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Le bungalow du cocu heureux – Chapitre 4

Le bungalow du cocu heureux - Chapitre 4



Le bungalow du cocu heureux 4.

Trois chapitres ont introduit ce qui suit

Voilà donc Mylène nue face à Leo nu. Je tiens en main la culotte ultra légère de ma femme, à peine mise mais aussitôt trempée des signes du désir. La simple pensée de pouvoir enfin baiser avec Léo la fait mouiller comme une chienne en chaleur, le tissu poisse ma main. Jai déposé un baiser en haut de sa vulve. Au passage ma langue a frôlé un clitoris déjà durci sous son capuchon. Je me relève, encourage ma chérie dun baiser marital sur les lèvres. En retour elle lâche distraitement un bisou, trop distraite par lapparition à deux mètres de la nudité de ce mâle convoité depuis des mois. Léa en épouse attentive masturbe la verge de son mari, la prend en bouche quelques secondes, juste de quoi lui donner consistance. Elle se retire et Léo paraît dans les meilleures dispositions, hampe dressée presque à la verticale, gorgée de sang, prête à la pénétration prochaine. Il est sûr de la faire jouir, il perd sa timidité à vitesse grand V. Mylène semble ravie, oublie Gérard son amant du soir précédent et fixe dun il gourmand la pine dont elle a tant rêvé, là, déployée comme un étendard sur le front de lamour. Elle sourit à Léo, satisfaite de constater le bel état du pénis à savourer sans modération, sans avoir à se cacher, puisque leurs jeux préliminaires et leur union charnelle se feront sur commande. Ça va barder, nimporte quel ouvrier armé dun tel outil doit faire du bon travail. Cest le septième ciel assuré. La détermination de Léo ajouté à ses moyens sexuels est une garantie de réussite. Vivent les vacances ! Elle se félicite intérieurement davoir renseigné Léo sur la date et le lieu de son séjour. Jean et Léa souhaitent ce rapport sexuel et tous ceux qui suivront, mari et femme sont heureux de les voir enfin réaliser leur fantasme. Même si cest avec lespoir secret de lanéantir pour laprès.

Tout le monde est à la fois heureux du passage à lacte et fébrile. Lattente devient pesante. Mus par une même pensée les deux amants se tendent les mains, se rapprochent à pas lents, se rencontrent, senlacent et sétreignent avec passion. Le nombril de lune écrase le braquemart de lautre sur son ventre. Cette chair debout entre eux comme un obstacle sera tout à lheure leur trait dunion. Le contact des deux épidermes est réalisé, les sourires illuminent leurs visages, leurs bouches se rencontrent, souvrent pour un premier baiser chargé de désir et pourquoi pas damour. Jai observé les traits de Léo. Il na pas caché sa satisfaction à la vue du corps trentenaire si bien bâti, harmonieux, aux lignes courbes si joliment proportionnées, sans empâtement mais fermes, bien en chair certes mais au ventre plat surmonté de deux magnifiques seins qui nont pas encore allaité, entretenus soigneusement avec crèmes et onguents spécifiques. Il a même fixé longuement la touffe pubienne avant de tendre les mains. Et sa moue admirative a fait remonter ma fierté dêtre le mari dune aussi belle femme.

Les conjoints sont oubliés, comme absents pour les amoureux. Je me suis assis dans un coin sur une chaise. Léa se place derrière sa concurrente, glisse ses mains sous ses bras et empaume les deux poires dont elle caresse les tétons. Mylène cambre son dos, son pubis bat le haut des cuisses et les couilles de lhomme mais son buste prend du recul. Ainsi elle peut recevoir la caresse de Léa et plonger son regard dans les yeux de Léo. Ils forment un groupe, indifférent à ma présence, uniquement occupé à se regarder et à se donner des frissons. Léa excite Mylène au bénéfice de son mari, elle essaie dêtre participante. Elle ne consent pas à voir son homme trop attaché à sa collègue de travail. Elle fait partie du jeu canaille. Elle na pas comme moi le fantasme de voir les amours, elle sera cause de jouissance, membre actif à sa façon. Mylène accepte la partenaire utile à la montée en puissance du plaisir, mais ses yeux rivés sur ceux de Léo disent ce qui est important pour elle. Elle envoie ses mains autour du cou de lamant sur le point de la prendre, se hisse sur la pointe des orteils pour lui happer les lèvres. Un nouveau baiser les unit alors que les deux corps se choquent à la recherche du contact le plus étroit. Les dernières barrières viennent de sauter. Plus rien ne les retiendra. Léa doit se contenter de caresses extérieures sur le dos, sur les fesses, sur les flancs de la voleuse de mari : visiblement elle compte peu, à peine plus que moi immobile voyeur assis et ignoré.

Mais de nouveau montent des voix. Un groupe va frapper à la porte de notre bungalow vide. Léa réagit aussitôt, me fait lever et arrache Mylène des bras de Léo. Elle nous pousse dans leur chambre, ferme la porte et se jette contre son mari. Quand on frappe à leur porte elle entrouvre la porte. Impudique au possible elle étale sa nudité, proteste contre les dérangements successifs qui empêchent les couples de faire lamour dans ce camp. Le directeur en sera averti. La vue du corps nu et désirable de la jeune femme, un coup dil sur lérection du vacancier empoigné par Léa, coupent toute envie de poser des questions au gendarme guidé par quelques jeunes gens. Une nouvelle fois ils repartent bredouilles de leur chasse à ma femme. Curieusement Mylène sest blottie dans mes bras, à la recherche dune protection et non de chaleur: il est midi, il fait presque quarante degrés à lombre. Elle passe bien facilement des bras de lun dans ceux de lautre. Bizarrement je ressens un malaise quand ses lèvres semparent de ma bouche. Jai limpression dembrasser Léo, davaler de la salive de Léo.

— Chéri, quelque chose ne va pas. Tu veux que jarrête ?

— Absolument pas.

Parlons-nous de la même chose ? Son baiser reprend, plus chaud et plus vibrant. Est-ce pour renouveler le contrat qui la liera à Léo ? Ou parce quelle a compris ce quelle espérait ?

Ma réponse rapide la rassure. Je mens bien. Le voyeur se lasse, le mari sinquiète, le fantasme pâlit. Ai-je encore envie de voir ?

Pris de fou-rire Léa et Léo toujours nus nous rejoignent et explosent en décrivant la tête du gendarme gêné de les avoir dérangés.

— Ils ne vont pas nous lâcher, dit Léa.

— Dans ce cas, Mylène et moi vous offrons le repas au restaurant en ville. Nous montons dans votre voiture; vous passerez facilement la porte. Nous rentrerons le soir. Dici la les choses se seront décantées.

Ma proposition est acceptée. A table Mylène est à ma droite en face de Léo qui continue à la dévorer des yeux. Léa me fait face, de meilleure humeur que moi heureusement. Léo et Mylène se croient-ils obligés de se faire du pied, de se frotter les jambes. Léo ne se gêne pas pour envoyer un pied entre les genoux de sa voisine. Je le remarque lorsque ma femme cogne mon genou pour écarter les cuisses et mieux recevoir cette caresse peu discrète. Jimagine le gros orteil sur la vulve baveuse.

— En attendant le dessert, je vais aux toilettes me repoudrer le nez.

déclare Léa.

-Je taccompagne minaude Mylène avec un clin dil à Léo.

Nous attendons leur retour. Les coupes de glace arrivent. Léo se lève:

-La glace va fondre, je vais les chercher.

Léa revient seule. Elle me demande de ne pas mimpatienter.

— Ils voulaient discuter un peu à deux.

Que font-ils dans les toilettes pendant cinq minutes au moins ? Je me fais un film. Se contentent-ils de sembrasser, se chatouillent-ils ou se masturbent-ils à mort ? Léo pousse-t-il ma femme dans une cabine pour lui offrir un coup de bite express ? Jimagine une scène grotesque: elle penchée sur la cuvette, une jambe soulevée et lui pine en main cherchant à pénétrer le vagin. Dans des chiottes, parfumés aux odeurs durineberkMylène est-elle si pressée? Discuter à deux ? Ils le font depuis des mois ! Et que fait Mylène de sa promesse de tout me montrer ? Pourquoi suis-je déjà exclu de leur conversation ? Cet « à parte » me fâche. Elle exagère, elle na pas de parole; je ne suis pas content et elle le remarquera à son retour.

Ils nous rejoignent pour constater que leur coupe est toute liquide.

— Ah! Ce quil fait chaud, rit Mylène. Tu aurais dû manger ma part.

Pendant la promenade en bord de plage, je sépare le couple, retiens Mylène et la sermonne.

— Que cherches-tu ? Riposte-t-elle : Léo voulait savoir si je ferais lamour avec dautres, avec Gérard par exemple. Non, il ne sest rien passé dautre. Léo est un grand jaloux. Il veut mavoir pour lui seul pendant les vacances. Cest presque ennuyeux, je le lui ai dit. Il sait que jai carte blanche pendant quinze jours et voudrait maccaparer. Dis, tu es toujours daccord ? Je lui ai dit que je voulais profiter au maximum de ta généreuse proposition prendre et pour te donner un maximum de plaisir. Ça ne lui plaît pas : on a failli se fâcher. Il a cédé et promis de timiter: il me regardera copuler en même temps que toi.

— On pourrait louer une salle et monter un spectacle. Tu baiserais sur scène devant un public, tes amants deviendraient spectateurs après avoie été acteurs et applaudiraient.

— Arrête de te moquer de moi ! Je veux faire quelques expériences, mais je ne suis pas une pute exhibitionniste. Je suis ta femme, je taime et à la rentrée FINI ! Pour moi comme pour toi. Notre couple est trop précieux. On ne quitte pas un mari comme toi.

— Ne me dis pas que vous ne vous êtes pas embrassés dans les toilettes : Léo avait du rouge à lèvres sur le menton.

— Oui on sest donné un bisou pour se réconcilier, mais tu nas rien manqué dimportant. A lavenir nous dirons tout devant toi. Jai eu tort et je ne misolerai plus avec lui.

Comment la croire ? Léo nous attend, lui offre la main, part devant avec elle et mabandonne Léa. Il y aurait de la place pour marcher à quatre de front. Non, Mylène ne se rend pas compte, de nouveau elle sisole avec lui. Elle pourrait marcher moins vite, minviter à venir à sa hauteur. Léa flaire le malaise

— Jean, tu es soucieux. Raconte ce qui ne va pas. Mon mari tinquiète ? Tu sais dans quinze jours je le reprends en main et je siffle la fin de la récréation.

Je suis moins sûr quelle dun possible retour à la normale. Mylène oublie si vite ses résolutions, se montre si inconséquente, dit une chose en fait une autre. Son goût de la découverte amoureuse ou sexuelle ne pourra que croître. Inversement je ne pense pas prendre du plaisir pendant quinze jours au spectacle de ses amours avec une troupe damants successifs. Je me suis trop avancé en donnant carte blanche. En réalité jespérais que les événements du camp, lattaque contre Gérard notamment, puis un faux pas calculé avec Léo, lui mettraient un peu de plomb dans la cervelle. Hélas sa cervelle est descendue dans son vagin me semble-t-il en la voyant se promener main dans la main avec le mari dune autre, dix pas devant nous. Ils forment un couple damoureux, se bousculent, échangent des regards complices. Pour séparer ces deux là, Léa sera impuissante. Linconstance de Mylène, ses frasques avec les jeunes loups du camp aux dents longues et à la queue ardente seront peut-être notre chance de mettre fin à leur liaison naissante. Je rêve debout. Je deviens idiot : je souhaite quun mal plus grand en chasse un autre. Quel bénéfice en tirer ? Mon silence trouble Léa:

— Tu ne me crois pas ? Je men doutais. Cest fichu hein ? Jétais persuadée quils couchaient déjà. Ce nest pas un hasard si Léo a changé notre projet de vacances en dernière minute. Tu penses comme moi : ils se sont donnés rendez-vous ici, hein ?

— Cest possible. Mylène sest occupée de la réservation. Elle aurait réservé deux bungalows voisins ? Mais alors pourquoi le maître-nageur hier ? Un coup de foudre ?

— Si tu avais entendu Léo après ce coup ! De retour chez nous, il a traité ta femme de putain, de salope et jen passe. Il sest conduit comme un cocu, comme si ta femme venait de le trahir. Jai compris à quel point il tient à elle. Regarde-les, on dirait deux ados qui découvrent lamour. Ça me fait mal. Il va me quitter ! Jessaie de maccrocher, avec peu despoir. A moins que

— A moins que quoi ?

— A moins quun autre amant ne prenne le dessus. Dans le fond, tu ten fous. Si elle baise avec lun ou avec lautre, tu as toujours ton spectacle !

Si Léa savait comme je souffre. Jai rêvé de voir ma femme jouir avec un autre. Mon rêve a pris corps. Mais sa conduite minspire les pires craintes. Elle a plongé hier et telle que je la vois, là devant moi, déployant tous ses charmes pour emballer Léo, elle est partie pour nager dans un fleuve de sperme pendant deux semaines et plus.

— Tu fais erreur. Du fantasme à la réalité il y a un gouffre. Si seulement je pouvais faire machine arrière.

— Cest encore du rêve. Reviens sur terre, bats-toi si tu laimes.

— Comment ?

— Jai peut-être une solution.

— Parle, je técoute.

— Jure-moi de ne pas te moquer de moi.

— Je le jure, mais vas-y, raconte.

— Jamais depuis mon mariage je nai trompé Léo. Tu me crois; je suis ridicule ?

— Au contraire, cest formidable. Alors confidence pour confidence, jamais depuis mon mariage je nai trompé Mylène. Nous en sommes fort mal récompensés ! Et nous avons presque honte à le reconnaître. Cela ne résout pas notre problème.

— Léo en tire avantage. Ma fidélité, dont il ne doute pas, nourrit sa vanité. Pour lui, si je suis fidèle, cest parce quil est le meilleur et surtout en amour. Et sil est le meilleur soit il doit le vérifier avec dautres femmes, il la déjà fait plusieurs fois : cest un faux timide. Grâce à sa ruse il est en train de séduire Mylène. Il la laissée mijoter quelques mois, il a failli aboutir à midi. Ce soir le méchant loup dévorera le petit chaperon rouge.

— Jai jeté ma femme dans vos bras. Cest imparable, elle doit lui ressembler. Ma fidélité lui aura donné à penser quelle est la meilleure au lit et par conséquent elle veut le vérifier avec dautres amants.

— De plus, Si Léo est le roi de la baise, il juge normal den faire bénéficier le plus grand nombre de jolies filles ou femmes.

— Mylène serait son clone féminin ? Pourtant je ne lui ai connu aucune aventure !

— La surveillais-tu ?

— Pourquoi laurais-je surveillée ? Où cela nous mène-t-il ?

— Mon mari est infidèle, jai trop souvent fermé les yeux. Il est très vaniteux aussi. Si un jour je couche avec un autre homme, il tombera de son piédestal, perdra sa belle assurance et fera une crise de jalousie. Il reviendra me manger dans la main et laissera tomber sa dernière conquête.

— Moi, je vois mal Mylène réagir de cette façon. Au contraire si je prends une maîtresse, elle se vengera en multipliant ses coucheries. Que faire ?

— Regarde-moi. Est-ce que je suis un repoussoir ? Est-ce quaucun homme ne voudrait faire lamour avec moi ? Suis-je si affreuse, mal bâtie ? Léo ma épousée, pourquoi pas un autre ?

— Non, tu es belle, très belle ! Désirable certainement ? Mais comment comptes-tu trouver un amant avant ce soir ?

— Tu ne devines pas ? Je ne tintéresse pas ? Tu ne pourrais pas au moins faire semblant de maimer ? Il ne me reste quune solution. Jirai au bal dès les premières notes, je draguerai des jeunes taureaux et je les attirerai à mon bungalow pour moi et pour ta femme. Je vais organise une orgie et on verra ce quon verra. Tu es invité avec ta femme. Perdue pour perdue, mais elle me laissera mon mari.

— Tu en as de bonnes ! Tu la livreras à des petits jeunes. Tu me laisses tomber ?

— Que fais-tu pour moi ? Je moffre à toi, je mhumilie mais tu mignores. Jespérais un sursaut pour sauver nos deux couples.

Léo et Léa amorcent un demi-tour.

— Mylène a soif, je paie un coup à lombre sur une terrasse en bord de mer. Vous ne vous ennuyez pas. Jean tu es en grande conversation avec ma femme. Peut-on savoir quel sujet vous passionne ?

Je me révolte :

— Allons boire. Mylène viens près de moi. Jexpliquais à Léa notre résolution : je veux bien assister à tes ébats sexuels avec Léo, Gérard, Pierre ou Paul et toute la smala des jeunes chiens du camping. Quand nous faisons lamour combien de temps cela dure-t-il ?

— Je ne regarde pas ma montre, je ne sais pas exactement. En gros entre une demi-heure et une heure vraisemblablement. Pourquoi ?

— Jaimerais que tu ten tiennes à la même durée avec tes futurs amants, y compris avec Léo. Tu baises et cest fini, cela dure le temps nécessaire, tu assouvis tes envies de sexe et tu me reviens. Je ne me suis pas engagé à te voir flirter pendant des heures. Tu es ma femme ou tu ne les pas. En dehors de tes coucheries tu vis avec moi. Sinon tu me dis adieu et tu vas avec qui tu veux. Cest clair ? Si tu préfères continuer ta promenade avec Léo, tu iras passer tes jours et tes nuits avec Léo.

Ma déclaration jette un froid, Léo comprend et saisit le bras de Léa. Pour Mylène reste à marcher en ma compagnie. Elle ne manifeste aucun enthousiasme, mais elle ne veut pas gâcher ses chances pour la séance du soir.

A suivre

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