, lisse ses aréoles, joue tendrement avec leurs pointes. Sa main droite part vers son ventre. Ses doigts médians séparent ses lèvres, frôlent l’entrée de son vagin, prélèvent un peu de mucus, mouillent son clitoris, font de petits cercles concentriques de la base jusqu’au sommet.

Au contraire d’elle, Diane enfonce les siens profondément puis les fait remonter le long de sa fente jusqu’à son bourgeon qu’elle serre entre son pouce et son index.

-?a vient, annonce celle-ci, je vais jouir!

-Attends-moi! réclame Florence.

Malgré son désir, elle ne peut se retenir plus longtemps. Sa jouissance entraîne celle de Florence et comme la première fois, elles se laissent glisser l’une vers l’autre pour unir leurs vulves et mélanger leurs élixirs.

Diane ouvre le robinet de la douche, se place derrière son amoureuse qu’elle met face aux miroirs qui entourent partiellement la pièce. À mains nues, elle savonne ses épaules, son dos, ses fesses. Elle se plaque contre elle, enduit généreusement ses seins de savon, les caresse un long moment. Une main descend plus bas, passe et repasse sur sa fente, excite son clitoris. Ses doigts se faufilent entre ses lèvres gonflées de sang, s’enfoncent dans son vagin.

Florence se tourne vers elle, se pend à son cou, l’embrasse tendrement, frotte son corps contre le sien. Repue de plaisir, à son tour elle la couvre de mousse et lui rend ses caresses.

Couchée sur Diane, embrassant ses lèvres, frottant par de lents mouvements de son buste, les pointes de ses seins aux siennes, Florence demande:

-Lorsque Alexandre me rasait, à quoi pensais-tu, en te caressant?

-Quand j’ai réalisé dans quel état vous étiez tous les deux, je me suis dit que j’étais complètement folle. Malgré cela, je ne pouvais détacher mon regard de ton ventre. Plus ta fente se dénudait, plus j’avais envie d’elle. Je n’avais pas oublié mon aventure avec mes jolies masseuses. Je me suis vue te faire des tas de choses délicieuses avec mes doigts et ma langue… J’ai bien failli te proposer de passer moi même le sperme de Laurent sur ta chatte.

-Pourquoi tu ne l’as pas fait?

-Qu’auriez-vous pensé tous les trois?

-La prochaine fois, tu iras le puiser toi même dans mon ventre, avec celui d’Alexandre.

    *

Camille avait téléphoné, la veille en fin d’après-midi, peu de temps après le départ de Valérie, pour demander s’ils pouvaient toujours venir passer leurs tous derniers jours de vacances vers eux et quelle était la gare la plus proche. Diane en avait crié de joie. Rien ne pouvait leur faire plus plaisir, mais il n’était pas question qu’ils viennent par le train. Alexandre et Florence se feraient un plaisir d’aller les chercher et ils se retrouveraient tous à la Pinède des Maures.

Heureuse à l’idée de revoir Camille, Florence a remis, sans doute par superstition, la tenue qu’elle portait le jour de leur rencontre. En s’asseyant dans la voiture, sa jupe s’est retroussée, la découvrant généreusement, mais elle ne pas juge utile de se réajuster. Au contraire, elle étend une jambe et pose le pied sur le tableau de bord.

?Ce serait bien le diable si Alexandre n’est pas tenté?, pense-t-elle.

Effectivement, une fois sur l’autoroute, il met sa main entre ses cuisses qu’elle ouvre davantage. Son majeur, à peine recourbé, se glisse, sans les pénétrer, entre ses lèvres, commence d’aller et venir doucement de l’entrée de son corps à son clitoris. Pour ne pas être en reste, Florence déboutonne son short et glisse la main dedans. Alexandre précise sa caresse, se fixe sur son bourgeon qu’il sent s’ériger. Comme il le ferait d’un mamelon, il le serre, l’étire, le roule doucement. Couinant de plus en plus, Florence pétrit ses seins à travers le tissu de son petit haut. Quand elle revient à elle, elle s’agenouille fesses en l’air sur son siège. D’un mouvement lent et régulier, ses lèvres et sa main coulissent sur son membre. Alexandre modère sa vitesse, se laisse aller dans la douceur moite de sa bouche.

Un minibus surchargé peine à les doubler. Même s’il ne les entend pas, il voit le groupe de jeunes crier et gesticuler derrière les vitres. Il en informe Florence, ce qui ne fait que l’exciter davantage. Sa langue virevolte sur son gland, ses lèvres le tètent avidement. Elle sent son sperme arriver le long de sa verge et sa bouche se remplir à chaque contraction.

À la faveur d’une côte, Alexandre revient sur le minibus poussif, commence de le doubler puis reste à sa hauteur. De sa main droite, il retrousse complètement la jupe de Florence, caresse ses fesses, écarte délicatement ses nymphes, fait de lents va et vient le long de sa fente et plonge deux doigts dans son ventre.

En voyant leur furie redoubler et la conductrice s’intéresser plus au spectacle qu’à la route qui défile devant elle, Alexandre leur fait un au revoir de la main et enfonce l’accélérateur. La position devient inconfortable pour Florence. Elle se met en chien de fusil, la tête coincée entre le volant et la toison d’Alexandre qui lui chatouille le nez, puis reprend dans sa bouche, jusqu’à destination, son sexe ramolli.

Assis sur un petit pont dominant la mer, Camille et Romain les attendent à l’endroit convenu qu’ils ont eu quelques difficultés à trouver. Camille est vêtue d’une minijupe et d’un bustier bandeau sous lequel dardent les pointes de ses seins. Tout de suite, Florence y voit le signe d’un nouveau comportement.

-Nous ne vous espérions plus! lance joyeusement Alexandre, en descendant de voiture.

-Nous sommes restés ici un jour de plus que prévu, l’informe Camille en les embrassant. Nous avions très envie de vous revoir aussi. Comment oublier cette aventure avec vous?

-Vous étiez de toutes nos discussions, vous occupiez sans cesse nos pensées, poursuit Romain. Vous nous avez érotisés! Depuis, Camille en a complètement changé ses pratiques vestimentaires.

-Qu’as-tu donc fait? demande Florence en s’asseyant à côté d’elle sur le parapet.

-J’ai fait comme vous. Dès le lendemain, j’ai troqué mon short contre cette minijupe.

-Sans rien dessous?

-Sans rien! Je marchais même les seins nus lorsque le chemin était désert. En cas de besoin, je me couvrais avec un foulard que je coinçais sous les bretelles de mon sac à dos. Replié sur ma taille, je pouvais en un clin d’oeil le remonter sur ma poitrine.

-Et maintenant?

-Je n’ai rien de plus que ce que tu vois. Pas même un poil.

-Hum!

-Et vous? Vous êtes-vous livrés à d’autres expériences?

-À part des ébats avec une nouvelle amie, le fait marquant qui nous réjouit le plus est que Florence et Diane sont devenues amantes, annonce Alexandre.

-Comme vous avez bien fait! s’exclame Camille. L’amour entre femmes est tellement merveilleux.

-Comment sait-tu cela? s’écrie Florence. Tu as eu des amantes?

-J’ai toujours aimé les filles et avant de rencontrer Romain, j’ai vécu une belle histoire avec une copine qui partageait mon petit appartement d’étudiante. ?a ne nous empêchait pas de courir aussi les garçons.

-Tu ne t’en es pas vantée! s’insurge Florence.

-Romain ne le savait pas. C’était mon jardin secret. Il l’a découvert hier lors de mon aventure avec Marine, notre hôtesse. Nous avons fait l’amour avec elle.

-Vous avez franchi le pas! se réjouit Alexandre.

-Vous aviez l’air d’être si heureux. Insidieusement, vous avez semé le trouble dans nos esprits et aussi l’envie. Ce soir là dans notre chambre, nous nous sommes avoués les désirs de vous que nous avions éprouvés au moment de votre arrivée, puis pendant la descente. Nous en avons parlé et reparlé. Nous avons dû nous convaincre nous-mêmes.

-Et maintenant, êtes-vous moins amoureux l’un de l’autre, qu’avant? Votre couple en a-t-il souffert?

-En réalité, nous ne sommes pas en couple, intervient Romain qui précise, en constatant leur étonnement. Nous nous sommes rencontrés lors d’une randonnée. Une passion que nous partageons. Depuis, nous marchons, nous sortons, nous faisons l’amour, nous habitons le même quartier, mais nous ne vivons pas ensemble. Camille n’était pas décidée.

-Je voulais bien vivre avec lui, mais je ne voulais pas pour autant tirer un trait définitif sur les filles. J’ai tenté de le lui dire à plusieurs reprises, mais à chaque fois je me suis tu. J’avais peur qu’il ne comprenne pas. Cette histoire a permis de clarifier la situation et va changer bien des choses.

-Comment est-ce arrivé avec Marine? demande Florence.

-C’est un petit gîte. Elle n’a qu’une seule chambre à louer et les clients prennent leurs repas avec elle. Nous le savions, elle nous avait prévenus. Elle est institutrice dans le petit village que vous voyez là-bas. Elle nous a confié faire cela pour arrondir ses fins de mois, s’ouvrir aux autres, faire des connaissances, mais aussi, pour avoir à l’occasion, des aventures avec ses clients, enfin ceux qui y sont disposés, car ici, nous a-t-elle dit:

?Question sexe, c’est le désert complet.?

-Chambre d’hôte est une bonne couverture. Personne ne peut s’étonner des allées et venues et sa réputation n’en souffre pas, en déduit Alexandre.

-Nous sommes arrivés tard…

-Nous n’avions pas arrêté de faire l’amour en chemin, tient à préciser Romain.

-Son accueil ne pouvait être plus agréable. Certainement le plus chaleureux depuis notre départ. Elle est souriante, avenante, sagement extravertie, très jolie aussi. On lui donnerait le bon dieu sans confession. Elle était vêtue d’une robe paysanne très courte largement déboutonnée sur ses cuisses et sa poitrine. Tout au long du repas, lorsqu’elle se penchait pour servir à table, ses petits seins d’adolescente s’offraient avec complaisance à notre regard. Dès qu’elle s’absentait, nos clins d’oeil et nos commentaires lubriques allaient bon train. Le léger short que portait Romain a vite fait de trahir son état. Elle l’a bien remarqué, mais n’y a fait aucune allusion.

Cette fille me plaisait et de la manière dont elle me regardait, ce devait être réciproque. Mon entrejambes devenait de plus en humide. Son comportement n’était pas le fait du hasard. J’ai voulu en avoir le coeur net et pour me retrouver seule avec elle, je lui ai proposé de l’aider à débarrasser la table. Dans la cuisine, en me prenant la coupe à fruits que je ne savais où poser, nos mains se sont touchées. Je suis restée paralysée. En me regardant droit dans les yeux, elle s’est plaquée à moi, a posées mes mains sur ses hanches puis elle a noué ses bras derrière mon cou et m’a embrassée sur la bouche. Merveilleux baiser, j’en rêve encore…

-J’aimerais bien faire l’amour avec vous, m’a-t-elle déclaré tout de go.

-Il y a Romain! je lui fais remarquer, complètement prise de cours.

-Vous avez raison, allons le rejoindre, il va s’impatienter, répondit-elle en me laissant à mes interrogations.

Après ça, nous sommes allés dans son salon discuter un peu. Romain et moi, sur le canapé, faisions face à Marine assise dans un fauteuil. Elle m’avait allumée, je ne tenais pas en place…

-Vous ne portez pas de slip? je lui ai demandé, comme ses jambes, légèrement disjointes, me le laisser entrevoir.

-Vous l’avez remarqué? m’a-t-elle répliqué, rougissante, en baissant un peu les yeux.

-N’est-ce pas pour que cela se remarque?

Considérant son silence comme un aveu, j’ai poursuivi:

Pourquoi, dans ce cas, ne pas ouvrir votre robe, ou mieux encore ne pas la quitter?

Tout de suite, j’ai regretté mes propos, craignant d’être allée trop loin. Mais non! Comme je venais de le lui suggérer, elle a déboutonné sa robe puis, après une courte hésitation, la enlevée. Sa toison était soigneusement taillée et sa vulve rasée de frais. Le bout de ses seins trahissaient son excitation.

-La situation devenait surréaliste, c’était l’occasion ou jamais, intervient Romain. J’ai posé la main sur une cuisse de Camille, je l’ai remontée jusqu’à l’aine puis j’ai soulevé sa jupe, lui montrant sa nudité. Je caressais Camille mais c’est à elle que je pensais. Marine ne bougeait pas. Sans doute attendait-elle qu’elle soit complètement nue. Ce que j’ai entrepris de faire.

-Je ne revenais pas du tour que prenaient les évènements ni du culot de Romain mais il allait bien nous faciliter la suite, reprend Camille. Ses yeux allaient de mes seins à mon ventre et inversement. Moi je faisais de même. Puis son regard s’est arrêté sur mon pubis, s’est fait insistant. J’ai cédé et je lui ai ouvert le passage en écartant les jambes. Elle a laissé échapper un soupir à peine perceptible.

Le sexe de Romain tendait son short. Tout en surveillant les réactions de Marine, j’ai fait lentement glisser le zip pour le libérer. En le découvrant, elle n’a pu retenir un ?Oh!? d’admiration, ni s’empêcher de passer le bout de sa langue sur ses lèvres. Je lui ai dit de s’approcher. Elle s’est agenouillée et lui a enlevé son short. Elle l’a caressé longtemps, l’a embrassé amoureusement, avant de le prendre dans sa bouche… Je ne peux pas te dire ce que j’ai ressenti en le voyant disparaître entre ces lèvres étrangères.

-De la jalousie mêlée à beaucoup d’excitation? lui confirme Florence.

-Oui, c’est cela! Je n’étais pas délaissée pour autant. Elle a pris possession de ma chatte et de mon clitoris. C’était bon, je l’ai laissée faire un long moment mais j’avais très envie de la caresser. Je suis allée m’accroupir derrière elle, la tête contre la sienne et j’ai pris ses petits seins dans mes mains. Sa respiration s’est faite plus courte, plus saccadée. Ses mamelons d’une sensibilité exacerbée, capables seuls, de la conduire à l’orgasme, avaient doublé de longueur. Elle m’a pris une main et a poussé mes doigts dans sa fente impatiente.

Marine a jouit longuement, presque silencieusement, inondant ma main de son plaisir. Je sentais sur mes doigts les contractions de ses muscles intimes. Son bassin était secoué de mouvements incontrôlés. Elle n’en a pas pour autant cesser sa fellation.

Romain l’a prévenue de l’imminence de son éjaculation mais elle a continué de plus belle. Elle m’a tendu ses lèvres pour partager avec moi son sperme qu’elle avait gardé dans sa bouche puis elle m’a fait asseoir dans son fauteuil et m’a embrassée tendrement, comme seule une femme sait le faire.

Les yeux rivés sur nous, Romain se masturbait lentement… Déjà ailleurs, je l’ai laissée me découvrir. Elle est restée une éternité à lécher mes seins et téter mes mamelons puis j’ai senti son souffle chaud sur mon ventre, sa bouche se poser sur ma fente et sa langue creuser ma vulve. Mon orgasme est arrivé avec une intensité et une violence que je n’avais encore jamais connues. Le temps que je revienne à moi, elle est venue blottir sa tête entre mes seins. Cela a commencé ainsi.

-Et ensuite?

-Ensuite? Nous sommes allés dans notre chambre et nous avons fait l’amour. À deux, à trois, toutes les combinaisons ont été essayées. Lorsque Romain a capitulé, nous l’avons laissé dormir. Nous sommes parties toutes les deux dans la sienne et nous avons continué jusque loin dans la nuit. C’est une fille très chaude, inépuisable, jamais rassasiée! On a joui comme des folles.

Lorsque Romain s’est réveillé le lendemain, il est venu nous rejoindre et nous avons recommencé. Comme elle n’avait pas de réservations, elle nous a proposé de rester. Nous avons passé une journée fantastique à faire l’amour au soleil dans son petit jardin à l’abri de ses hauts murs. D’où notre retard, à nous manifester, conclut Camille en s’installant avec Florence aux places arrières.

-Personne ne songera à vous le reprocher, lui dit Alexandre.

-J’avais eu des fourmillements dans le bas du ventre en vous voyant arriver, Diane et toi à la cascade, puis dans l’intimité de la voiture tu as fait naître des désirs que seule une fille me procure, se confie Camille, en posant la main sur celle de Florence.

Celle-ci la prend dans la sienne. Leurs doigts s’entrecroisent, se serrent. Les yeux plongés dans les siens, elle la porte à sa bouche et la baise.

-Tu étais alanguie, à moitié nue en face de moi et je me suis surprise à te désirer, lui avoue Florence, à son tour, avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Tu venais de me révéler ma bisexualité.

-Qu’en as-tu pensé?

-Que j’aimerais bien essayer avec toi…

Camille se cale dans un angle de la voiture et attire Florence à elle. Celle-ci se blottit dans ses bras, la tête au creux de son épaule. Elle passe sa main dans ses cheveux, effleure son visage, ses lèvres. Toutes les deux se câlinent, se donnent de petits baisers puis leurs bouches se joignent. À travers le tissu léger de son bustier, Florence caresse la poitrine de Camille, roule entre son pouce et son index ses mamelons. À l’abri des vitres teintées de la voiture, elle lui enlève son haut. Camille fait de même et presse ses seins contre les siens. Elles trouvent qu’elles seraient mieux toutes nues. Elles quittent leurs jupes et laissent leurs mains, leurs lèvres découvrir leurs corps.

Aux gémissements qui parviennent jusqu’à eux, Alexandre et Romain peuvent mesurer leur bonheur. Leurs pénis sont douloureusement tendus. Malgré le désir qu’ils ont d’elles, aucun des d’eux ne songe à les interrompre.

    *

Nu sous un tablier, Laurent confectionne un gâteau au chocolat, cacao et framboises, une de ses grandes spécialités. Depuis la porte de la cuisine, Camille et Florence s’esclaffent de sa tenue avant de s’avancer vers lui en se tenant tendrement par la taille. Les voir arriver entièrement nues, ainsi enlacées, lui donne aussitôt à penser qu’un événement d’importance a dû se produire.

Florence les trouve ridicules de s’embrasser sur les joues. Elle veut qu’ils se fassent un vrai baiser et qu’il en soit de même tout à l’heure avec Diane et Nathalie. Malgré son émotion et son trouble, Camille se plaque contre lui, se pend à son cou et tend timidement ses lèvres.

Après un regard en direction de Romain, qui lui dit ne pas avoir eu cette chance, Laurent referme ses bras sur elle et prend sa bouche. Il s’enhardit, caresse son dos, ses reins, ses fesses. Il se recule un peu, effleure ses seins, excite leurs pointes. Florence vient s’appuyer contre le dos de Camille. Elle les serre tous les deux dans ses bras, raconte à Laurent ce qui s’est passé dans la voiture, puis, glissant ses mains sous les siennes, emprisonne à sa place, les seins de sa nouvelle amante et vient mêler ses lèvres aux leurs.

Le désir gagne Laurent. Son pénis se dresse entre leurs ventres. Cette fois encore, leurs visages s’empourprent. Florence les sent frémir, se doute immédiatement qu’elle en est la cause. Elle prend une main de Camille, la guide sur son membre, la fait aller et venir sur lui jusqu’à ce qu’elle continue d’elle-même. Elle chuchote quelques mots à son oreille. Camille devient écarlate. Après un temps d’hésitation, elle se baisse devant lui, soulève son tablier et rougit de plus belle en l’avalant amoureusement. Florence fait placer Alexandre et Romain en demi cercle, de chaque côté du couple, les déshabille complètement tous les trois. Les voir en érection, l’excite au plus haut point.

?Un dans la bouche et deux dans le ventre, serait l’apothéose, le summum du plaisir?, rêve-t-elle, en en laissant, pour l’instant, la jouissance à Camille.

Totalement désinhibée, celle-ci suce l’un en même temps qu’elle masturbe les deux autres. Alexandre ne lui résiste pas longtemps. À petites gorgées elle savoure sa semence, en garde un peu sur sa langue puis reprend Laurent.

Florence s’agenouille à l’identique derrière elle, se frotte contre son dos, caresse ses seins, embrasse sa nuque, son cou, ses joues. Une de ses mains descend le long de son buste, caresse longuement son ventre. Ses doigts s’aventurent sur sa vulve, se faufilent entre ses lèvres, s’enfoncent dans son vagin, reviennent sur son clitoris, replongent de nouveau dans son corps, refont sans cesse le même manège. Camille frémit de tout son être, commence de gémir.

Laurent cède aussi. Peu à peu, elle sombre dans la volupté, desserre inconsciemment les lèvres et perd un bon peu de son sperme. Elle aimerait poursuivre avec Romain mais ses forces la lâchent et elle l’abandonne à Florence.

Caressant sa verge d’une main, de l’autre ses testicules, celle-ci se penche, lèche sa pointe, cueille les gouttes qui suintent à son extrémité puis avec une lenteur exaspérante le prend presque en entier. Longtemps, voluptueusement, ses lèvres et ses doigts coulissent le long de sa hampe.

Romain se tend, son pénis se gonfle, son sperme gicle sur son palais et remplit généreusement sa bouche.

Elles se tournent l’une vers l’autre et dans un ballet interminable, leurs langues se partagent leurs semences qui débordent de leurs lèvres et coulent sur leurs mentons.

Laissant Laurent à ses casseroles, Florence et Alexandre emmènent Camille et Romain à la plage retrouver Diane et Nathalie.

Celle-ci est allongée dans l’eau, la tête au sec sur le sable. À demi couchée entre ses jambes, Diane la butine, tantôt couvrant ses lèvres de baisers, tantôt suçant ses seins. Elle-même se frotte à la cuisse que Nathalie a repliée entre les siennes puis les rôles sont inversés. Quand l’excitation atteint son paroxysme, elle se serrent l’une contre l’autre et s’embrassent à s’étouffer.

Avant de s’avancer vers elles, ils attendent en silence qu’elles reviennent à elles. Florence se réjouit de la libération de Nathalie, de son avidité nouvelle pour les sexes qu’ils soit d’hommes ou de femmes.

Camille appelle, agite les bras. Main dans la main, Diane et Nathalie courent à leur devant. En s’approchant, elles remarquent les pénis vultueux d’Alexandre et Romain, plus encore, leurs glands découverts. Tout de suite elles ont le sentiment d’avoir raté quelque chose. Florence présente Nathalie, les laissent s’embrasser puis leur fait le récit de ses ébats avec Alexandre, avec Camille et détaille leur arrivée vers Laurent. À cette évocation, le membre des deux hommes se redresse. Diane puis Nathalie s’agenouillent devant Romain, croisent leurs doigts autour de sa verge et joignent leurs lèvres sur son gland. Camille s’empale de dos sur Alexandre. Florence s’agenouille dans l’angle de leurs jambes, lèche leurs deux sexes, savoure le goût de Camille sur celui d’Alexandre.

-Regarde comme la fente de Florence est juteuse, fait remarquer Diane à Romain. Vas vite la lécher.

Romain se glisse sous elle, pose ses mains sur ses fesses, enfonce sa langue dans son vagin. L’instant suivant, il aspire ses petites lèvres puis son clitoris. Diane et Nathalie le regardent faire un moment puis reprennent leur fellation. Pour ne pas succomber trop vite, Florence retire de courts instants son bourgeon à son avidité mais le lui redonne aussitôt. Sa fente coule sur son visage et elle a de plus en plus de mal à lécher Camille.

-Tu n’aimerais pas que Romain soit aussi le père de ton enfant? demande Diane à Nathalie.

-Si! Autant qu’Alexandre et Laurent.

-Vas lui prendre toute sa semence!

Nathalie enjambe Romain et lentement s’empale sur lui. Son visage trahit le plaisir qu’elle éprouve. Assise sur ses cuisses, elle se dandine sensuellement, voluptueusement, jusqu’à ce qu’il succombe. Quand il quitte son ventre, Nathalie entraîne Diane vers le trio, s’emparent chacune d’un sein de Camille, tètent ses mamelons, les délaissent le temps de se faire un baiser, reviennent à eux.

Laurent arrive, s’agenouille à hauteur de son visage et la contemple.

Elle jouit presque silencieusement, ses rictus d’extase transforment son beau visage. Elle s’aperçoit de sa présence, saisit son pénis et tend ses lèvres. Sa bouche, sa fente, son clitoris, ses seins dont ils se sont tous accaparés, participent à son plaisir. Jamais elle n’a connu pareilles sensations. Elle se tord sous l’assaut de ses amants. Ses gémissements deviennent des râles, ses râles finissent en cris. Florence puis Laurent se dégagent d’elle. Elle ne comprend pas pourquoi et le regrette. Elle le voit s’allonger au-dessus d’elle. Alexandre se retire aussi. Avant qu’elle ne réalise, les deux hommes s’enfoncent ensemble dans son ventre. Elle sent son vagin, pourtant étroit, s’élargir pour recevoir leurs présences gémelles et une fois de plus le plaisir l’emporte.

Florence engloutit le sexe de Romain, le met en érection et le conduit vers les lèvres de Camille.

?C’est comme si je perdais une deuxième fois ma virginité? se réjouit celle-ci. Elle trouve le plaisir multiplié par dix, par cent, par mille. Elle ne peut le quantifier.

L’un après l’autre, les trois hommes jouissent en elle, mais elle ne peut dire dans quel ordre. Florence se tourne vers Nathalie, lui murmure quelque chose. Un sourire éclaire son visage. Dès que Laurent se retire, elle avale son pénis, le nettoie consciencieusement, fait pareil à celui d’Alexandre puis elle colle ses lèvres à la fente de Camille et boit leurs liqueurs androgynes. Sa vulve devenue trop sensible, elle la fait venir sur elle pour se partager le bon goût qu’elles ont dans la bouche.

    *

À plat ventre entre eux deux, un pénis dans chaque main, Camille suce Alexandre et Laurent. À leur côté, Nathalie et Florence se caressent en les regardant. Diane se plaque derrière Romain. Ses bras encerclent son buste, ses mains caressent amoureusement sa poitrine.

-Jaloux? lui demande-t-elle.

-Un peu… Très excité surtout.

-Regarde comme Camille est heureuse, sa fente ruisselle!

-Pas la tienne?

-La mienne aussi!

Une main de Diane vient sur son pénis, le masturbe doucement. Sans le lâcher, elle passe devant lui, donne quelques coups de langue sur son gland puis le prend dans sa bouche. Quand son ventre le réclame, elle se lève, se pend à son cou en nouant ses jambes derrière ses reins puis se laisse lentement redescendre. Aidée par Romain, elle se soulève et retombe, accélérant sans cesse le rythme. Il se fatigue, ses jambes ne les portent plus.

Alexandre et Laurent accourent à sa rescousse, mettent chacun un bras de Diane autour de leur cou, passent une main sous ses fesses et l’autre sous ses cuisses qu’ils maintiennent grandes ouvertes.

Dans cette posture infiniment obscène, elle n’est plus qu’un vagin, un vagin qu’elle offre à son amant raide de désir. L’idée de se faire prendre passivement par un homme qu’elle ne peut toucher l’excite.

Agrippé à ses cuisses, ahanant sous l’effort, Romain la prend longtemps, sans retenue, presque sauvagement.

Son appareil photo à la main, Florence se précipite pour immortaliser la scène.

Diane crie, encourage, le supplie de ne pas s’arrêter. Quand sa semence s’épuise, Romain va remplacer Laurent qui lui succède dans le corps de Diane, puis c’est au tour d’Alexandre.

Au rythme des spasmes de leurs verges, ils la gorgent de sperme qu’elle sent bouger au moindre de ses mouvements. Ses orgasmes se suivent, intenses, rapprochés. Sa tête est penchée en arrière, comme pour chercher de l’air, sa bouche est grande ouverte mais plus aucun son n’en sort.

Pelotonnée dans les bras de Camille, elle laisse son plaisir décroître. Béate elle regarde tour à tour ses amies et soupire:

-Jamais encore connu ça… Dépêcher-vous d’essayer!

À suivre…

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