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Le marchand d'illusions – Chapitre 1

Le marchand d'illusions - Chapitre 1



Rentrés bredouilles de la pêche hier, nous avons pêché aujourdhui en quelques minutes de quoi faire une friture pour quatre. Aimé et moi, Jean, décidons de rentrer chez lui pour écailler et vider nos prises et pour surprendre agréablement Marie, 23 ans, sa compagne depuis deux ans et Julie, 20ans, la copine de Marie. Nos deux belles apprécieront car, au retour de leur interminable shopping du samedi, elles pourront sasseoir à table et déguster le repas du soir que nous aurons préparé en cuisine.

Une voiture sarrête sous la fenêtre de la cuisine où nous nous affairons en dégustant une bière. Etrange, nos chéries se font reconduire et rentrent beaucoup plus tôt que prévu. Le chauffeur, un grand gaillard dune trentaine dannées, confie une valisette à chacune et les suit avec deux valisettes de même modèle. Nous nous regardons

-Tu attends de la visite?

-Non, quest-ce que ce type qui débarque chez moi à limproviste avec tous ces bagages? Marie est imprévisible. Ecoute-les discuter comme de vieilles connaissances. Ne bougeons pas. Elles nous croient au bord de la rivière. Par le passe-plats nous saurons vite ce que nos deux femmes mijotent.

Car je dois préciser que Marie et Aimé ont décidé de travailler à me rapprocher de Julie et à munir à elle. Dans le fond cela nest pas pour me déplaire. Au contraire! Julie est belle fille, gaie et avenante. Elle semble tenir à moi, son comportement est celui dune fille amoureuse, sauf queen dehors de quelques bisous furtifs, elle séchappe chaque fois que je tente de létreindre. Dans la conversation avec nos hôtes Elle sait maguicher, me tenter, mais ne maccordera rien de concret avant le mariage. Pas question de batifoler ou de concéder dimportantes privautés, elle appâte mais elle a laissé clairement entendre que le garçon qui voudra la posséder devra dabord lépouser.

Ce soir là nous avons dansé en petit comité sous lil attendri de Marie. Aimé ma dit:

-Allez, gars, fonce. Cest le moment, ouvre lui ton cur, demande lui sa main.

Jaurais aimé prendre mon temps, ne pas précipiter mon engagement. Je réussis à la serrer dun peu plus près, je dépose un bisou dans son cou, je frôle ses gentils petits seins comme par inadvertance, je vois dans ses yeux son attente dune promesse. Dans son dos ma main a poussé le corps souple et léger vers le mien, mon ventre sent la chaleur du sien. Alors j ose: je dépose un baiser, le premier, sur ses lèvres. Cest une façon de lui dire mon désir sans avoir à prononcer de serment définitif, ma bouche étant occupée sur la sienne! Elle répond à mon baiser, gentiment avec une lueur de bonheur dans les yeux. Marie et Aimé nous ont laissés seuls. Je franchi mon Rubicon, jappuie mes caresses sur son corps, dans son dos, autour de sa taille fine, sur larrondi dansant de ses fesses: je crois le moment arrivé de faire lamour avec elle, elle est alanguie, sabandonne mollement au travail de mes doigts, roule des yeux, embrasse, soupire, rit. « Femme qui rit est à moitié dans ton lit » Mais quand je veux pousser mon avantage, quand ma main descend lentement dun sein sur son ventre et se dirige vers son bas-ventre en caresse légère mais décidée, Julie a un recul intempestif du bassin. Jai commencé, jinterprête son mouvement comme une réaction instinctive dune jeune vierge confrontée aux premières attaques contre sa pudeur. Pourquoi marrêter, elle nattend que ça. Ma main progresse, s insinue dans le tissu de sa jupe légère, veut épouser entre ses cuisses les courbes fuyantes de son sexe et provoque une réaction violente. Julie sarrachée de mes bras et me jette à la figure son leitmotiv:

-Jaurai la bague au doigt avant de recevoir le doigt dans ma bague.

Elle a un art consommé de lalternance du chaud et du froid. Ainsi après avoir rejeté mon attaque et rappelé sa règle du jeu, elle plaque avec une précision stupéfiante la paume de sa main sur ma braguette et ses doigts se livrent à un ballet endiablé sur mon vit en effervescence. En même temps elle me fixe et ajoute

-Alors, ça te plaît? Quattends-tu, parleras-tu? Tu veux mépouser?

Je tente une esquive:

-On nachète pas un chat dans un sac! Encore moins une chatte.

La maline comprend vite, se laisse tomber sur le canapé, relève le tissu, dévoile ses cuisses, les ouvre sur lenveloppe dun string étroit, glisse un index sous le tissu pour le pousser dans le pli entre cuisse et ventre et me montre illico sous un buisson de bouclettes brunes lentaille sombre de sa vulve nichée entre deux lèvres enflées. Le majeur dun côté, lindex de lautre, sans gêne apparente, elle écarte les grandes lèvres et expose à mes yeux émerveillés le losange aux chairs luisantes de la fente convoitée.

-Voilà la chatte sortie du sac. Regarde bien, ne rougis pas comme ça; je suis une femme normalement constituéePas touche, retiens tes mains. Tu touches avec les yeux seulement. Hum? Alors, tu achètes? A quand le mariage? Je peux fermer la boutique maintenant que tu tes rincé lil?

Jai du mal à déglutir. Cette fois la question est directe et réclame une réponse.

-Julie, voudras-tu mépouser?

-Enfin! Mais avant dacheter le chien, je veux voir sa queue, cest une contrepartie normale à ce que tu as exigé de moi! Allez, à ton tour, déballe ton matériel, montre, plus vite que ça!.

Elle joint le geste à la parole, et comme si elle navait fait que ça de sa vie, se retrouve main dans mon slip pour en extirper lobjet du désir en voie de développement depuis ses caresses précédentes et surtout depuis lapparition de son berlingot. Inutile de lui préciser de ne toucher quavec les yeux, elle le tient fermement, hume en fermant les yeux et imprime à sa main un mouvement qui me ravit

— Bon, cest acceptable. Lengin est de bonne qualité mais devra être rodé. Parfait, il grossit encore, oui, encore, oh! je men contenterai sil fonctionne convenablement. Réactif au toucher, cest bien. Et à la chaleur? A étudier.

Létude se fait sur place. Elle assise, moi tiré entre ses jambes par mon appendice; me voilà entre ses lèvres chaudes et humides livré au double va et vient de ses deux mains sur ma tige et mes bourses et de sa bouche également humide et chaude sur mon gland décalotté habilement. Les doigts me quittent et se posent sur mes fesses pour mattirer encore plus près. Les dents raclent, je suis comme aspiré contre lintérieur moelleux des joues, la langue flagelle mon extrémité en feu, et par à-coups la demoiselle si vertueuse réussit lexploit de me mettre entièrement en bouche. Son nez butte contre les poils de mon pubis alors que je me heurte au velouté du fond de sa gorge. Deux ou trois secondes plus tard elle se retire en toussant, sessuie la bouche puis dit

-Tu aimes. Encore un peu?

Elle fait les questions et les réponses et se remet à sucer avec ferveur mon zizi devenu gourdin.

Elle a dit « un peu». Je ne vais pas me plaindre des prolongations. La tête sagite, le nez revient souvent humer lodeur de mes poils pubiens, la langue tournicote inlassable autour de ma chair enivrée de salive, je sens monter des picotements étranges, mes nerfs se cabrent, des ondes bienfaisantes électrisent ma colonne vertébrale, jai le souffle coupé, je maccroche à ses cheveux.

-Laisse-toi allerJai envie de te bouffer mon chéri

Jouvre les vannes, je suis secoué par la déferlante dun sperme contenu depuis trop longtemps. A peine Julie esquisse-t-elle un léger recul, elle conserve au chaud la tête qui vomit en saccades dans sa bouche la bouillie épaissePfouhhh!.. Me voici à lair libre. Elle lève les yeux vers moi et déclare un peu après:

-Cest bon, meilleur que des huîtres. Merci.

Elle ouvre le bec, me montre ses molaires: où est passée la salve que je croyais avoir envoyée? Sa langue ramasse sur le bord des lèvres les dernières gouttelettes à la manière dun chat qui a vidé son écuelle.

-Merci, mon futur époux. Tu es reçu à ton examen daptitude maritale. Fixons une date pour le mariage.

-Cest que

Jexplique que cela va demander des préparatifs, avertir les familles, trouver une salle, un traiteur, etcetera

-Il te faudra donc faire preuve de patience pour revoir minette ou pour te faire tailler une autre pipe.

Eh! Oui, toute cette démonstration pour me faire désirer encore plus fort les plaisirs du mariage. Cétait la carotte. Le bâton sera labstinence, la longue attente au purgatoire avant la montée promise au septième ciel. Elle men a donné un avant-goût et depuis je suis heureux de glaner ça et là quelques bisous destinés à entretenir la flamme. Demain, au restaurant, en tête-à-tête, je lui offrirai une bague de fiançailles avec lespoir de lamadouer. Jaurai peut-être droit à un petit supplément

Demain mais aujourdhui jécaille des poissons dans la cuisine de Marie et dAimé. Nos « femmes » rentrent plus tôt que prévu, accompagnées en voiture par un porteur de valisettes. Quont-elles acheté qui leur vaut cette escorte?

À suivre

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