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Le Resort – Chapitre 11

Le Resort - Chapitre 11



À la suite de la terrible mésaventure vécue lors de ma visite chez Evnika, j’eus droit à une journée de repos. Ayant accès comme gestionnaire au système informatique de sa patronne, Catherine avait pu en effet suspendre mon profil de membre Actif du Club et ce, pour une période de 24 heures, invoquant des raisons médicales’.

Pendant cette courte pause durant laquelle je pus finir de récupérer complètement et apprécier au plus haut point le fait de pouvoir demeurer tranquille dans ma chambre sans craindre d’être dérangé, j’en profitai pour dresser le bilan de la situation :

1) ATONEMENT ENTERPRISES, le Resort de StoryX Island et le Club qui en faisait partie n’étaient en fait qu’une façade dissimulant les activités diaboliques d’un personnage dépravé, maniaque et extrêmement dominateur : Evnika, la Grande Scato. Celle-ci exerçait son pouvoir sur l’ensemble de l’île, assouvissant ses plus vils instincts sexuels sur d’innocentes victimes qu’elle asservissait, principalement des jeunes femmes lui étant soumises et qui se faisaient imposer ses volontés. C’était là le lot qui attendait éventuellement tous les membres Actifs du Club.

Sa stratégie était fort simple : pendant qu’elle accueillait sur l’île les membres Sélects qui, eux, ignoraient tout du stratagème en place et s’y présentaient uniquement pour y passer du bon temps, Evnika jetait son filet sur les membres Actifs, des gens qui espéraient au départ mettre fin à leurs problèmes financiers, pour ensuite les emprisonner dans son domaine privé et en faire des esclaves sexuels.

2) Alicia était la prochaine personne à joindre le harem de la Grande. L’ayant exposée à des conditions extrêmement éprouvantes, Evnika comptait bientôt la voir se soumettre à elle, une fois son caractère complètement anéanti. Le supplice du fisting anal la guettait.

3) Sophie, contre toute attente, ne participait à aucune activité récréative, son mouchard ayant été désactivé volontairement par la tortionnaire dans le but de la retenir sur l’île et de la voir éventuellement joindre les rangs de ses esclaves sexuels.

4) Catherine risquait elle-même de se retrouver sur la plage, affectée aux AR, dans l’éventualité où le Service de Santé cesserait ses activités, faute de médecin suite au départ d’Alicia vers le harem d’Evnika.

5) Quant à moi, je risquais à tout moment de retomber dans les griffes d’Evnika, représentant pour elle une menace à la stabilité de toute son organisation.

En ruminant ces questions, mes pensées se tournèrent ensuite vers Jean-Moïse, le Gentil Agent de Sécurité qui m’avait conduit chez Evnika en compagnie de son collègue. Le comportement de ce Haïtien se démarquait par rapport à celui de son rustre confrère, réprimandant lui-même ce dernier sur la manière dont il m’avait brusquement retiré le plug anal. De plus, il s’était discrètement excusé auprès de moi alors qu’il m’attachait au chevalet électrique, dans le repaire de la Grande. Sans son intervention, je me serais aussi fait empaler sur l’électrode de métal sans aucune lubrification préalable, m’exposant ainsi à d’éventuelles souffrances atroces. Et pourquoi s’était-il empressé d’aviser le Service de Santé au retour de ma visite chez Evnika ?

La journée passa. Je pris un repas léger provenant de mon petit frigo.

Vers 19h00, on frappe violemment à ma porte.

« Qui est-ce ? je demande.

— Sécurité ! »

C’était Jean-Moïse lui-même. Du haut de ses deux mètres, il m’annonce la nouvelle fatidique :

« Je vous amène au Carrousel. Maintenant, Monsieur.

— Mais…, je ne suis pas prêt. Je dois…

— Je sais, me coupa l’Haïtien. Vous avez cinq minutes. Et remettez votre mouchard en place. »

Je me dirige vers la salle de bain pour un lavement Fleet. L’homme me gratifie d’un judicieux conseil :

« Passez d’abord votre plug à l’eau chaude et lubrifiez-le bien. Il sera moins douloureux à réinsérer.

— Eh bien…, merci !

— À votre service, Monsieur. »

Nous nous dirigeons vers le Service de Santé, endroit où se tiendra l’activité. Chemin faisant, le garde m’informe de mon nouveau statut :

« À partir de maintenant, vous serez confiné dans votre chambre. Sorties interdites ! Demain je viendrai vous rencontrer pour un interrogatoire. Ne vous avisez pas de vous échapper : des hommes seront postés à votre porte. »

Sur notre chemin, nous croisons d’autres G. A. S. À chaque rencontre, les gardes font un salut à Jean-Moïse :

« Chef ! »

… et se remettent en position repos.

Arrivés sur l’étage, nous passons une première porte identifiée : Service de Santé’. L’agent m’introduit par la porte suivante, surveillée par deux G. A. S.

« Je vous laisse, me dit Jean-Moïse. C’est ici. Assoyez-vous là et attendez. N’oubliez pas : vous recevrez ma visite demain matin. »

Dans la pièce d’environ cinq mètres sur cinq où je me trouve, une table centrale, construite en bois massif, sur lequel repose un mince matelas recouvert d’un drap blanc. Sur une autre table, plus petite, un clipboard sur lequel sont attachées quelques pages, des tubes de lubrifiant, une boîte de gants d’examen, des papiers absorbants ainsi que d’autres objets, un semblant être un gode noir, l’autre, une cravache.

Deux hommes sont déjà assis sur une chaise à mon arrivée. Un jeune blondin d’une vingtaine d’années, taille moyenne. L’autre, un Black comme on les voit en Afrique, un jeune costaud, mi-vingtaine aussi. Pas de docteure LeBel en vue, ni de Catherine. Nous sommes tous les trois seuls.

« OK les boys, tout le monde à poil ! »

Une porte se referme derrière la personne qui vient de parler. C’est elle. Alicia LeBel. Elle est exactement comme je l’ai imaginée : une silhouette sportive d’environ un mètre 80, portant sarrau blanc et souliers plats, cheveux noirs mi-longs attachés comme le veut l’éthique de toute profession médicale.

Son allure intellectuelle et ses lunettes lui donnent clairement l’aspect d’une personne fraîchement émoulue de l’université. Ses joues ne sont plus creuses comme je l’aurais pensé, signe de son regain de poids. Une certaine féminité émane tout de même de cette personne qui se veut autoritaire.

Je me risque à l’aborder :

« Vous êtes bien docteure LeBel ?

— Ouais, c’est moi.

— Vous n’avez pas une assistante avec vous ?

— Pas besoin d’assistante pour faire ça. Allez ! On se grouille ! Et déposez vos mouchards sur la table à côté.»

On s’exécute. Nous sommes maintenant tous les trois complètement nus, alignés face à la petite table sur laquelle reposent nos plugs.

« Vérification d’identité ! »

Se trouvant près du Black, elle vérifie son mouchard et fait une coche sur le formulaire attaché au clipboard :

« 589…, OK. »

Idem pour le blondin. « 603 ». Arrivé à moi :

« Bon…, 622, c’est bien ça. Penchez-vous, je finis de vous préparer. »

Je dépose mes mains sur la petite table devant moi. Elle se gante. Des doigts fins mais assurés me massent la rondelle et m’enduisent de lubrifiant. Je la vois saisir le gode noir. Je me questionne alors : on est pas supposés s’enculer entre mâles ? Mais la réponse ne se fait pas attendre. Les fesses légèrement écartées, je sens l’instrument froid me chatouiller l’anus puis être rapidement introduit dans mon rectum pour en être aussitôt retiré.

« Vérification de la propreté et pré-dilatation, nous dit-elle. Comme ça, on perdra moins de temps. »

Le gode est passé à la lingette désinfectante et mes deux compagnons d’occasion subissent le même traitement.

« OK, les gars ! reprend-elle de sa voix de leader. Voici comment ça marche. Toi (elle me désigne), tu montes sur la table et tu t’étends, les fesses sur le bord, et tu lèves très haut les jambes. C’est Monsieur le Black qui va t’enculer pour commencer. Si t’as jamais vu ce que c’est une grosse bite d’Africain, ton beau derrière va avoir une belle surprise ! Le beau blond, lui, va aussi monter sur la table et se mettre à califourchon au-dessus de ta tête. Tu va lui sucer le cul pendant qu’il te tient les jambes bien levées en l’air et que le Noir te pilonne. Travaille bien la rondelle de ton copain qui te tient les papattes’ en l’air, car c’est lui que tu vas enculer par la suite. »

On s’installe. Je commence à saisir le principe. M’étant étendu sur le matelas de la grande table, le blondin s’agenouille au-dessus de moi, s’accroupit et présente à mon visage son derrière en même temps qu’il me ramasse les jambes qu’il lève très haut. Le Black s’approche du bord de la table et de mon derrière exposé. Sa bite est exactement à la hauteur de mon cul qui lui est offert.

« OK, c’est parti, et que ça saute ! »

Le signal a été donné. Sans attendre, l’Africain place ses mains sous mes fesses et met son gland chaud en contact avec mon anus. Je le sens forcer ma rondelle et finir de l’ouvrir alors que le membre viril de 20 centimètres rencontre le fond de mes entrailles. Oh ! ce qu’il est gros, ce canon ! Les mouvements de va-et-vient s’enchaînent à un rythme endiablé, digne des rites africains. J’ai peine à me concentrer sur le derrière de mon blondin qui vient me chatouiller le nez, comme pour me rappeler à l’ordre. Ma langue fait le tour de la rondelle chaude qui me regarde. Ayant saisi les fesses que je tiens écartées, je goûte le lubrifiant et pousse mon muscle lingual dans le fion du jeune homme qui sursaute de plaisir. Je fouaille cet orifice de plus en plus abandonné à mes caresses.

Bientôt, je sens en moi les violentes secousses causées par l’éjaculation du Black qui gémit de plaisir en maintenant ses mouvements saccadés, les yeux fermés. Je sens mon trou envahi par une liqueur épaisse et visqueuse que je ne peux retenir entièrement lorsque mon compagnon de supplice se retire de moi.

Changement de positions : le blondin, dont j’avais léché le fion, prend ma place. C’est l’Africain qui lui tiendra les jambes en l’air et qui, agenouillé à son tour, lui présentera son cul pendant que je sodomiserai l’autre, debout contre le bord de la table.

Je me positionne et je m’approche de ce petit cul aux fins poils blonds qui m’est offert. Le sperme du Black me dégouline sur les cuisses. Ma bite s’enfonce doucement dans ce trou de cul chaud que ma langue venait d’explorer une minute plus tôt.

La chaude sensation de serrement anal ne tarde pas à me faire venir, au bout de quelques poussées seulement. Presque déçu que ce soit déjà fini, je conserve quelques mouvements de va-et-vient dans ce rectum dont le propriétaire semble apprécier les sensations.

Pour compléter ce premier tour de Carrousel, c’est le Black qui verra son trou se faire visiter par le blondin. Moi, pendant ce temps, je lui lèverai les jambes alors qu’il me chatouillera la rondelle avec sa grosse langue cochonne africaine. L’enculeur est encore en forme, c’est sa première intervention’ comme sodomiseur. Il vient rapidement dans le cul du Noir et se retire. Mon anus a eu à peine le temps de se faire nettoyer du jus que m’a injecté le colosse de couleur.

« OK, on recommence, les gars. On lâche pas, vous êtes encore capables ! »

C’est docteure LeBel qui nous encourage à continuer. Sachant que les signes d’épuisement apparaîtront bientôt, elle a saisi sa cravache. Mais où donc est Catherine ?

Un tour supplémentaire, puis un autre. Lorsque c’est à moi de lécher le trou de mon blond, je goûte à mon propre sperme qui s’en échappe. Nos manuvres sont de plus en plus longues. Le temps de recharge des vésicules séminales s’étire. Toujours pas de Catherine en vue. Mais qu’est-ce qu’elle peut bien faire ?

Slam ! Premiers coups de cravache sur les fesses du Noir alors qu’il me repilonne difficilement de nouveau. Je le sens haleter. La sueur perle sur son front et son thorax.

« Allez, allez, du nerf ! Les Africains sont plus fringants que ça, d’habitude ! lance tout haut la doc, cravachant davantage le pauvre africain qui n’en peut presque plus. »

Nous sentons tous les forces nous quitter à mesure que la session avance. Nos curs en arythmie battent la chamade. Nos corps sont poisseux de transpiration. Nos trous relâchés bavent le sperme. Nos gémissements témoignent de notre épuisement. Alors que je suis sur le dos à me faire ré-enculer une nouvelle fois, on entend une porte s’ouvrir.

Catherine ! Elle pénètre dans la pièce, transportant une boîte contenant je-ne-sais-quoi.

Elle et moi échangeons un bref regard. À ma vue, elle fige sur place, sidérée. S’approchant de sa patronne, elle semble lui chuchoter quelque chose, les deux femmes ayant toujours les yeux portés sur moi.

C’est à ce moment que l’expression de la femme médecin passe de la sévérité à la surprise totale.

« OK, les boys, ça suffit pour aujourd’hui, annonce-t-elle tout haut. Allez vous asseoir. Repos ! »

On ne se fait pas prier. On pose chacun son cul sur un siège recouvert d’une serviette. Le Black est presque sans connaissance. Catherine lui fait baisser la tête entre les genoux en l’encourageant de prendre de grandes respirations. Elle installe un masque d’oxygène sur le visage du blondin qui respire péniblement. Maintenant presque sans aucune force, je me mets à grelotter sur ma chaise, pris de nausées.

Docteure LeBel s’assure de la stabilisation de l’état de santé de chacun par un bref examen accompagné d’une prise de signes vitaux, puis signe rapidement une suspension d’activités pour mes deux compagnons d’infortune qui se rhabillent et prennent congé.

M’ayant pris à part et enveloppé le corps de sa robe de chambre, Catherine prend la mesure de ma tension artérielle et de ma saturation d’oxygène. Elle m’accompagne par la suite de l’autre côté, dans le bureau d’Alicia LeBel qui nous attend.

« Alicia, euh, pardon ! Docteure LeBel, je te présente Simon Simpson. C’est ce monsieur dont je te parlais depuis quelque temps. »

Nous sommes tous trois assis autour du bureau de la doc. Alicia me dévisage longuement, silencieuse. Elle retire ses lunettes d’universitaire.

« C’est donc vous, fait-elle finalement.

— Bonjour Alicia, je lui réponds spontanément, reprenant un peu mes forces, les frissons m’ayant quitté.

— Qui vous a autorisé à m’appeler par mon petit nom ? reprend-elle sévèrement.

— Pardon, docteure LeBel, lui dis-je simplement, ayant oublié qu’elle ne me connaît pas encore vraiment, pas plus que Catherine d’ailleurs.

— Belle job que je fais ici, n’est-ce pas ? fait-elle sarcastiquement. »

Je ne réponds pas. L’épuisement me pèse lourd. Les regards de Catherine se portent alternativement sur elle et sur moi.

« Catherine, reprend l’omnipraticienne, m’a tout conté concernant votre aide’ à mon égard. elle fait une pause Je dois dire que votre façon d’intervenir chez moi est tout à fait singulière. Cependant, vu le contexte dans lequel nous vivons ici, je dois reconnaître que toute apport positif est le bienvenu ici, quelle qu’en soit la forme. Aussi, le moins que je puisse faire est de vous remercier sincèrement. Je reprends effectivement des forces et du poids, je dors mieux et j’envisage même de me sevrer des antidépresseurs. Voilà sûrement de quoi satisfaire vos attentes. »

Un sourire que j’ai cru forcé a accompagné ces dernières paroles. Je constate qu’Alicia est complètement épuisée. Son discours fait totalement abstraction de l’aspect surnaturel de mes interventions auprès d’elle et de Catherine. Sera-t-elle réceptive quand je lui parlerai de Sophie ?

(À venir : Un amour de raison, un amour interdit)

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