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Le chapeau de ma mère – Chapitre 4

Le chapeau de ma mère - Chapitre 4



La sonnette de l’interphone retentit. Jamais je ne serai prêt à vivre ce moment, alors autant me lancer plutôt que retarder cette confrontation avec ma mère. J’appuyai sur le bouton avec la sensation d’ouvrir la boîte de Pandore. Elle était pourtant ouverte depuis longtemps.

─ Es-tu sûr de toi, mon chéri ? Je peux repasser plus tard si tu le souhaites, précisa ma mère dans l’encadrement de la porte.

─ Non, mais autant percer l’abcès tout de suite.

─ Pourquoi cette image médicale négative ? Ne pourrait-on pas juste parler de mettre les choses à plat ?

Ma mère entra, donnant l’impression de ne pas être chez elle tant je la sentais gênée. Au moins autant que moi. Bien sûr, l’appartement était rangé, je m’étais changé et il n’y avait aucune trace de la catastrophe survenue deux heures auparavant. Dans la demi-heure précédant sa venue, j’avais envisagé la possibilité de prendre un studio où je vivrais ma vie, m’habillerais comme bon me semblerait sans que quiconque ne puisse faire irruption dans mon monde, où je pourrais dissoudre ma honte loin de ma mère. Mais je n’en avais pas les moyens.

Ma mère commença par me présenter ses excuses. Je lui opposai les miennes. Après tout, elle était chez elle et n’avait pas à me prévenir chaque fois qu’elle entrerait. Je lui fis part de mes dernières réflexions.

─ Pourquoi fuir ? Ne peut-on pas trouver un terrain d’entente ? Je suis sûre que l’on peut envisager une solution…

─ Je ne sais pas, coupai-je.

─ Et si nous commencions par le début ? Dis-moi ce que tu souhaites. Désires-tu vivre au féminin en permanence ? Au point de changer de sexe, ou n’est-ce finalement qu’un jeu, une expérience ?

─ Ben, je ne sais pas. C’est venu petit à petit…

Je lui narrai le commencement, en omettant l’instant où je l’avais surprise avec son amant. Je lui présentai le côté aléatoire et non prémédité de mes premiers habillages limités aux sous-vêtements puis aux nuits, avant de souhaiter aller plus loin, et le caractère obsessionnel que cela avait pris au fur et à mesure que je m’enhardissais.

Ma mère m’interrompit, paraissant maintenant bien plus à l’aise que moi dans cette discussion. Elle posa maintes questions, devant subodorer que je ne lui disais pas toute la vérité. Elle ne s’en formalisa pas et s’évertua à rendre cet échange le plus détendu possible. Lassée de la station verticale, elle m’invita à la rejoindre sur le canapé ; cela permettrait aux corps de se relaxer plutôt que de continuer dans une rigidité inutile.

─ Je regrette ma réaction première lorsque je suis entrée tout à l’heure. La surprise était totale mais je n’étais pas choquée. Si tel est ton choix, je serai ravie de t’aider dans cette voie. Je ne t’imposerai pas les détails, mais sache que je suis loin d’être une sainte, et je n’ai aucune envie de juger tes jeux anatomiques.

À ces mots, je rougis. Je n’avais besoin d’aucun miroir pour m’en rendre compte : la chaleur sur mes joues m’en informait de manière tout aussi efficace. Accoudée au dossier, une jambe replié sous elle, ma mère affichait sa désinvolture, son aisance à aborder ces sujets. Cette autorité naturelle et bienfaitrice me donna la chair de poule, un frisson de bien-être comme un cocon que je ne voulais pas quitter.

─ Si tu le souhaites, et si cela te permet de te détendre davantage, tu pourrais choisir et revêtir tes vêtements favoris dans ma garde-robe. Ainsi habillé, tes idées se feront peut-être plus claires. Ensuite je t’aiderai, te donnerai des conseils pour le maquillage, les petits détails qui te rendront encore plus féminin.

Je rougis de plus belle à l’idée que ma mère souhaitait jouer à la poupée grandeur nature avec moi. Cette pensée fit affluer plus de sang que d’accoutumée dans une partie de mon corps qui, si ma mère s’en rendait compte, me mettrait mal à l’aise. Dans le même temps, je rêvais de la découverte inopinée de ma confusion. J’en avais le vertige et me contentai de répondre par un sourire timide à la proposition maternelle. Percevant mon trouble, elle m’abandonna sur le canapé et se chargea d’amener une pile de vêtements qu’elle devinait me convenir. La tournure des événements me donnait le tournis ; la bouche sèche, ma langue ne prononçait que de rares mots avec de grandes difficultés.

─ Que dirais-tu d’un petit verre pour fêter cette nouvelle donne avant de commencer l’essayage ?

J’acquiesçai, à la seule condition préliminaire de me laisser boire un grand verre d’eau pour compenser les litres évaporés lorsque mes joues avaient été portées à ébullition. Véronique corrigea ma façon de tenir mon verre, qui manquait parfois de féminité. C’était à ses yeux le genre de détail qui pouvait ruiner mes efforts vestimentaires. Elle ne me tint pas rigueur de cette ignorance bien naturelle pour un débutant ou une débutante mais puisque j’avais de la motivation, elle ne doutait pas que corrigerais vite ces travers.

─ Je propose de trinquer à cette petite catastrophe qui, tout compte fait, sera bien plus bénéfique qu’il n’y paraissait sur le champ.

Les verres ne tardèrent pas à se vider et, débarrassant la table basse, ma mère me demanda de me déshabiller. Je marquai un temps d’arrêt : l’idée de me retrouver nu comme un ver devant elle me parut incongrue.

─ Ne fais pas ta mijaurée ; j’en ai déjà vus, des services trois pièces à l’air, le tien compris ; ne crois pas que tu te lavais seul lorsque tu étais enfant.

─ Mais ce n’était pas pareil…

─ Une bite est une bite !

J’obtempérai. Par chance, le verre d’alcool et le fait de me retrouver à poil devant ma mère se mélangèrent en un bon cocktail qui inhiba mon excitation première, et mes mains parvinrent à masquer au mieux mon quart de molle. Lorsqu’elle me tendit une culotte en dentelle blanche, je compris que la suite s’avérerait plus compliquée sur ce point-là. Elle devait se douter du problème car elle me donna sans perdre trop de temps en réflexions une robe de style bohème que j’enfilai promptement pour ne pas laisser sous ses yeux le spectacle de ma queue prenant de l’ampleur.

La robe m’arrivait à mi-cuisses ; j’aimais cette sensation d’avoir les jambes à l’air libre. Ma mère contempla le résultat, bien que la tenue fût loin d’être complète. Elle réfléchissait à voix haute, énumérant quels autres vêtements siéraient à celui que je portais déjà.

─ Il te faudrait un collant, ou mieux… des bas ! Je pense que tu apprécierais de sentir l’air frais caresser par intermittence ta peau nue.

─ Tu… tu veux que je sorte dans la rue ainsi ?

─ Tu pourrais commencer sur le balcon… mais, oui, marcher dans la rue sera le meilleur moyen de prendre de l’assurance.

─ Mais tout le monde va se moquer de moi !

─ Pourquoi ? Je suis persuadée que personne ne remarquera quoi que ce soit.

─ Non, non, hors de question !

─ Attends de voir le résultat final avant de refuser quoi que ce soit, répondit-elle en me tendant les bas qu’elle avait choisis.

Je remontai donc les bas autofixants le long de mes jambes suivant les conseils que me prodiguait ma mère. Elle m’observait, passant en revue les possibilités qui s’offraient ; elle regretta d’avoir omis de me mettre un soutien-gorge.

─ Je n’en vois pas trop l’utilité… plaisantai-je.

─ Justement, ça te donnera un semblant de formes. C’est juste une illusion, tout juste une sensation, mais tous ces petits détails ajoutés les uns aux autres te conféreront une plus grande crédibilité. C’est cela qui te permettra de sortir, de te confronter aux autres, et finalement de n’attirer que des regards bienveillants sur toi.

─ Tu tiens à me jeter en pâture au monde extérieur !

─ Arrête de rouspéter ! J’ai une petite idée pour la suite ; tu as intérêt à m’écouter.

Elle fit glisser la robe sur mes hanches et répara son oubli. Je lui tournai le dos, et lorsque le soutien-gorge fut en place, elle fit mine de soupeser ma poitrine virtuelle.

─ Qui sait ? Peut-être qu’un jour ce sera pour de vrai…

─ Maman ! Je n’en sais strictement rien. Tu vas trop vite en besogne, j’ai l’impression que tu joues à la poupée avec moi.

─ Mais que racontes-tu ? Je ne joue à rien : j’essaie de t’aider, c’est tout.

─ J’ai l’impression que tu as déjà tranché : tu voudrais que j’aille plus loin. Pour moi, tout ça est nouveau, et si ça se trouve, dans quelques mois j’aurai tout abandonné. Alors à quoi bon se demander si un jour de vrais seins orneront mon corps ?

─ Tu veux que je te dise ?

─ Quoi ? Que tu connais déjà la réponse ?

─ Mmmoui, en quelque sorte, fit-elle en remettant ma robe en place.

─ Je suis curieux de savoir quelles sornettes tu vas bien pouvoir trouver…

─ On en reparlera plus tard. Tiens, prends ça.

J’enfilai le gilet asymétrique d’un bleu sombre qui contrastait avec les motifs végétaux rouges de la robe. Si ma mère insistait tant pour que je couvre mes épaules, elle devait avoir une intention précise ; m’entraîner dehors était la plus plausible. Elle me fit chausser une paire de bottes hautes en suédine que j’avais eu l’occasion d’essayer lors d’une de mes séances clandestines. Malgré les hauts talons, marcher ne m’effrayait pas et ma mère me félicita pour mon aplomb.

─ On dirait que tu as marché avec des talons toute ta vie ! Et tu voudrais me faire croire que tu abandonnerais tout cela dans quelques mois… je n’en crois rien. Assied-toi, je vais chercher de quoi te maquiller.

La séance dura. Du moins ce fut l’impression que j’en gardai. Au point d’imaginer que ma mère me maquillait comme une voiture volée. Elle prenait son temps, m’expliquant les bases, les pièges à éviter, les petites astuces, et m’encouragea à mettre en pratique ses conseils dès que j’en aurais l’opportunité. N’ayant plus besoin de me cacher pour assouvir mes penchants, pour sûr, les occasions ne manqueraient pas. Je m’abandonnai aux bons soins de ma mère. Sa voix douce me berçait et je frissonnais d’aise. La facilité déconcertante avec laquelle elle avait accepté la situation me posait question ; aurait-elle, au fond d’elle-même, toujours souhaité avoir une fille ?

─ Voilà : c’est terminé, jeune fille ! Viens t’admirer dans un miroir…

Je lui en voulais de considérer déjà comme une fille alors que je n’avais moi-même aucune idée précise sur le sujet ; mais en me découvrant, j’ai cru qu’il me faudrait ramasser ma mâchoire sur le parquet. Je me tournai vers ma mère et la remerciai pour son travail. Passant mes bras autour de ses épaules, je la serrai contre moi.

─ Dis donc, tu bandes fort pour une jeune fille…

Ma mère glissa une main sous la robe et caressa ma verge. Je ne savais plus où me mettre ; la confusion régnait dans mon cerveau : c’était ma mère qui me masturbait ! J’en étais gêné, et pourtant, lorsque je l’avais surprise avec son amant, une partie de moi avait souhaité prendre la place de cet homme.

─ Je ne peux te laisser avec cette bosse guère féminine, c’en serait indécent !

Et voilà que ma mère se retrouva accroupie devant moi, relevant ma robe et sortant ma verge de son enveloppe de dentelle. Elle joua de sa langue tout le long de mon pénis, en titilla le méat de la pointe tout en massant mes testicules d’une main experte.

─ Ce serait plus agréable si tu étais épilé, mais on verra cela une autre fois.

Puis elle engouffra mon manche entier dans sa bouche. Je crus défaillir ! Je ne savais que faire de mes mains, habitué à ce qu’elles s’occupent elles-mêmes de ma verge. Je n’osai les poser sur la tête de ma mère : il ne me revenait pas d’imprimer le rythme de cette fellation ; ce rôle était dévolu à ma fellatrice qui savait bien mieux que moi ce qu’il convenait de faire. Elle posa une main délicate sur ma cuisse, juste au-dessus du bas, et celle qui jouait avec mes bijoux de famille les délaissa pour s’aventurer plus loin, jusqu’à insinuer entre mes fesses un majeur vindicatif. N’y trouvant pas de résistance, elle exprima sa satisfaction d’un son que ma verge étouffait mais qui ne laissait toutefois aucun doute sur sa signification. Elle poussa le doigt plus profondément et en glissa un deuxième. Cette fois mes mains trouvèrent, seules, le geste adéquat : elles attirèrent la tête de ma mère contre mon pubis et je déchargeai dans sa gorge.

Elle téta ma verge comme un biberon, s’assurant qu’aucune goutte poisseuse ne s’en écoulerait puis elle rabattit mon sexe flasque entre mes jambes et remonta la culotte qui maintiendrait l’organe en place.

─ Te voilà tranquille pour une petite sortie shopping ; tu ne seras pas inquiété tout de suite par une érection.

Je protestai pour la forme. Je savais qu’elle ne renoncerait pas, et j’avais une folle envie de me lancer, quand bien même une trouille immense m’envahissait.

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