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L'Aurore d'une autre vie – Chapitre 10

L'Aurore d'une autre vie - Chapitre 10



CHAPITRE 10

Les jours passaient, nous parlions le plus possible Aurore et moi, même si parfois elle était trop fatiguée pour veiller. Elle m’avoua quelque chose d’important : Adeline, sa meilleure amie, était au courant de notre relation depuis longtemps. Dans l’idéal, j’aurais préféré que ça reste secret mais je connais un petit peu Adeline, et pour ce genre de chose elle sait rester muette.

Aurore continuait de dire que je lui manquais et m’envoyait de plus en plus de curs dans les messages, parfois même simplement un cur seul. J’avais besoin d’un avis extérieur, et comme ma cousine en avait parlé à sa meilleure amie, j’allais le faire aussi avec le mien. Nous nous retrouvâmes donc chez lui, dans le salon, seuls.

Bon, je me lance Depuis quelques mois, je couche avec ma cousine.

Sérieux ?! Ouah, c’est assez trash quand même, ta cousine quoi

On se désire tous les deux et on aime ça, je te demande de l’aide, pas des critiques !

Ok, ok C’est laquelle ? Parce que t’en as plusieurs des cousines je crois.

Aurore. Châtaine, à peu près notre âge.

Je lui montrai une photo d’elle et moi sur mon portable, une où elle était magnifique et bien mise en valeur.

Ah ouais, je comprends mieux Salaud, elle est super canon.

Merci pour elle. Et une vraie bombe au lit ! ajoutai-je en plaisantant.

Bien sûr, j’imagine. Mais qu’est-ce que tu veux de moi ?

Depuis quelques temps, elle m’envoie des messages "bizarres", mais c’est pas des sextos.

Je lui montrai alors sans pudeur toutes nos conversations écrites, par SMS ou Facebook. Mon pote les lut attentivement.

Je crois comprendre quelque chose, mais j’aurais voulu ton avis. T’as un peu plus d’expérience que moi avec les filles.

Oui, enfin contrairement à toi j’ai zéro expérience avec un membre de ma famille. Après si vous vous désirez tous les deux

On se protège. Elle prend la pilule mais j’ai toujours mis des capotes en plus. On sait jamais. Ça l’a agréablement surprise la première fois.

Hum Quand vous avez commencé à "le faire", elle était vierge ?

Non. Moi non plus, mais tu dois le savoir.

Elle a beaucoup d’expérience ?

Trois ou quatre mecs qui ont couché avec. Après elle est sortie avec plus. Experte dans la pipe par contre !

Tu l’as déjà faite jouir ?

Non, mais ça ne l’empêche pas d’aimer vraiment ; elle m’a dit qu’on l’a jamais baisée avec autant de douceur et de tendresse, et qu’elle adorait.

Vous avez fait quoi comme pratiques ?

Juste vaginal et oral. Elle m’a dit que la sodomie c’était pas pour l’instant. Par contre, elle aime m’embrasser et on se bécote beaucoup quand on nous voit pas, avec la langue et tout.

Qui c’est qui a lancé le truc ?

C’est moi. Mais on n’a pas couché dès le tout début, même si c’est venu assez rapidement.

Il continuait de lire nos messages avec beaucoup d’attention et de réflexion, puis finit par me rendre mon téléphone.

Bon écoute Arnaud Je veux pas trop m’avancer hein, mais si c’est ta cousine, qu’elle a accepté tes avances sexuelles, et si elle aime énormément ça alors qu’elle n’était plus vierge, ôtant donc le frisson de la "découverte" du sexe et vu les messages qu’elle t’envoie Ne t’emballes pas trop vite mais il est possible que tu ne lui plaises pas que physiquement.

En d’autres termes ?

Elle est peut-être tombée amoureuse.

Amoureuse ?!

C’était pas à ça que tu t’attendais ? C’est le genre de chose qui arrive souvent entre sex-friends : n’oublie pas qu’on appelle ça "faire l’amour", c’est pas pour rien. Vu ce que tu m’as dit, qu’elle aimait que tu y ailles avec douceur, que tu pensais à elle dans le rapport et en mettant une capote, c’est possible qu’elle soit tombée sous le charme.

Mais je suis pas vraiment amoureux d’elle !

T’es sûr ? Tu dis que tu ne cherches pas "qu’à la baiser", tu y vas avec douceur et tendresse Qu’est-ce que tu ressens quand t’es en elle ? Une impression de t’envoler, d’être ailleurs ? Un bien-être et un désir toujours plus grand pour l’autre ?

J’en restais muet. Il avait raison sur ces points, faire l’amour avec Aurore n’a jamais été aussi beau qu’avec mon ex.

Ça va, y’a pas de honte à tomber amoureux de sa cousine, surtout pour toi qui te l’es déjà faite. Bon après faut voir ça avec la famille, mais parles-en avec elle avant peut-être. Et puis n’oublie pas, j’ai bien dit "*Peut-être* qu’elle est amoureuse", j’ai pas dit que c’était ça forcément.

Je le remerciai et je partis de chez lui dans la fin de l’après-midi. J’éprouvais une folle envie de revoir Aurore, qu’elle revienne de son camping. On aurait sans doute des choses à nous dire.

À la base c’était juste une liaison, seulement des rapports sexuels. J’avais un peu peur que ça aille plus loin, je l’avoue.

Cousinette était rentrée après deux semaines de camping, deux semaines tellement longues ! En ce qui me concernait, j’avais trouvé un travail pour le mois d’août dans une boîte dans laquelle j’étais déjà allé l’année dernière. Aurore avait essayé de m’appeler, mais je lui répondis que j’étais justement en train de travailler. Le soir venu, ce fut à moi de la contacter par webcam.

Cousine !

Cousin ! Je suis tellement contente de te voir !

Moi aussi tu sais, c’était long, deux semaines sans toi.

Deux semaines sans sexe, hein ? plaisanta-t-elle.

On peut rien te cacher !

Tu n’as pas essayé avec d’autres filles ?

Non, c’est Non, j’ai pas essayé. Et toi ?

On a rencontré un mec me confia-t-elle avec un air coquin. Pas mal du tout, sur tous les points !

Cette nouvelle me fit mal, j’étais vert. Elle avait couché avec un autre Qu’elle ait eu des rapports avant moi je m’en moquais, mais après moi ça m’était désagréable. Un autre avait touché à ma cousine ! Et ils se sont protégés ? Il lui a rien refilé : des MST ou même un gosse ? Qu’est-ce qu’il lui avait fait ? À quoi il ressemblait ? Qu’est-ce qu’il avait de plus que moi ?

Hé Arnaud ! C’est une blague hein ! rit-elle. Il y avait quelques beaux garçons mais j’ai rien fait. C’est juste Adeline qui est allée s’amuser. Je voulais juste voir comment tu réagissais, et ça a bien marché ! Tu aurais dû voir ta tête !!

Ouf ! Je la crus sur le coup, connaissant Aurore c’était bien son genre de faire des canulars comme ça ! J’étais rassuré.

Je te promets, aucun garçon ne m’a touchée pendant le camping. Ils me tournaient autour mais ils n’ont pas eu mes faveurs. Par contre, et ça c’est vrai, Adeline et moi on a essayé ensemble des rapports homosexuels.

Si l’idée qu’un mec ait couché avec ma cousine me hérissait le poil et me révulsait, l’idée qu’elle ait fait des choses avec une fille m’excita au contraire ! Pas exactement verge tendue, mais l’imaginer en train de rouler une pelle à sa meilleure amie et lui caresser le corps, les seins, la taille, les fesses, était quelque chose d’assez plaisant, quoique surprenant.

Aurore ! Je pensais pas que tu avais un penchant lesbien !

C’était pour découvrir, Adel’ et moi on est hétéros mais on s’est dit "pourquoi pas essayer ?". Après, je pense pas qu’on puisse dire qu’on soit bi.

Et c’était comment, si c’est pas indiscret ?

Cool, mais différent d’un homme. Jouer avec les seins d’une autre fille ça fait assez bizarre en fait, comme faire un cunni. Mais franchement on s’y habitue vite. Par contre à la fin on était toutes les deux d’accord : c’est plus sympa avec un garçon !

Eh bien c’est quand tu veux, cousine !

Oh oui, pour ça je te fais confiance ! fit-elle coquine.

Tu fais quoi pendant le reste des vacs ?

Voir des potes, peut-être retourner un peu chez les grands-parents. Et toi ?

Moi je bosse ce mois-ci, et je continue le permis. Mes parents sont chez mes grands-parents de l’autre côté pour quelques temps Je vais me sentir seul à la maison, je vais avoir besoin de compagnie

Hi hi, je vois ce que tu veux dire, et ce serait avec plaisir ! Mais demain soir, moi aussi je serai toute seule : mes parents vont faire la fête chez des amis à eux et m’ont dit qu’ils y passeraient la nuit. Tu pourras venir à l’appart’ si tu veux ! me proposa-t-elle avec un clin d’il.

Mais attends, tu dis tout ça à voix haute Et tes parents ils t’entendent pas ?

Non, ils sont partis faire des courses.

Ok. Ben je viendrai après le boulot, je quitte à 18h. C’est moi qui ramène les capotes, j’ai trouvé celles avec lesquelles je me sens le plus à l’aise.

Ok, ça me va. J’ai hâte !! Mais ne te dépêche pas trop, faut aussi que mes parents s’en aillent. Essaie vers 19h30-20h. Si ils partent avant je te textote.

D’accord.

Ah, je les entends ouvrir la porte, je te laisse. Bisous Arnaud.

Bisous Aurore.

Elle coupa la webcam. Bon, ben c’était sympathique comme programme ! Je me déshabillai pour me coucher, et en constatant mon érection, je fus tenté de me soulager ; mais non, après quelques hésitations je décidai de n’en rien faire, pour être au top des sensations demain !

Le matin, je me réveillai en pleine forme, à tous points de vue. En regardant mon téléphone, un SMS m’attendait, message d’Aurore hier soir.

"Ps : prends du lubrifiant stp"

Je notai ce point dans un coin de ma tête en m’habillant et me préparant au boulot. La journée me parut longue, j’étais tellement pressé de revoir ma cousine chérie. Je ne peux pas dire que je bandais à chaque instant, mais chaque fois que je pensais à Aurore ça bougeait ici-bas.

Même si j’étais pressé de la retrouver, comme il était encore tôt à 18h je proposai à mon patron si je pouvais rester un peu plus au travail, genre une demi-heure, ce qu’il accepta avec surprise et plaisir. Je profitai, entre deux dossiers, pour rechercher sur le Net une boutique genre love store pour acheter du lubrifiant. Une fois sorti du bureau, je me rendis à l’adresse trouvée et plus je m’en approchais, plus je sentais que ma braguette résistait à ma verge gonflante ; une jeune femme, cheveux blonds foncés, charmante et souriante, vint à ma rencontre.

Bonsoir, je peux vous aider ?

Oui, bonsoir ; je cherche des lubrifiants s’il vous plaît.

Bien sûr, pour quel genre d’utilisation ? Rapports vaginaux ? Anaux ? Des sex toys ? Ou autres ?

Des vaginaux, mais peut-être d’autres aussi. Et avec préservatif.

Dans ce cas, prenez les lubrifiants à base d’eau. Ils sont ici, me guida-t-elle. Nous avons des lubrifiants classiques, effet chaud, effet froid, bios, ou bien toute une gamme de lubrifiants gourmands : comestibles et parfumés.

Tout cela était bien tentant ! Je n’avais aucune idée de ce que comptait faire Aurore avec ce lubrifiant, mais les parfumés attiraient mon attention. Il y avait deux goûts entre lesquels j’hésitais : chocolat car c’est connu pour être très sexuel, ou mangue car c’était le fruit préféré de ma cousine, si jamais il devait y avoir une fellation, ce qui était fort probable.

Si vous le souhaitez, en ce moment nous faisons une promotion : pour deux produits achetés et marqués de cette étiquette, le troisième est offert.

C’était intéressant, et c’était à ce moment-là que mes yeux tombèrent sur des baumes de corps et huiles de massage. Mon choix fut fait : les deux lubrifiants et une huile de massage comestible elle aussi à la mangue. Pour nos retrouvailles, j’allais jouer le grand jeu même si ça coûtait cher. Mes produits confiés dans un sac en papier, je sortis serein du magasin et me dirigeai vers le métro. Il était 19h25, une bonne heure pour commencer à aller retrouver mon Aurore. Il fallait quelques stations de métro, un peu de tramway et 5 à 10 minutes de marche à pied pour arriver chez elle. Alors que le tram commençait à démarrer, je reçus un message de ma douce, il était 19h40 :

"C’est bon mes parents sont partis ;)"

"Ok je suis déjà en chemin, a tt de suite <3" lui envoyai-je en réponse.

Je sortis enfin de la rame et commençai à marcher, me rappelant à peu près du chemin. Après le lui avoir demandé, Aurore m’envoya le code d’accès à son immeuble et me rappela quelle porte à quel étage : quatrième, porte 7.

Porte de l’adresse, code, bouton de l’interphone pour la deuxième porte, appel de l’ascenseur, seul dans la cabine, bouton 4, montée. Tout ça se passait dans une vitesse qui me parut lente tant j’étais pressé, je regardais nos gels intimes dans leur sac et y ajoutai ma boîte de préservatifs. Comme on dit : "Tout dans le même sac" ! Mon rythme cardiaque s’accélérait, j’avais chaud.

Les portes s’écartèrent, m’ouvrant l’accès au couloir un peu sombre. Les lumières automatiques s’enclenchèrent à mon entrée, je regardai un instant les numéros puis me pointai au 7. Mon doigt pressa le bouton de la sonnette.

En sept secondes montre en main, ma cousine se précipita et m’ouvrit, un immense sourire aux lèvres et les yeux pétillants. Elle me prit par le col et me fit entrer dans son appartement avant de fermer la porte et de m’embrasser avec fougue. Je laissai tout tomber pour l’embrasser à mon tour et la prendre dans les bras, avant de la faire tourner. Aurore s’était pendue à mon cou en pliant les jambes, ses cuisses serrées sur mon bassin.

Suite à deux bonnes minutes bouche à bouche, Aurore prit la parole en me regardant dans les yeux, ses bras toujours derrière ma nuque.

J’ai commencé à préparer le dîner. Tu veux manger ou tu préfères que je passe à la casserole tout de suite ?

Même si je voulais lui sauter dessus, il me sembla préférable et moins impertinent de faire preuve de sagesse.

Mangeons. Gardons le dessert pour plus tard, fis-je avec un clin d’il. Salut Hector !

Hector, c’était le chat de ma cousine, un beau chat noir aux yeux verts, pelage brillant, racé et castré ; il vint me câliner la jambe en ronronnant et je le papouillais en retour. Quant à Aurore, elle apprécia ma marque de patience forcée, et nous mîmes la table et pour manger que des bonnes choses. En plus de dévorer nos assiettes, nous nous dévorions des yeux et échangions des regards gonflés de désir, coquins, impatients. On pouvait lire dans ses scintillantes pupilles : "Prends-moi !".

Nous n’avions pas vu le temps passer ni nos assiettes se vider lorsque nous réalisâmes avoir terminé le repas. Il était donc temps de passer au fameux dessert.

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